Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse (visitandine)
Au nouveau calendrier : Mémoire de St Ignace d'Antioche, évêque et martyr
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse (visitandine)
Au nouveau calendrier : Mémoire de St Ignace d'Antioche, évêque et martyr
Ste Hedwige de Pologne, mère de famille, veuve et religieuse
Au nouveau calendrier : Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge
Ste Thérèse d'Avila, religieuse (carmélite) et docteur de l’Église
Ste Brigitte de Suède, mère de famille, veuve et religieuse
patronne secondaire de l'Europe
Mémoire de St Placide et ses compagnons, martyrs
St Placide, par Le Pérugin (v.1448-1523)
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge, religieuse
docteur de l'Eglise, patronne secondaire de la France et des missions
(fête avancée au 1er octobre au nouveau calendrier)
Mémoire des Stigmates de Saint François
Fresque de Giotto, Eglise Santa Croce à Florence, Cappella Bardi
« Un matin, c'était vers la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, pendant qu'il priait sur le versant de la montagne, il vit descendre des hauteurs célestes un séraphin ayant six ailes de feu toutes resplendissantes. Conduit bientôt par la rapidité de son vol vers l'homme de Dieu, il demeura proche de lui sans toucher la terre. Alors entre les ailes du séraphin apparut un homme crucifié ; ses mains et ses pieds étaient étendus et attachés à une croix. Deux de ses ailes étaient élevées au-dessus de sa tête, deux autres étaient étendues pour voler, et les deux dernières couvraient son corps. A cette vue, le saint demeura dans un étonnement indéfinissable, et son cœur éprouva un sentiment de joie mêlée de tristesse. Il se réjouissait d'un spectacle aussi admirable, où le Seigneur, sous la forme d'un séraphin, contemplait son serviteur, et son âme était transpercée d'un glaive de compassion douloureuse en le voyant ainsi attaché à la croix. Une vision si insondable le jetait aussi dans une anxiété profonde, car il savait que l'infirmité de la Passion n'était en aucune façon compatible avec l'immortalité d'un esprit séraphique. Enfin il comprit, par une lumière du Ciel, que la divine Providence l'avait fait jouir d'une telle faveur pour lui apprendre à lui, l'ami de Jésus-Christ, que c'était non par le martyre de son corps, mais par un embrasement sans réserve de son âme, qu'il devait se transformer en la ressemblance du Sauveur crucifié. La vision disparaissant le laissa donc tout rempli en son cœur d'une ardeur ineffable, et imprima en son corps des traces admirables. Car aussitôt commencèrent à paraître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous, telles qu'il les avait vues tout-à-l'heure dans l'homme crucifié offert à ses regards. Ses mains et ses pieds semblaient transpercés de ces clous ; leurs têtes apparaissaient à l'intérieur des mains et sur les pieds, et l'on voyait sortir leurs pointes à la partie opposée. Ces têtes étaient noires et rondes, et les pointes longues et comme recourbées avec effort ; après avoir traversé la chair elles demeuraient tout-à-fait distinctes. Son côté droit portait aussi l'empreinte d'une cicatrice rouge, comme s'il eût été traversé d'un coup de lance, et souvent le sang s'échappait de cette plaie avec une abondance telle que tous les vêtements du saint en étaient pénétrés.
Le serviteur de Jésus-Christ, voyant imprimés d'une manière si parfaite en son corps les stigmates du Sauveur, comprit de suite combien il lui serait difficile de les cacher à ceux au milieu desquels il vivait, et d'un autre côté il craignait de révéler les secrets de son Seigneur. Il pensait donc avec une vive inquiétude et un tourment profond s'il ferait connaître ou s'il tairait ce qu'il avait vu. Ayant appelé quelques-uns de ses frères et leur parlant en termes généraux, il leur proposa son doute et leur demanda conseil. Un d'entre eux, éclairé de la grâce et comprenant par son langage qu'il avait été témoin de choses merveilleuses et que c'était la cause de l'état extraordinaire où il paraissait être maintenant, lui dit : « Ce n'est pas seulement pour vous, mon frère, mais encore pour les autres, sachez-le bien, que les secrets du Ciel vous ont été manifestés. Vous devez craindre justement d'être accusé, au jour du jugement, d'avoir enfoui le talent confié à vos soins, si vous cachez ce qui vous a été donné pour l'utilité de plusieurs. »
Le saint touché de ces paroles, bien que d'ailleurs il eût coutume de dire : « Mon secret est pour moi », rapporta alors avec beaucoup de crainte toute la suite de la vision dont il avait été favorisé, et il ajouta que celui qui lui était apparu lui avait dit certaines choses qu'il ne confierait jamais durant sa vie à aucun homme. Sans doute, ces secrets du Séraphin crucifié sont de ces paroles qu'il n'est point permis à l'homme de redire.
Lors donc que le véritable amour de Jésus-Christ eut transformé ainsi en sa ressemblance celui qui en était pénétré, les quarante jours consacrés à la solitude étant passés, et la solennité de l'archange saint Michel arrivée, l'homme angélique, François, descendit de la montagne portant avec lui l'image de son Seigneur crucifié, image non gravée sur la pierre ou le bois par la main de l'ouvrier, mais imprimée en sa chair par le doigt du Dieu vivant. Cependant, comme il est bon de cacher le secret du Roi, l'homme qui en avait été rendu participant, s'efforçait de dérober aux yeux de tous, autant qu'il le pouvait, ces signes sacrés. Mais aussi, comme il appartient à Dieu de révéler pour sa gloire les merveilles de sa puissance, après avoir imprimé secrètement en François les stigmates, il fit par eux plusieurs miracles connus de tout le monde, afin de montrer par l'éclat de ces prodiges combien était admirable la force cachée dans ces traces de son amour. »
St Bonaventure, Légende de Saint François, Chap. XIII : Des stigmates sacrés.
Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-en-Valais.
En certains endroits : Ste Hildegarde de Bingen, religieuse, docteur de l'Eglise
En certains endroits : St Lambert de Maastricht, évêque martyr
Ste Claire, religieuse, fondatrice des Clarisses
(fête avancée au 11 août au nouveau calendrier)
St Gaëtan de Thienne, religieux, fondateur
En Belgique : Ste Julienne du Mont-Cornillon, religieuse
(fête le 5 avril au calendrier romain)
Ste Julienne Falconieri, religieuse
Mémoire des Sts Gervais et Protais, martyrs
Ste Marie-Madeleine de Pazzi, religieuse (carmélite)
"Assez ! Assez ! Assez de la guerre en Syrie !" Patriarche Grégoire III
Après un nouveau raid aérien sur une école à Alep hier tuant 9 personnes dont 5 enfants, Soeur Annie, religieuse sur place, a lancé à l’AED un appel à l’aide décrivant la situation tragique dans cette deuxième ville de Syrie. Nous publions ci-dessous l’intégralité de son message. Samedi, la veille du raid, au moins 35 personnes avaient été tuées dans des bombardements.
« Chers amis de l’AED,
Je vous écris pour vous partager notre grande tristesse sur ce qui se passe à Alep. Il me semble qu’Alep est une ville oubliée, les gens et le monde entier gardent le silence. Il y a des massacres contre l’humanité et personne n’en parle.
Combien de temps encore le monde va-t-il rester silencieux, comme un spectateur ?
Notre fête de Pâques s’est transformée en fête de douleur, les gens sont en deuil suite à la perte d’un être cher de leur famille. Certaines personnes se retrouvent sans maison et d’autres ne voient plus la vie mais uniquement la mort sous les décombres parce qu’ils sont victimes de violence.
Jusqu’à quand cela va-t-il durer ??
Je vous demande de bien vouloir partager et diffuser ce message. Le silence n’est plus possible. Nous devons faire quelque chose pour sauver Alep et les gens d’Alep. Il y a deux jours, environ 165 familles ont quitté la ville après qu’une pluie d’obus s’est abattue sur Alep. Toutes sortes d’obus, tel un cadeau de Pâques pour un peuple pacifique qui ne veut rien d’autre que vivre en paix. Je pleure à haute voix : s’il vous plaît, sauvez Alep, sauvez nos familles.
Je ne pouvais pas vous écrire plus tôt car il n’y a plus internet ici depuis plusieurs semaines, mais finalement cela a fonctionné au milieu de cette nuit. Hier, dimanche, un obus a explosé sous notre cuisine et par la providence du Seigneur, nous sommes sauvés. Seules les fenêtres ont été brisées. Nous avons perdu beaucoup de personnes, nous connaissions la plupart d’entre eux, les gens sont dans la peur et la plupart étaient chers à nos cœurs. Les habitants de Soulemaneh et Telfon ont dû aussi abandonner leurs maisons, soit parce que certains bâtiments ont été détruits ou gravement endommagés, soit parce qu’ils sont terrorisés.
Encore une fois, faites que mon appel aujourd’hui pour le monde entier retentisse ; s’il vous plaît, faites quelque chose pour sauver notre peuple.
Sœur Annie, d’Alep »
Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).
Les Quatre Saints Couronnés
En certains endroits : Bse Elisabeth de la Trinité, religieuse
(dies natalis demain)
Ste Hedwige (Edwige), veuve
Ste Hedwige (Edwige), religieuse, duchesse de Silésie (1174-1243)
A ne pas confondre avec Ste Hedwige, reine de Pologne (1374-1399), fêtée le 17 juillet.
Ste Thérèse d'Avila, vierge, docteur de l’Église
Tableau de José de Ribera (1591-1652)
Musée des Beaux-Arts, Valence (Espagne)
Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Thérèse de Jésus (Audience générale du mercredi 2 février 2011)
St Janvier, évêque et martyr
Martyre de St Jean-Baptiste
(Décollation de St Jean-Baptiste)
Graduel de la Messe de ce jour (Commun des confesseurs)
Au calendrier liturgique 1962 : St Vincent de Paul, confesseur