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sacre-coeur - Page 4

  • La France a besoin de vous ! Grande veillée de prière ce vendredi 27 mai à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

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    Ce vendredi 27 mai à partir de 19h00 vous êtes invités à une grande soirée de prière pour la France au Sacré-Cœur de Montmartre.
    A cette occasion le Sacré-Cœur sera illuminé à la bougie en signe d'espérance pour notre pays. Chacun sera invité à passer la Porte Sainte illuminée de la basilique afin de plonger la France dans la miséricorde de Dieu.
     
    Vous trouverez les informations complètes de la soirée sur unepriere.fr

    Prière pour la France de Jésus à Marcel Van :

    Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen !

  • Méditation : Acte de désir et d'amour au Coeur de Jésus

    1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    « Mon bon Jésus, je viens à vous parce que je vous aime, mais aussi parce que j'ai un immense besoin de vous. Mon âme est aride, vous l'arroserez de vos grâces ; elle est stérile, vous la féconderez ; elle est malade, vous la guérirez ; elle est faible, vous la fortifierez. - Surtout, mon bon Jésus, je ressens vivement l'impuissance où je suis de rendre à Dieu les devoirs qui lui sont dus. Il est souverainement adorable, vous l'adorerez en moi et pour moi ; il est l'infinie Majesté offensée, vous m'aiderez à l'apaiser ; il est la source de tous biens, vous m'obtiendrez de lui tout ce qui me manque et vous le remercierez en moi de tous ses bienfaits.
    Venez Cœur de Jésus, venez suppléer à mon impuissance d'adorer Dieu et de l'aimer comme il convient ! Cœur brûlant d'amour, venez vous unir à mon cœur, venez l'échauffer et l'embraser du feu divin ! »

    Père Gustave Villefranche s.j. (*), in "L'Action de Grâces avec le Cœur de Jésus ou l'Art de bien employer le temps qui suit la Communion", Librairie Catholique Emmanuel Vitte, Lyon - Paris - Bourg, 1913.

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    (*) : Le P. Gustave Villefranche est le frère aîné d'Hélène Villefranche (1879-1951), fondatrice des Auxiliaires du Cœur de Jésus. Ce petit livre connut le succès jusque dans les années 1930, avec sept éditions et au moins trente-sept mille exemplaires. La Croisade Eucharistique des Enfants de l'Apostolat de la Prière s'en servit comme d'un manuel. L'idée essentielle se résume ainsi : Jésus est non seulement le terme et l'objet de notre action de grâce mais celui en qui nous pouvons sanctifier le Père (p. 12). Dans un autre ouvrage, Le Cœur des saints et le Cœur de Jésus (même éditeur, 1922), le P. Gustave Villefranche voulut "rassembler en un volume les prodiges par lesquels Dieu a glorifié le cœur de chair des saints et en tirer la glorification du Cœur de Jésus."
    Cf. Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur des femmes : De 1870 à 1960, Éditions de l'Atelier, 2000, chapitre sur Hélène Villefranche, p. 1528-1529.

  • Méditation : Puisons notre force dans le divin Coeur de Jésus

    « Si de tout temps, l’énergie surnaturelle fut nécessaire pour vivre en parfait chrétien et opérer son salut, nul ne disconvient que de nos jours, cette vaillance spirituelle ne s’impose plus de façon impérieuse. Dans tous les siècles de foi, les âmes étaient robustes et viriles ; de nos jours, les âmes s’énervent, les courages fléchissent, les grands caractères disparaissent sous le souffle de l’irréligion, du sensualisme et des doctrines perverses qui empoisonnement la société moderne.

    On ne se sauve pas en croisant les bras, en menant une vie douce et facile, en se berçant dans la mollesse, pas plus de nos jours, qu’autrefois, on ne gagne pas le Ciel sans lutter, sans se faire violence ! Réagir contre les paresses du lever, contre les recherches du bien être absolu et des commodités de la vie, réagir contre l’amour du luxe, des plaisirs, retrancher les lectures frivoles, combattre les défauts de notre caractère… et se mettre résolument à la poursuite des vertus chrétiennes : voilà ce que demande le Cœur de Jésus à ses fidèles Gardes d’honneur.
    Commençons par un bon « je veux », secondé par la grâce, cela peut suffire pour enrayer une âme dans la bonne voie et l’acheminer vers le but !

    Mais il faut « vouloir », vouloir en détail et avec persévérance. Devant les mauvaises habitudes, il faut vouloir vaincre, devant une tentation, il faut vouloir triompher… Nous devons le vouloir et déployer toutes nos énergies dans ce combat perpétuel de la grâce contre la nature, dans cette petite guerre intestine dont le champ clos est notre propre cœur.

    Qui nous donnera cette bonne volonté plénière, ces énergies de la vertu, ce courage héroïque qui ont fait les saints ? Qui ? Sinon le Sacré-Cœur de Jésus ! Ayons un contact familier avec Lui, plaçons notre confiance en Lui et puisons la force dans la blessure de son Cœur ! Ainsi armés et solidement ancrés, nous trouverons toute l’énergie nécessaire pour être conforme à la vraie vie chrétienne dont le but final est le salut éternel ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur (13 mars 1863).
    La Garde d'Honneur du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

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  • Samedi 17 octobre 2015

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse (visitandine)

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     Au nouveau calendrier : Mémoire de St Ignace d'Antioche, évêque et martyr

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • A Paray-le-Monial, fêtes de Ste Marguerite-Marie

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  • Le Congrès Mission à Montmartre du 25 au 27 septembre 2015

    CONGRES POUR L’ÉVANGELISATION PAR L’ANNONCE DIRECTE

    UN ÉVÉNEMENT ORGANISÉ PAR ANUNCIO, AÏN KAREM, ALPHA ET LA COMMUNAUTÉ DE L’EMMANUEL

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    Découvrez les 25, 26 et 27 septembre 2015 le Congrès Mission au Sacré-Cœur de Montmartre organisé par Anuncio. Ce congrès se veut un temps fondateur pour (re)trouver l’élan missionnaire par la prière, la formation et l’expérimentation de l’annonce directe. Anuncio, Ain Karem, Alpha et la Communauté de l’Emmanuel, partagent le désir d’annoncer à tous que l’amour de Dieu triomphe de tout et peut guérir même les cœurs les plus blessés. Ensemble, ils vous invitent à venir nombreux pour participer à cet événement afin de : rendre grâce, partager, se former, vivre la mission, grandir dans l’unité.

    A noter parmi les intervenants : Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Mgr Renauld de Dinechin, Mgr Luc Ravel, l'Abbé Grosjean, l'Abbé Loiseau, Véronique Levy, et beaucoup d'autres...

    Programme détaillé.

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Aimer avec la douceur du Cœur de Jésus
     
    « Dans notre monde marqué par la brutalité, associer l'amour et la douceur peut paraître décalé. Jésus, lui, est l'amour même, et il est irrésistiblement attiré par toute âme douce. Du disciple bien-aimé, Théophylacte (+ 1108) écrit : « Jean était le plus innocent, le plus simple, le plus doux de tous, c'est pourquoi il est aimé. Sois tel, et le Seigneur daignera te laisser reposer sur sa poitrine [...], car c'est dans le cœur que la théologie comprend les paroles mystérieuses du Seigneur qui sont voilées par l’Écriture (1). » Cela encourageait Marguerite-Marie à dire à ses sœurs : « Soyez douce, si vous voulez plaire au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui ne se plaît qu'avec les doux et humbles de cœur (2). » Si une âme douce exerce un irrésistible attrait sur le Cœur de Dieu, c'est que cette vertu est en quelque sorte la moelle de la charité : « La douceur envers le prochain vous rendra supportante et condescendante à son égard, charitable [...]. Et c'est ainsi que vous gagnerez le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ (3). » A l'inverse, une dureté entretenue éloigne Jésus. D'ailleurs, à propos d'une personne endurcie, la sainte de Paray écrivait : « Je pense que la dureté de son cœur envers cette autre rendra tellement insensible le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur à son égard que non seulement il lui refusera les grâces qu'il avait dessein de lui donner pour l'unir à lui en la perfectionnant ; mais de plus il retirera même celles qui sont les plus propres à son salut éternel, en l'abandonnant à elle-même. (4) » »

    1. Théophylacte, Sur Jean 13, 23, PG 124, p. 162. Cité par Martin Pradère, Jésus doux et humble de Cœur. - 2. Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie Alacoque, éd. Saint-Paul, 1990-1991, « Avis particuliers » n° 16, tome II, p. 557. - 3. Ibid., « Avis particuliers » n° 31, tome II, p. 579. - 4. Ibid., « Lettres » n° 104 à Mère de Saumaise, tome II, p. 345.

    Joël Guibert, Rendre amour pour amour - Une spiritualité du Cœur de Jésus, Pierre Téqui éditeur, Paris, 2015.

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  • Méditation : Mois du Sacré-Coeur - dernier jour (2)

    « O Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour vous. Exercez sur moi tous vos droits. Je renouvelle mes promesses du baptême, en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je promets de vivre en bon chrétien. Et tout particulièrement je m'engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Église. Divin Cœur de Jésus, je vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les cœurs reconnaissent votre Royauté et qu'ainsi le règne de votre paix s'établisse dans l'univers entier. Ainsi soit-il. »

    Pie XI, Prière donnée aux Associés de l'Apostolat de la Prière, juin 1924.

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  • Méditation : Mois du Sacré-Coeur - dernier jour (1)

    « O mon très doux Jésus, je viens, prosterné à vos pieds, vous conjurer, au nom de votre Cœur adorable, de recevoir mon cœur, que je vous offre avec tous ses mouvements et tous ses désirs ; je vous le voue, ce cœur, tout entier, sans réserve et pour toujours ; rendez-le, Seigneur, digne de vous appartenir. Ne permettez point, dans votre infinie bonté et grande miséricorde, qu'il oublie un seul moment que vous êtes son seul et véritable Maître ; saisissez-vous de ce cœur rebelle ; soutenez sa faiblesse ; il promet tout et n'exécute rien ; il est faible, mais vous êtes sa force ; faites qu'il ne puisse plus agir que par vous et pour vous ; qu'il ne puisse rien désirer ni souhaiter que vous et qu'il ne puisse penser ni aimer que vous. Puisque c'est votre esclave et votre victime, enrichissez-le, humiliez-le, fortifiez-le, captivez-le, embrasez-le, et le rendez si pur et si saint, qu'il soit digne de vous. Ainsi soit-il. »

    Prière extraite d'un Manuel édité à Montpellier en 1742, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XIV) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Méditation : "Deus Caritas est"

    « Qu'est-ce qui est plus beau que le génie ? C'est l'amour. Plus beau que l'esprit ? C'est le cœur. Si Dieu est beau quand il suspend les astres au firmament, il est plus beau quand, infiniment grand, il s'incline vers l'infiniment petit que nous sommes ; quand, après avoir, des profondeurs de l'éternité, mesuré sans limites la distance qui sépare Dieu de l'homme et semble se dresser contre tous ses projets d'amour, et, après l'avoir cependant franchie, il vient parmi nous se pencher sur toute faiblesse pour la protéger, sur toute misère pour la soulager, sur toute infirmité pour la guérir, sur toute déchéance pour la relever ; il est plus beau quand, tandis que jusqu'alors le fait dominant toute la société antique avait été l'écrasement du faible par le fort : l'écrasement du citoyen par l'Etat, l'écrasement du pauvre par le riche, l'écrasement de l'enfant et de la femme par l'homme, l'écrasement de l'esclave par le maître, Lui prend en pitié l'esclave dont il brise les chaînes, le pauvre qu'il divinise, l'enfant qu'il serre sur son cœur, le blessé du chemin qu'il relève dans ses bras, la veuve en pleurs à qui il rend son fils, Marthe qu'il console, Marie-Madeleine à qui il permet de baiser ses pieds, la femme adultère qu'il arrache à la mort, et le larron expirant à qui il ouvre le ciel.

    Sur toute cette foule immense qu'est l'humanité lasse, sans pain, il jette le mot de son infinie compassion : Misereor super turbam ; et, quelles que doivent être les ingratitudes ou les haines de cette foule ignorante et trompée, pour elle il répandra son sang jusqu'à la dernière goutte, à elle il réserve sa chair pour la nourrir jusqu'à la fin du monde.

    Au spectacle de tant d'amour, de ses divines pitiés et de ses inlassables tendresses, dites-moi pourquoi nos yeux se mouillent plus vite, pourquoi un frisson plus intime nous gagne ?... Le cœur est le sommet de l'homme, et, si j'ose dire, le sommet de Dieu ; et de toutes les beautés du Christ Jésus, celle qui nous apparaît d'une essence plus divine, c'est l'Amour ! Voilà pourquoi saint Jean, qui avait pénétré plus avant dans la divinité, quand il a voulu définir Dieu, n'a pas dit : Il est la Puissance ou le Sagesse ou l'Intelligence ; mais : Il est l'Amour, Deus Caritas est !

    Or, la dévotion au Sacré-Cœur c'est la dévotion à cet Amour. C'est dire sa sublimité. »

    P. Joseph Calot s.j., in "Le Messager du Cœur de Jésus", Juin 1914. Cité par l'Abbé R. Béringer in "Recueil documentaire - Le Sacré-Cœur", Belgique, Chez l'auteur, Deuxième édition, 1927.

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  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « Très doux Jésus ! amour éternel, Père des miséricordes, Dieu de toute consolation, qui nous avez ouvert, avec une clémence toute divine, les ineffables trésors de votre Cœur Sacré, je viens, moi le plus indigne des pécheurs, vous remercier des bienfaits sans nombre dont il vous a plu de me combler, ainsi que les autres hommes, surtout par le Sacrement de l'Eucharistie. Je viens aussi vous faire amende honorable de l'ingratitude et des offenses par lesquelles nous avons répondu aux sentiments de votre Cœur dans ce Sacrement d'amour. Dans ce double but, je consacre à votre très saint Cœur ma personne, tout ce que je possède et tout ce que je puis posséder à l'avenir, rapportant tout à vous, pour que vous disposiez de tout selon votre bon plaisir, et je promets de propager, autant que me le permettra ma faiblesse, le culte et la dévotion de votre divin Cœur.

    En outre, je choisis et prends pour ma spéciale Mère et Dame, la Bienheureuse et toujours Immaculée Vierge Marie, au Cœur très pur de laquelle je consacre également et pour toujours ma personne et mes biens ; et je promets de m'employer à répandre, selon l'esprit de l’Église, le culte de cette Mère d'amour, surtout la dévotion à sa Conception Immaculée.

    Je vous prie, ô aimable Jésus ! par votre bonté et votre clémence infinies, d'avoir pour agréable mon pauvre holocauste. Puisqu'il vous a plu de m'inspirer et de me donner la force de vous l'offrir, qu'il vous plaise aussi de m'accorder abondamment les grâces nécessaires pour accomplir et observer toute ma vie cette consécration. »

    Extrait d'un Manuel édité à Dijon en 1840, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XXX) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Méditation : L’égoïsme... ou la charité !

    « "Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu'à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes…" (Jésus à Ste Marguerite-Marie)

    Les ingratitudes dont se plaint notre Seigneur, et nombre de nos péchés, découlent directement de notre égoïsme. Ah l’égoïsme ! Il germe en nous avec l’existence. L’enfant déjà, par instinct, attire tout à lui ; en grandissant, il s’enferme davantage dans son amour propre ; homme, il vit de sa personnalité et c’est le « moi » qui prédomine, qui règle sa vie et régit son être tout entier. Le cœur de l’homme devient semblable à ces régions glaciales d’où toute végétation est exclue, il est stérile autant que malheureux.

    Mais combien est différent le procédé des saints, des amis de Jésus et par conséquent des Gardes d’honneur ! Car aimer Jésus, c’est aimer son prochain ! C’est le secourir, le réconforter, partager ses joies et ses peines… Nous voudrions "aimer Jésus comme lui-même nous aime", ce qui veut dire qu’il faut être capable de s’oublier soi-même en faveur des autres. Mais hélas, on n’arrive pas à ce point de charité sans quelques sacrifices, sans lutter victorieusement contre notre amour-propre, contre nos intérêts personnels, contre ce "moi" pétri d’égoïsme ! Ne trouvons-nous pas charmantes ces bonnes âmes qui, oublieuses d’elles-mêmes, ne songent qu’aux autres et sont toujours en quête de dévouement ou prêtes à se sacrifier pour le bonheur d’autrui ? Mais quelles sont rares ces âmes charitables !

    Sans être héroïques ni prétentieux, durant ce mois dédié au Sacré-Cœur, pourquoi ne pas nous exercer à supporter les petits travers de ceux qui nous sont proches, à sourire à qui est dans la peine, inviter un proche isolé, pardonner un propos blessant… ? Glissons des petits actes de bonté dans nos journées, luttons contre notre égoïsme afin de faire vivre, triompher et régner la charité fraternelle et par là-même triompher et régner le Cœur de Dieu ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur (Constance Bernaud, 1825-1903).
    Source : Méditation mensuelle proposée par la Garde d'Honneur du Sacré Coeur, Paray-le-Monial.

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  • Méditation - Prière : Acte de conformité à la divine Volonté

    « Faites en moi votre volonté, Seigneur, faites que mon cœur l'accomplisse et qu'il s'y conforme. Il est bien juste que votre Cœur soit la règle du mien, puisque le Vôtre est le plus droit et le plus soumis de tous les cœurs. Vous avez regardé la volonté de votre Père comme votre nourriture ; vous la goûtiez dans toutes les rencontres, lors même qu'elle entra dans l'amertume de votre calice. Hélas ! puis-je me nourrir de Vous-même à l'Autel, me revêtir de Vous-même dans tous vos autres mystères de la grâce, m'ensevelir en Vous par le Baptême, sans unir mon cœur à votre volonté, également aimable et souveraine ! Ah ! je sens bien que je m'y oppose, et votre grâce m'invite à ne plus m'y opposer. Je me trouve dans la paix, aussitôt que je la désire ; que sera-ce donc, quand mon cœur Vous sera entièrement soumis ? Quelque grandes et continuelles soient les peines de la vie, elles sont encore plus grandes si mon cœur ne vous est pas soumis.

    C'est à Vous, ô Cœur divin ! d'achever en moi ce que je voudrais accomplir, et ce que je ne fais pas ; inclinez mon cœur vers Vous, attirez-le à Vous. O Cœur adorable, soyez mon soleil, vers lequel mon cœur se porte, comme cette fleur qui se tourne toujours vers le soleil, lors même que le ciel est obscurci. Qu'il vous cherche et vous regarde sans cesse, lors même que quelques nuages semblent empêcher vos rayons d'exercer leur salutaire influence sur moi. Que ce Cœur Sacré soit mon but et mon repos, non seulement lorsqu'il commande, mais encore lorsqu'il désire, lorsqu'il inspire, lorsqu'il fait connaître son inclination et son bon plaisir. O Jésus ! Vous me faites trouver mon avantage dans ma soumission et dans la conformité de mon cœur au Vôtre ; je ne puis donc que vouloir mon bien, quand je ne veux que ce que Vous voulez ; mais Vous y trouvez votre gloire, cela me suffit ; mon cœur devient votre conquête, je n'en veux pas davantage, c'est pour cela seulement que je ne désire que ce que Vous voulez. »

    Extrait de l'ouvrage "Entretiens sur la dévotion au Sacré-Cœur" par le P. Bouzonié, 1697, in "Les vertus demandées par le Cœur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. X) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Un village du Vaucluse consacré au Sacré-Coeur de Jésus en sa solennité

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    Le maire Philippe de Beauregard et le curé, le Père Pascal Mamba, placent Camaret-sur-Aigues sous la protection du Sacré-Coeur de Jésus, le jour de sa solennité.

    Politiques et religieux ne font pas bon ménage, dit-on. Et pourtant… en fin d’après-midi, ce vendredi 12 juin 2015, le maire de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) consacre sa ville au Sacré-Cœur. Démarche particulière, personnelle, par laquelle Philippe de Beauregard veut placer sa ville sous la protection du Sacré-Cœur, et « s’engage à prendre des décisions conformes à l’enseignement de l’Église ». Le choix de la date n’est pas anodin, puisque ce jour est celui de la solennité du Sacré-Cœur.

    Source de l'info et suite de l'article sur Famille Chrétienne.
  • Litaniæ Sacratissimi Cordis Iesu

    Moniales bénédictines de l'Abbaye Ste Cécile

    Kyrie, eleison.
    Christe, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Christe, audi nos.
    Christe, exaudi nos.
    Pater de caelis, Deus,
    Fili, Redemptor mundi, Deus,
    Spiritus Sancte, Deus,
    Sancta Trinitas, unus Deus,

    Cor Iesu, Filii Patris aeterni, miserere nobis
    Cor Iesu, in sinu Virginis Matris a Spiritu Sancto formatum,
    Cor Iesu, Verbo Dei substantialiter unitum,
    Cor Iesu, maiestatis infinitae,
    Cor Iesu, templum Dei sanctum,
    Cor Iesu, tabernaculum Altissimi,
    Cor Iesu, domus Dei et porta caeli,
    Cor Iesu, fornax ardens caritatis,
    Cor Iesu, iustitiae et amoris receptaculum,
    Cor Iesu, bonitate et amore plenum,
    Cor Iesu, virtutum omnium abyssus,
    Cor Iesu, omni laude dignissimum,
    Cor Iesu, rex et centrum omnium cordium,
    Cor Iesu, in quo sunt omnes thesauri sapientiae et scientiae,
    Cor Iesu, in quo habitat omnis plenitudo divinitatis,
    Cor Iesu, in quo Pater sibi bene complacuit,
    Cor Iesu, de cuius plenitudine omnes nos accepimus,
    Cor Iesu, desiderium collium aeternorum,
    Cor Iesu, patiens et multae misericordiae,
    Cor Iesu, dives in omnes qui invocant te,
    Cor Iesu, fons vitae et sanctitatis,
    Cor Iesu, propitiatio pro peccatis nostris,
    Cor Iesu, saturatum opprobriis,
    Cor Iesu, attritum propter scelera nostra,
    Cor Iesu, usque ad mortem oboediens factum,
    Cor Iesu, lancea perforatum,
    Cor Iesu, fons totius consolationis,
    Cor Iesu, vita et resurrectio nostra,
    Cor Iesu, pax et reconciliatio nostra,
    Cor Iesu, victima peccatorum,
    Cor Iesu, salus in te sperantium,
    Cor Iesu, spes in te morientium,
    Cor Iesu, deliciae Sanctorum omnium,

    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (parce nobis, Domine.)
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (exaudi nos, Domine.)
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (miserere nobis, Domine.)
    Iesu, mitis et humilis Corde, (Fac cor nostrum secundum Cor tuum.)

    Oremus. Omnipotens sempiterne Deus, respice in Cor dilectissimi Filii tui et in laudes et satisfactiones, quas in nomine peccatorum tibi persolvit, iisque misericordiam tuam petentibus, tu veniam concede placatus in nomine eiusdem Filii tui Iesu Christi: Qui tecum vivit et regnat in saecula saeculorum. (Amen.)

  • Méditation - Prière : Acte de consécration au Sacré-Coeur

    « O divin Coeur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions, la retraite de toutes les âmes saintes ! donnez-moi un amour très ardent pour vous aimer, avec un respect très profond envers vous, une patience généreuse dans les maux, une douleur extrême pour tous mes péchés. Ayez, je vous en conjure, une compassion très sensible à mes misères, et daignez me pardonner, ô Coeur qui brûlez toujours d'un amour parfait pour les hommes, et qui désirez toujours répandre sur eux vos grâces et vos bénédictions.

    Vous êtes toujours disposé à nous recevoir, et à nous servir d'asile, de demeure et de Paradis dès cette vie ; et cependant, malgré toutes vos bontés, vous ne trouvez dans les coeurs de la plupart des hommes que dureté, qu'oubli, que mépris, qu'ingratitude. O divin Coeur, vous aimez et n'êtes point aimé. On ne connaît pas même votre amour : parce qu'on ne daigne pas recevoir les dons par lesquels vous voulez le témoigner, ni même écouter les tendres et secrètes déclarations que vous voudriez en faire dans nos coeurs, si nous étions disposés à les recevoir.

    Pour réparation de tant d'outrages et de si cruelles ingratitudes, ô très aimable Coeur, et pour éviter, autant qu'il me sera possible, de tomber dans un semblable malheur, je vous offre mon coeur ; je me donne tout entier à vous dès cette heure ; je veux à présent m'oublier moi-même et tout ce qui m'environne, afin qu'il n'y ait rien qui puisse empêcher votre divin Coeur d'entrer dans le mien, afin que je puisse toujours vivre et mourir parfaitement uni à vous. O Coeur tout embrasé d'amour pour moi et pour tous les hommes, ayez pitié de nous tous, et soulagez les âmes détenues en Purgatoire ; je vous offre pour elles toutes mes prières et bonnes actions. O divin Jésus ! ne me quittez plus désormais, je vous en conjure par votre Coeur divin, au nom duquel vous avez promis de ne jamais rien refuser. »

    Extrait d'un Manuel édité en 1765, in "Les vertus demandées par le Coeur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XVIII) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902.

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  • Hymne de l'Office des Laudes de la Fête du Sacré-Coeur de Jésus

    Cor, arca legem cóntinens (XVIIIème siècle)
    Schola Sainte Cécile

    Hymnus

    Cor, arca legem cóntinens
    Non servitútis véteris,
    Sed grátiæ, sed véniæ,
    Sed et misericórdiæ.

    Cor, sanctuárium novi
    Intemerátum fœderis,
    Templum vetústo sánctius,
    Velúmque scisso utílius.

    Te vulnerátum cáritas
    Ictu paténti vóluit,
    Amóris invisíbilis
    Ut venerémur vúlnera.

    Hoc sub amóris symbolo
    Passus cruénta et mýstica,
    Utrúmque sacrifícium
    Christus sacérdos óbtulit.

    Quis non amántem rédamet ?
    Quis non redémptus díligat,
    Et Corde in isto séligat
    Ætérna tabernácula ?

    Iesu, tibi sit glória,
    Qui Corde fundis grátiam,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.
    Hymne

    Cœur, arche contenant la Loi,
    non de l’antique servitude,
    mais la loi de grâce, mais celle du pardon,
    mais celle de la miséricorde.

    Cœur, sanctuaire inviolé
    de la nouvelle alliance,
    temple plus saint que l’ancien,
    voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    Votre amour a voulu
    que vous soyez blessé par un coup visible,
    pour que d’un amour invisible
    nous vénérions les blessures.

    Sous ce symbole de l’amour,
    le Christ Prêtre, ayant souffert
    de façon sanglante et mystique,
    offrit un double sacrifice.

    A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ?
    Quel racheté ne le chérirait pas
    et dans ce Cœur ne se choisirait pas
    une demeure éternelle ?

    Jésus, à Vous soit la gloire,
    Vous dont le Cœur répand l’amour,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit nourricier,
    dans les siècles sempiternels. Amen.
  • Vendredi 12 juin 2015

    Fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    « Voilà ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des coeurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Coeur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant une réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Coeur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu’il lui soit rendu. »

    Révélation de Notre-Seigneur à Ste Marguerite-Marie, en l'octave de la Fête-Dieu, juin 1675.

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (Fête du Sacré-Coeur)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    Fête du Sacré-Coeur - Méditation du Père Benoît Guédas

    Disponible également en téléchargement ici.