Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rencontre - Page 4

  • Le Pape François en Ouganda : Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique à Entebbe

    Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique dans la salle de conférence de la State House

    Le Pape est donc maintenant en Ouganda. Il s'agit du deuxième pays de sa tournée africain, après le Kenya et avant la République centrafricaine. Première étape, comme toujours, la visite de courtoisie au président ougandais, Yoweri Museveni, et la rencontre avec les autorités et le corps diplomatique.

    Le Pape François a rappelé que sa visite a pour but de commémorer le cinquantième anniversaire de la canonisation des martyrs de l’Ouganda par le Pape Paul VI, qui fut le premier souverain pontife à visiter le pays, c’était en 1969.

    Le Pape a ensuite souligné que sa visite avait pour but également « d’attirer l’attention sur l’Afrique dans son ensemble, sur sa promesse, ses espérances, ses luttes et ses succès ».

    Retour sur ce premier discours du Pape François en Ouganda avec Sarah Bakaloglou, sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani

    Dernier temps fort de son séjour au Kenya, le Pape François a participé ce vendredi matin, 27 novembre, à un temps festif et spirituel avec des milliers de jeunes Kenyans au stade Kasarani, en présence des évêques du Kenya est du président de la République, Uhuru Kenyatta.

    Le Pape a été accueilli par une foule très chaleureuse, au chant notamment de "Hakuna Matata" (fameuse expression swahilie signifiant "il n’y a pas de problèmes") mais aussi au son de l’Ave Maria de Schubert, entonné par un orchestre de jeunes du bidonville de Korogocho.

    L’évêque responsable de la pastorale des jeunes a remercié le Pape d’être « un héros pour de nombreux jeunes ». Le Pape s’est ensuite exprimé, en espagnol, répondant aux questions d’une jeune fille et d’un jeune homme sur des sujets d’actualité comme la radicalisation et la corruption.

    Le Pape a d’abord remercié les jeunes d’avoir prié le Rosaire pour lui, et pour leur « présence enthousiaste », posant ensuite ces questions « pourquoi les divisions, la guerre, la mort, le fanatisme, la destruction ? »

    Faisant allusion au récit d’Abel et Caïn dans la Genèse, le Saint-Père a affirmé que « l’esprit du mal nous mène à la division, au tribalisme, à la corruption, à l’addiction aux drogues, au fanatisme ». Il a rappelé que « nous ne vivons pas dans le ciel, nous vivons sur la terre, qui est pleine de difficultés, et d’invitations à dévier vers le mal. Mais il y a quelque chose que tous les jeunes ont : la capacité de choisir ! »

    Le Pape François a donc appelé à surmonter la tentation du tribalisme, « qui consiste à tenir une pierre dans chaque main pour la jeter sur l’autre ». Dans un geste fort, le Pape a demandé à tous les participants de se tenir par la main, en criant « nous sommes tous une nation ! ». Dans un pays marqué dans son actualité récente par le terrorisme et les violences, il a rappelé que « vaincre le tribalisme est un travail de chaque jour, un travail du cœur ».

    Autre fléau mondial : la corruption, « qui existe aussi au Vatican »  a-t-il précisé. C’est « quelque chose qui nous mange de l’intérieur », c’est un peu comme le sucre, cela semble attirant mais à en abuser « nous finissons par devenir diabétiques ». « La corruption n’est pas un chemin de vie, c’est un chemin de mort. »

    Autre question très actuelle : la radicalisation des jeunes : « comment faire pour que le fanatisme ne nous vole pas un frère, un ami ? », a-t-il interrogé. « L’éducation et le travail sont les premières réponses. Et puis il faut prier ! Prier fort ! Dieu est plus fort que toute campagne de recrutement ! »

    Et dans les moments de découragement, il faut regarder la Croix : elle est « un défi à notre foi » car elle représente « la destruction de Dieu ». Mais ensuite il y a « la Résurrection qui nous renouvelle tous ». En montrant le rosaire et le petit chemin de Croix qu’il porte toujours dans sa poche, le Pape a affirmé qu’il ne perdait jamais l’espérance.

    Après ce temps consacré aux jeunes, le Pape François s’est ensuite entretenu, de façon informelle, avec les évêques du Kenya, avant de regagner la nonciature apostolique pour le déjeuner.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir.

  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec le clergé, les religieux et les séminaristes

    Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes à Nairobi

    Le Pape François, en début d’après-midi ce jeudi 25 novembre, est allé à la rencontre du clergé, des religieux, religieuses et des séminaristes kenyans. Tous étaient rassemblés sur le terrain de sport de la St Mary’s School, une école de l’archidiocèse de Nairobi où avait été dressé un grand chapiteau. Le Pape s’est tout d’abord exprimé en anglais, « un anglais très pauvre », a-t-il reconnu en s’excusant, avant d’improviser dans sa langue maternelle : l’espagnol.

    A lire / écouter : le compte rendu d'Olivier Bonnel sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir.

    Texte intégral du discours original prévu en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François au Kenya : Rencontre interreligieuse et œcuménique à Nairobi

    Le Pape a débuté sa deuxième journée au Kenya par une rencontre interreligieuse et œcuménique ce jeudi 26 novembre. Devant les responsables religieux des différentes communautés du pays, musulmans, hindous, religions traditionnelles, anglicans et autres Églises chrétiennes, le Saint-Père a rappelé l’importance du dialogue entre les religions, qui « renforce les liens d’amitié qui existent déjà entre » elles, et se met « au service du bien commun ».

    Devant les leaders religieux réunis dans le salon de la nonciature apostolique à Nairobi, la capitale kényane, le Pape a poursuivi : ce dialogue entre communautés « n’est pas un luxe, ce n’est pas quelque chose de supplémentaire ou d’optionnel », le dialogue « est essentiel, c’est quelque chose dont notre monde, blessé par des conflits et des divisions, a toujours plus besoin. »

    Être des artisans de paix

    Le Souverain Pontife, en visite pour la première fois sur le continent africain, a évoqué les récents massacres qui ont ensanglantés le Kenya. « Je sais qu’est vivant en vous le souvenir laissé par les attaques barbares à Westgate Mall, à Garissa University College et à Mandera », des attaques meurtrières revendiquées par les islamistes shebab somaliens depuis deux ans.

    « Le Nom de Dieu ne doit jamais être utilisé pour justifier la haine et la violence » a rappelé le Saint-Père, pointant du doigt la radicalisation de certains jeunes qui « sont rendus extrémistes au nom de la religion pour semer discorde et peur, et pour déchirer le tissu même de notre société. » Un seul message, « le Dieu que nous cherchons à servir est un Dieu de paix » a dit le Saint-Père aux responsables religieux, les exhortant à être « des artisans de paix qui invitent les autres à vivre dans la paix, dans l’harmonie et le respect réciproque ». « En regardant l’avenir, prions afin que tous les hommes et toutes les femmes se considèrent comme des frères et des sœurs, pacifiquement unis dans et à travers leurs différences » a ajouté le Souverain Pontife, appelant enfin à prier ensemble « pour la paix ».

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec les autorités kenyanes et le Corps diplomatique

     Rencontre du Pape François avec les autorités du Kenya

    « Il y a un lien évident entre la protection de la nature et la construction d’un ordre social juste et équitable » : dans son premier discours officiel au Kenya adressé aux autorités du pays et au Corps diplomatique dans le cadre des jardins de la State House, la résidence du chef de l’État, Uhuru Kenyatta, le Pape François est revenu sur un thème qui lui tient à cœur. Développé dans son encyclique Laudato Si’, qu’il a citée dans son adresse, le Saint-Père a rappelé aux autorités kényanes le défi qu’il devait affronter pour le bien de cette « nation de jeunes ».

    La jeunesse, c’est l’une des priorités du Pape François lors de cette première étape en Afrique. « Les jeunes sont les ressources les plus précieuses de toute nation ». C’est pourquoi, ce fait rappelé, le Pape a exprimé le désir ardent de « rencontrer beaucoup d’entre eux », de « parler avec eux » et d’ « encourager leurs espérances ainsi que leurs aspirations pour l’avenir ».

    Or cet avenir pourrait être compromis par « la grave crise environnementale qui menace notre monde » et qui « demande une sensibilité toujours croissante à la relation entre les êtres humains et la nature ». « Dans un monde qui continue d’exploiter plutôt que de protéger notre maison commune », les valeurs de transmission de cet héritage naturel qui « sont profondément enracinées dans l’âme africaine », « doivent inspirer les efforts des dirigeants nationaux à promouvoir des modèles responsables de développement économique ».

    Le Pape établit alors avec clarté le lien existant entre « la construction d’un ordre social juste et équitable » et la protection de la nature, affirmant qu’il « ne peut y avoir aucun renouvellement de notre relation avec la nature sans un renouvellement de l’humanité elle-même ». Il appelle donc « tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à travailler pour la réconciliation et la paix, le pardon et l’apaisement ».

    Dans un pays qui en 2007-2008 a connu des affrontements meurtriers post-électoraux, le Pape insiste sur le fait que « dans l’œuvre de construction d’un ordre démocratique solide, par le renforcement de la cohésion et de l’intégration, de la tolérance et du respect des autres, la poursuite du bien commun doit être le premier objectif ».

    « L’expérience montre que la violence, le conflit et le terrorisme se nourrissent de la peur, de la méfiance ainsi que du désespoir provenant de la pauvreté et de la frustration ». Le Pape invite ainsi ses interlocuteurs à rendre « un témoignage sincère aux grandes valeurs spirituelles et politiques qui ont inspiré la naissance de la nation ».

    Dans sa conclusion, le Pape François encourage « les dirigeants de la vie politique, culturelle et économique » du Kenya « à travailler avec intégrité et transparence pour le bien commun, et à promouvoir l’esprit de solidarité à chaque niveau de la société ». Il les exhorte à « montrer un vrai souci des besoins des pauvres, des aspirations des jeunes ainsi que d’une juste distribution des ressources naturelles et humaines ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les évêques invités à la Rencontre mondiale des familles au séminaire Saint-Charles-Borromée de Philadelphie

    Galerie photographique

    En attendant la messe de clôture de la huitième Rencontre mondiale des Familles de Philadelphie, la matinée du Pape dimanche a porté sur le socio-pastoral : rencontre avec cinq victimes d'abus sexuels commis par des prêtres ou des membres de leur famille, venus avec des proches, puis visite à la prison de Curran-Romhold où son discours a également mis l’accent sur la souffrance.

    Entre ces deux rendez-vous, le Pape en a intercalé une autre avec les évêques invités à cette Rencontre mondiales des Familles de Philadelphie. « Le principal défi pastoral de notre époque en évolution est d’aller résolument vers la reconnaissance du don des familles que Dieu nous fait. Sans la famille, même l’Eglise n’existerait pas », leur a rappelé le Saint-Père. Il a souligné les mutations qui dans les sociétés bousculent aujourd’hui la famille chrétienne : « Ces changements nous affectent tous, croyants comme non-croyants. Les chrétiens ne sont pas "immunisés" contre les changements de leurs temps ».

    Le pasteur doit accompagner ces mutations, conseiller les jeunes et les moins jeunes : « Notre ministère a besoin d’approfondir l’alliance entre l’Église et la famille. Autrement, il devient aride, et la famille humaine sera irrémédiablement toujours plus loin, par notre faute, de la joyeuse Bonne Nouvelle de Dieu », a encore dit le Souverain Pontife.

    Avant d’exhorter les évêques à la patience : « Si nous nous révélons capables de l’exigeante tâche de refléter l’amour de Dieu, alors même une Samaritaine avec cinq "hommes qui ne sont pas ses maris" découvrira qu’elle est capable de témoigner ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés

    Galerie photographique

    Philadelphie, « lieu de naissance des États-Unis d’Amérique ». Lieu où les « libertés qui définissent ce pays ont été d’abord proclamées », où « la Déclaration de l’Indépendance a affirmé que tous les hommes et toutes les femmes sont créés égaux ». Philadelphie, lieu choisi par le Pape François pour défendre la liberté religieuse, lors d’une rencontre sur ce thème avec la communauté hispanique et des immigrants dans le Parc national historique de l'indépendance, qui abrite plusieurs sites de la Révolution américaine, samedi dans l'après-midi.

    « Dans un monde où diverses formes de tyrannie moderne cherchent à supprimer la liberté religieuse, ou bien cherchent à la réduire à une sous-culture sans droit d’expression dans la sphère publique, ou encore cherchent à utiliser la religion comme prétexte à la haine et à la brutalité, il est impérieux que les adeptes des diverses religions unissent leurs voix pour appeler à la paix, à la tolérance, au respect de la dignité et des droits des autres », a plaidé le Saint-Père.

    Le droit fondamental qu’est la liberté religieuse « forge la façon dont nous interagissons socialement et personnellement avec nos voisins dont les visions religieuses diffèrent de la nôtre », a-t-il poursuivi. Mais par sa nature, cette liberté « transcende les lieux de culte ainsi que la sphère des individus et des familles ».

    Ce droit donc sert la société. Et s’oppose au pouvoir. Il nous rappelle « la dimension transcendante de l’existence humaine et notre irréductible liberté face à toute prétention de pouvoir absolu ». Et cela afin d’éviter ce qui a déjà été vécu par le passé, car en regardant l’Histoire du siècle dernier, on voit « les atrocités perpétrées par les systèmes qui prétendaient bâtir l’un ou l’autre “paradis terrestre” en dominant des peuples, en les asservissant à des principes apparemment irrécusables et en leur déniant toute espèce de droit ».

    Nos riches traditions religieuses cherchent en fait à « offrir signification ainsi que direction » et, citant son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, « “ont une force de motivation qui ouvre toujours de nouveaux horizons, stimule la pensée et fait grandir l’intelligence et la sensibilité”. Elles appellent à la conversion, à la réconciliation, au souci de l’avenir de la société, au sacrifice de soi dans le service du bien commun et à la compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

    Tout cela s’oppose à un monde sujet à – citant cette fois son encyclique Laudato Si’ – « “la globalisation du paradigme technocratique” qui soigneusement vise une uniformité unidimensionnelle et cherche à éliminer toutes les différences et toutes les traditions dans une recherche superficielle d’unité ». Les religions ont donc le droit et le devoir de faire comprendre qu’il est possible de bâtir une société où « “un sain pluralisme, qui dans la vérité respecte les différences et les valeurs comme telles, est un précieux allié dans l’engagement pour la défense de la dignité humaine, un chemin de paix pour notre monde blessé” », a encore affirmé le Souverain Pontife en citant à nouveau son Exhortation apostolique.

    Réaffirmer les droits et les libertés

    La liberté religieuse s’inscrit dans le cadre plus large des droits de l’Homme. Mais ces droits et libertés ne sont pas acquis, ils doivent être « constamment réaffirmés, réappropriés et défendus », a prévenu le Pape François, rappelant les « grandes luttes qui ont conduit à l’abolition de l’esclavage, à l’extension du droit de vote, à la croissance du mouvement des travailleurs, et à l’effort progressif pour éliminer toute forme de racisme et de préjudice dirigés contre les vagues successives de nouveaux américains ». Ainsi, « nous gagnons à nous souvenir de notre passé, a insisté le Pape. Un peuple qui se souvient ne répète pas les erreurs du passé. Au contraire, il regarde, confiant, les défis du présent et de l’avenir ».

    « Le souvenir sauve l’âme d’un peuple de tout ce que ou de tous ceux qui pourraient tenter de le dominer ou de l’utiliser pour leurs intérêts. Lorsque l’exercice effectif de leurs droits est garanti aux individus et aux communautés, a encore ajouté le Saint-Père, ils ne sont pas seulement libres de réaliser leur potentiel, mais ils contribuent aussi au bien-être et à l’enrichissement de la société ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François - Programme du samedi 26 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Samedi 26 septembre 2015
    08h40 : Départ en avion pour Philadelphie
    09h30 : Arrivée à l'’Aéroport international de Philadelphie
    10h30 : Messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    16h45 : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall de Philadelphie (22h45 sur KTO)
    [Discours]
    19h30 : Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway de Philadelphie (dimanche 01h30 sur KTO)
    [Discours]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    New York / Philadelphie : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés

    Galerie photographique

    Avant d'aller célébrer la messe au Madison Square Garden, le Pape François s'est arrêté dans le quartier multiculturel de Harlem, au nord de Manhattan, où il a visité l'école « Notre-Dame, Reine des Anges », où sont scolarisés des enfants d'immigrés, majoritairement noirs et hispaniques. Le Saint-Père a pris le temps de les bénir, de les écouter chanter et de leur présenter leur établissement. Venus d'Amérique Latine, mais aussi d'Afrique ou du Moyen-Orient, la plupart des enfants sont scolarisés grâce à des bourses d'études.

    Citant, comme lors de son discours devant le Congrès Martin Luther King, le Pape a expliqué que le rêve du célèbre pasteur noir était que "beaucoup d'enfants aient les mêmes chances". « Aujourd'hui nous voulons continuer à rêver, ne pas perdre l'espoir d'un monde meilleur avec de meilleures opportunités » leur a lancé le Saint-Père, très souriant et visiblement heureux de partager ce moment avec eux. « Chers enfants, vous avez le droit de rêver et je suis très heureux que vous puissiez trouver dans cette école ».

    "Petits devoirs" à faire à la maison

    Le Pape a ensuite rencontré dans une pièce voisine des familles de migrants vivant dans le quartier. « Ce qui est bon, c’est que nous rencontrons aussi de nouveaux amis, nous rencontrons des personnes qui nous ouvrent les portes et nous manifestent leur tendresse, leur amitié, leur compréhension et cherchent à nous aider pour que nous ne soyons pas dépaysés » a dit le Souverain Pontife. Plusieurs personnes ont entonné des chants traditionnels pour remercier le Saint-Père de sa visite.

    Le Pape a reçu de nombreux cadeaux parmi lesquels une statue en bois d'une Vierge à l'Enfant, un maillot de foot ou encore un casque et des outils de chantier. Avant de prendre congés de ses hôtes, le Pape a donné un "petit devoir" aux élèves : « N’oubliez pas de prier pour moi pour que je puisse partager avec beaucoup la joie de Jésus. Et priez aussi afin que beaucoup puissent connaître cette joie que vous avez. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero

    Galerie photographique

    Peu après son discours devant les Nations Unies, le Pape s'est rendu au mémorial de Ground Zero dans le sud de Manhattan, site des attentats du 11 septembre 2001, afin de participer à une rencontre interreligieuse. Accompagné du cardinal Thimothy Dolan, l'archevêque de New York, le Souverain Pontife s'est recueilli sur ce lieux symoblique du terrorisme et a déposé une rose blanche sur l'une des stèles de marbre noir où sont gravés les noms de près de 3000 victimes, fauchées dans l'effondrement des tours jumelles. Il a salué ensuite des familles des victimes des attentats, en particulier des secouristes.

    François est ensuite descendu dans le sous-sol du mémorial où se situe un musée du souvenir, comportant notamment des morceaux de la structure du World Trade Center, pour rencontrer plusieurs leaders religieux de la ville de New York. Une cérémonie interreligieuse au cours de laquelle sont intervenus un rabin, un imam, ainsi que des leaders de la communauté sikhe, bouddhiste, hindouiste et grecque-orthodoxe.

    Le Saint-Père a ensuite pris la parole pour expliquer, en termes fort et poétiques combien la lumière peut jaillir des ténèbres dans ce lieu chargé de symboles, rendant hommage à l'héroïsme de ceux qui ont donné leur vie et faisant part de son espérance que la présence des différents leaders religieux soit l'occasion de "réaffirmer le désir d’être des forces de réconciliation".

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Programme du vendredi 25 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Vendredi 25 septembre 2015
    08h30 : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies (14h30 sur KTO)
    [Discours]
    11h30 : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero à New York (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés à New York (Harlem) (22h20 sur KTO)
    18h00 : Messe au Madison Square Garden de New York
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Centre caritatif de la paroisse St Patrick et rencontre avec les sans-abri

    Galerie photographique

    A peine sorti du Congrès où était réunie toute l’élite politique des Etats-Unis, le Pape François, fidèle à ses principes, a rencontré quelque 200 sans-abri au Centre caritatif de Saint-Patrick, lié à la paroisse catholique du même nom, la plus ancienne de la capitale fédérale américaine. « Je veux être avec vous, leur a-t-il dit, j'ai besoin de votre soutien, de votre proximité. Parlant lentement, le Saint-Père a affirmé qu’il n’y avait aucune justification au manque de logement. « Vous me rappelez Saint-Joseph », a-t-il insisté, en soulignant que Joseph n'avait pas de toit à offrir à sa femme, Marie, quand Jésus est né à Bethléem.

    Le Souverain Pontife a cherché à réconforter ces personnes sans domicile : «Jésus continue de frapper à nos portes à travers les visages de ceux qui sont à côté de nous » a t-il expliqué. Certains membres du Congrès avait espéré que le Saint-Père partage avec eux le déjeuner après son discours, mais le Pape, comme à son habitude, a préféré aller voir aux "périphéries" de la capitale, en alternant les rencontres très officielles avec celles avec les catégories défavorisées de la société.

    Le Saint-Père avait prévu de partager le déjeuner avec les sans-abri, mais la foule trop importante a modifié l'organisation. Il s'est contenté de bénir le repas et de souhaiter "bon appétit !" aux personnes accueillies par le Centre. Le nombre de sans-abri a explosé cette année à Washington avec près de 4000 personnes dormant dans la rue, un triste record.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • La petite fille et le Pape François : rien de spontané, mais une rencontre politique bien préparée

    La vidéo de cette rencontre sur le parcours de la papamobile dans les rues de Washington a fait le tour des rédactions, occultant par là même d'autres gestes tout aussi affectueux du Souverain Pontife, qui avait déjà béni sur ce parcours un bébé et une fillette en robe rouge. Cette rencontre, au contraire des précédentes, n'avait pourtant rien de spontané : la petite fille de cinq ans, déléguée par une communauté de défense des sans-papiers, était chargée de transmettre au Pape une lettre dans laquelle il lui était demandé de soutenir le processus de légalisation des immigrés sans-papiers vivant aux Etats-Unis. Selon le site internet du quotidien britannique The Guardian, la petite a dit qu’elle voulait demander au Pape de « parler au président (Obama) et au Congrès pour légaliser mes parents parce que tous les jours j’ai peur qu’on me les enlève ». L'on me permettra de préférer à ce texte sans nul doute appris par coeur, et à cette démarche certes louable mais téléguidée, cette autre rencontre, vraiment spontanée celle-ci et dont vous vous souvenez sans doute, du petit Nathan de Brito, serrant avec tant d'émotion dans ses bras le Saint-Père lors des JMJ de Rio en 2013.

  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les évêques en la cathédrale de Washington

    Galerie photographique

    Le Pape s'est rendu mercredi en fin de matinée à la cathédrale Saint Matthieu de Washington pour y rencontrer les évêques américains. C'est dans cette cathédrale, située en plein centre de la capitale américaine que Jean-Paul II avait célébré la messe le 16 octobre 1979, lors de sa première visite aux Etats-Unis. Cette rencontre avec l'épiscopat américain était particulièrement attendue. 350 prélats avaient pris place dans la cathédrale pour accueillir et écouter le Saint-Père.

    Après avoir prié l'office du jour, il a été chaleureusement accueilli par le Cardinal Donald Wuerl, Archevêque de Washington et salué par Mgr Josepf Kurtz, Archevêque de Louisville et président de la Conférence épiscopale américaine, le Saint-Père a pris la parole en italien, en saluant avant tout la communauté juive qui fête ces jours-ci la fête de Kippour. Puis le Pape est entré dans le vif du sujet, faisant part de sa joie d'être aux Etats-Unis. Il s'est réjoui du dynamisme de l’Église américaine, de son engagement indéfectible pour la cause de la vie et de la famille. ainsi que l’effort considérable d’accueil et d’intégration des émigrés. Le Pape a également fait allusion aux drame de la pédophilie - sans la nommer - qui fut une lourde épreuve pour l'épiscopat local, remerciant les Évêques pour leur généreux engagement pour guérir les victimes, afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais.

    Un américain parmi les autres

    « Je dois vous dire que je ne me sens pas parmi vous comme un étranger » a rappelé le Pape qui s'est présenté comme "évêque de Rome" venu rencontrer ses frères dans l'épiscopat. « Je n’entends pas tracer un programme, ni définir une stratégie » a-t-il précisé, préférant souligner les aspects forts à ses yeux de la mission de l’Église aux Etats-Unis. « Notre joie la plus grande est d’être pasteurs, rien d’autre que pasteurs, d’un cœur sans partage et dans un don de soi irréversible. Il faut garder cette joie sans permettre qu’on nous la vole » a t-il dit.

    « L’essence de notre identité doit se chercher dans la prière assidue, dans la prédication et dans le fait de paître » a poursuivi le Saint-Père. Pour cela, il ne s'agit pas de prêcher des doctrines complexes, mais de l’annonce joyeuse du Christ a t-il expliqué. La vie d'un pasteur ne consiste pas à se paître soi-même mais « à savoir se mettre en retrait, s’abaisser, se décentrer pour nourrir du Christ la famille de Dieu » et être donc au plus proche du troupeau. Le Pape a donc invité les évêques à ne « pas regarder vers le bas, enfermés dans l’auto-référentialité, mais toujours vers les horizons de Dieu qui dépassent tout ce que nous sommes capables de prévoir ou de planifier » et les a mis en garde contre toute tentation narcissique.

    Culture de la rencontre

    Dans son discours, le Saint-Père a aussi plaidé pour que les Évêques soient les artisans d'une véritable "culture de la rencontre". « Le dialogue est notre méthode a t-il expliqué, le chemin, c’est donc le dialogue entre vous, dialogue dans vos presbytères, dialogue avec les laïcs, dialogue avec les familles, dialogue avec la société. Je ne me lasserai pas de vous encourager à dialoguer sans peur ». Puis le Pape a développé ce qui est sans doute l'idée majeure de son discours, l'appel à l'unité : « La grande mission que le Seigneur nous confie, nous l’exerçons en communion, de manière collégiale. Le monde est déjà tellement déchiré et divisé, le morcellement a désormais élu domicile partout. Par conséquent, a t-il martelé, l’Église, ‘‘la tunique sans couture du Seigneur’’, ne peut se laisser déchirer, être mise en morceaux, ou devenir objet de querelles. » Cette unité est particulièrement importante aux Etats-Unis a poursuivi le Pape, « pays dont les vastes ressources matérielles et spirituelles, culturelles et politiques, historiques et humaines, scientifiques et technologiques imposent des responsabilités morales non négligeables dans un monde assourdi et qui peine à la recherche de nouveaux équilibres de paix, de prospérité et d’intégration. »

    Face aux nombreux défis, a expliqué le Pape François, il n'est pas permis de se taire ni de fuir, mais bien témoigner de l’Évangile. Et ces défis ne manquent pas a t-il listé : « la victime innocente de l’avortement, les enfants qui meurent de faim ou sous les bombes, les immigrés qui se noient à la recherche d’un lendemain, les personnes âgées ou les malades dont on voudrait se débarrasser, les victimes du terrorisme, des guerres, de la violence et du narcotrafic, l’environnement dévasté par une relation déprédatrice de l’homme avec la nature, en tout cela, est toujours en jeu le don de Dieu dont nous sommes les nobles administrateurs, mais non les maîtres. »

    Hommage à l’Église proche des migrants

    Le Pape a achevé son discours en faisant deux recommandations aux Évêques américains, la première, d'être « des pasteurs proches de vos gens, et des serviteurs », qui sont l’expression de la maternité de l’Église qui engendre et fait grandir ses enfants. La seconde regardait en particulier le thème des migrants. Le Saint-Père a ainsi rendu un vibrant hommage à l’Église et aux institutions catholiques américaines dans l'accueil fait aux migrants et leur travail auprès d'eux, apprenant leur langue et soutenant leur cause. « Encore à présent, aucune institution américaine ne fait davantage pour les immigrés que vos communautés chrétiennes » s'est ainsi réjoui le Souverain Pontife. « Accueillez-les donc sans peur » a invité le Saint-Père, « Je suis certain que, encore une fois, ces gens enrichiront l’Amérique et son Église. » a t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Programme du mercredi 23 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Mercredi 23 septembre 2015
    09h15 : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche (15h15 sur KTO ?)
    [Discours]
           Visite de courtoisie au Président des États-Unis d'Amérique
    11h30 : Rencontre avec les évêques des États-Unis d'Amérique en la cathédrale Saint-Matthieu de Washington, D.C. (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h15 : Messe et canonisation du bienheureux P. Junipero Serra au Sanctuaire national de l'Immaculée Conception à Washington, D.C.
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les familles en la Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption

    Galerie photographique

    Vers 10h30 heure locale, le Pape François s'est rendu à la Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption pour une rencontre avec les familles, dernière étape de son séjour à Santiago de Cuba. Après avoir écouté le témoignage d'un couple, le Pape a tenu à remercier le peuple de Cuba pour son accueil fraternel. « Nous sommes en famille. Et lorsqu’on est en famille, on se sent chez soi. Merci, familles cubaines, merci, Cubains, de faire que je me sens tous les jours en famille, de faire que je me sens chez moi. Cette rencontre avec vous est comme la "cerise sur le gâteau" ! », a-t-il lancé.

    Le Pape François ensuite a évoqué les noces de Cana, rappelant qu’il n’est pas anodin que Jésus ait commencé sa vie publique à la faveur d’un mariage. « Manger avec diverses personnes, visiter diverses maisons a été une occasion, privilégiée par Jésus, pour faire connaître le projet de Dieu. » Le Saint-Père a aussi rappelé l’importance de la vie ordinaire, du quotidien, de la fin de journée, quand les couples se retrouvent, pendant que les enfants font leur devoir pour l’école, et parfois se disputent… « Jésus choisit ces moments pour nous montrer l’amour de Dieu, Jésus choisit ces espaces pour entrer dans nos maisons et nous aider à découvrir l’Esprit vivant et agissant dans notre vie quotidienne. C’est à la maison que nous apprenons la fraternité, la solidarité, à ne pas être des dominateurs. C’est à la maison que nous apprenons à recevoir la vie et à en être reconnaissants comme une bénédiction, et c’est là que nous apprenons que chacun a besoin des autres pour aller de l’avant. »

    Le Saint-Père a toutefois regretté la désagrégation des familles, un phénomène qui touche particulièrement l'Europe mais face auquel l'Amérique latine n'est pas immunisée : « Dans beaucoup de cultures, aujourd’hui, ces espaces disparaissent progressivement, ces moments en famille sont en train de disparaître ; peu à peu tout conduit à la séparation, à l’isolement. Les moments passés en commun, pour être ensemble, pour être en famille, deviennent rares. » Cet isolement croissant n'est pas sans conséquence sur l'équilibre des sociétés, car « la famille protège de deux phénomènes actuels : la fragmentation et la massification, qui fait des personnes des individus isolés, faciles à manipuler et à gouverner. »

    « Des sociétés divisées, cassées, séparées ou très affectées par le phénomène de masse sont une conséquence de la rupture des liens familiaux. On oublie ces relations qui sont pourtant le fondement du nom que nous avons », a-t-il regretté. « Les familles ne sont pas un problème, elles sont d’abord une opportunité. Une opportunité que nous devons préserver, protéger, accompagner. »

    Sortant de son texte, le Pape François a alors dit sa joie de bénir régulièrement des femmes enceintes lors des audiences générales du mercredi à Rome, car « ces femmes sont enceintes de l’espérance. Un enfant, c’est de l’espérance », a estimé le Saint-Père.

    Il a conclu en évoquant la suite de son agenda américain et romain. « Dans quelques jours, je participerai avec les familles du monde entier à la Rencontre Mondiale des Familles et, dans moins d’un mois, au Synode des Evêques, qui a comme thème la Famille. Je vous invite à prier spécialement à ces deux intentions, pour que nous sachions tous nous aider à prendre soin de la famille, pour que nous sachions continuer à découvrir l’Emmanuel, le Dieu qui vit au milieu de son Peuple en faisant des familles son foyer. »

    Il s’est ensuite rendu sur la parvis de la Cathédrale pour donner sa bénédiction à la foule, improvisant quelques mots : « Je veux dire une parole d’espérance : il faut garder la mémoire de ceux qui nous ont donné la vie, des grands-parents. Ils sont notre mémoire vive. Et il faut prendre soin de la jeunesse et les enfants. Un pays qui prend soin de ses grands-parents et de ses jeunes tient le triomphe assuré ! » a-t-il lancé, avant de demander à la foule de prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Programme du mardi 22 septembre

    voyage,pape,françois,Cuba,La Havane,messe,vêpres,jeunes,homélie,discours

     
    Statistiques
    Rappel du programme

    Mardi 22 septembre 2015
    08h00 : Messe à la Basilique mineure du Sanctuaire de la « Virgen de la Caridad del Cobre » à Santiago (13h45 sur KTO)
    [Homélie]
    11h00 : Rencontre avec les familles en la cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption à Santiago (17h00 sur KTO)
    [Discours]
           Bénédiction de la ville devant la Cathédrale de Santiago
    12h15 : Cérémonie de congé à l’Aéroport
    12h30 : Départ de l'Aéroport de Santiago pour Washington, D.C.
    16h00 : Arrivée à la Andrews Air Force Base à Washington, D.C.
           Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C. (22h00 - 00h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Santiago : -4h UTC
    Washington : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre privée avec Fidel Castro

    Le Pape François a rencontré l’ancien président Fidel Castro, ce dimanche à La Havane. Le Vatican avait laissé entendre que cette rencontre était plus que probable. L’entretien, qui a duré de trente à quarante minutes, s’est déroulé au domicile de l’ancien leader de la révolution cubaine, en présence d’une quinzaine de membres de sa famille, dont son épouse Dalia Soto del Valle.

    Le Saint-Père, qui a effectué cette visite juste après la messe célébrée sur place de la Révolution,  était notamment accompagné du nonce apostolique à Cuba, Mgr Giorgio Lingua. Selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège la conversation s’est déroulée dans une ambiance très familière et informelle. Il a notamment été question des atteintes contre l’environnement dont parle l’encyclique Laudato sì'. Le Pape François a offert à Fidel Castro un ouvrage écrit par un jésuite qui avait été son professeur à l’école primaire. Fidel Castro a offert au Pape François le recueil de ses entretiens sur la religion avec le dominicain brésilien Frei Betto, théologien de la libération.

    Dès son arrivée samedi soir à Cuba, dans son premier discours sur le tarmac de l’aéroport, le Pontife argentin avait demandé à Raul Castro de « transmettre ses sentiments de spéciale considération et de respect à son frère Fidel ». Âgé de 89 ans, Fidel Castro a dirigé Cuba de 1959 à 2008 lorsqu’il a définitivement cédé sa place à son frère Raul. Reçu au Vatican par Jean-Paul II en 1996, il avait également rencontré Jean-Paul II et Benoît XVI lors de leurs visites respectives à Cuba, en 1998 et en 2012.

    Source : Radio Vatican.

  • Le Pape François aux participants à la Rencontre sur la crise humanitaire irakienne et syrienne

    Discours aux participants à cette Rencontre promue par le Conseil Pontifical Cor Unum
    « Personne ne pourra dire 'Je ne savais pas !' »

    Le Saint-Père s'est adressé aux participants à la Rencontre sur la crise humanitaire en Irak et Syrie, organisé par la Conseil Pontifical Cor Unum pour les organismes caritatifs et les Eglises locales : Je vous suis reconnaissant, a-t-il dit à ses hôtes, "de l’aide que vous apportez aux victimes de la crise dans ces pays comme dans les pays voisins, et du réconfort que votre présence et votre travail offre à tous ceux qui souffrent... Les terribles conséquences, sur les populations civiles de même que sur le patrimoine culturel causées par les conflits de Syrie et d'Irak, constitue un des drames humanitaires les plus terribles depuis ces dernières décennies. Des millions de personnes se trouvent dans une situation préoccupante de nécessité urgente et sont contraintes de quitter leur pays d’origine. Le Liban, la Jordanie et la Turquie, font face actuellement aux millions de réfugiés qu’ils ont généreusement accueillis. Face à un tel scénario et face à ces conflits qui se propagent et menacent de façon inquiétante les équilibres internes et régionaux, la communauté internationale ne semble pas capable de trouver des solutions adéquates alors que les trafiquants d’armes continuent leurs affaires. Pourtant...les médias diffusent, aujourd’hui, en temps réel les atrocités et les violations inouïes des droits de l’homme engendrés par ces conflits. Elles sont ainsi devant les yeux du monde entier. Personne ne peut plus prétendre ignorer ! Tous sont conscients que cette guerre pèse de façon de plus en plus insupportable sur les épaules des pauvres gens. Il s’agit de trouver une solution mais qui ne soit jamais violente, car la violence ne fait qu’engendrer de nouvelles blessures".

    "En cet océan de souffrances je vous encourage à porter une attention particulière aux besoins matériels et spirituels des plus faibles et sans défense. Je pense en particulier aux familles, aux personnes âgées, aux malades et aux enfants. Les enfants et les jeunes qui représentent un espoir pour l'avenir, sont privés de leurs droits fondamentaux, de grandir dans une vie familiale sereine, être pris en charge et être soigné, jouer, étudier. Des millions d’enfants, à cause de cette guerre qui se prolonge, sont privés de leur droit à l’instruction et voient s’obscurcir ainsi leur avenir. N’épargnez pas votre engagement en ce domaine si essentiel. Les victimes de ce conflit sont nombreuses...et je prie pour toutes celles-ci. Mais je ne peux pas passer sous silence le dommage important qui est infligé aux communautés chrétiennes de Syrie et d’Irak où de nombreux frères et sœurs en raison de leur foi, sont l’objet de vexations, chassés de leurs propres terres, enfermés, ou même tués. Pendant des siècles les communautés chrétiennes et musulmanes ont cohabité sur ces terres, sur la base d’un respect réciproque. A présent, la légitimité-même de la présence des chrétiens et d’autres minorités religieuses est niée au nom d’un fondamentalisme violent qui revendique une origine religieuse. Pourtant l’Eglise, face aux nombreuses agressions et persécutions qu’elle subit aujourd’hui dans ces pays, répond en témoignant du Christ avec courage, dans une attitude humble et fervente, à travers un dialogue sincère et un service généreux à l’égard de toute personne qui souffre ou qui est dans le besoin, et ceci sans aucune distinction. En Syrie et en Irak, le mal détruit les bâtiments et les infrastructures, mais il détruit surtout la conscience de l’homme. L’Eglise se sent appelée, au nom de Jésus venu au monde pour guérir les blessures de l’humanité, à répondre au mal par le bien, en promouvant un développement humain intégral, en prenant soin de tout homme et de tout l’homme. Pour répondre à cet appel difficile, il est nécessaire que les chrétiens renforcent la collaboration intra-ecclésiale et les liens de communion avec les autres communautés chrétiennes, en cherchant à coopérer également avec les institutions humanitaires internationales et avec tous les hommes de bonne volonté. Je vous encourage donc à poursuivre ce chemin de collaboration et de partage en travaillant ensemble et en synergie. S’il vous plaît, n’abandonnez pas les victimes de cette crise, même si l’attention mondiale venait à diminuer ! Je vous demande, à vous tous, de transmettre le message de ma proximité profonde et solidaire à tous ceux qui sont dans l’épreuve et subissent les conséquences tragiques de cette crise. En communion avec vous et avec vos communautés, je prie sans cesse pour la paix et pour la fin des tourments et des injustices qui blessent vos bien-aimés pays".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.9.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.