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sacre-coeur - Page 5

  • Méditation : Le Cœur du Christ au centre de notre vie

    « Chaque personne a besoin d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute l'Eglise. »

    Benoît XVI, Angélus du 1er juin 2008.

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  • Méditation : les images du Sacré-Coeur

    « On doit honorer comme il convient les images de Jésus-Christ, de la Mère de Dieu et des autres saints, parce que l'honneur qu'on leur rend se rapporte aux personnes qu'elles représentent ; de sorte que, en baisant ces images, en nous découvrant, en nous agenouillant devant elles, nous adorons Jésus-Christ et vénérons les saints eux-mêmes. »
    Concile de Trente, Vingt-cinquième Session (1545-1563)
    Cf. Catéchisme du Concile de Trente, 3e Part., Ch. 29, VII.
    « Ce divin Cœur me fut présenté dans un trône de flammes, plus rayonnant qu'un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d'une couronne d'épines qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient et une croix au-dessus qui signifiait que dès les premiers instants de son Incarnation, c'est-à-dire que dès lors que ce Sacré-Cœur fut formé, la croix y fut plantée...
    Et il me fit voir que son ardent désir qu'il avait d'être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition où Satan les précipite en foule, lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes avec tous les trésors d'amour, de miséricorde, de grâces, de sanctification et de salut qu'il contenait, afin que tous ceux qui voudraient lui rendre et lui procurer tout l'amour, l'honneur et la gloire qui seraient à leur pouvoir, il les enrichît avec abondance et profusion de ces divins trésors du Cœur de Dieu qui en était la source, lequel il fallait honorer sous la figure de ce Cœur de chair, dont il voulait l'image être exposée et portée sur moi et sur le cœur, pour y imprimer son amour et le remplir de tous les dons dont il était plein, et pour y détruire tous les mouvements déréglés, et que partout où cette sainte image serait exposée pour y être honorée, il y répandrait ses grâces et ses bénédictions, et que cette dévotion était comme un dernier effort de son amour qui voulait favoriser les hommes en ces derniers siècles de telle rédemption amoureuse, pour les retirer de l'empire de Satan, lequel il prétendait ruiner pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour, lequel il voulait rétablir dans le cœur de tous ceux qui voudraient embrasser cette dévotion ».

    Ste Marguerite-Marie, Récit de la vision reçue en 1674, in Lettre au Père Croiset, 3 novembre 1689.

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    « Venerdì prossimo nella Solennità del Sacro Cuore di Gesù pensiamo all’amore di Gesù, a come ci ha amato; nel suo Cuore è tutto questo amore ! »
    « Vendredi prochain, en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, nous pensons à l'amour de Jésus, à comment il nous a aimés ; dans son Cœur il y a tout cet amour ! »
    Pape François, Angélus du dimanche 7 juin 2015.

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  • Méditation : la consécration du genre humain au Sacré-Cœur

    Ste Marie du Divin Cœur, apôtre du Sacré-Cœur
     
    Nous fêtons aujourd'hui la Naissance au Ciel de Ste Marie du Divin Cœur - Droste zu Vischering (1863-1899), Garde d’honneur du Sacré-Coeur, Supérieure du couvent du Bon Pasteur à Porto.
    Trois dates importantes :
    1898 : Mère Marie du Divin Cœur, Supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto – fondée par Jean Eudes – reçoit du Seigneur la mission d’obtenir du pape "la consécration du monde entier à son Divin Cœur, pour placer les nations sous la protection de Jésus-Christ". Elle écrit une première fois le 10 juin à Léon XIII en ce sens.
    1899 : Le 6 janvier, n'ayant pas obtenu de réponse à son premier envoi, Mère Marie du Divin Cœur écrit de nouveau à Léon XIII, "sur l'ordre de Notre-Seigneur [du 7 décembre] et avec le consentement de son confesseur". Celui-ci, touché par ce courrier qui lui parvient le 15 janvier, fait examiner la question par le cardinal Camille Mazzella, théologien Jésuite, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, qui rend bientôt un avis favorable.
    1899 : Le 25 mai, dans l'Encyclique Annum Sacrum, Léon XIII ordonne la consécration du genre humain au Sacré-Cœur pour le 11 juin suivant. Ste Marie du Divin Cœur meurt le 8 juin, aux premières vêpres de la fête du Sacré-Cœur.
     
    « Lorsque, l'été dernier, Votre Sainteté souffrait d'une indisposition, qui, vu votre âge avancé, remplit de soucis les cœurs de vos enfants, Notre-Seigneur me donna la douce consolation qu'il prolongerait les jours de Votre Sainteté, afin de réaliser la consécration du monde entier à son divin Cœur. […] La veille de l'Immaculée-Conception, Notre-Seigneur me fit connaître que par ce nouvel élan que doit prendre le culte de son divin Cœur, il ferait briller une lumière nouvelle sur le monde entier… Il me semblait voir (intérieurement) cette lumière, le Cœur de Jésus, ce soleil adorable, qui faisait descendre ses rayons sur la terre, d'abord plus étroitement, puis s'élargissant, et enfin illuminant le monde entier. Je reconnus l'ardent désir qu'Il a de voir son Cœur adorable de plus en plus glorifié et connu, et de répandre ses dons et ses bénédictions sur le monde entier. Et il dit : "De l'éclat de cette lumière, les peuples et les nations seront éclairés, et de son ardeur ils seront réchauffés". […]
    On pourrait trouver étrange que Notre-Seigneur demande cette consécration du monde entier et ne se contente pas de l’Église catholique. Mais son désir de régner, d'être aimé et glorifié et d'embraser tous les cœurs de son amour et de sa miséricorde est si ardent qu'il veut que Votre Sainteté lui offre les cœurs de tous ceux qui, par le saint baptême, lui appartiennent pour leur faciliter le retour à la vraie Église, et les cœurs de ceux qui n'ont pas encore reçu la vie spirituelle par le saint baptême, mais pour lesquels il a donné sa vie et son sang, et qui sont appelés également à être un jour les fils de la sainte Église, pour hâter par ce moyen leur naissance spirituelle. »

    Sœur Marie du Divin Cœur (Droste zu Vischering), extraits de la Lettre du 6 janvier 1899.

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    A visiter : notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur
  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré Coeur de Jésus

    La dévotion au Sacré-Coeur, exhortation du vénérable Pie XII

    « … Son Cœur étant une partie très noble de sa nature humaine et uni hypostatiquement à la Personne du Verbe Divin et, de ce fait, mérite le même culte d'adoration dont l'Eglise honore la Personne du Fils de Dieu incarné : c'est là une vérité de foi catholique, solennellement définie au Concile œcuménique d'Ephèse et au second Concile de Constantinople. […]

    Rien ne s'oppose donc à ce que nous adorions le très Sacré Cœur de Jésus-Christ, puisqu'il participe à cet amour inépuisable que notre Divin Rédempteur ressent toujours pour l'humanité et qu'il en est le symbole naturel et si expressif. Ce Cœur, sans doute, n'est plus sujet aux vicissitudes de cette vie mortelle, mais il vit, il bat et il est uni indissolublement à la Personne Divine du Verbe et, en elle, par elle, à la Volonté Divine. Puis donc que le Cœur du Christ déborde d'amour divin et humain, puisqu'il est riche de tous les trésors de grâces que notre Rédempteur a acquis par sa vie, ses souffrances et sa mort, il est assurément la source éternelle de cette charité que son Esprit répand dans tous les membres de son Corps mystique. […]

    Il suffit de rappeler le souvenir de cette époque où se développait le culte du Sacré-Cœur de Jésus pour comprendre clairement que ses progrès étonnants venaient de ce qu'il s'accordait parfaitement à l'essence de la religion chrétienne, qui est une religion d'amour. Qu'on ne dise donc pas que cette dévotion est née d'une révélation privée faite par Dieu ni qu'elle a surgi tout à coup dans l'Eglise ; mais elle a jailli spontanément de la foi vive, de l'ardente piété, que des cœurs comblés des dons du ciel ressentaient pour notre adorable Rédempteur et pour ses plaies glorieuses, qui leur semblaient le témoignage le plus touchant de son immense amour. Il est donc clair que les révélations faites à sainte Marguerite-Marie n'ont rien apporté de nouveau à la doctrine catholique. Leur importance, c'est que le Christ Notre-Seigneur, en montrant son Cœur Sacré, a voulu d'une façon très spéciale et extraordinaire amener les esprits des hommes à contempler, à honorer le mystère de l'amour miséricordieux de Dieu pour le genre humain. […]

    De cette chose corporelle qu'est le Cœur de Jésus-Christ et de sa signification naturelle, nous pouvons, nous devons, soutenus par la foi chrétienne, nous élever non seulement jusqu'à la contemplation de son amour sensible, mais, plus haut encore, jusqu'à la considération et à l'adoration de son amour infus, et enfin, dans un élan à la fois tendre et sublime, jusqu'à la méditation et l'adoration de l'Amour divin du Verbe Incarné. C'est, qu'en effet, par la foi qui nous enseigne que les deux natures, humaine et divine, sont unies dans la Personne du Christ, nous pouvons concevoir les relations très étroites qui existent entre l'amour sensible du Cœur physique de Jésus et son double amour spirituel, l'humain et le divin. Car de ces trois amours on ne doit pas dire seulement qu'ils existent ensemble dans la Personne adorable du Divin Rédempteur, mais qu'ils sont unis entre eux par un lien naturel, puisque l'amour sensible et l'amour humain sont soumis à l'Amour divin et le reflètent par leur ressemblance avec lui. […]

    C'est pourquoi Nous exhortons tous Nos fils dans le Christ à pratiquer avec ferveur cette forme de dévotion, ceux qui ont déjà l'habitude de puiser aux eaux salutaires qui coulent du Cœur du Rédempteur, ceux surtout qui la regardent de loin, en spectateurs, avec curiosité et hésitation. Qu'ils voient bien qu'il s'agit, comme Nous l'avons déjà dit, d'un culte déjà très ancien dans l'Eglise, solidement fondé sur l'Ecriture, qui est en accord avec la tradition et la liturgie, et que les Pontifes romains ont couvert de très nombreuses et très hautes louanges ; non seulement ils ont institué une fête en l'honneur du Cœur très auguste du Rédempteur qu'ils ont étendue à toute l'Eglise, mais ils lui ont consacré solennellement tout le genre humain. L'Eglise en a reçu des fruits abondants et très réconfortants : de nombreux retours à la religion chrétienne, un renouveau de foi chez beaucoup, une union plus étroite des fidèles avec notre Rédempteur très aimant : tous ces fruits se sont montrés être particulièrement nombreux et importants au cours de ces dernières décennies. »

    Vénérable Pie XII, extraits de l'Encyclique Haurietis Aquas (5, 42, 52, 58, 64), 15 mai 1956.

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  • Méditation : La dévotion au Sacré-Coeur, "expression majeure de la piété de l'Église"

    « De nombreuses expressions de piété...s'adressent au Cœur du Christ. Il ne fait aucun doute, en effet, que, parmi les expressions de la piété ecclésiale, la dévotion au Cœur du Sauveur a été et demeure l'une des plus répandues et des plus estimées.
    L'expression "Cœur de Jésus", entendue dans le sens contenu dans la divine Écriture, désigne le mystère même du Christ, c'est-à-dire la totalité de son être, ou le centre intime et essentiel de sa personne : Fils de Dieu, sagesse incréée ; Amour infini, principe du salut et de sanctification pour toute l'humanité. Le "Cœur du Christ" s'identifie au Christ lui-même, Verbe incarné et rédempteur ; dans l'Esprit Saint, le Cœur de Jésus est orienté, par nature, avec un amour infini à la fois divin et humain, vers le Père et vers les hommes, ses frères.

    La dévotion à l'égard du Sacré-Cœur constitue, dans l'histoire, une expression majeure de la piété de l'Église envers le Christ Jésus, son Époux et son Seigneur ; elle comporte une attitude fondamentale constituée par la conversion et la réparation, l'amour et la gratitude, l'engagement apostolique et la consécration au Christ et à son œuvre de salut. C'est pourquoi le Siège Apostolique et les Évêques la recommandent et en promeuvent le renouveau dans ses expressions linguistiques et iconographiques, dans la prise de conscience de ses racines bibliques et de sa relation avec les principales vérités de la foi, et dans l'affirmation du primat de l'amour envers Dieu et le prochain, en tant que contenu essentiel de la dévotion elle-même. »

    Extraits du Directoire sur la piété populaire et la Liturgie (166, 172), publié par la Congrégation pour le culte divin, décembre 2001 – 9 avril 2002. Traduction de l'italien de M.T. Amadieu.

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

  • Neuvaine préparatoire à la fête du Sacré-Coeur de Jésus (vendredi 12 juin)

    Je vous propose :

    La neuvaine irrésistible au Sacré-Coeur du Padre Pio sur notre site

    la neuvaine proposée par le sanctuaire de Paray-le-Monial

    ou la neuvaine proposée par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre.

    Rappel : cette neuvaine est priée du 3 au 12 juin, en préparation de la Fête du Sacré-Coeur qui aura lieu le vendredi 12 juin prochain.

  • Méditation : Que signifie le "Sacré-Coeur" ?

    « Dans le langage pieux, le Sacré-Cœur s'entend de tout l'intérieur de Jésus. - Notre-Seigneur lui-même nous y a autorisé. N'a-t-il pas dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » ? Il ne s'agit pas là de son cœur proprement dit, mais de son âme, de son intérieur, de ses vertus.
    C'est le langage de Marguerite-Marie et de ses interprètes, les Pères de la Colombière et de Gallifet. Sous le nom de Sacré-Cœur, Marguerite-Marie nous présente toutes les vertus de Notre-Seigneur, tous les actes de sa vie intérieure.
    « Plusieurs s'y trompent, dit le P. de Gallifet (liv. 1, ch. 4). En entendant ce nom sacré, le Cœur de Jésus, ils bornent leur pensée au cœur matériel de Jésus-Christ. Mais que l'idée qu'on en doit avoir est différente et bien autrement magnifique ! Il faut qu'on le considère comme uni intimement à l'âme et à la personne de Jésus-Christ, plein de vie, de sentiment, d'intelligence ; comme le plus noble et le principal organe des affections sensibles de Jésus-Christ, de son amour, de son zèle, de son obéissance, de ses désirs, de ses douleurs, de ses joies, de ses tristesses ; comme le principe et le siège de ces mêmes affections et de toutes les vertus de l'Homme-Dieu... » - « L'offrande au Sacré-Cœur, dit le P. de la Colombière, se fait pour honorer son divin Cœur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions et la retraite de toutes les âmes saintes... »
    Les litanies du Sacré-Coeur énumèrent aussi toutes les richesses cachées dans l'humanité sainte de Notre-Seigneur, dans sa vie terrestre, dans sa Passion, dans son Eucharistie et au ciel même.

    Par extension, le Sacré-Cœur c'est encore toute la personne de Jésus. - Dans le langage courant, le mot cœur est souvent employé pour désigner la personne. On dit : c'est un grand cœur, c'est un bon cœur.
    Cela s'est fait tout naturellement dans la dévotion au Sacré-Cœur, Marguerite-Marie dit : Ce Sacré-Cœur, comme elle disait : Jésus. Cet usage est devenu courant. Il faut remarquer toutefois que l'on considère alors spécialement la personne de Jésus dans sa vie affective, dans son intime, dans ses principes de conduite.
    Ainsi entendu, le Sacré-Cœur de Jésus me rappelle Jésus dans toute sa vie affective et morale, Jésus intime, Jésus tout aimant et tout aimable, Jésus modèle de toutes les vertus. Toute la vie de Notre-Seigneur peut ainsi se concentrer dans son Cœur.
    Dans le même sens, une statue du Sacré-Cœur c'est une statue où Jésus, nous montrant son cœur essaie de traduire à nos regards toute sa vie intime, son amour surtout et ses amabilités.
    Grâce à cette extension, nous pouvons décrire la dévotion au Sacré-Cœur comme la dévotion à Jésus se montrant à nous et nous montrant son cœur, dans sa vie intime et ses sentiments les plus personnels, lesquels ne disent d'ailleurs qu'amour et amabilité. C'est Jésus nous révélant le fond de lui-même en nous disant : « Voilà ce Cœur ». (P. Bainvel). »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (p.602), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

  • Méditation : la dévotion au Sacré-Coeur plus que jamais nécessaire

    « Combien l'humanité contemporaine a besoin du message qui jaillit de la contemplation du Cœur du Christ, unique source d'où elle peut extraire les réserves d'humilité et de pardon dont elle a besoin pour guérir les durs conflits qui l'ensanglantent !… Si le cœur humain représente un mystère insondable que Dieu seul connaît, combien plus insondable sera celui de Jésus, dans lequel bat la vie même du Verbe, et résident tous les trésors de la sagesse et de la science, et toute la plénitude de la divinité… Pour sauver l'homme, Dieu a voulu lui donner un cœur nouveau, le Cœur du Christ, chef d'œuvre de l'Esprit Saint, qui commença à battre dans le sein virginal de Marie et fut transpercé par la lance sur la croix, devenant ainsi source intarissable de vie éternelle... »

    St Jean-Paul II, Angelus, 23 juin 2002.

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    Eglise des Pères Jésuites à Genève - Tableau de Mattia Traverso (1885-1956)

    « Contempler le côté transpercé par la lance, où s'exprime la volonté de salut sans limite de Dieu, ne saurait […] être une dévotion passagère. L'adoration de l'amour de Dieu, dont le Sacré-Cœur est le symbole et l'expression d'une dévotion historique, demeure indispensable pour une relation à Dieu vivante.
    Les chrétiens ont le devoir de continuer à approfondir leur rapport au Cœur de Jésus, afin de raviver leur foi dans l'amour salvifique de Dieu. […]
    Qui accepte en soi l'amour de Dieu en est rempli. Il est pleinement vécu comme un appel auquel l'homme se doit de répondre. […]
    Les dons reçus du côté transpercé, d'où coulèrent du sang et de l’eau, font que notre existence est pour autrui également une source d'eau vive. L'expérience de l'amour qui se dégage du culte au côté transpercé du Rédempteur nous préserve du repli sur nous-mêmes, nous rend plus disponibles à une vie au service d’autrui. […]
    La réponse au commandement de l'amour n'est possible qu'en comprenant que cet amour nous a déjà été offert par Dieu. Cet amour, manifesté dans le mystère de la Croix, proposé à nouveau lors de chaque Eucharistie, est donc la condition pour que nous soyons capables d'aimer et donner. »

    Benoît XVI, extraits de la Lettre au P. Kolvenbach (pour le 50e anniversaire de l'encyclique de Pie XII Haurietis Aquas), 15 mai 2006.

  • Mois du Sacré-Coeur

    Des méditations relatives à la dévotion au Sacré-Coeur seront partagées sur ce blog tout au long de ce mois de juin.

    A visiter : notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur

    Le Sacré-Coeur de Jésus - Deux mille ans de Miséricorde

    Le Sacré-Coeur de Jésus
    Deux mille ans de Miséricorde
  • Méditation 2ème semaine de Carême : égoïsme et amour de Jésus-Christ (5)

    1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Quand je vois sous mes yeux tant d'amours qui s'égarent dans l'erreur, qui se précipitent dans la chair ou qui se perdent dans le vide ; et quand je vois tant d'autres qui ne savent où ils vont, je me dis, dans un élan d'amour fraternel et d'ambition apostolique : Oh ! si tous ces amours venaient au foyer de tout amour ! Si ces cœurs qui fuient, s'égarent et se corrompent, venaient tous se reposer au Cœur de Jésus-Christ ! Si ces vents qui remuent la terre conspiraient tous ensemble pour ramener de nouveau tous ces cœurs à leur centre, c'est-à-dire au Cœur de Jésus-Christ ; grand Dieu ! quel changement dans les hommes, et quelle restauration dans les choses ! quelle ascension dans les âmes, quelle harmonie dans les cœurs, quelle force dans la société, quel progrès dans l'humanité ! Je me dis, en regardant le Cœur ouvert de Jésus-Christ, habitacle vivant de l'amour : Si tous nos cœurs étaient là, autour du Sacré-Cœur centre de la vie du Christ, et du progrès chrétien ! s'ils étaient là prêts à suivre le mouvement qui l'emporte lui-même !... quel avenir, grand Dieu !... Ah ! c'est un rêve peut-être ; mais ce rêve vous me le pardonnez ; je rêve votre grandeur, je rêve votre progrès, je rêve votre bonheur ; je rêve dans le Coeur de celui que j'aime votre ciel sur la terre. Pardonnez-le, c'est un rêve d'ami, c'est un rêve de frère ; c'est un rêve d'apôtre aussi ; et mon Dieu qui me l'envoie me dit au cœur que ce rêve peut devenir et bientôt deviendra, sinon pour tous du moins pour un grand nombre, la réalité que j'appelle.

    Ô Dieu, vous voulez que nous emportions les cœurs par la puissance de votre Cœur ; et vous avez dit comme autrefois : Qui enverrai-je ? Quem mittam ? mon cœur vous a répondu : Me voici ! ô Maître, envoyez-moi : Ecce ego, mitte me (1) ! Je crois à la puissance de votre amour pour triompher du cœur des hommes ; mettez son feu dans mon cœur, sa flamme dans ma parole, et envoyez-moi : Ecce ego, mitte me. Si je n'emporte le tout, j'emporterai une partie, la partie généreuse, capable de donner l'impulsion à l'autre ; et puisse cette minorité montrer, par le miracle de son amour et le prodige de son agrandissement moral, que le progrès par le christianisme est ce que nous l'avons nommé : l'amour de Jésus-Christ régnant dans les chrétiens. »

    1. : Isaïe VI, 8.

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Sixième conférence : le progrès moral par l'amour de Jésus-Christ), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Méditation : 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Ma méditation, ma messe, mes autres prières peuvent-elles bien être offertes à Notre-Seigneur ? Sont-elles bien propres à lui plaire, à le consoler, à le dédommager ? Puis-je bien offrir tout cela au Cœur le plus saint, le plus pur, connaissant tout, au Cœur le plus aimant et digne de tout amour, au Cœur de mon Dieu et de mon Jésus ?
    [...]
    Sans doute mes prières quotidiennes n'ont pas la gravité de celles de Jésus à Gethsémani, mais ne devraient-elles pas au moins être attentives, recueillies, modestes ? Ne devrais-je pas fuir la distraction, la dissipation, la mollesse ?
    Mes prières sont-elles assez longues ? Partent-elles du cœur ? Sont-elles animées par la foi, par la confiance ?
    Jésus n'est-il pas là dans le tabernacle, comme il était à Gethsémani, nous demandant de prier avec lui ?
    Il prie là pour nous sans interruption : Semper vivens ad interpellandum pro nobis. Il ne nous demande pas évidemment de prier toujours, mais il nous demande de le faire quand c'est l'heure, sans parcimonie, sans précipitation, et avec tout notre cœur et toute notre bonne volonté.

    - ô Jésus ! si je savais prier, que de grâces j'obtiendrais de votre miséricorde ! Aidez-moi. Je veux commencer aujourd'hui à prier mieux, à prier bien, avec respect, avec attention, avec cœur. Donnez-moi, Seigneur, l'esprit de prière, en union avec votre divin Cœur. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (6 février), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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  • Dimanche 16 novembre 2014

    33e Dimanche du Temps Ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 23ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Jeudi 16 octobre 2014

    Ste Hedwige (Edwige), veuve

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    Ste Hedwige (Edwige), religieuse, duchesse de Silésie (1174-1243)
    A ne pas confondre avec Ste Hedwige, reine de Pologne (1374-1399), fêtée le 17 juillet.

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge
    (dies natalis demain, 17 octobre)

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    Ste Marguerite-Marie Alacoque, religieuse, confidente du Sacré-Cœur

  • Méditation : la charité parfaite

    « A l'exemple de Jésus, ne faisant pas distinction de personnes et m'apprenant à aimer même mes ennemis puisque, sur sa Croix, Il est allé jusqu'à excuser ses bourreaux, je veux désormais pratiquer à l'égard de tous les hommes la plus parfaite charité.
    Je mettrai en pratique le précepte : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu'il vous fût fait. » Donc, je ne ferai rien qui puisse nuire à mon prochain dans son âme ou dans son corps, dans sa réputation, ses biens ou sa vie.
    J'éviterai toute parole, tout procédé blessant, toute critique, tout blâme, à plus forte raison, sauf pour une raison grave toute révélation ou accusation qui pourrait lui faire du tort dans l'estime des autres.
    Je pardonnerai de grand cœur à mes ennemis tout le mal qu'ils ont pu me faire et ne garderai volontairement contre eux ni rancune, ni animosité, me rappelant la parole du Maître : « On se servira envers vous de la mesure dont vous vous serez servi envers les autres... Pardonnez et l'on vous pardonnera. »
    Je serai même disposé à leur rendre le bien pour le mal et à les aimer de cœur ainsi qu'il l'a fait et me le demande. « Et moi, je vous dis d'aimer vos ennemis !... On reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. »

    Selon le commandement qu'il m'en a fait, j'aimerai mon prochain comme moi-même.
    En pensées, je serai indulgent : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés. »
    En sentiments, je serai plein de bienveillance pour tous, je souhaiterai du bien à tous, sans exception.
    En paroles, je serai doux comme mon Maître, excusant les torts que je ne pourrai pas nier, cachant avec soin les défauts que je pourrai voiler.
    En actes, je serai plein d'égards et de respect, poli, aimable, condescendant, « me faisant tout à tous pour les gagner tous à Jésus-Christ. »
    Surtout je me dévouerai de mon mieux, de toutes manières et sans espoir de retour, pour tous ceux qui en auront besoin, et je serai heureux de leur rendre tous les services qui seront en mon pouvoir, afin de subvenir à leurs nécessités spirituelles et temporelles.
    Ainsi j'imiterai mon Maître et j'espère être agréable à Celui qui a dit « qu'un verre d'eau donné en son nom ne resterait pas sans récompense. »

    Tout comme Jésus, Serviteur de son Père et Serviteur de tous ! »

    Chanoine Antoine Crozier (1850-1916), "Jésus serviteur" in la brochure "Excelsior !", Nouvelle édition, Petite bibliothèque du Sacré-Cœur n°4, Paris, Librairie Saint-Paul, 1912.

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  • Méditation : St Daniele Comboni (fêté ce jour) et le Sacré-Coeur de Jésus

    « [1507] Tous les quatre, nous sommes un seul cœur et une seule âme, nous rivalisons à nous complaire les uns aux autres. Je suis convaincu de n'être même pas digne d'embrasser les pieds de mes compagnons. Ils sont tellement bons et charitables, non seulement ils ont de la compassion pour moi, mais ils m'entourent aussi du respect et de l'amour qu'on doit à un Supérieur. Ils sont bien conscients de la grandeur de la divine mission qu'ils vont accomplir en Égypte où, je crois, ils feront honneur aux Prêtres de Vérone et au vénérable Successeur des Apôtres qui aujourd'hui préside à la grande Œuvre. Je vous recommande, Excellence, de résister avec courage et fermeté aux tentatives de ceux qui voudraient nous les arracher. Avec ces sujets, soyez sûr que l'Œuvre commencera bien. Je suis certain que Votre Excellence saura bien résister et justifier à Rome ce choix, car nous avons secondé la vocation de ces dignes religieux qui, autrement, auraient été malheureux dans leur Province, étant donné les conditions politiques critiques dues au mauvais gouvernement révolutionnaire.

    [1509] Depuis plusieurs années je corresponds avec mademoiselle Marie Deluil Martiny de Marseille. Mademoiselle Martiny est la fondatrice et la propagatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur de Jésus ; cette œuvre, depuis sa fondation le 18 mars 1863, a gagné des milliers d'âmes à la Foi et à la piété. Mlle Martiny (elle a seulement 24 ans, et elle a été capable à Lyon de convaincre des milliers de soldats de venir adorer le Très Saint Sacrement pendant la Garde d'Honneur) a fondé l'œuvre dans les cinq parties du monde, et compte aujourd'hui plus d'un million d'inscrits. Elle désire que Votre Excellence puisse instituer son œuvre à Vérone et dans les communautés religieuses. C'est facile : pas d'argent, seulement une heure de son temps dans laquelle on exprime l'intention d'offrir en réparation des péchés du monde les mérites du coup de lance qui transperça le Cœur de Jésus-Christ. Mlle Martiny vous enverra les médailles (qui sont très belles) avec les images.

    [1510] C'est une œuvre de grand honneur à Dieu. Il suffit de consacrer au Sacré-Cœur les actions à une heure fixée, soit pendant le repas, soit pendant le travail, etc. Le père de cette grande âme s'est concerté avec moi pour publier un journal mensuel dans lequel on développera la gloire de Jésus-Christ et sa dignité contemplée dans sa doctrine et dans son exemple. C'est un journal qui permettra de faire connaître au public l'Œuvre pour la régénération de l'Afrique et la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.

    [1511] J'ai donné à Mlle Martiny l'adresse de Votre Excellence afin qu'elle puisse vous envoyer les médailles et les Quadrants. L'Abbé Dalbosco peut vous être utile ; elle communiquera aussi avec lui. Le rédacteur du Journal est le père de Mlle Martiny, un grand avocat de Marseille très riche. J'ai présenté à cette pieuse jeune fille nos missionnaires qui ont été étonnés de voir autant de piété et de connaissance théologique sur le Sacré-Cœur. Elle est suivie par un confesseur Jésuite depuis 10 ans. Elle fait déjà prier chaque jour pour notre œuvre. »

    St Daniele Comboni (fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens, 1831-1881), Extrait de la Lettre N° 224 (212 dans l'édition originale en 10 volumes, Rome 1983-1988), à Monseigneur Luigi di Canossa (ACR, A, c. 14/47), Messine, du paquebot Peluse, le 1er décembre 1867 (Trad. française, éd. EMI, Bologne, 1991).

    Biographie - Ecrits

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  • Prière - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur

    « "Venez à moi, nous dit notre aimable Sauveur. Demandez, et vous recevrez, car mon Père vous aime." Ô Jésus, si la vue de notre indignité et de nos péchés nous fait craindre vos redoutables châtiments, votre parole pleine de bonté nous rassure et excite notre confiance. Nous nous adressons à votre Cœur adorable et infiniment bon ; si vous nous avez montré le fond de l'abîme qui menace de nous engloutir, votre amour saura nous empêcher d'y tomber. Jetez pour cela un regard de salut sur votre peuple : sauvez-le, et que pas un de ceux qui vous invoquent, ne soit séparé de vous. Pour nous rendre dignes de vos éternelles miséricordes, éclairez-nous, touchez-nous, sanctifiez-nous, par le Sang que vous avez versé sur le Calvaire, et qui coule encore tous les jours pour nous sur l'Autel.
    Ô Marie, notre mère, refuge des pécheurs, vous dont le Cœur s'est montré toujours si compatissant pour vos enfants : par votre Conception immaculée, intercédez encore en notre faveur, priez votre divin Fils : votre prière le touchera, le désarmera ; il nous rendra sa tendresse : par vous, nous le bénirons en l'aimant dans le temps et pendant l'éternité. Ainsi soit-il.
    Ô Jésus, sauvez votre peuple, que vous avez racheté de votre Sang précieux.
    Divin Cœur de Jésus, ayez pitié de nous.
    Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.
    Saint Joseph, priez pour nous.
    Saint Michel, priez pour nous.
    Saint Louis, priez pour nous.
    Saints et Saintes, priez pour nous. »

    Prière de la "Quarantaine en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie" instaurée par évêque de Metz en décembre 1878 dans son diocèse.
    (Source)

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  • Méditation : du recueillement intérieur

    « Et il ne faut pas penser que le recueillement intérieur rende les gens oisifs, et entretienne la négligence. Un homme véritablement intérieur est plus agissant, fait plus de bien et rend plus de service à l’Église dans un jour, que cent autres qui ne sont pas intérieurs ne sauraient lui en rendre en plusieurs années, quand ils auraient beaucoup plus de talents naturels que lui.
    Non seulement parce que la dissipation est un obstacle aux fruits du zèle, mais parce qu’un homme qui n’est point intérieur et qui cependant travaille beaucoup, c’est un homme qui tout au plus agit pour Dieu, au lieu que par le moyen du recueillement, c’est Dieu lui-même qui agit par cet homme.
    C’est-à-dire qu’une personne qui ne vit pas dans le recueillement intérieur peut avoir Dieu pour motif de ses actions, mais l’humeur, l’amour-propre et le naturel ont d’ordinaire le plus de part à ses bonnes œuvres ; au lieu qu’une personne recueillie, toujours attentive à soi et à Dieu, toujours sur ses gardes contre les saillies du naturel et les artifices de l’amour-propre, n’agit que pour Dieu seul et selon l’impression et la conduite de l’esprit de Dieu. »

    Jean Croiset (1656-1738), La Dévotion au Sacré-Cœur, Lyon, 1691, II, IV.

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     (Source et crédit photo)

  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur

    Acte d'offrande du Père Victor Poucel (1941)

    « Jésus, je viens et m'offre en confiance à votre Sacré-Cœur, moi tout entier avec tout ce que j'ai et tout ce qui me manque. Vous m'accepterez parce que vous m'aimez et que vous me l'avez promis. Vous recevrez ce que j'ai, et vous suppléerez par la surabondance de votre Cœur à tout ce que je n'ai pas.
    Vous avez satisfait pour moi auprès du Père. Je le sais, ma dette est payée du sang de votre Cœur. Mes péchés sont bien pardonnés et bien oubliés. Alors, on ne me demandera plus rien ? Mais moi je sens la dette qui me pèse encore : comment m'acquitterai-je envers vous, maintenant, de l'amour que vous avez dépensé pour moi ?
    Ceci, qui reste pendant entre nous, n'est plus une question de justice, Seigneur, c'est au-dessus. Ma dette envers vous dépasse la première. Et mon ingratitude serait un malheur au-dessus de mes péchés. Mais vous m'avez appris ce que j'avais à faire. Puisqu'il est vrai que mon cœur vous est précieux, je vous le donne pour être réuni au vôtre. Vous ne me le demandiez que pour cela. Et le Père sera content de moi comme il l'a été de vous.
    Je vous fais, Seigneur, cette offrande cordiale. Voyez, ce n'est pas tant pour payer mes péchés contre Dieu, car je ne me défie pas de vous, Jésus ! C'est pour réparer mon ingratitude envers vous, et toute la peine que je vous ai faite dans votre amour, et dans le Sacrement de votre amour ; et mon ignorance de l'amour.
    Je parle ici pour tous et d'abord pour moi misérable ! Jésus, je vous reconnais pour Roi. Vous êtes le Roi de l'univers. Vous êtes celui de la France. Soyez mon Roi.
    Je vous promets d'honorer votre Cœur et celui de la Sainte Vierge Marie immaculée, votre Mère et la mienne. De fréquenter votre Eucharistie. De faire connaître, aimer et servir votre Sacré-Cœur. De le servir en faisant par amour, avec vous et pour vous, tout ce que je ferai de bien.
    Cœur de Jésus ! plus grand et plus sûr que ma confiance, je me confie à vous ! Bénissez-moi, bénissez-nous tous, et donnez-nous la Paix !
    Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen ! »

    Victor Poucel, L'Offrande cordiale Trente et une lectures brèves de dévotion au Cœur de Jésus, Lyon & Paris, Emmanuel Vitte éditeur, 1941.
    (Voir notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur)

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  • Mois du Sacré-Coeur - Trentième Jour

    Trentième Jour
     
    Prions, afin que nous soyons reconnaissantes des grâces que Dieu nous a faites.

    Les consolateurs du Cœur de Jésus, c’est nous qui sommes venues pendant ce mois méditer ses tendresses et étudier ses désirs.

    Jésus a été consolé, chaque matin, en nous voyant penser à lui, il veut encore quelque chose de nous. Le mois consacré à son Cœur finit aujourd’hui ; que d’âmes pieuses mettront de côté leurs pratiques, leurs prières accoutumées et oublieront ce qu’elles ont éprouvé de consolation… ! Jésus demande que nous n’oublions pas « son Cœur sacré », et veut que ce matin nous le lui promettions.
    Oui, Jésus, je vous promets de réciter tous les jours une prière à votre Cœur sacré ; je vous promets de vénérer les pieuses images qui le représenteront à ma piété ; je vous promets de faire connaître cette dévotion et de la propager… Soyez ma force, soyez ma joie, soyez mon bonheur !

    Je ferai un acte de consécration au Cœur de Jésus.

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    Consécration au Cœur de Jésus

    Je donne et consacre au Cœur adorable de Jésus ma personne, ma vie, mes pensées, mes paroles, mes actions, mes peines et mes souffrances. Je ne veux plus me servir d’aucune partie de mon être que pour l’aimer, l’honorer, le glorifier. Je vous prends donc, ô Cœur divin, pour l’objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l’assurance de mon salut, le remède de mes inconstances, le réparateur de mes défauts, et mon asile assuré à l’heure de la mort. Soyez, ô Cœur plein de bonté, ma justification envers Dieu, et détournez de moi sa juste colère. Je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma faiblesse, comme j’espère tout de vos bontés. Anéantissez en moi tout ce qui peut vous déplaire et vous résister ; imprimez-vous comme un cachet sacré sur mon cœur, afin que jamais je ne puisse vous oublier ni être séparée de vous. Je vous en conjure, par toutes vos bontés : que mon nom soit écrit en vous qui êtes le livre de vie, et que vous fassiez de moi une victime toute consacrée à votre gloire ; que je sois dès ce moment embrasée, et un jour tout à fait consumée des flammes de votre amour ; là est tout mon bonheur, n’ayant plus d’autre ambition que celle de vivre et de mourir en vous et pour vous.
    Ainsi soit-il.

    La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
    Exposition sur l'histoire de cette dévotion

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-neuvième Jour

    Vingt-neuvième Jour
     
    Prions pour les âmes innocentes, afin qu’elles se gardent bien pures.

    Les quatrièmes consolateurs du Cœur de Jésus, ce sont les enfants pieux et innocents.

    Les enfants sont l’objet spécial de l’amour de Jésus ; comme autrefois quand il vivait sur la terre, il se plaît à les voir près de lui… et pourquoi donc ? L’enfant sait peu prier, il s’ennuie vite de répéter les mêmes paroles, et quand il a dit son « Notre Père » et son « Je vous salue Marie », il s’arrête.
    Ah ! il y a chez l’enfant quelque chose qui « prie » pour lui, qui « aime » pour lui, qui « attire » toujours le regard bienveillant de Jésus, c’est son « innocence ». L’enfant devant Jésus est un vase de fleurs qui n’a pas conscience de son parfum, mais qui l’exhale embaumant tout à l’entour… Oh ! qu’il est aimé de Dieu le cœur qui sait rester enfant !

    Aujourd’hui, je me garderai bien innocente, pour plaire à Jésus, et j’aimerai bien mes petites compagnes.