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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Départ en avion pour Rome

    19h00 - Départ en avion pour Rome (01h00 heure française)

    Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino prévue Lundi 13 juillet à 13h45

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    Après un voyage dense de huit jours, trois pays visités et 22 discours prononcés, le Pape François s'est envolé dimanche soir d'Asunción, la capitale du Paraguay, direction Rome. Après l'Équateur et la Bolivie, le Paraguay était le dernier pays prévu dans ce neuvième voyage apostolique du Souverain Pontife. Le voyage retour durera 13 heures, le Saint-Père est attendu dans la capitale italienne lundi, en début d'après-midi.

    Au cours des 10.000 kilomètres de vol, l'Airbus A330 papal passera au-dessus de la Bolivie, le Brésil, le Cap Vert, le Maroc et l'Espagne. À chaque pays survolé, comme il est de coutume, le Pape enverra un télégramme aux autorités locales.

    Vous pouvez retrouver tous les articles consacrés par Radio Vatican au voyage du Pape François en Amérique Latine en cliquant ici.

    Et tous les textes originaux de ses interventions diffusés par le Saint-Siège ici.

    Enfin près de 180 photographies sont également disponibles en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Angélus de la fête des Sts Pierre et Paul, apôtres

    « Notre prière aujourd’hui est surtout pour la ville de Rome, pour son bien-être spirituel et matériel. Que la grâce divine soutienne tout le peuple romain, pour qu’il vive dans sa plénitude la foi chrétienne, témoignée avec une ardeur intrépide par les saints Pierre et Paul » : lors de la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué les deux apôtres, saints patrons de la ville de Rome, dont le 29 juin marque la solennité. Pour cette raison, cette journée est une fête religieuse et un jour férié dans la Ville éternelle. « Rome nourrit une affection particulière et de la reconnaissance pour ces deux hommes de Dieu, venus d’une terre lointaine pour annoncer, au prix de leur vie, cet Evangile du Christ auquel ils s’étaient entièrement dédiés, a souligné le Saint-Père. Le glorieux héritage de ces deux apôtres est un motif de fierté spirituelle pour Rome et, en même temps, elle est appelée à vivre les vertus chrétiennes, en particulier la foi et la charité ».

    Le Pape François a insisté sur les liens tissés entre les deux apôtres et la Vierge Marie : « dans l’évangélisation de Pierre et Paul à Rome, il y a aussi les racines de la profonde et séculaire dévotion des Romains à la Vierge », comme l’icône de Marie, appelée Salus Populi Romani et abritée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure sur la colline de l’Esquilin. Avant chaque voyage à l’étranger, il a d’ailleurs pris l’habitude d’aller prier devant cette image de la Vierge. « Marie, Pierre et Paul sont nos compagnons de voyage dans la recherche de Dieu, ce sont nos guides sur le chemin de la foi et de la sainteté » a-t-il affirmé.

    Comme le veut la tradition, la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul marque aussi le moment où le Pape bénit le pallium remis ensuite aux nouveaux archevêques du monde entier. Lors de l’Angélus, il est revenu sur cette célébration, renouvelant ses vœux aux archevêques et à leurs proches, ainsi qu’à la délégation œcuménique venue à Rome représenter le Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée. Enfin, le Pape a aussi demandé à chaque fidèle d’adresser une prière spéciale à son intention, à quelques jours de son départ pour l’Amérique Latine. Il se rendra en effet en Equateur, en Bolivie et au Paraguay pour un voyage apostolique du 5 au 13 juillet prochains.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Arcangelo Corelli (1653-1713) : Sonate en ré mineur Op.5 No.12 "La Follia"

    I Solisti Veneti - Dir. Claudio Scimone (Basilique San Marco, Rome, 15 octobre 1986)

  • Discours du Pape François place Saint-Pierre au Congrès ecclésial du diocèse de Rome

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    Le Pape François, évêque de Rome, a ouvert ce dimanche soir le Congrès ecclésial annuel de son diocèse, qui doit durer deux jours, sur le thème de la catéchèse et de la transmission de la foi : « Nous transmettons ce que nous avons reçu » (1 Cor 15,3). Au cours de cette rencontre, ouverte par la prière d'invocation à l'Esprit Saint, le Pape a livré sa réflexion sur l'essence de la vocation conjugale et familiale aux familles, catéchistes, prêtres et agents pastoraux actuels.

    "Notre ville a besoin d'une renaissance morale et spirituelle", a d'abord affirmé le Pape. "On entend souvent que tout est relatif, que l'Evangile est une belle histoire, mais ne touche plus les cœurs". Quant aux jeunes, "ils entendent des idées étranges", et deviennent victimes de ce que'il appelle une "colonisation idéologique", "qui fait du mal et détruit", et contre laquelle "la famille doit agir". En octobre, a rappelé le Pape, aura lieu un synode sur la famille, qui doit aider les familles justement à redécouvrir la beauté de leur vocation, et à montrer que l'Evangile peut se vivre, mieux, qu'il se vit en famille et que "cela rend heureux", a-t-il lancé sous les applaudissements. Ils'est ensuite penché sur le mystère familial à travers trois mots-clés : vocation, communion et mission.

    La vocation de l'amour

    "Nous sommes tous fils et filles, mais la maternité et la paternité sont un appel de Dieu", une vocation, a insisté le Pape. "Le Seigneur vous a choisis pour vous aimer et transmettre la vie, Dans cette union, vous devenez semblables à Dieu ! C'est cela la vérité de l'amour !". Et le Pape d'interpeller la foule : "croyez-vous en la beauté de l'amour ? en la grandeur de l'amour ? Je ne parle pas de la passion, ou d'un enthousiasme passager, a-t-il précisé, mais de l'amour qui se vit au quotidien", et dont les premiers témoins sont les enfants. "Les enfants vous regardent, scrutent vos gestes, vos paroles, pour voir si vous êtes heureux ensemble, heureux d'être parents, voir si la bonté existe sur cette terre". "Pensons à tous ces enfants qui souffrent en voyant leurs parents se disputer tous les jours, s'insulter, se frapper", a regretté le Pape qui a ajouté : "quand vous tombez dans ces péchés, pensez que les premières victimes sont vos enfants, votre propre chair !". "Il n'y a pas de plus de beau témoignage pour un enfant que voir ses parents s'aimer avec tendresse, se parler, se pardonner", et l'enfant grandit ainsi dans l'amour et la sécurité.

    Communion dans la diversité

    Etre parents, c'est d'abord mettre en valeur la diversité de l'homme et de la femme, "la première et fondamentale différence constitutive de l’être humain", a insisté le Pape. "J'aime à dire aux fiancés qui se préparent au mariage, que la vocation de l'homme est de faire que sa femme soit plus femme ; et que la vocation de la femme est de faire que son mari soit plus homme". Cette diversité est une richesse, a-t-il encore souligné. Une richesse qui devient complémentarité et réciprocité, et revêt une grande importance pour les enfants, lesquels maturent leur propre identité à l'aune de cette complémentarité parentale.

    Il peut arriver que la famille connaisse des tensions irrésolubles, a reconnu le Saint-Père. Le devoir des parents, à l'arrivée des premiers signes de tension, est de chercher de l'aide, du soutien, auprès de Dieu avant tout, qui nous enseigne que l'amour surmonte tout, et que l'unité est plus grande que le conflit. "Si la séparation est inévitable, sachez que l'Eglise vous porte dans son cœur, et surtout que votre tâche éducative continue ! Le papa reste papa, et la maman reste maman !" Aussi est-il nécessaire que les parents cherchent un terrain d'entente, une collaboration pour le bien des enfants. "Je vous en prie, ne faites pas de vos enfants des otages !" a exhorté le Pape, "et ne parlez jamais en mal de l'autre devant vos enfants".

    Mission éducative

    Des parents qui s'aiment sont à même de déceler les faiblesses et les fragilités de leurs enfants, ils peuvent leur parler, les écouter lorsque surgissent les premières interrogations sur la foi. Car n'oublions pas, rappelle le Pape, que l'éducation des enfants reste la responsabilité première des parents. Une tâche pour laquelle les grands-parents peuvent apporter une aide considérable. "Savez-vous qu'à Rome, les personnes âgées représentent un quart de la population ?", a-t-il demandé. "Les ainés sont la sagesse, la mémoire de nos familles. Leur réservons-nous une place digne au sein de nos familles ? Ou bien les trouvons-nous ennuyeux ? Les laissons-nous dans des maisons de repos ? Nous ne devons pas avoir honte de nos ainés !". Et le Pape de rappeler l'exemple de ces grands-parents qui ont, à leur manière, sauvé la foi dans des pays où elle était bannie, faisant baptiser leurs petits-enfants, les catéchisant, etc.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Procession, adoration et bénédiction Eucharistique à Rome

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  • Un dossier présentant une guérison miraculeuse par l’intercession de Marthe Robin présenté à Rome

    Un dossier présentant une guérison miraculeuse obtenue par l’intercession de Marthe Robin (1902-1981) a été déposé à Rome. L’héroïcité des vertus de la mystique française a été reconnue le 7 novembre dernier par la Congrégation des causes des saints, et Marthe Robin avait ainsi été déclarée « vénérable ».

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    Regard du P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause de béatification, sur son témoignage d’écoute et d’attention aux autres pendant les 53 années qu’elle passa alitée.
    Par Florence de Maistre.

    Qu’est-ce qui caractérise la figure de Marthe Robin ?
    C’est une femme très simple, d’origine paysanne, gravement handicapée, qui depuis sa chambre a fondé les Foyers de charité [communautés de baptisés, dont la mission principale est l’animation de retraites spirituelles. On compte 76 Foyers de charité à travers le monde, dont 12 en France métropolitaine]. Précurseur de Vatican II, elle a reçu plus de 100 000 personnes en entretien dans sa chambre. C’est une femme qui a eu une influence énorme, qui a donné sa vie pour le renouvellement de l’Église. Je vois en elle la sainte patronne de la Nouvelle Évangélisation.

    Comment peut-elle toucher, aujourd’hui, les personnes fragiles, malades, en fin de vie ?
    C’est le plus important. Marthe Robin a eu une vie humaine perdue. Malade dès l’âge de 6 ans, grabataire à 18 ans, elle a passé 53 ans dans son lit, souffrant affreusement d’une encéphalite qu’à l’époque on ne pouvait ni soigner, ni soulager. Elle représente ce que le monde actuel rejette : aujourd’hui l’euthanasie aurait sans doute été proposée. Or son évolution spirituelle, puisqu’il s’agit bien de ça, liée à la découverte de la Passion du Christ et de son amour donné jusqu’au bout provoque en elle un véritable retournement. À partir d’une vie inutile, elle devient l’une des femmes les plus influentes en France. Elle incarne parfaitement le Magnificat : les pauvres, les inutiles, ceux qui n’ont pas de place dans la société sont bénis par Dieu. Son témoignage est extrêmement fort. Il triomphe de la faiblesse. Le chemin de Marthe Robin montre qu’il n’y a pas d’explication à la vie humaine en dehors du Christ. C’est lui qui apporte une lumière qui transforme toute situation. Au nom de la vie donnée par le Christ : il y a toujours une espérance, aucune vie n’est perdue. Marthe Robin en est une démonstration aveuglante.

    Quelle parole particulière retenez-vous d’elle ?
    Marthe Robin a beaucoup parlé, elle a eu de nombreuses conversations*. Mais ce qui s’exprime d’abord chez elle, c’est un sourire de bonté, d’affection, de bienveillance. Ce sourire d’amitié, même si on ne le voyait pas, est le plus frappant chez elle, avec l’écoute et l’attention aux autres. Dans le livre « Ce que Marthe leur a dit », nous avons sélectionné des paroles, pour la majorité publiées pour la première fois, extraites de ses conversations, où elle est le plus elle-même. Comme ce n’est pas un récit, le lecteur peut choisir de lire tel ou tel passage, comme s’il conversait directement avec Marthe. Nous avons souhaité la rendre familière à tout un chacun. On ne peut nier sa vie mystique tellement forte, mais on doit respecter aussi sa discrétion et il y a certaines périodes où l’on ne sait rien sur les phénomènes extraordinaires qu’elle vivait. Nous avons effectué un tri important pour choisir les échanges qui permettent de la voir telle qu’elle était, très humaine, dans son ordinaire. Elle incarne parfaitement le verbe de Péguy, « le spirituel est devenu charnel » : dans son lit, elle reçoit à la ferme et se rend extrêmement présente aux gens. Tous les extraits proposés dans le livre me touchent, ce serait vraiment difficile d’en choisir un.

    Qu’est-ce que la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus, en novembre 2014, dit de la vie de l’Église en France ?
    Les dépôts de causes de béatifications françaises ont été très nombreux au XIXe siècle et très faibles au XXe siècle. Tout à coup arrive à Rome toute une saisine de causes : Robert Schuman, Edmond Michelet, Claire de Castelbajac, le P. Henri Caffarel, Jérôme Lejeune, Marthe Robin, et bien d’autres encore. Ces dossiers sont sérieux et bien menés. Nous risquons de connaître une série de déclarations d’héroïcité des vertus et de béatifications ! La France de la fin du XXe siècle connaît, en temps de crise, une sainteté très présente. Or les saints sont des fondateurs, des pères et des mères, un espoir des temps nouveaux. L’Église nous montre sa capacité à engendrer des saints, capables de porter du fruit. La vie de Marthe Robin du point de vue humain est une absurdité complète : mais son influence est extrêmement féconde. Elle a d’ailleurs connu la plupart de ces personnes mortes en réputation de sainteté. Elle était un carrefour et un carrefour de saints !

    * « Ce que Marthe leur a dit. Conversations inédites », Marie-Thérèse Gille / P. Bernard Peyrous, Éd. de l’Emmanuel / Éd. Foyer de Charité.

    Source : Eglise Catholique en France.

  • Célébrations du Jeudi Saint à Rome

    9h30 : Messe Chrismale célébrée par le Pape François en la Basilique Vaticane
     
     
    Accepter sa fatigue et apprendre à se reposer en Dieu : c’est le double appel lancé par le Pape aux prêtres du monde entier, lors de la Messe chrismale célébrée jeudi matin en la basilique Saint-Pierre. Le Saint-Père était entouré des prêtres de son diocèse de Rome, lesquels ont renouvelé leurs promesses sacerdotales, comme le prévoit la liturgie. C’est également au cours de cette Messe que le Saint-Chrême et les Huiles Saintes ont été consacrées.

    Devant ces milliers de prêtres, et une centaine d'évêques et de cardinaux, le Souverain Pontife est donc longuement revenu sur la charge sacerdotale, les engagements qu’elle implique, les fatigues pastorales qu’elle engendre et la manière dont Dieu lui-même en prend soin.

    « La fatigue des prêtres ! » C’est une réalité, et le Pape avoue y penser souvent. Mais cette fatigue est aussi précieuse, précise-t-il, elle est comme l’encens qui monte silencieusement vers le Ciel, et va droit au cœur du père. Devant cette fatigue : une seule solution, le repos. Mais attention, le repos en Dieu. Le prêtre doit apprendre à se reposer. Là se trouve la clef de la fécondité pastorale, là se joue la confiance mais aussi le souvenir que les prêtres sont aussi des brebis.

    Les prêtres, des brebis, mais aussi et surtout des pasteurs qui doivent porter la bonne nouvelle aux pauvres, consoler les affligés et soigner les cœurs brisés. Ces tâches requièrent la compassion la plus absolue. Le cœur du prêtre se réjouit avec ses fidèles, pleure avec eux. Tant d’émotions bouleversent son cœur, et le fatiguent aussi.

    Les fatigues justement, le Pape François en recense trois types : la fatigue des foules d’abord, celle-là même qu’a connue Jésus. Une fatigue épuisante, mais saine, celle du pasteur au milieu de ses brebis, du père entouré de ses enfants.

    Deuxième type de fatigue : celle des ennemis, car le démon et ses adeptes ne dorment pas. Le prêtre doit défendre le troupeau et se défendre soi-même du mal, avec l’aide de Dieu.

    Et enfin, la fatigue la plus dangereuse, car plus insidieuse et autoréférentielle, celle de « soi-même » : on se déçoit soi-même, on manque de persévérance. C’est une fatigue qui « minaude avec la mondanité spirituelle », affirme François.

    Mais le Seigneur s’occupe de nous et de notre fatigue, assure le Pape. Le Lavement des pieds en est peut-être la plus belle image, la plus profonde, la plus mystérieuse aussi. Le Christ purifie lui-même le désir de le suivre. Alors sachons apprendre à être fatigués, mais bien fatigués.

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous
     
     
    17h30 : Messe in Cœna Domini célébrée par le Pape François à la prison de Rebbibia
     
    Le Pape François s'est rendu à l’établissement pénitentiaire de Rebbibia, au nord-est de Rome, pour y célébrer la Messe in Cœna Domini, en la chapelle du "Notre Père" de la prison ; comme le prévoit la liturgie de ce premier jour du Triduum pascal, le Pape a lavé les pieds de plusieurs détenus et détenues de la prison voisine pour femmes.
     
    Avant d’entrer dans la chapelle du pénitencier, le Souverain Pontife, accompagné par le vicaire de Rome, le cardinal Agostino Vallini, et par l’aumônier de la prison, le Père Sandro Spriano, a longuement salué les membres du personnel du centre de détention et les détenus. Beaucoup l’ont embrassé, visiblement émus de le rencontrer.

    Les prisonniers ont offert au Pape plusieurs cadeaux : un livre sur le Chemin de Croix, un crucifix, une icône en papier et un maillot flanqué d’un dessin représentant les barreaux d’une prison. Ils étaient ensuite 300 à assister à la Messe in Coena Domini : 150 femmes, dont 15 mères avec leurs enfants, détenues dans la prison voisine, et 150 hommes. À l’extérieur de l’église se trouvaient plus de 300 autres prisonniers, le personnel pénitentiaire et administratif et des bénévoles, accompagnés des membres de leur famille. Des écrans géants avaient été installés à l’intérieur du pénitencier.

    « Jésus nous aime, mais sans limite »

    Dans son homélie, le Pape François s’est concentré sur une phrase, « centrale » selon lui, de l'Évangile du jour : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15). « Jésus nous aime, mais sans limite, toujours, jusqu’à la fin, explique le Pape. Son amour pour nous n’a pas de limites. Il ne se fatigue pas d’aimer. Il nous aime tous, au point de donner Sa vie pour chacun d’entre nous. Son amour est ainsi, il est personnel. Son amour ne déçoit jamais, car Il ne se fatigue pas d’aimer, comme Il ne se fatigue pas de pardonner, de nous embrasser. »

    Le Souverain Pontife explique ensuite ce geste « que les disciples ne comprenaient pas ». Laver les pieds, « c’était une habitude à cette époque, car quand les gens arrivaient dans une maison, elles avaient les pieds sales à cause de la poussière. Il n’y avait pas de pavés ! » plaisante alors le Pape. Mais d'ajouter : « ce n’était pas le maître de maison qui s’en chargeait, mais les esclaves. L’amour de Jésus est tel qu’il s’est fait esclave pour nous servir, pour nous guérir, pour nous nettoyer. » Un geste, précise le Saint-Père, que les disciples seraient amener à ne comprendre que plus tard.

    « Il faut avoir la certitude que quand le Seigneur nous lave les pieds, Il nous purifie, poursuit-il. Il nous fait sentir une nouvelle fois son amour. » Puis s’adressant aux douze détenus à qui il lavera ensuite les pieds, il explique s’adresser à toutes les personnes présentes. Ajoutant qu’il a lui aussi besoin d’être lavé par le Seigneur. « C’est pour cela que vous priez pendant cette Messe, pour que je devienne plus esclave que vous, plus esclave dans le service envers les personnes, comme l’a été Jésus ».

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

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  • 16h : Visite pastorale à la paroisse romaine Sainte-Marie Mère du Rédempteur à Tor Bella Monaca

    Ce dimanche, le Pape François a visité la paroisse romaine de Sainte Marie Mère du Rédempteur, située dans un faubourg populaire de Rome, synonyme de malaise social et de délinquance : Tor Bella Monaca. Arrivé en voiture en milieu de journée, le Pape a rencontré tout d’abord des malades et des pauvres qui sont aidés par les Missionnaires de la Charité dans l’église de Sainte-Jeanne Antide.

    « Le Seigneur vous aime tant, le Seigneur est proche de vous, il ne vous abandonne jamais, même dans les moments les plus difficiles » a déclaré le Pape aux malades. A tous ceux qui souffrent, le Pape a rappelé que le Seigneur avait lui aussi souffert : « c’est lui qui a été le premier à tracer la route pour nous tous ». Le Pape a également expliqué que « le Seigneur est aussi notre Mère, et les mères ne laissent jamais leurs enfants. »

    Le Pape François s’est ensuite rendu au terrain de sport de la paroisse pour rencontrer les enfants et les catéchumènes. Au sein du théâtre il s’est entretenu avec le conseil pastoral et les animateurs et a confessé quelques pénitents. Le Pape s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les enfants qui lui ont notamment demandé ce qu’il avait ressenti quand il avait été élu pape. « Ils m’ont changé de diocèse. Moi j’étais heureux dans un diocèse et maintenant je suis heureux dans un autre. »

    A une question sur l’enfer, le Pape a répondu : «  on ne t’envoie pas en enfer, c’est toi qui y vas, parce que tu choisis d’y être ». « L’enfer, c’est s’éloigner de Dieu par ce que je ne veux pas l’amour de Dieu ».

    Un des jeunes a exprimé la difficulté de vivre la morale chrétienne en matière de sexualité dans la société d’aujourd’hui où les choix des chrétiens sont moqués. « Vivre moralement est une grâce, c’est une réponse à l’amour que Dieu t’a donné avant. Si tu n’as pas conscience qu’Il t’aime, tu ne peux rien faire ».

    Dans son homélie le Pape a rappelé aux fidèles que « nous ne pouvons pas tromper Jésus. Il nous connait de l’intérieur. » Il a ainsi fustigé ceux qui jouent un double-jeu, ceux qui jouent aux catholiques proches de l’Église et qui vivent ensuite comme un païen. « On ne peut pas faire semblant d’être des saints et fermer les yeux, et ensuite mener une vie qui ne soit pas celle que veut Jésus. » Ces gens résume le Pape, ce sont des « hypocrites ». D’où cet appel aux fidèles d’entrer dans leur cœur. « Si tu dis à Jésus “je suis un pécheur”, il ne s’effraie pas ».

    Si chacun reconnait ses péchés, si chacun sait regarder en face ses propres fautes, alors il ouvre sa porte à Jésus et Lui pourra ainsi nettoyer notre âme, non avec un fouet comme Il nettoya le temple des marchands, mais avec la miséricorde. C’est ainsi que « Jésus aura confiance en nous ».

    Source : Radio Vatican.

  • 18h00 : Messe célébrée par le Saint-Père en la Paroisse romaine de Ognissanti

    Samedi soir, François a célébré la Messe dans l’église romaine de la Toussaint, là où, il y a cinquante ans, Paul VI avait célébré pour la première fois une messe en italien, suite à la réforme liturgique du Concile Vatican II. Ce lieu, ce « temple », construit « grâce au zèle apostolique de Saint Luigi Orione », a dit le Pape.

    Dans son homélie, il se réfère à l’Évangile selon saint Jean (2, 16) : « Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce », dit Jésus aux marchands de colombes. Pour le Saint-Père, il est question ici d’un « certain type de religiosité » : le geste de Jésus est un « geste de nettoyage, de purification ». Dieu « n’aime pas un culte extérieur fait de sacrifices matériels et basé sur l’intérêt personnel », explique-t-il. Il s’agit « d’un rappel à un culte authentique, a la correspondance entre la liturgie et la vie ; un rappel qui vaut pour chaque époque et aujourd’hui aussi pour nous ».

    La liturgie est la « source première et indispensable à laquelle les fidèles doivent puiser un esprit vraiment chrétien », selon la constitution sur la Sainte liturgie, Sacrosanctum concilium, ainsi que le rappelle le Souverain Pontife, qui explique que cela « signifie réaffirmer le lien essentiel qui unit la vie du disciple de Jésus et le culte liturgique. Il ne s’agit pas seulement d’une doctrine à comprendre ou d’un rite à accomplir, mais essentiellement une source de vie et de lumière pour notre chemin de foi. »

    Ainsi, « l’Église nous appelle à avoir et à promouvoir une vie liturgique authentique, afin de pouvoir être en syntonie entre ce que la liturgie célèbre et ce que nous vivons dans notre existence », poursuit le Pape, pour qui le « disciple de Jésus ne va pas dans une église pour observer un précepte, pour se sentir en accord avec un Dieu qu’il ne doit ensuite pas trop déranger ». Non, il y va pour « rencontrer le Seigneur et trouver dans sa grâce la force de penser et d’agir selon l’Évangile ».

    « On ne peut alors pas s’illusionner, prévient-il, d’entrer dans la maison du Seigneur et de “couvrir” à l’aide de prières et de pratiques de dévotion des comportements contraires aux exigences de la justice, de l’honnêteté et de la charité envers son prochain ».

    Il insiste alors sur l’importance « d’accomplir un itinéraire de conversion et de pénitence, pour ôter de notre vie les scories du péché, comme l’a fait Jésus, nettoyant le temps des intérêts mesquins, le Carême étant un temps favorable à tout cela, un temps de renouveau intérieur, de la rémission des péchés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape François à la paroisse Saint-Michel-Archange à Pietralata, au nord-est de Rome

    Le Pape est attendu dans « l'effervescence » pour sa visite pastorale, par cette paroisse Saint-Michel-Archange où deux autres papes l'avaient précédé : le Bx Paul VI à Noël 1963, et St Jean-Paul II en novembre 1991.
    La Messe sera concélébrée avec le Cardinal vicaire Agostino Vallini, l'évêque auxiliaire pour le secteur Nord Mgr Guerino Di Tora, les prêtres de la paroisse et quelques prêtres du quartier.
    Le Souverain Pontife arrivera sur place vers 16h00. Il rencontrera les personnes malades, les parents des enfants baptisés ces derniers mois, les enfants se préparant à leur première communion, et 80 scouts avec leurs familles. Il confessera également quelques personnes avant la célébration.

    (pas de retransmission KTO)

    Le Pape plaide pour la paix dans le monde et dans les ménages

    Un Notre Père récité en espagnol dans un camp nomade de la capitale italienne : nouveau geste fort accompli par le Pape François ce dimanche. Il s’est brièvement arrêté dans le camp de Ponte Mammolo habité par de nombreux hispanophones. Selon une agence italienne, il y aurait également rencontré une famille de migrants venue d’Ukraine, l’assurant de prier chaque jour pour la paix dans ce pays en proie aux violences depuis plus de dix mois.

    Le Saint-Père a ensuite rejoint, à 400 mètres de là, la paroisse de San Michele Arcangelo dans le quartier romain de Pietralata. Sa visite, annoncée depuis trois semaines, étaient attendue avec beaucoup de ferveur. Sur la façade de l’Église une image représentant le Pape, souriant, et quelques mots de bienvenue.

    Dans la paroisse, le Pape a passé 40 minutes avec des personnes malades et des sans domicile fixe aidés par la communauté de Sant’Egidio. Il a ensuite rencontré des parents de nouveaux-nés, baptisés dans l’année.

    Après une séance photo avec quelques-uns des paroissiens qui étaient plusieurs centaines à être venus à sa rencontre, il a endossé le foulard scout qu’on lui avait tendu. 80 scouts étaient présents. Ils ont offert au Pape cinq sacs de couchage pour les SDF de la gare Termini, suivant l'exemple qu'il avait donné à Noël, en faisant distribuer des centaines de sacs de couchage aux sans-abris de la ville de Rome.

    Puis il a répondu aux questions de plusieurs enfants d’une dizaine d’années.

    Le père de la guerre, c’est le diable

    A un enfant qui l’interrogeait sur la paix, il a répondu que « la guerre est une chose laide, parce que lors des guerres, tant de gens meurent. Des enfants meurent. Une bombe tombe et tous meurent. Mais qui est celui qui agit pour qu’il y ait la guerre ? a-t-il interrogé. Le père de la guerre, c’est le diable parce qu’il ne veut pas l’unité. Dieu lui veut l’unité. Lui est le Père de l’amour ». Comme à son habitude, le Pape a interpellé les jeunes : « Vous voulez vivre en paix ou dans la guerre ? La paix, alors pourquoi vous disputez-vous ? Si vous ressentez l’envie ou de la jalousie, alors vous êtes en guerre, les avertit le Pape. Il y a ensuite des gens qui doivent fuir leur pays, dormir dans la rue… Aujourd’hui, il y a des guerres dans le monde, en Ukraine, en Afrique… Il y a tant de guerres parce qu’il y a de la haine. Et qui sème la haine ? Jésus ? Non ! Jésus sème l’amour et la paix. Quand dans votre cœur vous ressentez de la haine, de la jalousie, de l’envie, soyez attentifs parce que cela vient du diable. Quand, au contraire, vous ressentez de l’amour pour les autres, de la paix, cela vient de Jésus. Et qui fait en sorte que l’on sente ces belles choses ? Qui travaille dans notre cœur et dans notre âme ? Réfléchissez bien parce que c’est difficile !  C’est le Saint-Esprit ! Et quand sentez-vous qu’il vient à vous ? Quand vous avez envie de faire de belles choses ! (…) Quand Jésus vient, il nous apporte l’Esprit-Saint qui nous renforce. Si tu ne vas pas à la messe, tu es un idiot, lance le Pape. Car, si tu vas à la messe tu reçois Jésus qui te rend heureux. Tu sais prier ? Prie toujours la Sainte Vierge qui t’aidera toujours à trouver Jésus et à trouver la paix. »

    Faire la paix, indispensable après une dispute dans son couple

    Interrogé sur sa vocation sacerdotale, le Pape François a expliqué qu’on ressent alors la même chose que lorsqu’on décide de se marier. « Il y a une certitude intérieure, celle de vouloir aller de l’avant parce qu’on est sûr de s’aimer. Tu peux me dire que j’ai renoncé à tant de choses, mais c’est la même chose avec le mariage : si j’épouse une personne, je renonce à toutes les autres, à la facilité. Car la vie matrimoniale n’est pas facile. Parfois on se dispute, mais on va de l’avant parce qu’on est sûr de son choix , parce qu’on sent Jésus avec nous. » le Saint-Père en a profité pour recommander aux couples présents de ne jamais se coucher sans avoir fait la paix. « C’est une vilaine chose quand dans un couple, il y a de la rancœur ou de la froideur ».

    Lire les Écritures pour se mettre à l’écoute de Dieu

    Le Pape a également confessé plusieurs paroissiens avant de présider la Messe. Lors de son homélie, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour. « Jésus prêche et guérit. Mais suis-je attentif à ce que le Christ me dit ? Comment faire pour se mettre à son écoute ? » Le Pape  a rappelé une fois encore qu'il fallait avoir toujours un Évangile à proximité, en lire des passages, voir s’il me parle et si ce n’est pas le cas, lire un autre extrait de sa Parole. « Laissez-vous guérir par Jésus », poursuit le Pape. « Chacun d’entre nous à des blessures : des blessures spirituelles, des péchés, des inimitiés, de la jalousie. Peut-être que nous ne voulons pas saluer certaines personnes.. » Le Pape regrette, notamment, que dans certaines familles, des querelles, la jalousie, le diable soient à l’origine du silence qui règne entre deux enfants. « Jésus guérit tout cela, assure le Pape, à condition qu’on ouvre notre cœur en priant. Une grâce qu’il ne faut jamais se lasser de demander. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Vatican au service des sans-abri

    Comme annoncé, trois douches et un local de toilettes ont été aménagés à droite de la colonnade de St Pierre par les services techniques du Gouvernorat du Vatican. A partir d'aujourd'hui les sans-abri qui fréquentent les environs de la place St Pierre pourront utiliser ces locaux, gérés par l'UNITALSI de Rome, chaque jours sauf pendant les audiences générales et les autres cérémonies sur la place. Ils pourront bénéficier d'un service de coiffeur le lundi de 9 à 15 h, grâce à des prestations bénévoles de la profession. A chacune de leurs visites, les utilisateurs recevront un Kit de toilette, offert par des sociétés ou des bienfaiteurs privés. Lorsque ce sera nécessaire, c'est l'Aumônerie apostolique qui pourvoira aux acquisitions supplémentaires. L'accueil et l'assistance seront assurées par des volontaires, par des religieuses (sœurs de la Charité, sœurs albertines, sœurs vincentines). L'Aumônier du Pape tient à remercier les paroisses ayant pris part au projet et tous ceux qui ont à cœur le service des plus démunis.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.2.15).

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Retour du Pape à Rome

    Ce matin, le Pape a célébré une messe en privé à la nonciature apostolique de Manille. Il s'est ensuite rendu en papamobile jusqu'à la Villamor Air Base, saluant les fidèles sortis dans les rues pour son départ. A son arrivée à l'aéroport, il a été reçu au pavillon présidentiel par M. Benigno Aquino III, président des Philippines. Ils se sont dirigés ensemble au pied de l'avion où s'est déroulée la cérémonie de congé en présence des autorités civiles et quelques milliers de fidèles. L'avion papal a décollé à 10h, heure locale, pour l'Italie. L'atterrissage est prévu à l'aéroport Ciampino de Rome pour 17h40. Le Pape rentrera directement au Vatican, mettant fin à son septième voyage apostolique international.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.1.15).

     

    Vol de retour - Conférence de presse à bord de l'avion

    Le Souverain Pontife a occupé ses quinze heures de vol retour entre Manille et Rome en accordant un peu plus d’une heure de conférence de presse aux journalistes présents dans l’avion, lundi. Il a tiré le bilan de son voyage apostolique aux Philippines et abordé des thèmes aussi variés que la liberté d’expression, la corruption dans les institutions publiques et ecclésiales, le problème de la « colonisation idéologique », la théorie du gender ou encore la contraception. Le Pape François a aussi évoqué ses probables prochains déplacements en Afrique et en Amérique latine cette année.

    Le Saint-Père a répondu aux réactions qu’ont suscités ses propos, dans le vol Colombo – Manille,  sur le « coup de poing » donné à celui qui insulterait sa mère. « En théorie », tous sont d’accord pour tendre l’autre joue en cas de provocation, mais en réalité répond François, « nous sommes tous humains ». Et donc une offense répétée peut provoquer une réaction. Le Pape appelle ainsi à la prudence. « Je ne peux pas insulter, provoquer en continuation une personne, précise-t-il, car je risque de l’énerver, je risque de provoquer une réaction injuste. C’est humain. La liberté d’expression doit donc tenir compte de la réalité humaine. Il faut donc être prudent... La prudence est une vertu qui règle les rapports humains. »

    Sur la scène géopolitique mondiale, le Souverain Pontife a exclu toute peur de la Chine : le Dalaï-lama n’a pas été reçu au Vatican car il est « habituel dans le protocole de la Secrétairerie d’État de ne pas recevoir de chef d’Etat ou de ce niveau quand ils sont réunis à Rome pour une rencontre mondiale ». Le Dalaï-lama était dans la capitale italienne mi-décembre pour une rencontre entre Prix Nobel de la paix.

    Vers l’Afrique et l’Asie

    Après l’Asie, le Pape regarde déjà vers d’autres horizons : « L’idée est d’aller en République Centrafricaine et en Ouganda avant la fin de l’année », dit-il, mais tout est pour l’heure à l’état de projet, comme l’Equateur, la Bolivie et le Paraguay, et d’évoquer aussi le Chili, l’Argentine et l’Uruguay pour l’année suivante. Le Pérou pourrait également être une destination, mais il a déjà exclu le Mexique et le passage de la frontière pour se rendre aux Etats-Unis en septembre, où il ira à Philadelphie, New York et Washington, excluant aussi la Californie.

    A un journaliste qui lui a demandé s’il comptait béatifier personnellement l’archevêque Romero, il a répondu vaguement qu’il y aura une « guerre » entre le cardinal Amato et Mgr Paglia.

    Il a aussi à nouveau dénoncé la corruption, un « mal mondial » qui « trouve facilement son nid dans les institutions » et dont les victimes favorites sont les pauvres. Au Pape d’inviter alors à être mendiants, car ils « ont des valeurs que nous n’avons pas ».
    « Les personnes corrompues qui font des affaires avec des responsables corrompus volent le peuple », la société. Elle existe aussi au sein de l’Église, où elle est le fait de pécheurs. « Il y a des cas de personnes ou de services corrompus dans l’Église... Il faut demander pardon pour ces catholiques qui scandalisent tout le monde. La corruption est aussi une plaie pour l’Église, à côté de tant de personnes saines, de pécheurs non corrompus. »

    Autre thème abordé, celui de la contraception et du faux mythe qui dicte que les chrétiens doivent faire beaucoup d’enfants. Le Pape François a rappelé que l’Église a toujours encouragé le principe de la maternité et de la paternité responsables, comme l’indique Humanae vitae de Paul VI. « Certains croient que pour être de bons catholiques il faut être comme des lapins. Non », a dit le Pape. « Il existe de multiples moyens licites pour éviter cela... Pour les plus pauvres, l'enfant constitue une richesse...et beaucoup d'entre eux manquent en cela de prudence. La paternité responsable et nécessaire même si on doit saluer la générosité de parents qui voient en tout fils un trésor. »

    A propos enfin de ce qu'il a dit de la nécessité d'apprendre à pleurer, le Saint-Père a dit que « le trop bien-être et une mauvaise compréhension des valeurs, l'endurcissement face à l'injustice et la culture du rebut font perdre aux gens cette capacité de pleurer. Or c'est une grâce qu'il faut demander... Nous tous mais surtout les chrétiens installés dans le confort devons demander cette grâce : Il faut pleurer sur les injustices comme sur les péchés. Il faut apprendre à pleurer. Pleurer permet d'appréhender de nouvelles réalités ou de nouvelles dimensions de la réalité. »

    Une gestuelle philippine émouvante

    Qu’a appris le Saint-Père des Philippins ? « Surtout les geste » et l’amour qui les accompagnent. Ceux-ci l’ont ému car ils n’étaient pas protocolaires, car ils étaient l’expression d’un « enthousiasme sincère ». Ému en voyant un père soulever son fils par-dessous la foule pour qu’il soit béni par le Pape, comme s’il voulait dire : « c’est mon trésor, mon avenir, mon amour ».

    « C’est la façon de le faire qui m’a touché, le geste de maternité, de paternité, de joie, raconte-t-il. Il s’agit d’un peuple qui sait souffrir et qui est capable de se relever et d’aller de l’avant. » Le Saint-Père se rappelle alors sa rencontre avec le père de cette fille tuée à Tacloban juste après la messe : « j’ai été frappé par un père qui cherchait des mots pour accepter cela. Ces gestes m’ont touché ».

    Ces gestes dont se rappelle le Pape sont aussi ceux des survivants du typhon Hayan. « Voir tout ce peuple de Dieu prier après cette catastrophe, explique-t-il, m’a fait me sentir comme anéanti, j’en ai presque perdu ma voix ».

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h45 Cérémonie de congé au pavillon présidentiel de la Villamor Air Base de Manille
    10h00 Départ en avion de Manille pour Rome (03h00 heure française)
    17h40 Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Acte de vénération à l'Immaculée présidé par le Pape François (suite)

    « Que Marie libère l'humanité de tout esclavage, spirituel et matériel »

    Comme c’est la tradition, le Pape François s’est rendu ce lundi 8 décembre dans l’après-midi en pèlerinage place d’Espagne, au cœur de la Rome historique, au pied de la colonne qui porte une statue de la Vierge Marie fleurie chaque année par la ville, en ce jour de la solennité de l’Immaculée Conception.

    Le Pape a été accueilli juste après 16h par le Cardinal Vicaire Agostino Vallini, son vicaire pour Rome, et par le maire de Rome, avec qui il a échangé quelques mots. Le Pape s’est ensuite recueilli et a déposé une gerbe de fleurs. Le Pape a prononcé une allocution en forme de prière à la Vierge, pour souligner combien Marie est pour tout chrétien un exemple de sainteté à imiter. "Que Marie nous protège du péché. Que la puissance de l'amour de Dieu, qui t'a préservé du péché originel, par ton intercession, libère l'humanité de tout esclavage spirituel et matériel, et fasse vaincre dans les cœurs et les évènements, le dessein de salut de Dieu.", a notamment déclaré le Pape.

    L’an dernier, le Pape avait béni une cinquantaine de malades : ils étaient cette année une centaine, salués chaleureusement un par un.

    Avant la Place d’Espagne le Pape a fait un passage par Sainte-Marie-Majeure pour se recueillir devant l’icône de la Vierge Salus Populi Romani, "Salut du peuple romain". Le Pape s’est rendu une vingtaine de fois à la basilique mariale pour confier ses voyages, son diocèse, le monde entier. Ou pour dire merci, comme à son retour de Rio ou de Turquie.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral sur Zenit.org

  • Acte de vénération à l'Immaculée présidé par le Pape François

    A 16h, Place d'Espagne à Rome

    Rappel historique

    Le 8 Décembre 1854, le Bx Pape Pie IX a défini le dogme de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie.

    Trois ans plus tard, le 8 Septembre 1857, il a béni et inauguré le monument de l'Immaculée à Piazza di Spagna.

    C'est le Pape Pie XII qui a initié l'envoi de fleurs à la Place d'Espagne pour la solennité de l'Immaculée.

    St Jean XXIII, en 1958, s'est rendu Place d'Espagne pour y déposer un panier de roses blanches au pied du monument. Il a visité la Basilique de Santa Maria Maggiore.

    Cette coutume s'est poursuivie avec les Papes Paul VI, St Jean-Paul II et Benoît XVI.

    La visite du Pape François à l'Immaculée Place d'Espagne prévoit un moment de prière, comme une expression de la dévotion populaire.
  • Le Pape François à la place d'Espagne (Rome) le 8 décembre

    Vierge_Marie_place-d-Espagne_1b.jpg

    Lundi prochain, 8 décembre, en la fête de l’Immaculée Conception, le Pape François se rendra Place d’Espagne, accueilli dès son arrivée par le Cardinal Vicaire Agostino Vallini, et par le Maire de Rome Ignazio Marino. Il confiera à la Vierge Marie, comme chaque année, la ville de Rome, l’Église et toute l’humanité. Le Pape arrivera à 16h00, priera au pied de la colonne qui porte la statue (photo ci-dessus) et déposera un bouquet de fleurs.

    Source : Radio Vatican.

    Livret de la célébration

  • Samedi 28 novembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Vendredi 28 novembre 2014

    En certains endroits : Ste Catherine Labouré, religieuse

     Calendrier liturgique

  • Mercredi 26 novembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Mardi 25 novembre 2014

    Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre

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    Sainte Catherine avec la palme du martyre, l'épée et la roue, instruments de son supplice
    Grandes heures d'Anne de Bretagne, Jean Bourdichon, XVIe