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rosaire - Page 4

  • Deux nouveaux Docteurs de l'Eglise proclamés par Benoît XVI

    L'Eglise compte désormais 35 Docteurs, dont 4 femmes.

    C’est à la Pentecôte, le 27 mai, que le Pape avait annoncé son intention de proclamer deux nouveaux Docteurs de l’Eglise à l’occasion de l’ouverture du Synode des évêques. Benoît XVI avait alors souligné que ces deux grands témoins de la foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents. Hildegarde, une bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique. Prêtre de la Renaissance espagnole, Jean d’Avila prit part au renouveau culturel et religieux d'une Eglise et d'une société parvenue au seuil des temps modernes.


    Taduction intégrale de l’homélie que le Pape a prononcée ce 7 octobre

    disponible sur Radio Vatican

    L'Angélus

    A la fin de la messe, avant la prière de l’Angélus, Benoît XVI a invité les fidèles à mettre en valeur la prière du chapelet pendant l’Année de la Foi, individuellement, dans les familles et les communautés. Le Pape s’est exprimé en plusieurs langues dont le français :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones. Alors que s’ouvre le Synode pour la Nouvelle Evangélisation, je vous invite à prier plus particulièrement l’Esprit Saint, le protagoniste de l’évangélisation depuis la naissance de l’Église. Les participants venus du monde entier manifestent l’universalité de l’Évangile qui s’adresse, aujourd’hui comme hier, à chaque personne rachetée et sauvée par Jésus Christ. Puisse chaque chrétien être renouvelé dans sa responsabilité de faire connaître le Sauveur et son message d’amour et de paix ! Confions à la Vierge Marie, l’Etoile de l’évangélisation, les travaux de cette Assemblée. Bon dimanche à tous et que Dieu vous bénisse ! »

    Source : News.va

  • La puissance du chapelet - Historique par l'Abbé Pagès

    « L'Église a toujours reconnu à cette prière une efficacité particulière, lui confiant les causes les plus difficiles dans sa récitation communautaire et dans sa pratique constante. En des moments où la chrétienté elle-même était menacée, ce fut à la force de cette prière qu'on attribua l'éloignement du danger, et la Vierge du Rosaire fut saluée comme propitiatrice du salut.
    Aujourd'hui, je recommande volontiers à l'efficacité de cette prière la cause de la paix dans le monde et celle de la famille.

    [...]

    Prière pour la paix, le Rosaire est aussi, depuis toujours, la prière de la famille et pour la famille. Il fut un temps où cette prière était particulièrement chère aux familles chrétiennes et en favorisait certainement la communion. Il ne faut pas perdre ce précieux héritage. Il faut se remettre à prier en famille et à prier pour les familles, en utilisant encore cette forme de prière...
    La famille qui est unie dans la prière demeure unie. Par tradition ancienne, le saint Rosaire se prête tout spécialement à être une prière dans laquelle la famille se retrouve...
    Recommencer à réciter le Rosaire en famille signifie introduire dans la vie quotidienne des images bien différentes, celles du mystère qui sauve : l'image du Rédempteur, l'image de sa Mère très sainte. La famille qui récite le Rosaire reproduit un peu le climat de la maison de Nazareth : on place Jésus au centre, on partage avec lui les joies et les souffrances, on remet entre ses mains les besoins et les projets, on reçoit de lui espérance et force pour le chemin. »

    Bx Jean-Paul II, Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae, n° 39-41, 16 octobre 2002.

  • 7 octobre : Méditation sur le Rosaire

    « Je vous offre, mes petits enfants, un beau bouton de rose ; c'est un des petits grains de votre chapelet qui vous paraît si peu de chose ! Que ce grain est précieux ! Oh ! que ce bouton de rose est admirable, oh ! qu'il s'épanouira large si vous dites dévotement votre Ave Maria ! Ce serait trop vous demander que de vous conseiller un Rosaire tous les jours. Dites au moins votre chapelet tous les jours bien dévotement, qui est un petit chapeau de roses que vous mettrez sur la tête de Jésus et de Marie. Croyez-moi, écoutez la belle histoire et la retenez bien.

    Deux petites filles, toutes deux soeurs, étant à la porte de leur logis à dire le chapelet dévotement, une belle dame s'apparut à elles, approche de la plus jeune qui n'avait que six à sept ans, la prit par la main et l'emmène. Sa soeur aînée, toute étonnée, la cherche et ne l'ayant pu trouver s'en vint toute éplorée à la maison et dit qu'on avait emporté sa soeur. Le père et la mère cherchèrent inutilement pendant trois jours. Au bout du troisième jour, ils la trouvèrent à la porte avec un visage gai et joyeux ; ils lui demandèrent d'où elle venait ; elle dit que la dame à laquelle elle disait son chapelet l'avait emmenée dans un beau lieu et lui avait donné à manger de bonnes choses et lui avait mis entre les bras un joli petit enfant qu'elle avait tant baisé. Le père et la mère, qui étaient nouvellement convertis à la foi, firent venir le révérend père jésuite qui les avait instruits dans la foi et la dévotion du Rosaire, ils lui racontèrent ce qui s'était passé. C'est de lui que nous l'avons su. Ceci est arrivé dans le Paraguay (1).

    Imitez, mes petits enfants, ces petites filles, et dites comme elles tous les jours votre chapelet, et vous mériterez par là d'aller en paradis et de voir Jésus et Marie, sinon pendant la vie, du moins après la mort pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

    Que les savants donc et les ignorants, que les justes et les pécheurs, que les grands et les petits, louent et saluent jour et nuit par le saint Rosaire Jésus et Marie.
    "Salutate Mariam, quae multum laboravit in vobis" (Rm 16,6) »

    (1) : Antoine Boissieu, s.j. (1623-1691), Le Chrétien prédestiné par la dévotion à la Sainte Vierge.
    (2) : Rm 16,6 : Saluez Marie qui a beaucoup travaillé au milieu de vous.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver (Introduction - Bouton de Rose), in "Oeuvres complètes de saint Louis-Marie Grignion de Montfort", Editions du Seuil, Paris, 1966.

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    Le Centre Dominicain du Rosaire édite un feuillet mensuel de méditation sur le Rosaire :
    Direction du Rosaire - 132 rue Vauban - 69006 Lyon - France
    Tél. : 04.72.83.78.60 - Fax : 04.72.83.78.69

  • 1er octobre : Méditation

    Mois du Rosaire

    « La piété catholique consacre à Marie les deux mois entiers de mai et d'octobre. Mai, le mois des fleurs, et octobre, le mois des fruits !
    [...]
    "A chaque Ave Maria récité ici-bas par les fidèles, écrit sainte Gertrude, trois ruisseaux, procédant du Père, du Fils et du Saint-Esprit, pénètrent avec un élan impétueux et suave dans le Coeur de Marie, et, revenant à leur source, ils délectent tellement la Vierge que cette joie rejaillit sur tous les saints, les anges et sur tous ceux qui Lui rappellent cette salutation" (cf. Révélations). Ce rejaillissement n'est autre, pour nous, que l'effusion des dons divins obtenue par les Ave Maria du Rosaire, et cette effusion est d'autant plus abondante et plus sûre, qu'à redire sans cesse les paroles de son admiration et de son amour pour Marie, "l'âme s'imprègne de l'esprit de l'Immaculée Mère de Dieu, pénètre dans l'intimité de Jésus, et finit par vivre, avec ces divins modèles, dans ne communauté de pensée et de volonté d'où résultent à la fois la transformation progressive de notre vie et la puissance croissante de nos prières. Nous savons de mieux en mieux ce qu'il faut dire et nous le disons de mieux en mieux, dans l'assurance, toujours plus affermie d'arriver, par le Coeur de la Mère, au Coeur du Fils et d'en tirer des trésors inépuisables de grâce et de salut" (P. Ollivier o.p., Sermon sur le Rosaire).

    Saint Dominique connut admirablement cette puissance du Coeur de Marie sur le Coeur de Jésus et l'ascendant du coeur du simple chrétien sur le Coeur de la Reine des cieux par le Rosaire. Aussi, au milieu de l'effroyable effondrement de la foi et de la piété catholique dont il fut témoin dans le Midi de la France, alors que les plus courageux désespéraient du triomphe de la Vérité et de la Justice, l'héroïque serviteur de Dieu, seul, ne cessa d'y croire et de l'espérer. c'est qu'il avait les promesses de la divine Marie, qui lui avait dit : "Exhorte les hommes à réciter mon Rosaire et il en résultera un grand fruit pour les âmes". L'histoire nous dit la magnifique réponse que Dieu donna à la confiance de son apôtre et continue de donner à travers les siècles à ceux qui s'efforcent de l'imiter. »

    H. Lacomme, o.p., "Messager du Coeur de Jésus", Mai 1916, in Abbé R. Béringer, Recueil Documentaire - La Très Sainte Vierge, Librairie Brunet, Arras, 1927.

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    La Vierge Marie présente le Rosaire à St Dominique
    Tableau de Bartolomé Esteban Murillo

  • 24 mai : Méditation

    « Place-toi devant la Vierge dans l'attitude qu'elle avait à l'Annonciation, en face du Tout-Puissant : "Me voici." Elle est là, simplement, sans artifice et sans détour, dans la vérité de son être reçu de Dieu, se laissant faire et aimer par lui. Après Jésus, elle fut la première à entrer dans le Royaume des Béatitudes ; c'est pourquoi elle est modèle et source de grâce pour toi. Ecoute les paroles de Marie, regarde et pénètre ses attitudes profondes. En la contemplant longuement, tu lui deviens semblable : un coeur disponible et pauvre, prêt à être envahi par Dieu.
    [...]
    Elle est le modèle de ton être à Dieu. Tu voudrais bien régler le don de ta personne ; tant que tu as prévu des limites, tu es encore trop possesseur de ton offrande. Dieu te demande une disponibilité absolue, et t'appelle souvent à livrer ce que tu n'avais pas prévu. Marie ne songeait nullement à devenir la Mère du Promis, mais comme elle était disponible et ouverte, rien ne la surprend dans l'appel de Dieu. C'est alors qu'elle devient Mère du Sauveur. Qui peut dire la fécondité de sa vie cachée en Dieu avec le Christ, à Nazareth ?

    Tu peux contempler ainsi la disponibilité de Marie en reprenant le récit de l'Annonciation, ou en redisant le Magnificat. Ou alors dis simplement le chapelet, en repassant dans ta mémoire les paroles de la Vierge, afin qu'elle reproduise en toi ses sentiments profonds. Tu peux aussi t'arrêter sur une parole de l'Ave Maria que tu goûtes plus particulièrement, ou contempler le mystère de la Trinité et le rôle de Marie dans l'économie du salut. Le Rosaire est une très haute forme de prière contemplative, où tu apprends à sortir de toi pour t'unir au Christ dans ses mystères, et être disponible jusqu'au tréfonds de ton coeur. »

    Jean Lafrance, Prie ton Père dans le secret (32), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie (suite)

    Nous pouvons, en ce mois de Marie, faire de notre chapelet (si ce n'est déjà le cas !) un compagnon quotidien, dans la méditation des saints mystères du Rosaire... en ces moments si difficiles que nous traversons...

    « Le Christ est le Maître par excellence, le révélateur et la révélation. Il ne s'agit pas seulement d'apprendre ce qu'il nous a enseigné, mais “d'apprendre à le connaître Lui”. Et quel maître, en ce domaine, serait plus expert que Marie ? S'il est vrai que, du point de vue divin, l'Esprit est le Maître intérieur qui nous conduit à la vérité tout entière sur le Christ (cf Jn 14, 26; 15, 26; 16, 13), parmi les êtres humains, personne mieux qu'elle ne connaît le Christ ; nul autre que sa Mère ne peut nous faire entrer dans une profonde connaissance de son mystère.

    Le premier des “signes” accomplis par Jésus – la transformation de l'eau en vin aux noces de Cana – nous montre justement Marie en sa qualité de maître, alors qu'elle invite les servants à suivre les instructions du Christ (cf. Jn 2, 5). Et nous pouvons penser qu'elle a rempli cette fonction auprès des disciples après l'Ascension de Jésus, quand elle demeura avec eux dans l'attente de l'Esprit Saint et qu'elle leur apporta le réconfort dans leur première mission. Cheminer avec Marie à travers les scènes du Rosaire, c'est comme se mettre à “l'école” de Marie pour lire le Christ, pour en pénétrer les secrets, pour en comprendre le message.

    L'école de Marie est une école tout particulièrement efficace si l'on considère que Marie l'accomplit en nous obtenant l'abondance des dons de l'Esprit Saint, en nous offrant aussi l'exemple du "pèlerinage dans la foi" (Lumen gentium, n.58) dont elle est un maître incomparable. Face à chaque mystère de son Fils, elle nous invite, comme elle le fit à l'Annonciation, à poser humblement les questions qui ouvrent sur la lumière, pour finir toujours par l'obéissance de la foi: "Je suis la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole !" (Lc 1, 38). »

    Bx Jean-Paul II, extrait de la Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae (14), 16 octobre 2002.
    (Texte intégral)

    sur notre site : enseignements pontificaux sur le Rosaire

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    Pour aller plus loin : Historique du mois de Marie

  • 4 avril : Méditation

    « "Pour toi, quand tu veux prier, entre dans la chambre la plus retirée, verrouille la porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret" (Mt 6, 6).
    Dieu qui est Esprit recherche des adorateurs en esprit et en vérité (Jn 4, 24). Sa recherche le met tout près de toi.
    Accueille-le et livre-toi à son Esprit.
    Ne prie jamais pour que ta prière soit faite, mais pour qu'elle réponde aux goûts de Dieu. C'est parce qu'Il t'aime que tu vas à Lui et tu ne peux te donner à Lui que dans l'amour.
    Deviens tel que la prière enseignée par le Seigneur soit en vérité l'expression de tes désirs personnels, à cause de Lui-même.
    Arrives-en à t'effacer au point que ce soit Lui qui désire et prie en toi. L'apparence c'est que tu vas à Lui ; la réalité c'est qu'Il te cherche. Laisse-toi saisir par Lui qui veut se donner à toi.
    Cette relation filiale ne peut se réaliser qu'appuyée sur ces actes consacrés uniquement à la prière, afin de développer l'amour qui doit devenir l'inspiration, le motif et la règle de toute activité et de toute réaction.
    Ces actes de prière, quels qu'ils soient, si courts soient-ils, si communautaires soient-ils, tu les voudras "en esprit et en vérité", au-dedans de toi, dans cette liberté, cette intimité sans partage pouvant répondre à la présence du Père dans le secret.
    Invite Marie et laisse-toi pénétrer par son esprit, pour te donner, comme elle, "à la Personne et à l'oeuvre de son Fils" (L. G, 56) et revivre son action de grâces ; pour savoir aussi demander, comme elle, à Cana ou au Cénacle.
    Sers-toi, si tu le peux, de ton Rosaire pour t'unir à elle.
    Que l'action de grâces et la bénédiction dominent dans ta prière pour devenir "louange de sa gloire et de la grâce dont Il nous a comblés en son Bien-Aimé" (Ep 1, 6). »

    P. Joseph-Marie Perrin o.p., Aujourd'hui l'Evangile de l'Amour, Editions du Cerf, Paris, 1980.

    prière,oraison,coeur