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reine - Page 2

  • Méditation - Prière à Notre-Dame

    « En ton Cœur pur, Marie, Ô Vierge unique,
    Je viens puiser le plus parfait amour.
    Pour réjouir le Cœur Eucharistique,
    Ah ! Prête-moi tes ardeurs, sans retour.

    En ta sainte âme, Ô fournaise mystique,
    Je viens puiser l'amour adorateur.
    Pour rendre hommage au Cœur Eucharistique,
    Vierge d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur.

    Notre-Dame, abîme séraphique,
    Je viens puiser l'amour réparateur.
    Pour consoler le Cœur Eucharistique,
    Mère d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur.

    Auprès de toi, Souveraine angélique,
    Je viens puiser l'amour imitateur.
    Pour copier le Cœur Eucharistique,
    Reine d'amour, ah ! Prête-moi ton Cœur ! »

    Bse Dina Bélanger (Mère Marie Sainte-Cécile de Rome, 1897-1929)

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  • Méditation : Consacrez-vous à Marie, Reine des coeurs !

    « Cette Mère de la belle dilection ôtera de votre cœur tout scrupule et toute crainte servile déréglée : elle l'ouvrira et l'élargira pour courir dans les commandements de son Fils, avec la sainte liberté des enfants de Dieu, et pour y introduire le pur amour, dont elle a le trésor ; en sorte que vous ne vous conduirez plus, tant que vous avez fait, par crainte à l'égard de Dieu charité, mais par le pur amour. Vous le regarderez comme votre bon Père, auquel vous tâcherez de plaire incessamment, avec qui vous converserez confidemment, comme un enfant avec son bon père. Si vous venez, par malheur, à l'offenser, vous vous en humilierez aussitôt devant lui, vous lui en demanderez pardon humblement, vous lui tendrez la main simplement et vous vous en relèverez amoureusement, sans trouble ni inquiétude, et continuerez à marcher vers lui sans découragement.

    La Sainte Vierge vous remplira d'une grande confiance en Dieu et en elle-même :
    1º parce que vous n'approcherez plus de Jésus-Christ par vous-même, mais toujours par cette bonne Mère ;
    2º parce que, lui ayant donné tous vos mérites, grâces et satisfactions, pour en disposer à sa volonté, elle vous communiquera ses vertus et elle vous revêtira de ses mérites, en sorte que vous pourrez dire à Dieu avec confiance : Voici Marie votre servante : qu'il me soit fait selon votre parole : Ecce ancilla Domini, fiat mihi secundum verbum tuum ;
    3º parce que, vous étant donné à elle tout entier, corps et âme, elle qui est libérale avec les libéraux et plus libérale que les libéraux mêmes, se donnera à vous par retour d'une manière merveilleuse, mais véritable ; en sorte que vous pourrez lui dire hardiment : Tuus sum ego, salvum me fac : Je suis à vous, Sainte Vierge, sauvez-moi ; ou comme j'ai déjà dit, avec le Disciple bien-aimé : Accepi te in mea : Je vous ai prise, sainte Mère, pour tous mes biens. »

    St Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (215-216), in "Œuvres complètes", Éditions du Seuil, Paris, 1966.
    Texte intégral en ligne, à lire et / ou télécharger sur Totus Tuus.

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  • Méditation - Prière à Marie, Reine de miséricorde

    « O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur. Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent. Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi. Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint. Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise. Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux. Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?

    O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré. Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même. Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires. J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde. Reus sum ego, salvum me fac. Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut. Je ne veux plus être à moi, c'est à vous que je me donne. Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles. Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine. Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Ainsi soit-il. »

    1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), Les gloires de Marie, Tome I (Ch. 1, 1 prière), Traduction nouvelle conforme au texte italien, A Paris, Chez Gaume Frères, Libraires, 1832.

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  • Jeudi 19 novembre 2015

    Ste Elisabeth de Hongrie, reine
    (fête avancée au 17 novembre au nouveau calendrier)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : « Ave Maria »

    « Qu'y a-t-il de plus doux que ce salut qui s'adresse à vous ? O salut admirable, qui enivre un cœur pieux d'une douceur toute céleste ! Que pouvez-vous écouter plus volontiers que cette salutation, par laquelle vous êtes reconnue Mère de Dieu ? Ainsi vous voulez que les hommes trouvent en vous leur bonheur, mais de façon que leur ardeur se reporte toujours sur celui dont vous êtes la Mère. O admirable salut, salut au-dessus de toute admiration, qui met en fuite les démons, délivre les pécheurs et réjouit les enfants ! L'Ange félicite, le Verbe s'incarne, la Vierge devient Mère. C'est un salut véritable ; son fruit renouvelle les créatures, il rachète les hommes et répare les ruines des Anges. Je vous salue donc, ô Marie. O salut, chaîne véritable qui lie notre cœur au cœur de la Vierge, qui le sépare des objets terrestres et enchaîne d'une manière inébranlable celui qui est misérable à celle qui est toute miséricordieuse, le serviteur à sa souveraine, l'enfant à sa mère ! O aimable salut ! qu'il s'approche et qu'il te porte sur ses lèvres celui qui veut être enchaîné par l'amour.

    Salut donc, ô Marie ! C'est justement qu'on vous nomme Marie, car vous êtes l'étoile de la mer, vous êtes la mer d'amertume, vous êtes en même temps reine. Vous êtes l'étoile de la mer, et vous avez fait briller le rayon de la lumière éternelle sur le monde plongé tout entier dans un abîme d'angoisses. Vous êtes une mer d'amertume, car votre cœur s'est transformé totalement en la Passion de Jésus-Christ, votre Fils, attaché pour nous sur la croix. Vous êtes souveraine et vous êtes élevée au-dessus de tous les chœurs des anges à la droite de votre Fils. Vous êtes l'étoile de la mer par vos soins à diriger nos jours ; une mer d'amertume par votre compassion pour nos peines, et notre souveraine par la protection dont vous nous couvrez. Vous êtes l'étoile de la mer par votre pureté ; une mer amère par la tendresse de votre cœur et souveraine par votre puissance.

    O Seigneur mon Dieu, quelle sera notre reconnaissance pour tous les bienfaits dont vous nous avez comblés ? Que ferons-nous, et que pourrons-nous faire ? Nous étions placés dans l'amertume la plus profonde, environnés de ténèbres de toutes parts, éloignés prodigieusement du port du salut, poussés au naufrage par les tourbillons et les orages, ou plutôt presque submergés par la tempête ; et vous nous avez donné une consolation aussi glorieuse, une société aussi douce, un secours aussi efficace, un refuge aussi tendre dans Marie, l'étoile qui illumine ! O nuit véritablement bonne, heureuses ténèbres, glorieuse obscurité qui a mérité d'être éclairée par une semblable étoile ! Cette nuit est vraiment la lumière qui m'éclaire dans mes délices. O glorieuse Vierge, puisque vous êtes l'étoile de la mer, je veux en cette vie être toujours sur la mer afin de vous avoir toujours pour étoile. Je veux être toujours sur la mer d'une amertume parfaite en gémissant sur mes péchés, en compatissant du fond de mon cœur à Jésus crucifié, en pleurant sur les misères et les vices de mes frères... Qui donc refusera d'entrer dans cette mer de toute amertume, de compassion et de souffrance, où cette étoile répand sa clarté ? Que le cœur parfait soit sans crainte, car le naufrage est impossible à l'éclat de sa splendeur, et aucun nuage ne saurait s'interposer entre elle et nous que par notre volonté. »

    St Bonaventure, L'Aiguillon de l'Amour divin, Livre III Chap. XVI : Méditation sur la Salutation angélique (extraits), in "Œuvres complètes" Tome IV, Traduites par M. l'Abbé Berthaumier, Curé de Saint-Pallais, Paris, Louis Vivès, 1854.
    (Œuvres de St Bonaventure à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais)

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  • Méditation : Prière à la Sagesse divine

    « Divine Sagesse, de qui procèdent toutes les œuvres par lesquelles nous pouvons être agréables à Dieu, venez en nous ; agissez en nous, demeurez en nous, prenez racine dans notre cœur, afin de nous faire porter des fruits de salut ; conduisez-nous à vous par vous-même, puisque vous n'êtes pas seulement la voie par laquelle nous devons marcher, mais encore le terme où nous devons tendre, et la vie bienheureuse que nous devons espérer. Et vous, Vierge sainte, apprenez-nous par votre exemple, à être les temples spirituels de cette divine Sagesse, en lui rendant, comme vous, le culte intérieur d'une charité humble et fervente, en lui soumettant notre esprit et notre cœur, en renonçant à nous-mêmes, pour n'être plus éclairés, conduits, poussés et animés que par elle. Vous êtes maintenant affranchie des liens et des faiblesses de cette vie ; vous vivez et régnez dans le Ciel avec celui que vous avez enfanté et servi sur la terre ; vous êtes élevée comme les cèdres et les cyprès dans la bienheureuse Sion, au-dessus même des Esprits célestes ; vous recevez dans le sein de Dieu la récompense des humiliations et des croix que vous avez portées aux yeux des hommes : obtenez-nous par votre puissante intercession la grâce d'être de dignes membres de Jésus-Christ votre Fils, par l'observation fidèle de sa loi, et par la participation de sa gloire. »

    [Louis de Bonnaire (1679-1752)] La Religion chrétienne, méditée dans le véritable esprit de ses maximes, Tome 6 (15 août), Paris, Chez Froullé, Libraire, 1784.

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    Rubens (1577-1640), Assomption de la Divine et Sainte Vierge Marie (détail)

  • Samedi 22 août 2015

    Cœur Immaculé de Marie

     Au nouveau calendrier, mémoire de la Vierge Marie, Reine

    (La fête de Marie Reine, instituée par Pie XII au 31 mai, a été déplacée par Paul VI au 22 août.)

    « Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. »
    Pie XII, extrait de la Lettre Encyclique Ad Caeli Reginam sur la Royauté de Marie (34), 11 octobre 1954 : voir ci-dessus.

    « Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel. »
    Paul VI, extrait de l'Exhortation Apostolique Signum Magnum (II,8), 13 mai 1967.

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    Acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie
     
    « O Marie, Vierge puissante et Mère de miséricorde, Reine du Ciel et refuge des pécheurs, nous nous consacrons à votre Cœur Immaculé. Nous vous consacrons notre être et notre vie tout entière ; tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons, tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos âmes. A vous nos foyers, nos familles, notre patrie. Nous voulons que tout en nous, tout autour de nous vous appartienne et participe aux bienfaits de vos bénédictions maternelles. Et pour que cette consécration soit vraiment efficace et durable, nous renouvelons aujourd'hui à vos pieds, ô Marie, les promesses de notre baptême et de notre première Communion. Nous nous engageons à professer courageusement et toujours les vérités de la Foi, à vivre en catholiques pleinement soumis à toutes les directions du Pape et des Évêques en communion avec lui. Nous nous engageons à observer les commandements de Dieu et de l’Église, et particulièrement la sanctification du Dimanche. Nous nous engageons à faire entrer dans notre vie - autant qu'il nous sera possible - les consolantes pratiques de la Religion chrétienne et surtout la sainte Communion. Nous vous promettons enfin, ô glorieuse Mère de Dieu et tendre Mère des hommes, de mettre tout notre cœur au service de votre culte béni, afin de hâter, d'assurer, par le règne de votre Cœur Immaculé, le règne du Cœur de votre adorable Fils dans nos âmes et dans toutes les âmes, dans notre cher pays et dans tout l'univers, sur la terre comme au ciel. Ainsi soit-il. »
     
  • Méditation : Assomption de la Sainte Vierge

    « C'est grande fête, en ce jour, immense allégresse, intense joie : c'est la fête de Notre Dame, la grande Dame du ciel et de la terre. C'est la fête de la grandeur de Marie, au Nom si doux, parce que c'est la fête de l'humilité de la Vierge-Mère.
    Marie, Notre-Dame, vous êtes élevée au plus haut des cieux, parce que vous vous êtes abaissée jusqu'au néant. Vous pouvez chanter, mieux que jamais, maintenant que vous régnez en gloire, « parce que le Seigneur a regardé mon abaissement, voici que toutes les nations me proclament bienheureuse. Magnificat anima mea Dominum. »
    Réjouis-toi aussi, ô mon âme, en cette Solennité magnifique, qui met en jubilation ciel et terre ; car, dans les splendeurs des saints, les Anges de Dieu sont en exultation, les Archanges s'étonnent, les Vertus s'ébranlent, les Principautés sont dans la stupéfaction, les Dominations s'exaltent, les Chérubins éclatent de lumière et les Séraphins sont en ferveur d'amour.
    Toutes ces phalanges si pures, si humbles, si belles de gloire, reconnaissent leur Reine ; ils la portent et se font son trône, pour la conduire jusqu'aux pieds de leur Seigneur et Roi, Notre Seigneur Jésus-Christ qu'ils louent en cantiques sans fin. C'est la Femme revêtue de ce Soleil.
    Et Lui, Cithare de la Trinité Sainte, Chantre de sa Mère, Lui, Jésus, le Fils de la Vierge, lui dédie son cantique divin ; et il exulte, pour célébrer Celle qui fut son Arche sacro-sainte, et qu'il vient d'attirer jusqu'à son Cœur.
    Réjouissons-nous donc de cette solennité ; faisons écho aux joies de la patrie ; chantons avec les Anges, avec le Fils de Dieu. C'est l'Assomption de Marie, la Madone, notre Mère ! »

    Dom Vandeur, Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte" Tome I, Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Jeudi 13 août 2015

    Mémoire des Sts Hippolyte et Cassien, martyrs

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    En certains endroits : Notre-Dame, Refuge des pécheurs

    « Parmi les titres sous lesquels la sainte Eglise veut que nous invoquions la Mère de Dieu, le plus encourageant pour les pauvres pécheurs, c'est celui de "Refuge des pécheurs", que nous lui donnons dans les litanies. Anciennement, il y avait en Judée plusieurs villes de refuge, où les délinquants pouvaient se retirer, afin d'échapper à la peine qu'ils avaient encourue ; à présent, il n'y a plus qu'une seule Cité du refuge, et c'est Marie. Mais il est une différence entre elle et les asiles de la loi ancienne : ceux-ci n'étaient pas ouverts à tous les coupables, mais seulement à ceux qui étaient prévenus de certains délits ; au contraire, dès qu'ils se réfugient sous le manteau de Marie, tous les pécheurs, quelles que soient leurs fautes, sont à l'abri du châtiment. »
    St Alphonse de Liguori, in "Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Edition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

    En certains endroits : Ste Radegonde, reine de France

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : Marie, Reine et Mère de miséricorde

    « Ô Reine et Mère de miséricorde, qui dispensez les grâces à tous ceux qui recourent à vous, avec la libéralité d'une Reine, et l'amour de la plus tendre mère ; je me recommande à vous, dénué que je suis de mérites et de vertus, et insolvable envers la justice divine. Ô Marie, vous tenez la clé des célestes miséricordes ; ne vous souvenez pas de mes péchés, et ne me laissez pas dans cet affreux dénuement. Vous êtes si libérale avec tous, accordant toujours plus qu'on ne vous demande, montrez-vous de même à mon égard. Ma souveraine, protégez-moi ; là se bornent mes vœux. Je ne crains pas les démons, car vous êtes plus puissante que l'enfer ; je ne redoute point mes péchés, car un mot que vous adresserez à Dieu suffira pour obtenir un pardon général ; je ne tremble pas devant l'indignation du Seigneur, que j'ai offensé, car il s'apaise à une seule de vos prières. En un mot, si vous me protégez, j'espère tout, parce que vous pouvez tout. Ô Mère de miséricorde, je sais que vous trouvez du plaisir et de la gloire à soulager les plus misérables, et que, dès qu'ils ne s'obstinent pas dans le mal, vous pouvez les secourir. Je suis pécheur, mais, loin de m'obstiner, je veux changer de vie ; ainsi vous pouvez venir à mon aide ; secourez-moi et sauvez-moi. Je me remets aujourd'hui entièrement dans vos mains. Dites-moi ce que je dois faire pour plaire à Dieu, et je le ferai ; j'espère le faire avec votre secours, ô Marie, ma Mère, ma lumière, ma consolation, mon refuge, mon espérance. Ainsi soit-il, ainsi soit-il, ainsi soit-il. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), Les gloires de Marie, Tome I (Ch. V, prière), Traduction nouvelle conforme au texte italien, A Paris, Chez Gaume Frères, Libraires, 1832.
    (Fête le 2 août au calendrier traditionnel, avancée au 1er août au nouveau calendrier)

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    Tableau de Marie Médiatrice apporté par le Père Finet à Marthe Robin

  • Mercredi 10 juin 2015

    Ste Marguerite, reine d'Ecosse et veuve

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : Marie, Refuge des pécheurs

    « Le serviteur de Marie, viendrait-il à tomber, dans une heure d'égarement, au fond des plus honteux désordres, à commettre une abominable faute, que sa pauvre âme souillée et meurtrie, loin de se laisser aller au désespoir, goûterait au milieu des amertumes du péché commis, le bienfaisant sentiment de la confiance, et la joie si encourageant que donne l'espérance d'un prochain salut ; alors, tel le phare qui brille dans la nuit et rayonne l'espérance dans le cœur du matelot en danger de périr, ainsi cette vérité, que Marie est le salut assuré du pécheur fidèle à l'implorer, viendrait briller au-dessus de son âme et la préserver du désespoir. Pauvre victime de Satan, il saurait alors au milieu de sa honte, pour ne pas tomber dans les terreurs des jugements de Dieu et se garder d'un fatal découragement, il saurait se rappeler ces paroles de Notre-Dame à sainte Brigitte : « Je suis la Reine et la Mère de miséricorde ; je suis la joie des justes et la porte ouverte aux pécheurs pour aller à Dieu. Il n'y a pas dans tout le monde un seul homme, assez maudit à cause de ses péchés pour n'avoir pas de part à ma miséricorde. Tant que quelqu'un n'est pas entièrement rejeté de cette irrévocable malédiction que Dieu prononce contre les damnés, jusque là il n'est pas tellement maudit qu'il ne puisse réellement revenir au Seigneur et en obtenir grâce et pardon, pourvu qu'il m'appelle à son secours. (1) »
    Oui, le privilège des consolations spirituelles est une des plus belles récompenses dont le Seigneur se plaît ici-bas à gratifier les serviteurs de Marie. »

    1. Cité par saint Alphonse de Liguori : Gloire de Marie.

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Lueurs divines Tome I, Paray-le-Monial, Imprimerie Nouvelle, 1935.

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    Maria Refugium Peccatorum, Memento Mori, 17e siècle

  • Dimanche 16 novembre 2014

    33e Dimanche du Temps Ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 23ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Méditation : "C'est par le coeur que l'on croit"

    « L'Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur nous montre Marie, la Mère de miséricorde, la très douce et très clémente Reine de la terre et des cieux, qui se charge de rapprocher et d'unir deux cœurs si dissemblables, le Cœur de Jésus tout brûlant des flammes de la charité la plus ardente et le cœur du chrétien qui souvent est le cœur glacé d'un pécheur.
    « Je suis maîtresse du Cœur de Jésus, nous dit-elle, car volontairement il s'est donné à moi, oubliant pour ainsi dire qu'il est le Cœur de mon Créateur et de mon Seigneur pour se souvenir seulement qu'il est le Cœur de mon Fils. »
    « Pauvre pécheur, donne-moi le tien ; dis-moi quels sont ses désirs ; raconte-moi ses peines, ses ennuis, ses appréhensions, ses remords. Confie-moi ce cœur qu'une prospérité passagère enivre ou que l'épreuve brise. Moi-même, avec toutes les sollicitudes de la mère la plus aimante, je le rapprocherai du Cœur de Jésus, je le réchaufferai à sa flamme ; je le laverai dans le sang qui en a jailli, je l'abriterai dans sa plaie profonde ; je le façonnerai à battre d'un même battement avec ce Cœur adorable ; ce sera la sainteté et ce sera le bonheur. »
    Tout catholique qui prêtera l'oreille à cette tendre invitation sentira se ranimer et grandir la foi dans son cœur. « C'est par le cœur que l'on croit, dit l'apôtre. Corde creditur. » Grande et profonde parole ! La Révélation s'adresse à l'intelligence assurément, mais si la conviction de la vérité divine est dans l'esprit du chrétien, l'amour de la vérité divine, le dévouement à la vérité divine, c'est dans son cœur qu'on les trouve. Une petite bergère, un simple ouvrier, peuvent ainsi avoir une plus grande foi que de très doctes théologiens. Cette foi ardente, passionnée, enthousiaste, cette foi qui marche dans la lumière de l’Évangile et des enseignements de l’Église, en foulant aux pieds la fausse sagesse, les préjugés du jour, les idées modernes, c'est le salut.
    Elle inspire aux individus, elle inspire aux peuples les viriles résolutions que Dieu bénit ; elle les protège contre les enchantements et les séductions de cette opinion publique, qui s'élabore dans les antres des sociétés secrètes et verse l'erreur à plein bords par les mille canaux de la presse quotidienne.
    Elle forme ces catholiques de toutes pièces, qu'on croit railler en les appelant intransigeants, et qui, en effet, ne transigent jamais, quand il s'agit de l'honneur de Dieu ou des droits de la conscience chrétienne ; exagération, disent les esprits légers et les cœurs pusillanimes, comme s'il pouvait y avoir de l'exagération dans la soumission filiale à l'autorité du Tout-Puissant ! »

    A. Delaporte, Miss. du Sacré-Cœur, Annales de N.-D. du S.-C., Mars 1886.

    Ushaw College, St. Cuthbert's chapel, Durham, Scotland
    (Source et crédit photo)

  • Méditation : "Qu'elle est donc grande la puissance de la Prière !"

    « Qu'elle est donc grande la puissance de la Prière ! on dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu'elle demande. Il n'est point nécessaire pour être exaucée de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s'il en était ainsi... hélas ! que je serais à plaindre !... En dehors de l'Office Divin que [je] suis bien indigne de réciter, je n'ai pas le courage de m'astreindre à chercher dans les livres de belles (italiques) prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant !... et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres... Je ne saurais les réciter toutes et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend... Pour moi la prière, c'est un élan du cœur, c'est un simple regard jeté vers le Ciel, c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve comme au sein de la joie ; enfin c'est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l'âme et m'unit à Jésus.

    Je ne voudrais pas cependant, ma Mère bien-aimée, que vous croyiez que les prières faites en commun au chœur, ou dans les ermitages, je les récite sans dévotion. Au contraire j'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui soient agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente. »

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Manuscrit C (25 r°/v°), in "Œuvres complètes", cerf/DDB, Paris, 1996.

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    Vierge au sourire

    « Entre les diverses formules et manières d’honorer la divine Marie, il en est qu’il faut préférer, puisque nous savons qu’elles sont plus puissantes et plus agréables à notre Mère ; et c’est pourquoi Nous Nous plaisons à désigner en particulier et à recommander tout spécialement le Rosaire. Le langage vulgaire a donné le nom de couronne à cette manière de prier, parce qu’elle rappelle, en les réunissant par les plus heureux liens, les grands mystères de Jésus et de Marie, leurs joies, leurs douleurs et leurs triomphes. Le souvenir de la pieuse contemplation de ces augustes mystères, médités dans leur ordre, peut procurer aux fidèles un admirable secours, aussi bien pour alimenter leur foi et la protéger contre la contagion des erreurs que pour relever et entretenir la vigueur de leur âme. En effet, la pensée et la mémoire de celui qui prie de la sorte, éclairées par la foi, sont entraînées vers ces mystères avec l’ardeur la plus suave ; elles s’y absorbent et les pénètrent, et ne peuvent assez admirer l’oeuvre inénarrable de la Rédemption des hommes, accomplie à un prix si élevé et par une succession de si grands événements. »

    Léon XIII, Encyclique Octobrimense (22 septembre 1891).

  • En ce 8 septembre, Mgr de Germay renouvelle la consécration de la Corse à la Vierge Marie

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    Article et entretien à lire sur le site internet du Diocèse d'Ajaccio

  • Méditation : Nativité de la Bse Vierge Marie

    « Oui, Marie est la plus belle créature qui soit jamais sortie des mains du Créateur. Dieu lui-même la choisit, pour être le canal par lequel il devait faire couler ses grâces les plus précieuses et les plus abondantes sur tous ceux qui auraient confiance en elle. Dieu nous la représente comme un beau miroir où il se reflète comme un modèle accompli de toutes les vertus. Aussi voyons-nous que l'Église la considère comme sa Mère, sa patronne et sa puissante protectrice contre ses ennemis ; qu'elle s'empresse de célébrer avec la plus grande pompe le jour heureux où ce bel astre commença à briller sur la terre. [...]

    C'est donc avec raison que l'Église dit à la sainte Vierge, dans un tressaillement d'allégresse : « Votre naissance, ô Vierge sainte Marie, remplit le monde entier d'une douce consolation et d'une sainte allégresse, parce que c'est de vous qu'il nous est né ce Soleil de justice, notre Jésus, notre Dieu, qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés par le péché de nos premiers parents, et nous a comblés de toutes sortes de bénédictions. » Oui, c'est vous, Vierge sans pareille, Vierge incomparable, qui avez détruit l'empire du péché et rétabli le règne de la grâce. « Levez-vous, dit l'Esprit-Saint, sortez du sein de votre mère, vous qui êtes ma plus chère, aussi bien que ma plus belle amante, venez, tendre colombe, dont la pureté et la modestie sont sans égales, montrez-vous sur la terre, paraissez au monde comme celle qui doit embellir le ciel et rendre la terre heureuse. Venez et paraissez avec tout l'éclat dont Dieu vous a ornée, car vous êtes le plus bel ouvrage de votre Créateur. » En effet, quoique la sainte Vierge fût dans les voies ordinaires, l'Esprit-Saint voulut que son âme fût la plus belle et la plus riche en grâces ; il voulut aussi que son corps fût le plus beau corps qui ait jamais paru sur la terre. L'Écriture la compare à l'aurore dans sa naissance, à la lune dans son plein, au soleil dans son midi (1). Elle nous dit encore qu'elle a une couronne de douze étoiles (2), et est établie dispensatrice de tous les trésors du ciel. Depuis la chute d'Adam, le monde était couvert de ténèbres affreuses ; alors Marie paraît, et, comme un beau soleil dans un jour serein, dissipe les ténèbres, ranime l'espérance et donne la fécondité à la terre. Dieu, M.F., ne devait-il pas dire à Marie, comme à Moïse (3) : « Va délivrer mon peuple, qui gémit sous la tyrannie de Pharaon ; va lui annoncer que sa délivrance est proche, et que j'ai entendu sa prière, ses gémissements et ses larmes. Oui, Marie, semble-t-il dire, j'ai entendu les gémissements, j'ai vu les larmes des patriarches, des prophètes et de tant d'âmes qui soupirent après l'heureux moment de leur délivrance. » En effet, M.F., Marie, encore bien mieux que Moïse, annonce que bientôt nos malheurs vont cesser et que le ciel va se réconcilier avec la terre. Ô quels trésors apporte au ciel et à la terre la naissance de Marie ! Le démon frémit de rage et de désespoir, parce que, dans Marie, il voit celle qui doit l'écraser et le confondre. Au contraire, les anges et les bienheureux font retentir la voûte des cieux de chants d'allégresse en voyant naître une Reine qui doit donner à leur beauté un nouvel éclat. »

    (1) Ct VI, 9 ; (2) Ap XII, 1 ; (3) Ex III.

    St Curé d'Ars, Fête de la Nativité de la Ste Vierge (extraits), in "Sermons du saint curé d'Ars", Tome IV, Nouvelle édition, Gabriel Beauchesne, Paris, 1925.

    A lire également, de St Bernard, le Sermon pour la Nativité de la Vierge Marie, « De Aquaeductu » (De l'Aqueduc), en extrait (traduction d’Albert Béguin, Éditions du Seuil, Paris, 1953) ou en texte intégral (traduction de l'Abbé Charpentier, Louis Vivès, Paris, 1866).

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    Naissance de la Vierge Marie, Giotto di Bondone (1267-1337), Chapelle Scrovegni à Padoue
    (Source et crédit photo)

  • Dimanche 07 septembre 2014

    23e Dimanche du Temps ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 13ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Méditation : Saint Louis, Roi de France

    La reine Blanche, mère de saint Louis, avait coutume de lui dire : « Mon fils, je vous aime tendrement, et plus qu'aucune créature au monde ; et cependant j'aimerais mieux mille fois vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel ». Ces paroles firent une impression si profonde sur le cœur de ce jeune prince, qu'il les eut toute sa vie présentes à l'esprit.

    « Fidèle aux leçons de la reine Blanche, sa mère, qui lui avait dit : "Mon fils, j'aimerais mieux vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel", saint Louis ne se laissa ni amollir par les délices de la cour, ni séduire par les amorces de la volupté. Dieu seul était tout pour lui ; il ne respirait que son service et sa gloire, la défense de la foi, l'abolition du vice, le triomphe de la vertu, le salut de son peuple ; et, pour atteindre ce but, il priait le jour, il priait la nuit, récitant le bréviaire et entendant deux messes chaque jour avec la ferveur du plus parfait religieux. Il était mortifié comme un anachorète ; jeûnait tous les vendredis, portait habituellement le cilice, se meurtrissait le corps avec une discipline de fer. Il était zélé comme un apôtre, prenait tous les moyens de convertir les pécheurs, chassait les comédiens, menaçait de peines sévères les blasphémateurs, encourageait tous les ordres religieux voués à la prédication de l’Évangile, ne négligeait aucun moyen de faire connaître, aimer et servir Dieu ; et travaillait tous les jours à s'avancer lui-même dans la vie parfaite, recueilli au milieu de la dissipation du monde, mortifié parmi les délices, humble au faîte des grandeurs. Se peut-il un plus beau modèle ? Attachons-nous dès aujourd'hui à nous en approcher par le recueillement, la mortification et l'humilité. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, 25 août, Saint Louis, Roi de France), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Saint Louis, roi de France, remettant la régence à sa mère Blanche de Castille
    par Joseph-Marie Vien (1716-1809)

    (Source et crédit photo)

  • Méditation - Prière : Consécration de la Famille au Coeur Immaculé de Marie

    « Ô très sainte Vierge, Reine du Ciel et de la terre, Reine et Mère de la famille que Dieu s'est choisie sur la terre pour naître et habiter parmi nous, aimable Maîtresse de la Maison de Nazareth, soyez aussi la Reine et la Mère de cette famille et de chacun de ses membres présents et absents, actuels et futurs ! Soyez à jamais la Maîtresse de cette maison et de tous ses habitants !

    Tous, nous vous proclamons notre Souveraine et notre Mère pour le temps et l'éternité ! Régnez pour faire régner sur nous l'adorable Cœur de Jésus ! De nouveau, nous nous donnons et consacrons à votre Cœur maternel, auquel nous remettons et abandonnons la direction de cette maison, le soin de nos âmes et de nos corps, la conduite de notre vie et de toutes nos affaires spirituelles et temporelles. Dirigez-nous, ô Vierge fidèle, dans la voie immaculée, dans la voie d'amour qui mène au Cœur divin ! Faites-nous demeurer avec vous dans son amour et dans son intimité ! Veillez à tout, dans votre infaillible sagesse ! Pourvoyez à tout, dans votre maternelle bonté et dans votre royale libéralité ! Remédiez à tous nos maux et à toutes nos fautes, dans votre grande miséricorde ! Redressez-nous dans nos écarts ! Soutenez-nous dans nos défaillances ! Fortifiez-nous dans nos faiblesses ! Consolez-nous dans nos peines ! Et faites qu'à l'heure de notre mort, votre tendre Cœur de bonne Mère, votre Cœur Immaculé, soit vraiment, pour nous, la porte du Ciel, du Ciel d'amour qu'est le Cœur de Jésus ! Nous vous en supplions par votre divine tendresse pour ce Cœur sacré et par l'amour dont il brûle pour vous ! Ainsi soit-il. »

    + Louis, Archevêque de Besançon, in "Allons à Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie", Besançon, 1938.

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    Source et crédit photo : Bannière de Notre-Dame des Victoires