St André Dung-Lac, prêtre, et comp., martyrs
sainte - Page 2
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Lundi 24 novembre 2014
Au calendrier traditionnel : St Jean de la Croix, religieux, confesseur et docteur -
Dimanche 23 novembre 2014
Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers
Au calendrier traditionnel : 24ème et dernier Dimanche après la PentecôteCommentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)Alleluia
Allelúia, allelúia. V/.Ps, 129, 1-2.
De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam. Allelúia.
Du fond des abîmes je crie vers vous, ô Seigneur ; Seigneur, exaucez ma prière. Alléluia -
Samedi 22 novembre 2014
Ste Cécile, vierge et martyre
Sainte Cécile, par Nicolas Poussin (1594-1665), Madrid, Musée du Prado
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Mercredi 19 novembre 2014
Au calendrier traditionnel : Ste Elisabeth de Hongrie, reine, veuve
Calendrier liturgique -
Mardi 18 novembre 2014
Dédicace des Basiliques St Pierre et St Paul, apôtres
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Lundi 17 novembre 2014
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Dimanche 16 novembre 2014
33e Dimanche du Temps Ordinaire
(Calendrier traditionnel : 23ème Dimanche après la Pentecôte)
Calendrier liturgique -
Vendredi 14 novembre 2014
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Méditation : "Notre Église est l'église des saints"
« L'heure des saints vient toujours. Notre Église est l'église des saints. Qui s'approche d'elle avec méfiance ne croit voir que des portes closes, des barrières et des guichets, une espèce de gendarmerie spirituelle. Mais notre Église est l'église des saints. Pour être un saint, quel évêque ne donnerait son anneau, sa mitre, sa crosse, quel cardinal sa pourpre, quel pontife sa robe blanche, ses camériers, ses suisses et tout son temporel ? Qui ne voudrait avoir la force de courir cette admirable aventure ? Car la sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure. Qui l'a une fois compris est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine. Notre Église est l'église des saints. Mais qui se met en peine des saints ? On voudrait qu'ils fussent des vieillards pleins d'expérience et de politique, et la plupart sont des enfants. Or l'enfance est seule contre tous. Les malins haussent les épaules, sourient : quel saint eut beaucoup à se louer des gens d'église ? Hé ! Que font ici les gens d'église ! Pourquoi veut-on qu'ait accès aux plus héroïques des hommes tel ou tel qui s'assure que le royaume du ciel s'emporte comme un siège à l'Académie, en ménageant tout le monde ? Dieu n'a pas fait l'Église pour la prospérité des saints, mais pour qu'elle transmît leur mémoire, pour que ne fût pas perdu, avec le divin miracle, un torrent d'honneur et de poésie. Qu'une autre église montre ses saints ! La nôtre est l'Église des saints. À qui donneriez-vous à garder ce troupeau d'anges ? La seule histoire, avec sa méthode sommaire, son réalisme étroit et dur, les eût brisés. Notre tradition catholique les emporte, sans les blesser, dans son rythme universel. Saint Benoît avec son corbeau, saint François avec sa mandore et ses vers provençaux, Jeanne avec son épée, Vincent avec sa pauvre soutane, et la dernière venue, si étrange, si secrète, suppliciée par les entrepreneurs et les simoniaques, avec son incompréhensible sourire — Thérèse de l'Enfant Jésus. Souhaiterait-on qu'ils eussent tous été, de leur vivant, mis en châsse ? assaillis d'épithètes ampoulées, salués à genoux, encensés ? De telles gentillesses sont bonnes pour les chanoines. Ils vécurent, ils souffrirent comme nous. Ils furent tentés comme nous. Ils eurent leur pleine charge et plus d'un, sans la lâcher, se coucha dessous pour mourir. Quiconque n'ose encore retenir de leur exemple la part sacrée, la part divine, y trouvera du moins la leçon de l'héroïsme et de l'honneur. Mais qui ne rougirait de s'arrêter si tôt, de les laisser poursuivre seuls leur route immense ? Qui voudrait perdre sa vie à ruminer le problème du mal, plutôt que de se jeter en avant ? Qui refusera de libérer la terre ? Notre Église est l'église des saints. Tout ce grand appareil de sagesse, de force, de souple discipline, de magnificence et de majesté n'est rien de lui-même, si la charité ne l'anime. Mais la médiocrité n'y cherche qu'une assurance solide contre les risques du divin. Qu'importe ! Le moindre petit garçon de nos catéchismes sait que la bénédiction de tous les hommes d'Église ensemble n'apportera jamais la paix qu'aux âmes déjà prêtes à la recevoir, aux âmes de bonne volonté. Aucun rite ne dispense d'aimer. Notre Église est l'église des saints...
[...] Notre Église est l'église des saints. Nous respectons les services d'intendance, la prévôté, les majors et les cartographes, mais notre cœur est avec les gens de l'avant, notre cœur est avec ceux qui se font tuer. Nul d'entre nous portant sa charge — patrie, métier, famille, — avec nos pauvres visages creusés par l'angoisse, nos mains dures, l'énorme ennui de la vie quotidienne, du pain de chaque jour à défendre, et l'honneur de nos maisons, nul d'entre nous n'aura jamais assez de théologie pour devenir seulement chanoine. Mais nous en savons assez pour devenir des saints. Que d'autres administrent en paix le royaume de Dieu ! Nous avons déjà trop à faire d'arracher chaque heure du jour, une par une, à grand-peine, chaque heure de l'interminable jour, jusqu'à l'heure attendue, l'heure unique où Dieu daignera souffler sur sa créature exténuée, ô Mort si fraîche, ô seul matin ! Que d'autres prennent soin du spirituel, argumentent, légifèrent : nous tenons le temporel à pleines mains, nous tenons à pleines mains le royaume temporel de Dieu. Nous tenons l'héritage des saints. Car depuis que furent bénis avec nous la vigne et le blé, la pierre de nos seuils, le toit où nichent les colombes, nos pauvres lits pleins de songe et d'oubli, la route où grincent les chars, nos garçons au rire dur et nos filles qui pleurent au bord de la fontaine, depuis que Dieu lui-même nous visita, est-il rien en ce monde que nos saints n'aient dû reprendre, est-il rien qu'ils ne puissent donner ? »
Georges Bernanos (1888-1948), Jeanne relapse et sainte, Librairie Plon, Paris, 1934.Jean-François Millet, Filles aux brousailles (1852)
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie
(Source et crédit photo) -
Mardi 11 novembre 2014
St Martin, évêque et confesseur
Simone Martini (1284-1344), Fresque "Partage du manteau"
Chapelle de Saint Martin, église St François d'Assise à Assise -
Samedi 8 novembre 2014
Les Quatre Saints Couronnés
En certains endroits : Bse Elisabeth de la Trinité, religieuse
(dies natalis demain) -
Mercredi 5 novembre 2014
En certains endroits : Fête des Saintes Reliques
Calendrier liturgique -
Lundi 3 novembre 2014
St Martin de Porrès
Au calendrier traditionnel : Commémoraison de tous les Fidèles défuntsIN COMMEMORATIONE OMNIUM FIDELIUM DEFUNCTORUM - Première messeSequentia "Dies Irae" - Thomas de Celano (XIIIe siècle)
(Bracia Dominikanie z Krakowa) -
Dimanche 2 novembre 2014
Commémoration des fidèles défunts
Église Notre-Dame-de-Mandanois, Paroisse de Saint-Auban - Château-Arnoux, Alpes de Haute-Provence
(Source et crédit photo)Au calendrier traditionnel : 21ème Dimanche après la Pentecôte
(Commémoraison des fidèles défunts demain)
Évangile et commentaires des Pères de l’Église -
Samedi 1er novembre 2014
Fête de Tous les Saints
Novembre : Dévotion aux âmes du Purgatoire -
Jeudi 30 octobre 2014
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Mercredi 29 octobre 2014
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Mardi 28 octobre 2014
Sts Simon et Jude, apôtres
Sts Simon (le Zélote) et Jude (Thaddée)
Catéchèse de Benoît XVI sur Simon le Cananéen et Jude Thaddée
(Audience générale du 11 octobre 2006) -
Lundi 27 octobre 2014
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Vendredi 24 octobre 2014
St Antoine-Marie Claret, évêque et fondateur
(dies natalis, voir à la date d'hier)
Au calendrier traditionnel : St Raphaël, archangeGravure du XVIIe