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réparation - Page 3

  • Méditation et Prières : Notre-Dame de Fatima

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (printemps 1916)

    « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime.
    Je Vous demande pardon
    Pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas
    Qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. »

    Prière enseignée par l'Ange du Portugal aux enfants de Fatima
    (automne 1916)

    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit
    Je Vous adore profondément et je Vous offre les Très Précieux
    Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ
    Présent dans tous les tabernacles de la terre
    En réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
    Par lesquels Il est Lui-même offensé.
    Par les mérites infinis de Son Très Saint Cœur
    Et du Cœur Immaculé de Marie
    Je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    1ère Apparition de Notre-Dame le 13 mai 1917

    - Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.

    - Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

    - Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

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  • 1er vendredi du mois - Prière de l'Union Réparatrice

    « Uni à toutes les âmes réparatrices, je vous offre, ô mon Dieu, par le Coeur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs, les expiations et l'amour infini du Coeur de Jésus, en réparation des fautes qui blessent le plus cruellement votre amour parce qu'elles viennent de ceux que vous avez le plus aimés, en réparation de mes péchés personnels, des péchés de ceux que j'aime..., des péchés des agonisants et pour la délivrance des âmes du Purgatoire.
    Coeur de Jésus, victime de charité, faites de moi pour Vous une hostie vivante, sainte, agréable à Dieu. Avec Vous, qui chaque jour vous immolez par amour pour moi au saint autel, je veux, dégagé de moi-même et des créatures, en esprit de pénitence et de réparation, m'abandonner entièrement à votre Bon Plaisir pour être immolé par le travail, la prière et la souffrance aux intentions qui vous sont les plus chères, la gloire de la sainte Trinité, le salut des âmes.
    Coeur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous.
    Coeur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs, priez pour nous. »

    Manuel de Prières à l'usage des Associés de l'Adoration Réparatrice, Paris, 1932.
    (La Vénérable Mère Marie-Thérèse du Coeur de Jésus (Théodelinde Dubouché, 1809-1863) fonda l'Institut de l'Adoration Réparatrice en 1848).

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    Mosaïque du choeur de la chapelle La Colombière, Paray-le-Monial
    Au centre : le Sacré-Coeur de Jésus

  • 13 octobre : Prière

    « Mon Dieu, je tremble quand je considère le peu de bonnes actions que j’ai faites jusqu’ici et le nombre innombrable de mauvaises actions que j’ai commises. Prosterné humblement devant vous, Seigneur, je vous demande pardon et miséricorde pour toutes les actions criminelles, passionnées, et corrompues que j’ai faites dans toute ma vie. Je vous demande aussi pardon pour toutes les bonnes œuvres que j’ai omises ou mal faites. Réparez, Seigneur, tout le mal que j’ai fait et suppléez au bien que j’ai omis. Je vous offre à cette intention, c’est-à-dire pour expier mes actions criminelles et réparer les défauts qui ont vicié et altéré mes bonnes œuvres. Je vous offre toutes les actions et la vie de Jésus et de Marie. Je vous offre de même toutes les affections et leurs intentions pour réparer la perversité de mes intentions et la corruption de mes affections. Je vous offre toutes les actions que je ferai le reste de ma vie. Je vous demande la grâce de les faire saintement et prudemment d’une manière surnaturelle, avec une intention droite, pour votre gloire et mon salut avec une affection pure, agissant par le mouvement du Saint-Esprit et par le sentiment des vertus chrétiennes, dans la grâce habituelle et avec la grâce actuelle, en union des actions que Jésus et Marie ont faites sur la terre. Ne permettez pas, Seigneur, que je fasse aucune de mes actions par passion ; mais aidez-moi à les faire en vous et pour vous. Soyez seul le principe et la fin, le motif et la règle de tout ce que je ferai, dirai, penserai, et souffrirai en ce monde, afin que vous en soyez la récompense dans l’autre. Ainsi soit-il. »

    Bx Jean-Martin Moyë (1730-1793), Instruction sur la manière de bien faire ses actions, prière finale (v. 1785).
    Source : Ecrits du Bx Jean-Martin Moyë.

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  • 9 septembre : Méditation

    « Chaque fois que nous communions, nous pouvons accroître la vertu de réparation par la mesure de notre ferveur et de notre zèle.
    Ne nous est-il pas permis de nous faire, avec Jésus et par lui, les réparateurs pour la profanation du don de Dieu, réparateurs pour tant de communions sacrilèges, pour tant d'outrages infligés à la sainte Eucharistie ; pour les irrévérences qui rabaissent et diminuent son culte.
    Seigneur Jésus, je vous le demande, venez en moi aujourd'hui, comme Réparateur des injures faites à vous-même dans votre propre sacrement. Offrez donc à votre Père la satisfaction magnifique qui l'apaise et le force à ne pas nous traiter, dans ses justes vengeances, en enfants de colère.
    Que je sois, en vous, réparation vivante, tout ce jour. Que je sois à votre amour une compensation généreuse, qui accepte tous les sacrifices de l'heure, en union à notre grand Sacrifice, inlassablement remémoré sur tous les autels de la terre. Que je puisse réparer pour moi-même ; que je répare pour tant d'autres qui n'y penseront pas aujourd'hui.
    Et qu'ainsi, toujours plus pénétré de cette vérité, qu'il faut que j'imite celui que je reçois, ma vie devienne une oblation réparatrice, source de pardon, de miséricorde et de paix ! »

    Dom Vandeur, A la Trinité par l'Hostie (XXIII), Editions de Maredsous, 1942.

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  • 27 juillet : Méditation

    « L'autel et la croix se répondent dans l'âme, comme dans le culte chrétien. La dévotion au mystère de la Passion et l'amour de la Sainte Eucharistie s'unissent et se complètent l'une l'autre. Après avoir recueilli les austères leçons du Calvaire, il faut savourer les charmes divins du Tabernacle, et s'asseoir à la Table Sainte après s'être agenouillé au pied de la Croix.
    On ne conçoit pas une âme réparatrice sans cet amour ardent pour le très Saint Sacrement. Prolongation et multiplication de la présence du Dieu fait Homme en cette vallée d'exil, renouvellement perpétuel du sacrifice rédempteur, abîme mystérieux où réside la source de toute grâces, l'Eucharistie n'est-elle pas le chef-d'oeuvre de la charité divine, et par elle, tout ce dont nous avons besoin pour l'oeuvre de la réparation, ne nous est-il pas assuré ? Si nous devons vivre de la vie de notre Sauveur, nous savons où nous pouvons puiser la sève qui, s'insinuant dans notre être, le transformera. Si notre espoir est dans l'efficacité de la prière, nous trouvons à l'autel le plus puissant des intercesseurs. Si nous avons promis de nous sacrifier par amour, nous avons sous les yeux l'exemple du plus grand des amours. Rien ne nous manque donc avec Jésus-Hostie. »

    Abbé L. de Bretagne, La vie réparatrice (ch. XIV), Desclée, De Brouwer et Cie, Paris-Lille-Bruxelles-Rome, 1909.

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  • Couronne à la gloire du saint Nom de Dieu pour la réparation des blasphèmes

    Cette couronne se récite sur un chapelet.

    À la place du Credo, on dit :

    – "Nous vous adorons, ô Jésus, et nous vous bénissons, parce que vous avez rachetez le monde par votre sainte Croix."

    Puis, sur les trois petits grains de la Croix, on dit :

    – "Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par la très sainte âme du Verbe incarné."
    – "Que le très saint Nom de Dieu soit glorifié par le Sacré-Cœur du Verbe incarné."
    - "Que le très adorable Nom de Dieu soit glorifié par toutes les plaies du Verbe incarné."

    Sur les cinq gros grains, on dit :

    "Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur nos autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom."

    Sur chaque petit grain, on dit :

    1. "Je vous salue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    2. "Je vous révère, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    3. "Je vous adore, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    4. "Je vous glorifie, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    5. "Je vous loue, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    6. "Je vous admire, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    7. "Je vous célèbre, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    8. "Je vous exalte, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    9. "Je vous aime, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."
    10. "Je vous bénis, ô Nom sacré du Dieu vivant, par le Cœur de Jésus au très Saint-Sacrement."

    Prière : "Nous vous invoquons, ô Nom sacré du Dieu vivant, par la bouche de Jésus au très Saint-Sacrement, et nous vous offrons, ô mon Dieu, par les mains bénies de la divine Marie, toutes les saintes hosties qui sont sur les autels, en sacrifice d’amende honorable et de réparation pour tous les blasphèmes qui outragent votre saint Nom."

  • Anniversaire de la Naissance au Ciel de Sœur Marie de Saint-Pierre (1848)

    Vie de Sœur Marie de Saint-Pierre (Perrine Éluère, 1816-1848)

    Sa spiritualité et son journal

     « ... Hâtons-nous d’apaiser notre Dieu, car je vois la justice de Dieu prête à se déborder sur nous : le bras du Seigneur est levé ! Ma Révérende Mère, j’abandonne ces choses à votre jugement, mais je vous prie de remarquer une chose qui me touche sensiblement et qui me fait désirer de plus en plus l’établissement de l’Œuvre de la Réparation : c’est que toutes les communications que je reçois de Notre-Seigneur depuis plus de trois ans tendent toutes au même but : Notre divin Sauveur se plaint toujours de ces deux choses : des profanations du saint jour du Dimanche et des blasphèmes du très saint Nom de Dieu.
    Oh ! que je désire la naissance de cette Œuvre de Réparation que Notre-Seigneur m’a si souvent demandée, afin d’apaiser la colère de Dieu et de prévenir les châtiments qui nous menacent. Cependant, ma bonne Mère, vous savez que je soumets ces désirs à la volonté de mes Supérieurs. »

    Sœur Marie de Saint-Pierre, Lettre du 4 octobre 1846.

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  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 20ème jour

    Vingtième jour : Le Cœur de Jésus nous aime

    Pesons bien cette parole : Je vous aime ! Oh ! que cette parole est douce dans la bouche du Souverain Monarque de l’univers ! Qu’elle est pleine de charmes et de consolations ! Je vous aime, dit notre bon Jésus… Ego, moi, le Créateur de toutes choses, moi qui gouverne l’univers ; moi, riche de trésors du ciel et de la terre, et qui fais tout ce que je veux, moi, je vous aime. Ô mon Sauveur, que cette parole est pleine de gloire pour nous ! Ne serait-ce point assez, si vous disiez : Je pense à vous aimer quelquefois ; je jette les yeux sur vous tous les ans ; j’ai quelques bons projets pour vous ? Non, cela ne vous suffit pas ; vous voulez nous assurer que vous nous aimez, et que votre Cœur est plein de tendresse pour nous ; pour nous, dis-je, qui ne sommes rien, pour nous, vers de terre, pour nous, misérables pécheurs qui vous avons tant offensé, pour nous, qui avons tant de fois mérité l’enfer : Ego dilexi vos.
    Saint Jean Eudes (1601-1680)

    Exemple : Les battements du Cœur de Jésus
    Sainte Gertrude, voyant ses compagnes s’empresser d’aller au sermon, dit au Seigneur dans un sentiment de plainte : « Vous savez, mon Bien-Aimé, que j’aimerais à entendre le sermon, si je n’étais retenue par la maladie. » Le Seigneur lui dit : « Veux-tu, ma bien-aimée, que je te prêche moi-même ? – Très volontiers, » dit-elle. Alors le Seigneur la fit reposer sur son Cœur, en sorte que son âme était tout appliquée à ce Cœur divin. Après s’y être reposée quelque temps avec douceur, elle sentit dans le Cœur du Seigneur deux battements admirables et d’une douceur extrême, et le Seigneur lui dit : « Chacun de ces battements opère le salut de l’homme en trois manières : le premier battement opère le salut des pécheurs ; le second, celui des justes. Par le premier battement, je parle sans intermission à Dieu le Père, l’apaisant dignement pour les pécheurs, et l’inclinant à la miséricorde. Ensuite je m’adresse à tous mes Saints, et après avoir excusé devant eux les pécheurs avec le zèle et la fidélité d’un frère, je les excite à prier pour eux. En troisième lieu, je m’adresse au pécheur lui-même, l’appelant miséricordieusement à la pénitence, et j’attends avec un désir incroyable sa conversion.
    Dans le second battement, je m’adresse à Dieu le Père, pour l’inviter à se réjouir avec moi de ce que j’ai employé si utilement le prix de mon sang pour la rédemption des justes, maintenant que j’ai la joie de trouver dans leur cœur une si grande variété de délices. En second lieu, je parle à toute la milice céleste, afin que tous ensemble louent la conversation si digne de louanges des justes, et qu’ils me remercient de tous les bienfaits qu’ils ont reçus de moi et qu’ils recevront encore. Enfin, je m’adresse aux justes eux-mêmes, en les prévenant pour leur salut de diverses faveurs, et en les avertissant fidèlement de progresser de jour en jour, d’heure en heure. Le battement du cœur de l’homme n’est point arrêté par l’action de la vue, de l’ouïe, ni par aucun travail des mains, mais il continue toujours d’avoir son mouvement ; de même le gouvernement du ciel et de la terre, la conduite de l’univers ne pourra jamais, jusqu’à la fin du monde, suspendre même pour un instant ce double battement de mon Cœur divin, ni le ralentir, ni l’empêcher en quelque manière que ce puisse être. »

    ☞   La biographie de Sainte Gertrude se trouve dans notre dossier dédié au Sacré-Coeur.

    Page d’histoire :
    Un jour de carnaval, Notre-Seigneur apparut à Sainte Marguerite-Marie, chargé de sa croix, couronné d’épines et couvert de plaies : « N’y a-t-il personne, dit-il à sa fidèle servante, qui veuille prendre part à ma douleur dans le pitoyable état où les pécheurs me mettent, surtout à présent ? » La Sainte se jeta aux pieds du Sauveur et s’offrit comme victime de réparation ; aussitôt, elle se sentit chargée d’une lourde croix et, en même temps, commença à comprendre la malice du péché, si bien, dit-elle, « que j’aurais voulu mille fois me précipiter dans l’enfer plutôt que d’en commettre un volontairement. » Mais aussi quelle joie n’avait-elle pas quand le Sauveur lui adressait des paroles comme celles-ci : « Une âme juste peut obtenir le pardon pour mille criminels. »

    Bouquet spirituel :
    Il y a trois témoins qui rendent témoignage sur la terre : l’esprit, l’eau et le sang ; l’esprit que Jésus rendit à son Père au milieu des douleurs, l’eau qui coule de son côté, et le sang qu’il a versé de son Cœur, sont les témoins de son amour le plus ardent.
    Saint Albert le Grand (1200-1280)

    Cette dévotion nous fournit des motifs nouveaux pour aimer d’un retour d’amour, et embrasser ce Cœur blessé qui nous a aimés et nous a lavés de nos péchés dans son sang.
    Pie IX, Bulle de béatification de Sainte Marguerite-Marie (18 sept. 1864)

    Pratique :
    Demander souvent pardon à Dieu des crimes qui sont commis contre lui et s’efforcer de les expier par une vie vertueuse et même pénitente.

    Oraison jaculatoire :
    « Parce, Domine. Pardonnez, Seigneur, à votre peuple ! »

    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • Prières, Actes de consécration et de réparation... au Sacré-Cœur de Jésus

    Prières, Actes de consécration et de réparation, litanies et neuvaines au Sacré-Cœur de Jésus... documents à télécharger (prêts à imprimer) sur notre site internet ICI.

  • « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes »

    « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. »
    Le P. Fropo, prêtre exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon, nous parle de ce Dieu qui nous aime tant
    (Durée : 07:40)

    Vidéo

  • Fête du Sacré-Coeur : Méditation

    « L’hérésie qui caractérise l’esprit de la société actuelle pourrait être à bon droit appelée laïcisme, en tant qu’elle veut abaisser le divin et le surnaturel au niveau des institutions humaines, et qu’elle tente de faire entrer l’Église dans l’orbite des forces de l’État. En face du judaïsme et de la maçonnerie qui s’obstinent toujours dans leur haine furieuse contre Jésus : Toile, toile, crucifige, les catholiques contaminés par ce laïcisme et ce libéralisme cherchent, comme Pilate, un juste milieu et ils sont prêts à renvoyer le Christ absous, pourvu qu’auparavant Il se soit laissé arracher le diadème royal qui ceint son front, et qu’il se contente de vivre en sujet de la divinité de César.

    Contre cette double insulte sacrilège, le Pontife suprême proteste à la face du ciel et de la terre qu’il n’y a pas d’autre Dieu que le Seigneur, et il institue la double fête du Christ-Roi et de l’Octave du Sacré-Cœur. L’une est la solennité de la puissance, l’autre celle de l’amour.

    Le Bréviaire romain devant s’enrichir d’un office pour l’Octave du Sacré-Cœur, le Souverain Pontife voulut que la liturgie de cette solennité fût entièrement refondue. On sait que l’office du Sacré-Cœur avait autrefois un certain caractère fragmentaire et sporadique, qui reflétait bien l’incertitude des théologiens chargés de sa rédaction. C’était un peu un office de l’Eucharistie, un peu celui de la Passion, sans parler des lectures du troisième nocturne, glanées de-ci de-là dans la Patrologie. Or, Pie XI — qui, sur sa table de travail a toujours devant les yeux une belle statue du Sacré-Cœur, auprès duquel il a coutume de chercher son inspiration quand il traite les affaires de l’Église — a voulu un office parfaitement organique, c’est-à-dire où resplendît l’unité, et qui mît aussi en pleine lumière le caractère spécial de la solennité de la fête du Sacré-Cœur, laquelle ne veut être une répétition ni de celle du Saint-Sacrement ni des offices quadragésimaux de la Passion.

    Il nomma donc une commission de théologiens chargés de rédiger le nouvel office ; mais à leurs travaux il présida lui-même ; en sorte qu’après un semestre d’études, à l’aurore de son jubilé sacerdotal, Pie XI a pu offrir au monde catholique la nouvelle messe et l’office pour l’Octave du Sacré-Cœur.

    La pensée qui domine toute la composition est celle qu’exprima Jésus Lui-même quand, par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie, Il demanda à la famille catholique l’institution de cette fête : "Voici le Cœur qui a tant aimé les hommes, et qui en est si peu aimé !"

    Il s’agit donc d’une fête de réparation envers l’Amour qui n’est pas aimé ; réparation qui fait d’ailleurs amende honorable en glorifiant les pacifiques triomphes de cet Éternel Amour. »

    Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain (T.7), Vromant, Bruxelles, 1931.

    NB : Les 9 tomes du Liber Sacramentorum du Cardinal Schuster peuvent être téléchargés sur l'excellente et très riche "Bibliothèque Liberius", qui a mis en ligne un millier d'ouvrages religieux, scannés au format pdf.

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  • 8 juin : Méditation

    « Marguerite-Marie fut la confidente et la disciple du Coeur de Jésus : pourrions-nous mieux faire que de nous mettre à son école, pour mieux écouter la voix autorisée du Vicaire de Jésus-Christ nous répétant les plaintes et les demandes du divin Maître.
    Elle fut l’apôtre et la victime de l’amour réparateur : espérons de sa puissante intercession la grâce qui nous entraînera nous-mêmes à sa suite dans cette voie de l’expiation réparatrice. N’est-ce pas tout à la fois glorifier magnifiquement Notre-Seigneur et présenter à Sainte Marguerite-Marie le plus riche bouquet de fête, que de faire passer par ses mains si pures et ses lèvres ardentes l’hommage de nos réparations envers le Sacré-Coeur. »

    Mgr Hyacinthe-Jean Chassagnon († 1940), évêque d’Autun, Chalon et Mâcon, Lettre pastorale à l’occasion de l’Encyclique "Miserentissimus Redemptor" et de la fête de Sainte Marguerite-Marie, sur la Réparation due au S.-C. de Jésus (Semaine Religieuse d’Autun, 15 septembre 1928).

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  • 25 mai : Méditation

    « L'esprit de réparation grandit en nous dans la mesure où grandit la charité. L'amour, ici comme partout, comme toujours, ouvre les yeux, éveille la sensibilité, décide le mouvement vital.
    Qui n'aime pas, ne regarde pas le monde sous le jour où il faut le voir pour comprendre le besoin de la réparation. Qui n'aime pas, ne s'inquiète pas de savoir si Jésus est connu, aimé, servi ici-bas ; il ne tourne point ses recherches de ce côté, et, ne regardant pas, il ne voit pas comment on traite le divin amour. Il n'est pas plus en souci de la gloire de Dieu et du sort éternel de ses frères. Que se fait-il autour de lui pour ou contre l'honneur divin ? Que deviennent les âmes ? Voilà des questions qui ne l'occupent guère. Mais comme elles intéressent ceux qui aiment, ces questions souveraines ! Parce qu'ils aiment, et dans la mesure où ils aiment, leurs yeux s'ouvrent ; ils regardent, ils démêlent avec une croissante perspicacité tout ce qui touche ces suprêmes intérêts. Rien ne leur échappe de ce qui peut les réjouir, ou les attrister, dans cet ordre de choses. Leur attention sans cesse en éveil, reste fixée là où est leur coeur...
    [...] Parce qu'elles aiment, elles souffrent de tout ce qui blesse l'amour. Da mihi amantem, et sciet quod dico, disait saint Augustin. Elles savent compatir aux douleurs du Coeur Sacré ; elles voudraient les lui épargner, les consoler du moins ; elles sont touchées au vif par ce qui l'atteint ; elles partagent ses sollicitudes, elles ont, comme lui, les angoisses de la charité ; elles s'inclinent vers les pécheurs pour leur prêter secours. Elles aiment ! »

    Abbé L. de Bretagne, La vie réparatrice, Desclée, De Brouwer et Cie, Paris-Lille-Bruges-Rome, 1909.

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    La Dérision du Christ, de Gerrit van Honthorst (1590-1656)
    (Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles)