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  • Méditation - Prière : Amende honorable de l'office du Précieux Sang

    « Ô divin Jésus, qui nous avez aimés jusqu'à laver nos péchés dans votre Sang, soyez loué à jamais d'une si grande Charité... Il a coulé ce Sang Adorable en tant de rencontres différentes, que votre Amour ne pouvait aller plus loin : dès votre Enfance au Mystère de la Circoncision ;... au Jardin des Olives ; à votre Flagellation ; au couronnement d’Épines ; par les Clous qui ont percé vos Mains et vos Pieds ; par l'ouverture de votre Côté, d'où il sortit comme d'un canal ouvert, pour noyer nos iniquités, et être le prix de la Rédemption de tous.
    Ce sont ces salutaires effusions de votre Sang précieux que nous honorons en ce jour d'un Culte particulier, puisque nous avons, par ce Sang adorable, la liberté d'entrer avec confiance dans votre Sanctuaire, pour vous y offrir nos vœux.
    Peu content de l'avoir versé sur la Croix, ce Sang précieux, vous voulez encore le répandre tous les jours sur nos Autels. mais, Auguste Victime, l'homme insensible à tant d'amour, n'y répond que par un mépris insultant, ou une indifférence coupable. Combien d'impies renouvelles les attentats et les blasphèmes commis lors de votre Passion...
    Que ne pouvons-nous expier et réparer tant de crimes par des larmes amères ; mais, divin Sauveur, vous connaissez notre impuissance : agréez donc que votre Sainte Mère, qui est aussi la nôtre, fasse valoir nos désirs auprès de vous, pour la gloire de votre précieux Sang, que nous adorons, nuit et jour, dans la Divine Eucharistie.
    Cependant, ô doux Sauveur, le souvenir de nos ingratitudes nous couvre de confusion ; et c'est pour en gémir en votre présence, que nous sommes ici prosternés en esprit de Réparation. Que ce Saint Asile, destiné par l'ordre de votre providence à l'Adoration perpétuelle du Sacrement de votre Amour, soit témoin de notre zèle pour faire, à votre précieux Sang, une Amende honorable. Pardon, ô Jésus, pardon...
    Pardon, pour les irrévérences commises contre ce Sang adorable... Pardon, pour ceux qui ne veulent pas en reconnaître le prix, et qui s'opposent aux fruits de votre abondante Rédemption... Pardon, pour tant de chrétiens sacrilèges qui foulent aux pieds le Sang de l'Alliance qui nous a sanctifiés... Pardon, pour tant d'âmes négligentes qui ne se sont point empressées, dans ces jours de Salut, de s'en appliquer les mérites... Enfin, Seigneur, éclairez..., convertissez les pécheurs, et pardonnez à votre peuple !
    Parce, Dómine, parce populo tuo, ne in æternum irascaris nobis »

    Office solemnel du Précieux Sang (1765), in "Offices Solemnels du S. Sacrement, de la Réparation et du Précieux Sang", s.l., 1777

    Voir également les textes du R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le Précieux Sang ou le Prix de notre salut, Ambroise Bray, Paris, 1867 (4e éd.) :
    1er juillet 2012 - 1er juillet 2013 - 11 septembre 2013.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-troisième Jour

    Vingt-troisième Jour
     
    Prions pour propager la dévotion au Cœur de Jésus.

    La 4ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui profanent les Sacrements.

    On appelle ces âmes des « sacrilèges » ; or savez-vous ce que font les sacrilèges ? Ils s’unissent au démon pour lui venir en aide dans le plus horrible des crimes : la profanation du corps et du sang de Jésus-Christ. Ils font de leur âme un cloaque rempli de vices honteux, et puis, sachant bien ce qu’ils font, ils y jettent le corps de Jésus-Christ et attendent le remerciement du démon, heureux de ce crime qu’il ne pouvait commettre lui-même. Mon Dieu ! mon Dieu ! laissez-moi vous demander pardon.

    Je réciterai aujourd’hui un acte d’amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus.
  • Méditation : "Celui qui ne porte pas sa croix, n'est pas digne de moi"

    « Nous aussi, nous devons porter notre croix.
    Notre Seigneur lui-même nous en a fait un précepte : "Celui qui ne porte pas sa croix, n'est pas digne de moi" nous a-t-il dit. Ne devons-nous pas en effet nous conformer à notre chef ? Si Notre-Seigneur a choisi la croix, c'est qu'elle est bonne, c'est qu'elle est nécessaire.
    Elle répare, elle efface le péché. Elle achète les grâces ; et chez nous, elle comprime les passions et les affaiblit.
    Elle est si nécessaire, que Notre-Seigneur en a fait la mesure de notre gloire. Quand il viendra nous juger, le signe de la rédemption planera dans le ciel. Ceux qui seront trouvés conformes à la croix, seront sauvés.
    Toute la vie d'ailleurs est semée de croix, c'est la condition de notre vie mortelle depuis la chute d'Adam. Ce serait folie de ne pas profiter de ces occasions de réparation et de mérite.
    Comment devons-nous porter la croix ? Avec résignation d'abord, comme Jésus, qui disait sans cesse : "Mon Père, que votre volonté soit faite et non la mienne !" - Avec confiance dans la grâce de Jésus-Christ qui nous aidera à porter la croix. - Avec joie, parce que la croix est le chemin du ciel. - Avec amour surtout parce que la croix nous rend semblables à Jésus-Christ, parce que notre générosité console le Cœur de Jésus et nous unit au Sauveur dans son œuvre rédemptrice, parce que nos croix, portées avec courage, sont des sources de grâces pour toutes nos œuvres, pour toutes les âmes que nous recommandons à Notre-Seigneur. »

    P. Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome I (Mardi Saint, III), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1910).

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    (Source et crédit photo)

  • Méditation - Prière avec St Claude la Colombière

    Offrande au Cœur Sacré de Jésus-Christ

    « Cette offrande se fait pour honorer ce divin Cœur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions et la retraite de toutes les âmes saintes.
    [...]

    Il ne trouve dans le cœur des hommes que dureté, qu'oubli, que mépris, qu'ingratitude : il aime, et il n'est point aimé, et on ne connaît pas même son amour, parce qu'on ne daigne pas recevoir les dons par où il voudrait le témoigner, ni écouter les tendres et secrètes déclarations qu'il en voudrait faire à notre cœur.

    Pour réparation de tant d'outrages et de si cruelles ingratitudes, ô très adorable et très aimable Cœur de mon aimable Jésus, et pour éviter autant qu'il est en mon pouvoir de tomber dans un semblable malheur, je vous offre mon cœur, avec tous les mouvements dont il est capable, je me donne tout entier à vous ; et, dès cette heure, je proteste très sincèrement, ce me semble, que je désire m'oublier moi-même et tout ce qui peut avoir du rapport avec moi, pour lever l'obstacle qui pourrait m'empêcher l'entrée de ce divin Cœur que vous avez la bonté de m'ouvrir, et où je souhaite entrer pour y vivre et mourir avec vos plus fidèles serviteurs, tout pénétré et embrasé de votre amour. J'offre à ce Cœur tout le mérite, toute la satisfaction de toutes les messes, de toutes les prières, de toutes les actions de mortification, de toutes les pratiques religieuses, de toutes les actions de zèle, d'humilité, d'obéissance et de toutes les autres vertus que je pratiquerai jusqu'au dernier moment de ma vie. Non seulement tout cela sera pour honorer le Cœur de Jésus et ses admirables dispositions, mais encore je le prie très humblement d'accepter la donation entière que je lui en fais, d'en disposer en la manière qu'il lui plaira, et en faveur de qui il lui plaira ; et comme j'ai déjà cédé aux saintes âmes qui sont dans le purgatoire tout ce qu'il y a dans mes actions capable de satisfaire la justice divine, je désire que cela leur soit distribué selon le bon plaisir du Cœur de Jésus.
    [...]
    Sacré-Cœur de Jésus, apprenez-moi le parfait oubli de moi-même, puisque c'est la seule voie, par ou l’on peut entrer en vous. Puisque tout ce que je ferai à l'avenir sera à vous, faites en sorte que je ne fasse rien qui ne soit digne de vous. Enseignez-moi ce que je dois faire pour parvenir à la pureté de votre amour, duquel vous m'avez inspiré le désir. Je sens en moi une grande volonté de vous plaire et une grande impuissance d'en venir à bout sans une grande lumière et un secours très particulier que je ne puis attendre que de vous. Faites en moi votre volonté, Seigneur ; je m'y oppose, je le sens bien ; mais je voudrais bien, ce me semble, ne m'y opposer pas. C'est à vous à tout faire, divin Cœur de Jésus-Christ ; vous seul aurez toute la gloire de ma sanctification, si je me fais saint ; cela me paraît plus clair que le jour ; mais ce sera pour vous une grande gloire, et c'est pour cela seulement que je veux désirer la perfection. Ainsi soit-il. »

    St Claude la Colombière (fêté ce jour), in "Écrits spirituels", DDB Bellarmin, Coll. Christus n°9, Paris, 1962.

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    Châsse de St Claude la Colombière, chapelle la Colombière à Paray-le-Monial

  • Méditations : des tentations...

    « La prière est sans nul doute indispensable pour repousser les tentations. Mais n'avons-nous pas aussi un autre moyen non négligeable, c'est l'application à notre devoir d'état, à la tâche qui nous a été confiée. Quand nous sommes occupées à bien faire ce que nous devons faire, chacune pour l'amour de Dieu, en union avec la très Sainte Vierge Marie, toutes les facultés sont donc occupées, et bien sûr, les tentations n'ont pas autant de prise sur nous. Voici encore un autre moyen pour écarter les tentations. Ce moyen tout simple et que vous connaissez bien, il consiste à opposer le mépris. Nous savons en effet que le mépris est le moyen le plus court pour nous défaire d'un ennemi que rien ne blesse tant que le dédain. Il est donc préférable aussi de ne pas revenir par la pensée sur nos tentations passées. Car en y revenant, nous remettrions en quelque sorte du bois au feu. Et ainsi nous l'entretiendrions au lieu de l'éteindre. Conservons donc notre tranquillité et la paix sereine dans les tentations. [...] Enfin, n'oublions pas cette vérité que nous connaissons bien ! Dieu si miséricordieux, ne permettra jamais que nous soyons tentées au-dessus de nos forces. Les débats de notre conscience, ces luttes, cette croix crucifiante, il faut les accepter par amour, et en esprit de réparation pour nos fautes, et pour celles des autres. Les tentations ne peuvent nous faire que le mal que nous voulons. Puisque dans les âmes fidèles, elles produisent le contraire : elles produisent de bons effets, elles les maintiennent d'ailleurs dans une plus profonde humilité ; elles stimulent leur vigilance et leur courage. Et de plus elles les entretiennent dans leur ferveur, en les ramenant à Dieu plus souvent. Oui, les tentations nous donnent une heureuse expérience et pour les autres aussi, parce qu'elles nous rendent enfin plus compréhensives, et plus compatissantes pour les faiblesses du prochain. Mais il n'en demeure pas moins vrai que nous devons, vous et moi, être très vigilantes, par la prière, et par la pénitence. »

    Mère Marie de la Croix (1901-1999), Entretiens Évangéliques A XVII 1975, in "Textes choisis 5. Avec Marie - Vivre le combat spirituel", Éditions de la Morinaie, Saint Aignan sur Roë, 2012.

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    Retable d'Issenheim de Matthias Grünewald, musée Unterlinden, Colmar
    Seconde ouverture, panneau droit : la tentation de St Antoine (détail)

  • Méditation : le silence dans la souffrance

    « "Jésus, surtout au Très Saint Sacrement, est la brebis qui se laisse mener à l'immolation, l'Agneau qui ne fait pas de bruit au milieu de la multitude qui l'insulte et l'oublie."
    Vénérable Mère Marie-Thérèse du Coeur de Jésus (Théodelinde Dubouché, 1809-1863)
    fondatrice de la Congrégation de l'Adoration Réparatrice.

    Jésus-Hostie se plaint-Il de l'indifférence de si nombreux baptisés à l'égard de son Sacrement d'amour ? Il se tait. Jésus-Hostie s'irrite-t-Il contre les impies qui tournent en dérision et outragent le plus ineffable des dons ? Il se tait. Jésus-Hostie se révolte-t-Il devant l'attitude sans respect, jusque dans le sanctuaire, en son auguste présence, des chrétiens médiocres ? Il se tait. Jésus-Hostie se venge-t-Il enfin des profanateurs de son Corps sacré et des perpétuels Judas ? "Si mon ennemi me maudit, gémit le Psalmiste, je le supporterai ; mais que ferai-je si c'est l'ami qui partageait avec moi la douceur des mêmes festins ?" Que va donc inventer de terrible la sainte colère de ce Jésus qui pour affirmer jadis les droits de son Père, méprisés par les vendeurs du Temple, tressait des fouets, puis en frappait et labourait leur dos ? Il se tait, Jésus-Hostie se tait toujours.
    Il s'est tu durant sa Passion : roué de coups, sali de crachats, accablé d'injures, l’Évangéliste résume son attitude en ces simples mots : "Jesus autem tacebat - Or Jésus se taisait."
    Il s'est tu à Nazareth, Il s'est tu à Bethléem. Jésus a racheté le monde par ses souffrances et son silence.

    Quelle puissance réparatrice se cache donc dans le silence, dans le silence de patience ? Réparer avec Jésus ; c'est l'ambition de votre amour, mais réparer en silence, voilà son triomphe.
    Le Seigneur Lui-même confiait à une de ses servantes : "Souffre uniquement pour Moi... le plus grand nombre d'âmes, souvent même très pieuses, parlent beaucoup de mérites en racontant ce qu'elles endurent à qui veut les entendre... elles désirent la compassion de la créature... la nature est satisfaite... mais la grâce s'affaiblit..."
    Ne vous justifiez point devant une accusation injuste, à moins que ne l'exige l'obéissance ! Mordez votre langue, si sur vous à l'improviste l'humiliation tombe. On se fâche, on médit de vous, on calomnie vos intentions les plus droites, on ironise à votre endroit, n'oubliez pas que l'attitude la plus sage, la plus chrétienne, la plus réparatrice, c'est le silence.
    Viennent enfin les maladies, les angoisses, les aridités, le dégoût d'une vie parfaite et tant d'autres tentations, et ces nuits où l'âme désolée semble être abandonnée de tous, abandonnée de Dieu, abandonnée même de Celui qu'elle aime par-dessus tout : le Sauveur Jésus. En de telles heureuses épreuves, âme réparatrice, que ton œuvre s'achève en perfection dans le silence, à l'exemple de Jésus au très Saint Sacrement. »

    L. Mandin, Triduum Eucharistique, Foi Amour Réparation, Adoration Réparatrice, Rue d'Ulm à Paris, 1934.

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    "Le Christ aux liens" - Hospices de Beaune (salle des "pôvres")

  • Un mois avec Marie - Vingt-septième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGT-SEPTIÈME JOUR
    Le Cœur Immaculé de Marie

    Marie a été incomparablement Mère, mais aussi elle a merveilleusement réalisé l'idéal de la Vierge-Martyre. Il n'en pouvait être autrement. Du sang le plus pur de son Cœur virginal, Marie avait formé le Cœur de l'Homme des douleurs, et toute souffrance atteignant Jésus se répercutait dans le Cœur de sa Mère avec une telle vivacité qu'il en était vraiment transpercé.
    Ce fut là son premier martyre. Sa Maternité co-rédemptrice lui valut simultanément le second, et tout enfant de Dieu peut se dire : « Je suis né du martyre de Marie. » Un seul regard sur notre douce Mère, debout au pied de la Croix, au Calvaire, et nous ne doutons plus de cette vérité.
    La tendresse de la Sainte Vierge pour nous est d'autant plus immense que nous lui avons coûté plus cher. Si son Cœur tout aimant est sensible à notre filiale gratitude, cruels lui sont les outrages qu'elle reçoit de certains de ses enfants de la terre. Dès sa première apparition à Fatima, elle s'en plaint et demande réparation :
    « Voulez-vous... faire amende honorable pour tous les blasphèmes et offenses contre le Cœur Immaculé de Marie ?... »
    Le 13 juin, Notre-Dame parle longuement de son Cœur Immaculé, puis elle projette sur les enfants, comme au mois précédent, une lumière intense, et ceux-ci voient dans sa main droite un cœur environné d'épines qui le piquent de toutes parts. Ils comprennent que c'est le Cœur Immaculé de Marie, affligé par les péchés du monde et lui vouent désormais un amour plus ardent.
    Un mois plus tard, elle leur dit encore :
    « ... Dites souvent, mais spécialement en faisant quelque sacrifice : Ô Jésus, c'est... en réparation des offenses faites au Cœur Immaculé de Marie. »
    Le divin Cœur de Jésus... le saint Cœur de Marie ! qui pourrait séparer ces deux Cœurs !...
    « Jésus et moi nous nous aimions si tendrement sur la terre, que nous étions comme un seul Cœur », révélait la Vierge à sainte Brigitte. Et Notre-Seigneur ajoutait : « Le Cœur de ma Mère était comme mon propre Cœur. Tous les deux nous avons opéré le salut de l'homme pour ainsi dire avec un seul Cœur. »
    En conséquence, Marie demeure la Grande Trésorière du Très-Haut. Jacintha ne cesse de l'affirmer : « C'est par le Cœur Immaculé de Marie que le bon Dieu veut nous accorder ses grâces. - C'est à ce Cœur Immaculé qu'il faut les demander. - C'est par le Cœur Immaculé de Marie qu'il faut demander la Paix, parce que c'est à Lui que le Seigneur l'a confiée !... Il n'y a qu'Elle (Marie), qui puisse nous venir en aide... »
    Et le Cœur Sacré de Jésus veut que « le Cœur Immaculé de sa Mère soit vénéré avec le Sien ».
    Pour cela, l'exil de Lucie sur la terre sera prolongé. Chargée d'une mission, elle devra y propager la dévotion à ce Cœur très pur. L'Enfant-Jésus l'encourage, le 15 février 1926, à ne se laisser arrêter par aucune difficulté. Elles seront toutes surmontées avec l'aide de Dieu.
    En annonçant, le 13 octobre 1917, les terribles châtiments que nous avons mérités, la miséricordieuse tendresse de la Sainte Vierge nous laissait un espoir : « Je reviendrai demander la consécration du monde à mon Cœur Immaculé, ainsi que la Communion réparatrice des premiers samedis du mois... Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs par le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Beaucoup de bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs nations seront anéanties (réticences)...
    « Mais enfin, mon Cœur Immaculé triomphera ! »
    Elle revient en effet, la douce Mère, et montre de nouveau son Cœur entouré d'épines. Jésus-Enfant qui l'accompagne, dit en l'indiquant de la main : « Ayez pitié de ce doux Cœur martyrisé continuellement par l'ingratitude des hommes. » Puis, Notre-Dame ajoute :
    « Vois ma fille, mon Cœur entouré des épines dont les hommes ingrats le transpercent à tous moments par leurs blasphèmes et ingratitudes. Toi du moins, tâche de me consoler et annonce de ma part que je promets d'assister au moment de la mort, avec les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le premier samedi de cinq mois consécutifs, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant un quart d'heure en méditant les mystères du Rosaire, avec l'intention de me faire réparation. »
    Ainsi qu'elle l'avait annoncé aux petits Voyants en 1917, elle réclame une autre fois la Consécration du monde à son Cœur Immaculé. - Sa Sainteté Pie XII a réalisé ce désir les 31 octobre et 8 décembre 1942 (*).
    Joignons, à cet acte solennel et aux consécrations de nos diocèses, de nos paroisses, la consécration de nos personnes, de nos familles, de nos œuvres, de notre Patrie... Mais sans oublier qu'elle doit être pour chacun de nous un programme de vie sérieusement chrétienne et la résolution irrévocable d'y être fidèle toujours.
    C'est dans son Royaume de France, où prit naissance le culte spécial adressé à son très saint Cœur, que notre « Maman du Ciel » doit trouver ses plus aimants et plus fervents consolateurs.
    Obtenons par prières et sacrifices, qu'en un jour prochain, Marie soit proclamée Reine de l'Univers.

    PRIÈRE

    Ô douce, ô belle, ô resplendissante Vierge Marie, Reine de la France et Reine de l'Univers, nous jetant à vos pieds nous vous apportons nos cœurs. Placez-les dans le Vôtre et offrez-les ensemble à votre divin Fils Jésus, dont nous voulons par sacrifices et vertus, étendre sur la terre le règne de paix et d'amour.

    Cœur Sacré de Jésus, par le Cœur Immaculé de Marie, sauvez la France et le monde !
     
    (* ndr) : Cette consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie fut renouvelée par Jean-Paul II le 25 mars 1984, puis en présence de la statue originale amenée spécialement de Fatima le 8 octobre 2000, en présence de 1500 évêques.
    Sœur Lucie confirma personnellement que cet acte solennel et universel de consécration correspondait à ce que voulait Notre-Dame de Fatima (« Sim, està feita, tal como Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Março de 1984 » (lettre du 8 novembre 1989).
    Tout récemment, le 13 octobre 2013, au cours de la Journée mariale organisée à l'occasion de l'anniversaire de cette apparition de 1917, et devant cette même statue originale de la Vierge au Cœur Immaculé, le Pape François a également récité un acte de confiance à la Vierge de Fatima.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Un mois avec Marie - Douzième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DOUZIÈME JOUR
    Pénitence, pénitence !

    Notre Dame de FatimaLe 19 septembre 1846, Notre-Dame apparaissait à Mélanie et à Maximin de La Salette. Son beau visage était baigné de larmes :

    « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, dit-Elle, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils ; il est si lourd, si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous ! Jamais vous ne pourrez reconnaître les peines que je me donne pour vous. »
    Ce qui appesantit si fort le bras du Seigneur, que notre céleste Mère ne peut plus nous préserver de ses coups, ce sont les jurons, les blasphèmes, la violation du repos dominical et des lois du jeûne, de l'abstinence, le mépris de la Messe, le dimanche surtout, tous les péchés de la chair, de l'orgueil, de la vanité, etc...
    « Je hais le péché et l'ai en exécration » (1), déclare le Seigneur par son prophète.
    Le 11 février 1858, l'Immaculée renouvelle à Bernadette ses avertissements : « Pénitence, pénitence ! » redit-elle.
    Célestes avis tombés dans une terre ingrate : le flot des iniquités monte, monte toujours... La Grande Guerre passe sans provoquer l'amendement.
    La Vierge au grand Cœur maternel se montre en 1917 à Fatima. Elle insiste de nouveau sur la nécessité pressante de changer de vie et de faire pénitence :
    « La guerre (de 1914-18) va finir vite. Mais si l'on ne cesse d'offenser le Seigneur, il ne s'écoulera pas un long temps avant qu'une autre, pire, commence... A cause de ses nombreux péchés, le monde sera bientôt châtié par la guerre, la famine, les persécutions contre l'Église et le Saint-Père... »
    Il ne tenait qu'à nous d'éviter les malheurs annoncés, mais les esprits étaient faussés, les cœurs pervertis, les volontés aveulies. Ce fut partout une effrayante recrudescence du mal.
    Alors, la guerre se déchaîne, atroce, en Espagne d'abord, puis en d'autres pays. La conflagration devient à peu près universelle. Presque seul, le Portugal demeure un oasis de paix, parce qu'il s'est montré docile aux avis de Notre-Dame.
    Instruits par la souffrance, hâtons-nous de l'imiter. Notre Mère nous y invite ; notre Mère dont le Cœur, navré de nos malheurs, est inlassable dans ses interventions miséricordieuses.
    Même à présent, si nous savons nous ressaisir, écouter le céleste Message, fuir le péché et faire pénitence, le châtiment pourra être très adouci et rapidement terminé.
    Que la crainte et l'amour s'unissent pour nous y décider : « Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous » (2), nous dit le divin Maître.
    « C'est dans la conscience individuelle que doit s'élaborer le redressement national et mondial. »
    Demandons-nous donc chacun, loyalement, devant Dieu, si nous acceptons avec résignation les douleurs qui nous atteignent et si nous accomplissons courageusement tous les devoirs que la situation impose plus impérieusement que jamais aux âmes qui veulent vivre de la foi et de la charité.
    Le péché qui se multiplie, le règne de l'égoïsme et de la sensualité chez un trop grand nombre de chrétiens sont parmi les causes profondes de l'immense épreuve de l'humanité, aussi ne peut-on travailler efficacement au retour de la paix et de l'amour fraternel parmi les hommes sans s'attacher à une réforme énergique de soi-même, à une prière plus fréquente et plus fervente, à une générosité plus grande dans l'esprit de pénitence et de réparation.
    N'oublions pas, n'oublions jamais que les exigences spirituelles et morales d'une vie vraiment chrétienne demeureront toujours les conditions sine qua non de la tranquillité dans l'ordre, c'est à-dire de la paix et de la prospérité de notre cher pays.
    Marie n'a jamais failli à aucun de ses devoirs.
    Puisons dans le Cœur de notre Mère admirable les nobles audaces et les saintes énergies qui feront de nous de véritables chrétiens et d'excellents français.

    PRIÈRE (Sub tuum)

    Nous avons recours à votre protection, sainte Mère de Dieu, ne rejetez pas les prières que nous Vous adressons dans nos besoins ; mais délivrez-nous toujours de tous les dangers, ô Vierge glorieuse et bénie.

    Marie, notre Espérance, ayez pitié de nous.
    (300 j. - Pie X, 1906)

    (1) Psaumes.
    (2) Luc XIII, 3.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Méditation - Prière : patience et miséricorde de Dieu

    « Mon Dieu, qu'avez-Vous fait pour moi ? Les hommes disent de Vous, ô mon seul Bien, que vos jugements sont sévères et vos châtiments extrêmes. Tout ce que je puis dire est qu'il n'en a pas été ainsi pour moi. Que d'autres parlent pour eux, et Vous les confondrez et les abîmerez dans leur propre confusion au jour du jugement. Je n'ai rien à faire avec eux, c'est Vous qui les jugerez, mais pour moi, ma seule expérience est celle de votre conduite envers moi : ici, je rends témoignage de ce que je sais d'une manière absolue et de ce que je ressens au plus intime de moi-même, que Vous n'avez eu pour moi que patience et miséricorde. Oh ! comme Vous oubliez que je me sois jamais révolté contre Vous ! Vous m'accordez toujours à nouveau votre secours. Je tombe, et pourtant Vous ne me rejetez pas. Malgré tous mes péchés, Vous m'aimez toujours, Vous me protégez, Vous me consolez, Vous m'entourez de bienfaits, Vous me soutenez et Vous me conduisez. Je contriste votre grâce, et pourtant Vous l'augmentez. Je Vous offense, et Vous ne Vous irritez pas, mais Vous êtes aussi bon que si je n'avais pas de pardon à demander, rien dont je dusse me repentir, rien qu'il ne fallût réparer, comme si j'étais votre meilleur, votre plus fidèle, votre plus ferme et plus loyal ami. Hélas ! je suis même conduit à présumer de votre amour, tant il ressemble à la faiblesse de l'indulgence, bien que mon devoir soit de Vous craindre ! Je le confesse, ô mon Sauveur véritable, chaque jour n'est qu'un mémorial nouveau de votre amour infatigable et que rien ne peut vaincre ! »

    Bx John Henry Newman (fêté ce jour), Méditations sur la doctrine chrétienne, V. La puissance de la Croix, La patience de Jésus (2), in "Méditations et Prières" traduites par Marie-Agnès Pératé, Paris, Librairie Victor Lecoffre, 1919.

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  • Un mois avec Marie - Huitième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    HUITIÈME JOUR
    J’aime le Christ !

    L'Homme des douleurs, Hans MemlingPlus que l'Ange et plus que l'homme, Notre-Dame sait ce que nous devons à Dieu. Elle connaît sa Grandeur suprême, sa Souveraineté. Par un merveilleux privilège, Elle a senti battre près de son propre Cœur, dans son sein virginal, le Cœur de l'Éternel, épris d'un Amour Infini pour les créatures qu’Il a tirées du néant.

    Cela lui permet de sonder mieux que nous la malice du péché.
    Tout ce qui atteint son Fils adoré : crimes, blasphèmes, fautes de tous genres, blesse son Cœur maternel jusqu'en ses profondeurs,
    C'est pourquoi la Vierge-Mère nous demande en premier lieu, de « réparer les péchés si nombreux qui offensent la divine Majesté ».
    Entendons la plainte douloureuse du Sauveur : « J'ai cherché des consolateurs et je n'en ai pas trouvé » (1).
    Avant sa Passion, Notre-Seigneur invite ses apôtres, ses disciples à le suivre : « Levez-vous... Allons » (2). Au moment de l'agonie, Il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Ceux-ci s'endorment... Tous l'abandonnent...
    Au Calvaire, Marie, saint Jean et les saintes femmes représentent seuls le groupe des fidèles. Ce groupe subsiste encore.
    Il y a actuellement dans le monde des femmes, des jeunes filles, des mères de famille qui réparent, qui expient pour tous avec une générosité admirable.
    Aimer l' « Amour » pour ceux qui l'ignorent, pour ceux qui le délaissent, pour ceux qui le méprisent, pour ceux qui l'outragent, voilà l'intime aspiration qui les anime parmi l'accomplissement de tous leurs devoirs.
    Unissons-nous à cette élite cachée. Faisons de notre vie l'acte perpétuel, ininterrompu d'un indéfectible dévouement au Sauveur ; une protestation d'amour capable de couvrir les clameurs de la haine et les cris du blasphème.
    Durant sa vie mortelle, le regard de Jésus pouvait toujours se reposer avec complaisance sur sa divine Mère et trouver en Elle un dédommagement aux iniquités et froideurs de la terre.
    Qu'il en soit ainsi avec nous.
    Que notre « Maman du Ciel » nous serve d'entraîneuse. Efforçons-nous de placer nos pas dans la trace des siens. Il en coûtera d'abord à notre lâcheté ; mais les premières victoires remportées sur nous-mêmes, élargiront nos ambitions. Bientôt, nous comprendrons mieux la valeur surnaturelle de la souffrance : cette inséparable du Christ et de sa sainte Mère ici-bas. Lorsqu'elle se présentera, dépassant les causes humaines qui la provoquent bien souvent, nous l'accueillerons comme un don royal, un vrai don du Ciel puisqu'elle doit nous y conduire.
    Elle nous placera auprès de l'Homme des Douleurs, nous permettant de Le consoler. Ce qui atteint le plus cruellement son Cœur en nos offenses, c'est la méconnaissance, le mépris qu'elles comportent, de ses adorables Tendresses de Père, d’Époux et d'Ami.
    « L'Amour n'est pas aimé ! » gémissent tous les Saints.
    Par notre amour pratique et fervent, réparons donc les ingratitudes et les outrages du grand nombre.
    Dans notre entourage au moins, que les glaces de l'indifférence disparaissent au contact de notre ardente charité : une charité aimable, expansive, se servant de tout pour répandre sa flamme et la communiquer.
    Préparons, hâtons le règne des Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie sur la terre.

    PRIÈRE

    Ô bonne Mère, apprenez-moi, je vous en conjure, apprenez-moi à aimer votre divin Fils ! Obtenez-moi une étincelle de ce pur amour dont votre Cœur brûle pour Lui, ou prêtez-moi votre Cœur, afin que je puisse dignement recevoir Jésus en moi.
    (Saint Pierre Claver)

    Bénis soient à jamais le Cœur très aimant et le très doux nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et de la glorieuse Vierge Marie, sa Mère.
    (300 j.)

    (1) Ps 68, V, 21.
    (2) Joan. XIV, 31.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Un mois avec Marie - Troisième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    TROISIÈME JOUR
    La Réparation

    L'Ange de l'EucharistieLes vertus théologales, l'humble adoration, la prière nous ont préparés à recevoir les enseignements de Notre-Dame. Ouvrons encore nos intelligences à l'esprit de réparation. Notre nature, ennemie de tout ce qui coûte un effort, une peine, y répugne. Il est très nécessaire, indispensable cependant.

    Les crimes couvrent la terre ; des âmes tombent chaque jour, nombreuses, dans l'abîme éternel. Cela ne réclame-t-il pas en tous temps et plus que jamais à cette heure, le réveil, l'activité d'une généreuse énergie ?
    Source surabondante, féconde et toujours jaillissante, la Rédemption pourrait suffire à laver dans ses flots divinement purs les souillures de milliards de mondes. Elle serait capable de déverser dans le cœur de tous les malheureux en perdition, le repentir final, le salut... Mais l'homme n'est pas une simple réceptivité, un esclave. Le Seigneur a fait sa dignité en le créant libre : libre d'accepter les grâces dont Il ne cesse de l'inonder, libre aussi de les refuser. Et Il lui demande, en reconnaissant la monstrueuse ingratitude qu'est le péché, d'ajouter sa faible part au grand Œuvre de la réparation.
    Il sait, d'ailleurs, l'indigence de ses fils adoptifs. Afin d'y suppléer Il met à leur disposition les Trésors infinis de leur Frère aîné : Son Unique. A nous de les faire valoir en véritables enfants du Père des Cieux.
    L'Ange avait déjà dit aux petits Voyants : « Offrez continuellement au Seigneur des prières et des sacrifices en acte de réparation pour les nombreux péchés qui l'offensent, et de supplications pour la conversion des pécheurs ! »
    Deux ou trois mois plus tard, il leur apparaît de nouveau dans la grotte du Cabeço, où les petits prient depuis un certain temps. Il tient en main un calice surmonté d'une hostie, de laquelle tombent des gouttes de sang qui découlent dans le calice. Laissant le calice et l'hostie comme suspendus en l'air, l'Ange s'agenouille à côté d'eux et leur fait répéter trois fois cette formule :
    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présents dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages dont Il est lui-même offensé.
    « Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
    Puis, se relevant, il prend l'hostie et la présente à Lucie. Il partage ensuite le calice entre François et Jacinta en disant :
    « Prenez le Corps et le Sang de Jésus-Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs péchés et consolez votre Dieu. »
    Se prosternant de nouveau, il répète trois fois la prière « Très Sainte Trinité... » et il disparaît. Expier nos péchés et ceux de tous, en obtenir le pardon, consoler le Seigneur : voilà le triple but de la réparation.
    Sa vertu est grande pour écarter ou faire cesser les fléaux que nous avons mérités.
    Offrons pour cela la Victime sacro-sainte : Notre-Seigneur Jésus-Christ ; mais n'oublions pas de mêler à ses Mérites infinis la goutte d'eau de nos propres souffrances et sacrifices. Elle est représentée dans le calice au saint Sacrifice de la Messe, et Dieu l'exige !

    PRIÈRE

    Par les dons sublimes de votre Cœur, obtenez-moi, ô Marie, ma Mère, une vraie et solide dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, afin que me renfermant en Lui avec mes pensées et mes affections, j'accomplisse tous mes devoirs, et que tout mon être Lui soit livré pour sa plus grande gloire.

    Notre-Dame du Sacré-Cœur, priez pour nous.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Méditation - Prière : Parce Domine...

    Parce, Domine
    Parce populo tuo, ne in aeternum irascaris nobis.

    « Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple ; mais daignez, ô mon Dieu, me pardonner à moi-même mes propres iniquités. Parce, domine, parce populo tuo.

    Pardonnez-moi, Seigneur, les péchés de mon enfance, les péchés de ma jeunesse, mes péchés de l'âge mûr, et ceux de toute ma vie. Parce, Domine...

    Pardonnez-moi, Seigneur, les péchés que je connais, et ceux que je ne connais point ; mes fautes passées, mes fautes présentes, et celles dans lesquelles je pourrais encore tomber. Parce, Domine...

    Pardonnez-moi, Seigneur, mes manquements de tous les jours, les défauts d'intention, les détours, les recherches secrètes, et tout ce qui porte le cachet de la faiblesse du cœur, ou quelque nuance du péché. Parce, Domine...

    Pardonnez-moi, Seigneur, tout ce qui vous déplaît en moi, tout ce qui s'y trouve entaché d'amour-propre, de vaine gloire, et de toutes les misères qui dégradent la pauvre humanité. Parce, Domine...

    Pardonnez-moi, Seigneur, les fautes d'autrui auxquelles j'ai pu participer ; pardonnez à mes parents, à mes amis, et à toutes les personnes de ma connaissance pour lesquelles j'ai pu être une occasion de péché. Parce, Domine...

    Pardonnez, Seigneur, à tous ceux qui habitent cette demeure, ce quartier, cette ville, les campagnes dont elle est environnée, pardonnez à tous les pécheurs qui vous ont oublié, et qui gémissent loin de vous. Parce, Domine...

    Pardonnez, Seigneur, pardonnez à notre malheureuse patrie, qui, en tant d'occasions, vous a si grièvement offensé. Parce, Domine, parce populo tuo, ne in aeternam irascaris nobis.

    Pardonnez, Seigneur, pardonnez à tous les hommes, à toutes les nations, à tous les peuples, pardonnez à tous ceux qui dans l'univers se sont opposés aux desseins de votre sainte volonté. Parce, Domine...

    Regardez sur la terre, Seigneur, regardez : tant de désordres, tant de crimes, et tant de misères publiques ou cachées, remueront les entrailles de votre infinie miséricorde ! Parce, Domine...

    Regardez, Seigneur, regardez toutes ces âmes créées à votre image, rachetées au prix du sang d'un Dieu, et qui courent d'elles-mêmes, en aveugles, se perdre dans ce déluge d'iniquités. Parce, Domine...

    Regardez à vos pieds, Seigneur, regardez toutes nos âmes, qui crient vers vous, vous implorent et ne cessent de répéter : Parce, Domine, parce populo tuo, ne in aeternum irascaris nobis.

    Non, vous ne serez pas toujours irrité contre nous, car vous ne voulez point la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive.

    Qui suis-je ? ô mon Dieu ! pour oser implorer votre miséricorde, et vous demander pardon pour mes frères ? Mon âme se répandra donc en pleurs, devant vous, comme une mer ; et là, le front humilié, je me frapperai la poitrine, en attendant que vous daigniez jeter sur moi, et sur nous tous, des regards de bonté. Au nom de Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

    Toute âme qui a péché, ne peut rentrer en grâce que par la pénitence.
    Faire pénitence, c'est quitter le péché, c'est réparer le péché, c'est se prémunir contre le péché.

    Mon Jésus, miséricorde !
    Doux Cœur de Marie, soyez mon salut ! »

    Vu et approuvé par A. Margerin, vic. gén., Recteur de l'Université de Lille, 31 décembre 1915.

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  • Méditation - Prière : St Jean Eudes

    « O Sacré Cœur de Jésus, je vous adore de toutes les puissances de mon âme, et je vous les consacre pour toujours, avec toutes mes pensées, mes paroles et mes œuvres ; que ne puis-je, ô divin Cœur, vous rendre autant d'adorations, d'amour et de gloire que vous en rendrez à votre Père Éternel. Soyez le réparateur de mes défauts, le protecteur de ma vie, mon asile à l'heure de ma mort ; je vous demande la même grâce pour tous les pauvres pécheurs, les cœurs affligés, les agonisants, et généralement, mon Sauveur, pour tous les hommes qui sont sur la terre, afin que le prix de votre précieux Sang ne soit point perdu pour eux ; faites aussi qu'il soit appliqué au soulagement des âmes du Purgatoire : c'est ce que je désire vous demander, ô Cœur adorable, par tous les battements de mon cœur et de mes veines, jusqu'au dernier soupir de ma vie. Ainsi soit-il. »

    St Jean Eudes, Le Trésor des âmes dévouées aux S.S. Cœurs de Jésus et de Marie ("Exercice de Piété" - Acte d'adoration au divin Cœur de Jésus), Nlle édition, Tours, Chez A. Mame et Cie, 1836.

    Œuvres complètes de St Jean Eudes à télécharger sur internet, à la Bibliothèque Saint Libère (12 tomes).

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  • Dimanche 14 juillet 2013

    Calendrier liturgique

     

    14 juillet : Jour de réparation et d'expiation

    Offrons à Dieu des prières et des sacrifices pour réparer les innombrables sacrilèges perpétrés par la révolution contre le Très Saint-Sacrement, contre le Saint Nom de Dieu, contre le dimanche, contre Notre-Dame, contre les Saints et leurs vénérables reliques, contre les lieux saints, contre les personnes consacrées... etc.

    PRIÈRE POUR DEMANDER À DIEU SON DIVIN SECOURS

    DANS LES MAUX QUI DÉSOLENT LA FRANCE

    « Je ne suis qu’un être faible et fragile, et cependant j’ose élever ma voix vers le Dieu de gloire, de grandeur, de puissance et de majesté. S’il n’avait que ces seuls attributs, sans doute le respect et la crainte m’ôteraient la faculté d’oser lui adresser mes voeux. Mais sa clémence, sa bonté, sa miséricorde rassurent mon âme timide et alarmée ; oui, mon Dieu, je vous implore, et en vous demandant votre secours, je sens renaître l’espérance au fond de mon coeur. Ce n’est pas que je ne sache combien je me suis rendue indigne de vos grâces ; aussi n’est-ce pas sur mes propres mérites que je fonde mon espoir, mais sur ceux de Jésus-Christ votre Fils, qui s’est incarné, et qui a souffert la mort pour le salut de tous les hommes.

    C’est en son nom, ô mon Dieu ! que je vous demande avec confiance la fin de tous les maux qui désolent la France, le rétablissement de notre sainte religion et celui de l’autorité royale, la tranquillité de mes parents, celle de mes amis, et la possibilité de nous réunir dans notre malheureuse patrie.

    Mon Dieu, éclairez les esprits, créez des coeurs nouveaux, et donnez-leur un rayon de votre grâce pour qu’ils observent votre sainte loi. Faites cesser, Dieu de bonté, ces scènes d’horreur et de barbarie qui déshonorent les Français et offensent votre divine majesté. Rendez à chacun son état, ses biens, son existence, et faites que l’ordre se rétablisse et se maintienne. Cela parait impossible aux faibles mortels dont la sagesse n’est qu’illusion et vanité ; mais un seul acte de votre volonté, oh mon Dieu ! opérera ce miraculeux changement.

    Seigneur, ne repoussez pas le cri de mon coeur. Mon Père, écoutez-moi ; mon Dieu, secourez-moi. J’embrasse la croix de mon divin Sauveur ; son sang coule encore sur moi. Ah ! ne voyez que lui, n’entendez que lui. C’est Jésus-Christ qui tous les jours s’immole pour nous ; c’est Jésus-Christ qui ne veut point la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive ; c’est ce fils adorable qui vous demande grâce pour nous. Puis-je donc être sans espérance ? Oh ! non, ma foi et ma confiance sont entières, mon Dieu, j’attends tout de votre clémence et de votre bonté. Ah! que je ne sois point trompée dans mon espoir. Je vous en supplie, Père des miséricordes, toujours au nom et par les mérites de Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen. »

    Mère Marie-Joseph de la Miséricorde (Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, 1757-1824)
    Extrait de "Prières de la Famille de France", Association Clarté Saint-Jean, 2 mai 1994.

    Source : CRIL 17 INFO.
  • Méditation - Prière : pardon et réparation

    « Ô Jésus, mon Sauveur et mon Rédempteur, Fils du Dieu vivant, prosternés à vos pieds, nous implorons votre pardon et nous vous offrons réparation pour tous les blasphèmes proférés contre votre saint Nom, pour tous les outrages qui vous sont infligés dans le très saint sacrement de l'autel, pour toutes les irrévérences commises envers votre très sainte et immaculée Mère, pour toutes les calomnies et injures dont souffre votre Epouse, la sainte Eglise catholique. - Ô Jésus, qui avez dit : "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, je le ferai", nous vous prions instamment pour nos frères dont le salut est en danger, afin que vous les préserviez des pièges qui les conduiraient à apostasier la foi véritable. Sauvez ceux qui sont déjà sur les bords de l'abîme ; donnez à tous la lumière pour connaître la vérité, la force et le courage pour lutter contre le mal, la persévérance dans la foi et dans une active charité. Ô très bon Jésus, c'est en votre nom que nous le demandons à Dieu, votre Père, avec qui, dans l'unité du Saint-Esprit, vous régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Prière indulgenciée par Léon XIII, 15 février (27 octobre) 1902, 13 mai 1903. - Acta S. Sedis, XXXV, 702.

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  • Acte de Réparation au Sacré Cœur de Jésus prescrit par le Pape Pie XI (1928)

    « Très doux Jésus, dont l'immense amour pour les hommes a été payée de tant d'ingratitude, d'oubli, de négligence, de mépris, nous voici prosternés devant vos autels. Nous voulons réparer par des témoignages particuliers d'honneur l'indigne froideur des hommes et les injures qui, de toutes parts, blessent votre Cœur très aimant.
    Nous n'oublions pas, toutefois, que nous n'avons pas toujours été, nous-mêmes, exempts de reproches. Nous en ressentons une très vive douleur et nous implorons, pour nous d'abord, votre miséricorde, disposés à réparer par une expiation volontaire, non seulement les péchés que nous avons commis nous-mêmes, mais encore les fautes de ceux qui errent loin de la voie du salut, les infidèles obstinés qui refusent de vous suivre comme leur pasteur et leur guide et les chrétiens qui ont renié les promesses de leur baptême et secoué le joug très suave de votre loi.
    Ces fautes déplorables, nous voulons les expier toutes, et nous nous proposons de réparer en particulier l'immodestie et l'impudeur de la conduite et de la toilette, les embûches tendues par la corruption aux âmes innocentes, la profanation des fêtes religieuses, les blasphèmes dont vous êtes l'objet, vous et vos Saints, les insultes adressées à votre Vicaire et à vos prêtres, la négligence envers le Sacrement du divin amour ou sa profanation par d'horribles sacrilèges, enfin les crimes publics des nations qui combattent les droits et le magistère de l'Eglise que vous avez instituée.
    Ah ! pussions-nous laver ces crimes dans notre sang ! Du moins, pour réparer l'honneur divin outragé, nous vous présentons, en union avec les expiations de la Vierge votre Mère, de tous les Saints et des fidèles pieux, la réparation que vous avez un jour offerte au Père sur la croix et que vous continuez de renouveler chaque jour sur les autels. Nous vous promettons du fond de notre cœur de réparer, autant que nous le pourrons, et avec le secours de votre grâce, nos fautes passées et celles des autres, et l'indigne oubli de votre incomparable amour, par une foi inébranlable, par une vie pure, par l'observation parfaite de la loi évangélique, et particulièrement de la charité. Nous vous promettons d'empêcher selon nos forces les offenses dont vous serez menacé et d'amener le plus d'hommes possible à vous suivre.
    Très doux Jésus, recevez, nous vous en prions, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage volontaire d'expiation, et daignez nous accorder le don précieux de la persévérance, qui nous garde fidèles jusqu'à la mort dans votre obéissance et votre service, afin que nous puissions un jour parvenir à cette patrie où vous vivez et régnez, vrai Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Cette prière de consécration centrée sur la Réparation doit être récitée le jour de la fête du Sacré-Cœur, ainsi que les premiers vendredis du mois. Elle était jointe à l'Encyclique Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928.

    Autres Actes de réparation et de consécration ICI.

  • Amende honorable - Acte de réparation

    Amende honorable (Sacré-Cœur de Montmartre - 1876)

    « O Jésus, mon divin Maître, Sauveur adorable de tous les hommes, qui vous êtes mis sous les voiles de cette hostie par un effet incompréhensible de l'amour de votre Cœur, voici des criminels prosternés devant vous, vivement touchés des offenses qui ont été commises contre votre souveraine Majesté. Nous sommes ici assemblés pour lui en faire amende honorable, publique et solennelle, et pour réparer, selon notre pouvoir, tant d'injures commises contre votre personne sacrée, pendant tout le cours de votre sainte vie et de votre douloureuse Passion, et toutes celles qu'on vous a faites dans l'adorable Eucharistie, qui est le plus grand miracle de votre amour pour les hommes.
    Que n'avons-nous des larmes de sang pour pleurer incessamment nos perfidies et nos ingratitudes envers le plus aimable de tous les rois et le plus doux de tous les cœurs qui par la générosité de son amour, a redoublé ses tendresses, lors même que nous l'avons traité avec plus de mépris ! Pardon, Seigneur, pardon de tant de communions indignes et sacrilèges, de tant de profanations et d'attentats dignes de l'horreur et de l'exécration de tous les siècles, de tant d'irrévérences dans vos temples sacrés ! Pardon, Seigneur, de la dureté de nos cœurs, de l'égarement de nos pensées, de l'oubli que nous faisons d'une bonté et d'un amour tels que les vôtres !
    Venez, ministres du Très-Haut, venez, peuple fidèle, venez, vierges, épouses de l'Agneau sans tache ; adorons notre Dieu, qui nous a formés à son image ; prosternez-vous devant lui, pleurons ensemble au pied du saint autel sur les douleurs que nous avons faites au Cœur de Jésus, qui nous a rachetés de son sang, sanctifiés par sa grâce, comblés de bienfaits en nous donnant généreusement tout ce qu'il a et tout ce qu'il est.
    Et vous, Seigneur, daignez agréer nos larmes, pardonner à notre repentir, et nous unir à vous, tout indignes que nous en sommes, dans votre Cœur adorable, auquel nous consacrons les nôtres, pour l'aimer et l'adorer dans le temps et dans l'éternité, et par lui-même rendre à votre Père le culte que nous lui devons.
    Ainsi soit-il. »

    Dans l'attente de la construction de la basilique du Vœu national (qui deviendra la basilique du Sacré-Cœur), et conformément au vœu de Pie IX ("La construction de l'édifice sera bien longue, il faudrait que la prière puisse commencer à Montmartre avant son achèvement"), une chapelle provisoire est construite à proximité, et inaugurée le 3 mars 1876 par le cardinal Guibert. C'est en cette chapelle qu'en la nuit du 27 au 28 février 1881 sera inaugurée l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement, jusqu'à son transfert dans la grande Basilique le 1er août 1885. Le texte ci-dessus est celui qui était en vigueur en cette chapelle provisoire, où les pèlerins se succédèrent sans interruption dès son inauguration.

    Autres Prières ICI.

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  • Méditation : Révélation de Notre Seigneur sur cette fête demandée par Lui à Ste Marguerite-Marie

    « Etant une fois devant le Saint Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. Et il me dit : "Tu ne peux m'en rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »

    Notre-Seigneur à Ste Marguerite-Marie, Récit de la quatrième révélation (la "grande apparition"), entre le 13 et le 20 juin 1675, in Vie écrite par elle-même, Vie et Œuvres, Paris, Poussielgue, 1867, T.II, p.355.
    Texte complet ICI.

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    Eglise Saint-Pierre de Nancy - Autel du Sacré-Cœur

  • Méditation - Prière

    « Ô Christ Jésus, Verbe Incarné,
    Fils bien aimé du Père,
    Prêtre et victime, Hostie immaculée,
    accomplissez en moi comme en vous,
    sur moi comme sur vous,
    votre sacerdoce et votre sacrifice.

    Fils bien aimé, Prêtre pour l'éternité,
    pardonnez-moi, purifiez-moi, fortifiez-moi,
    Par l'Esprit de Sainteté
    transformez-moi entièrement en votre ressemblance,
    et conformez-moi toute à vous :
    Fils et Prêtre, victime et Hostie.

    Que jamais je ne vous résiste,
    mais que toujours, par cet Esprit de Sainteté,
    je m'abandonne dans la foi, la confiance et l'amour,
    à votre sacerdoce, préparant, offrant,
    et consommant en moi son sacrifice.

    Ô Christ Jésus, Fils et Prêtre, Hostie immaculée,
    par l'Esprit Saint prenez tellement ma vie en la vôtre,
    et répandez si pleinement votre vie en la mienne
    que, selon la volonté du Père,
    je ne vive plus qu'en votre vie,
    que ma vie ne soit plus que la vôtre
    qu'ainsi le Père ne voie plus en moi
    que vous, son Fils bien aimé,
    et que par vous et en vous
    Il me reçoive de plus en plus en Lui.

    Vivez et agissez en moi,
    aimez et priez en moi, expiez et réparez en moi,
    louez et rendez grâce en moi,
    bénissez et adorez en moi, ainsi que vous l'avez fait
    avec une infinie perfection d'amour et d'obéissance

    depuis le sein très pur de la Bienheureuse Vierge Marie,
    en laquelle vous avez assumé notre nature
    passible et mortelle
    jusque sur la Croix très amère
    sur laquelle, par l'Esprit d'amour,
    vous vous êtes immolé vous-même
    en répandant volontairement tout votre Précieux Sang,
    dans d'indicibles souffrances d'âme et de corps...

    pour nous rendre, purifiés et sanctifiés en vous,
    participants de la nature et de la vie divines,
    et nous introduire, assumés en vous, le Fils bien aimé,
    dans le sein du Père,
    plénitude infinie de l'ineffable mystère.

    Amen. »

    Marie de la Trinité (Paule de Mulatier, 1903-1980), Carnets, Ceffonds, 9 janvier 1940, in "Le Petit Livre des Grâces", Arfuyen, Orbey, 2002.

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  • Méditation : parler de Dieu...

    « Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »
    (Jn 17,26)

    « Vis tout droit pour Moi.
    Quand tu parles, que l'on voie bien qu'en toi il n'est question que de Moi.
    Ne crains pas de Me nommer dans la conversation.
    Tous, sans le savoir, ont besoin de Moi.
    Et le nom de Dieu peut éveiller le Bien dans les âmes.
    Tu en prendras l'habitude. Je t'aiderai.
    On viendra à toi pour entendre parler de Moi.
    Pourquoi craindrais-tu ? Puisque Je prendrai la grosse part de ton travail ?
    C'est Mon bonheur de vous aider. Appelez-Moi à votre recours, Mes âmes aimées.
    Vous avez la liberté de Me vouloir ou de ne pas Me vouloir
    et Je suis là,
    le cœur battant, attendant votre décision.
    Mon cœur anxieux du désir de votre choix...
    Aime semer Mon Nom dans les mots que tu prononces,
    comme une réparation tendre pour la douleur que Me causent ceux qui veulent M'effacer de partout,
    même de l'âme des petits enfants.
    Sème Mon Nom.
    Je ferai grandir. »

    Jésus à Gabrielle Bossis (1874-1950), 31 juillet 1939, Lui et moi tome I (244), Beauchesne, Paris, 1948.

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