St Etienne 1er, roi de Hongrie
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St Etienne 1er, roi de Hongrie
Portrait de Louis XIV, par Charles Le Brun (1619-1690)
(Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon)
« Saint Louis a conservé l'esprit d'oraison, l'élévation et l'union continuelle de son âme avec Dieu, dans la multiplicité des affaires et des occupations extérieures. Son règne était appuyé sur ces deux colonnes : la piété et la justice. Par la piété, il a honoré Dieu, il l'a servi et aimé, il a procuré par tout le monde l'accroissement de sa gloire, de son amour, de son service ; de cette piété naissait sa justice, qui l'appliquait tout au prochain pour Dieu ; par elle il a gouverné ses sujets, établi des lois saines, soulagé les pauvres et les affligés, réprimé les rebelles, et fait rendre à chacun ce qui lui appartenait. L'intrépidité de son courage a paru, non seulement dans le succès de ses armes contre les infidèles, mais aussi dans sa captivité, dans ses souffrances, dans sa patience, au milieu des plus grandes peines ; car étant vaincu, il s'est montré invincible et est demeuré victorieux de soi-même, du monde et du démon ; étant captif, il a délivré les captifs infidèles de la tyrannie de Satan, en ayant converti plusieurs à la foi, et il a délivré les chrétiens des mains des barbares ; enfin il a souffert et a été affligé toute sa vie, et jusqu'à sa mort, pour être semblable en tout au Roi des rois, et pour mettre le comble à sa sainteté. O Dieu, qui avez couronné les travaux du saint roi dont nous célébrons la fête, et qui l'avez fait passer du royaume terrestre au royaume céleste, rendez-nous dignes, par ses mérites et par son intercession, d'imiter ses vertus, pour participer un jour à sa gloire et à ses récompenses. »
Méditations sur les Mystères de la Foi et sur les Épitres et Évangiles par un Solitaire de Sept-Fonds, Nouvelle édition revue et corrigée par M.L. Berthon, Tome deuxième (XXXIe Méditation, Pour la fête de Saint Louis, roi de France, III), H. Houdin, Paris - Poitiers, 1902.
A (re) lire : le testament de Saint Louis à son fils, donné sur ce blog les 25 août 2012 et 2013
St Louis, roi de France
« O Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour vous. Exercez sur moi tous vos droits. Je renouvelle mes promesses du baptême, en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je promets de vivre en bon chrétien. Et tout particulièrement je m'engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Église. Divin Cœur de Jésus, je vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les cœurs reconnaissent votre Royauté et qu'ainsi le règne de votre paix s'établisse dans l'univers entier. Ainsi soit-il. »
Pie XI, Prière donnée aux Associés de l'Apostolat de la Prière, juin 1924.
« Seigneur, vous entrez aujourd'hui dans le repos divin et éternel qui vous était si bien dû après tant de travaux ; vous prenez possession de votre trône comme roi des rois, de votre tribunal comme juge des vivants et des morts ; dans le ciel vous êtes l'égal de Dieu, étant Dieu vous-même. Et, chose admirable ! dans cette haute position, vous n'oubliez point les hommes dont vous avez revêtu la nature. De peut que notre fragilité ne nous fasse perdre la place que votre amour nous a ménagée, vous vous constituez devant votre Père notre avocat, notre pontife, notre chef. Comme notre avocat, vous plaidez sans cesse notre cause par la voix de toutes vos plaies, par tous les battements de votre cœur (1) ; sans cesse vous vous présentez pour nous devant la face de Dieu (2). Lorsque la faiblesse nous a entraînés au péché, vous intervenez pour prendre notre défense ; de notre cause vous faites la vôtre, et vous prouvez par votre sang versé, qui parle mieux que celui d'Abel, que miséricorde doit nous être faite (3). Comme notre pontife, vous vous offrez sans cesse pour nous en sacrifice (4). Enfin, comme notre chef, vous nous attirez à vous : car il faut que les membres suivent le chef. Vous êtes notre précurseur (5), et le seriez-vous si nous ne devions pas vous suivre ? Vous êtes cet aigle mystérieux qui vole au-dessus de ses petits pour les exciter par son exemple à prendre leur essor vers le soleil (6). Seigneur, attirez-moi à vous par vos grâces, par vos charmes, vos beautés, vos perfections qui ravissent les anges. Oh ! qu'il me tarde de vous voir dans la splendeur de votre gloire et d'entrer dans ce beau ciel où l'on ne peut plus vous offenser, où l'on vous aime toujours ! »
1. Hebr. VII, 25. - 2. Hebr. IX, 24. - 3. I Joan. II, 1, 2. - 4. Hebr. VIII, 1 sq. & Hebr. IV, 14. - 5. Hebr. VI, 20. - 6. Deut. XXXII, 11.
Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, L'Ascension), Paris, Victor Lecoffre, 1886.
James Tissot (1836-1902), L'Ascension
St Pierre Nolasque, confesseur
(fête avant 1936 : le 31 janvier - avancée au 25 décembre au nouveau calendrier)
St Pierre Nolasque, tableau de Jusepe Martinez
Bx Charlemagne, roi des Francs et empereur d’Occident
Au nouveau calendrier : St Thomas d'Aquin
Au calendrier traditionnel : St Félix de Valois, religieux, confesseur
fondateur avec St Jean de Matha
de l'Ordre de la Très-Sainte-Trinité pour la Rédemption des captifs (Trinitaires)
Saint Félix de Valois avec le cerf de St Hubert, l'un de ses attributs
(Tableau anonyme du XVIIe)
« La Croix n'est pas la faillite de Jésus mais sa victoire »
En ce dimanche où l’Église célébrait la Croix glorieuse, le Pape est revenu sur le sens de cette Croix pour les chrétiens lors de la prière de l’Angélus récitée place Saint-Pierre. « Certaines personnes non chrétiennes pourraient se demander pourquoi « exalter » la Croix ? » a-t-il demandé. Mais nous pouvons répondre qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle croix, mais la Croix de Jésus, car en elle s’est révélé au plus haut point l’amour de Dieu pour l’humanité.
« Pourquoi la Croix était-elle nécessaire ? » a poursuivi le Souverain Pontife. A cause de la gravité du Mal qui nous tenait en esclaves. Ainsi, la Croix de Jésus exprime à la fois toute la force négative du Mal et toute la douce miséricorde de Dieu, cette Croix semble décréter la faillite de Jésus mais elle est en réalité le signe de sa victoire. En mourant sur la Croix, Dieu a conféré une Royauté universelle à Jésus, voilà pourquoi il l’a « exaltée » a précisé le Pape.
« La Croix est notre véritable espérance ! » a poursuivi le Saint-Père, à travers le visage de Jésus crucifié, chacun de nous peut contempler la racine de notre Salut, c’est d’elle que jaillit la miséricorde du Père qui embrasse le monde entier.
Une prière pour la Centrafrique
Le signe de la Croix que font les chrétiens n’est pas « magique » ! a néanmoins averti le Saint-Père ; croire dans la Croix de Jésus signifie Le suivre sur son chemin et participer à son œuvre de Salut. Le Pape a ainsi tenu à rappeler le sacrifice et les souffrances de tant de chrétiens persécutés dans le monde, qui acceptent le sacrifice, là où la liberté religieuse n’est pas encore garantie ou pleinement réalisée.
A l’issue de l’Angélus, il a eu des mots particuliers pour la République Centrafricaine, à la veille de l’arrivée dans le pays d’une mission de paix des Nations Unies. Rappelant l’engagement de l’Église dans l’établissement de la paix dans ce pays, le Pape a tenu à encourager les efforts de la communauté internationale afin qu’elle vienne en aide aux Centrafricains de bonne volonté. « Que les belligérants puissent mettre leurs intérêts particulier de côté afin que chaque citoyen, quelle que soit son ethnie ou sa religion, puisse collaborer à l’édification du Bien commun » a-t-il conclu.
Un nouveau plaidoyer contre la guerre
Le Pape est enfin revenu sur sa visite de samedi au cimetière militaire de Redipuglia dans le nord-est de l'Italie, où il a prié pour tous les morts tombés au front lors de la Grande Guerre mais aussi des autres conflits. Il a répété ainsi que les 8 millions de soldats morts et 7 millions de civils montraient bien que la guerre était une folie. Une folie dont l'humanité n'a toujours pas tiré les leçons a t-il regretté. "Quand apprendrons-nous de cette leçon ?" s'est exclamé le Pape, invitant une fois encore à regarder Jésus sur la Croix pour comprendre qu'il triomphe du Mal.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
« Désormais, par la croix, les ombres sont dissipées et la vérité se lève, comme nous le dit l'apôtre Jean : « L'ancien monde est passé, toutes choses sont nouvelles » (Ap 21,4-5). La mort est dépouillée, l'enfer livre ses captifs, l'homme est libre, le Seigneur règne, la création est dans la joie. La croix triomphe et toutes les nations, tribus, langues et peuples (Ap 7,9) viennent pour l'adorer. Avec le bienheureux Paul qui s'écrie : « Loin de moi la pensée de trouver ma gloire ailleurs que dans la croix de Jésus Christ notre Seigneur » (Ga 6,14), nous trouvons en elle notre joie. La croix rend la lumière à l'univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l'Occident, de l'Orient, du Nord et de la mer en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le Calvaire.
Armés de la croix, les apôtres s'en vont prêcher et rassembler dans son adoration tout l'univers, foulant aux pieds toute puissance hostile. Par elle, les martyrs ont confessé la foi avec audace et n'ont pas craint les ruses des tyrans. S'en étant chargés, les moines, dans une immense joie, ont fait de la solitude leur séjour.
Lors du retour du Christ, cette croix paraîtra d'abord dans le ciel, sceptre précieux, vivant, véritable et saint du Grand Roi : « Alors, dit le Seigneur, apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,30). Nous la verrons, escortée par les anges, illuminant la terre, d'un bout de l'univers à l'autre, plus claire que le soleil, annonçant le Jour du Seigneur. »
Homélie attribuée à Saint Ephrem (v.306-373), (trad. Bouchet, Lectionnaire, p.181)
Vénération de la Sainte-Croix, Les Très Riches Heures du duc de Berry (Folio 193r)
(Source et crédit photo)
Martyre de St Jean-Baptiste
(Décollation de St Jean-Baptiste)
Graduel de la Messe de ce jour (Commun des confesseurs)
St Louis, roi, confesseur
« Commencez le soir précédent à vous préparer à la sainte Communion par plusieurs aspirations et élancements d'amour, vous retirant un peu de meilleure heure afin de pouvoir aussi lever plus matin. Que si la nuit vous vous réveillez, remplissez soudain votre cœur et votre bouche de quelques paroles odorantes, par le moyen desquelles votre âme soit parfumée pour recevoir l’Époux, lequel, veillant pendant que vous dormez, se prépare à vous apporter mille grâces et faveurs, si de votre part vous êtes disposée à les recevoir. Le matin levez-vous avec grande joie, pour le bonheur que vous espérez, et vous étant confessée, allez avec grande confiance, mais aussi avec grande humilité, prendre cette viande céleste qui vous nourrit à l'immortalité. Et après que vous aurez dit les paroles sacrées : Seigneur, je ne suis pas digne (*), ne remuez plus votre tête ni vos lèvres, soit pour prier soit pour soupirer, mais ouvrant doucement et médiocrement votre bouche, et élevant votre tête autant qu'il faut pour donner commodité au prêtre de voir ce qu'il fait, recevez pleine de foi, d'espérance et de charité Celui lequel, auquel, par lequel et pour lequel vous croyez, espérez et aimez. Ô Philothée, imaginez-vous que comme l'abeille ayant recueilli sur les fleurs la rosée du ciel et le suc plus exquis de la terre, et l'ayant réduit en miel, le porte dans sa ruche, ainsi le prêtre ayant pris sur l'autel le Sauveur du monde, vrai Fils de Dieu, qui comme une rosée est descendu du Ciel, et vrai Fils de la Vierge, qui comme fleur est sorti de la terre de notre humanité, il le met en viande de suavité dedans votre bouche et dedans votre corps. L'ayant reçu, excitez votre cœur à venir faire hommage à ce Roi de salut ; traitez avec lui de vos affaires intérieures, considérez-le dedans vous, où il s'est mis pour votre bonheur ; enfin, faites-lui tout l'accueil qu'il vous sera possible, et comportez-vous en sorte que l'on connaisse en toutes vos actions que Dieu est avec vous. »
(*) Mt VIII, 8.
St François de Sales, Introduction à la vie dévote (Seconde partie, ch. XXI), in "Œuvres", nrf-Gallimard, 1969.
Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-1588) : Jésus et le centurion
(Musée National du Prado, Madrid)