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sanctuaire - Page 3

  • Le Père André Cabes, nouveau recteur du Sanctuaire de Lourdes à compter du mois d’octobre 2015

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    A compter du mois d’octobre 2015, le Père André Cabes, actuellement recteur de l’église de la Trinité-des-Monts, à Rome, deviendra le nouveau recteur du Sanctuaire de Lourdes. Il vient d’être nommé à cette responsabilité par Mgr Nicolas Brouwet, évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes. Le Père André Cabes succèdera au Père Horacio Brito, recteur du Sanctuaire depuis 2008.

    André Cabes est né le 14 décembre 1950 à Tarbes. Il est ordonné prêtre à la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes, le 26 juin 1977. Par la suite, il intègre la communauté des chapelains de Lourdes jusqu’en 1995. Il est notamment responsable du Service Jeunes jusqu’en 1989 et fondateur de l’école de l’Evangile de Lourdes, dont il est le responsable de 1991 à 1996. En 1995, il fonde la Communauté Notre-Dame de l’Aurore. Depuis 2012, il est recteur de l’église de la Trinité-des-Monts, à Rome.

    Source : Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes - Lourdes-Infos.com

    Dans la vidéo d'archives ci-dessous, enregistrée en 2011, le Père André Cabes prend une minute pour dire avec ses mots le mystère de l'Immaculée Conception. Une vidéo de L. Jarneau pour le site officiel du Sanctuaire de Lourdes.

    Le Père André Cabes explique le mystère de l'Immaculée Conception

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (18ème semaine)

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    18e semaine - Méditation de l'Abbé Ronan de Gouvello

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Prière mariale

    Sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Madhu

    Après la Messe suivie par une énorme foule sur le front de mer de Colombo, le Pape s'est rendu au Sanctuaire marial de Madhu, en zone tamoule, lieu symbolique qui fut sur la ligne de front.

    En 1544, des chrétiens survivants d'un massacre ordonné par le roi de Jaffna trouvèrent refuge en ce lieu, où ils construisirent un oratoire. En 1583 fut construite une première chapelle. Après la fin des persécutions hollandaises, débarqués à Ceylan en 1656, d'autres réfugiés chrétiens y placèrent une icône de la Vierge. Avec le concours de coreligionnaires portugais, cette communauté construisit la première église. Le succès du sanctuaire marial se développa avec Joseph Vaz, qui en fait un centre missionnaire. L'édifice actuel, qui remonte à 1872, a été consacré en 1944. En 1924 fut couronnée la Vierge de Madhu. A la demande des évêques, le sanctuaire fut respecté durant toute la guerre civile. Zone démilitarisée, Madhu abrita des réfugiés au point qu'à partir de 1990 le domaine devint un véritable camp. Restitué au diocèse de Mannar, le culte y est rétabli depuis décembre 2010. Ici aussi, un demi million de fidèles est venu prier avec le Pape pour la paix qui a été établie en 2009.

    « Nous demandons, a déclaré le Pape, la grâce de faire réparation pour nos péchés et tout le mal que cette terre a connu ». « Ce n'est pas facile. Mais c'est seulement quand nous arrivons à comprendre le mal dont nous sommes capables, et auquel peut-être nous avons pris part, que nous pouvons faire l'expérience d'un vrai remords et d'un vrai repentir ». Le Pape a salué  « les efforts des Srilankais des deux communautés, tamoule et cinghalaise, pour reconstruire l'unité qui a été perdue ».

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

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    Grâce présidentielle à l'occasion de la visite du Pape
    (612 prisonniers ont libérés)

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  • Message du Pape François aux séminaristes français à l'occasion de leur rassemblement dans le sanctuaire marial de Lourdes

    « Chers amis séminaristes,

    Je salue cordialement chacun de vous, ainsi que vos formateurs et vos Évêques que vous avez rejoints alors qu’ils ont achevé les travaux de l’Assemblée plénière de la Conférence Épiscopale. Je me réjouis beaucoup de vous savoir tous réunis autour de Marie, la mère du Seigneur, en ce sanctuaire de Lourdes, tellement aimé à travers le monde.

    En pensant à votre rassemblement en ce haut lieu marial, il me vient immédiatement à l’esprit et au cœur ce que la Parole de Dieu dit des disciples après que le Seigneur ressuscité leur ait demandé d’attendre l’Esprit Saint : « Ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement (…). Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères (Ac 1, 13-14).

    En contemplant cet évènement, je voudrais que vous reteniez trois mots essentiels pour votre vie de séminaristes : fraternité, prière, mission.

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  • Rappel : Semaine Thérésienne, du 25 septembre au 1er octobre 2014

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    Plusieurs milliers de pèlerins sont attendus pour vivre ces jours intenses autour des reliques de Thérèse et se préparer à la grande fête de la sainte le 1er octobre : liturgies, conférences, soirées de prière, spectacles, cinéma, animations enfants…

    De nombreux témoins et artistes seront présents : Mgr Santier, P. Nicolas Buttet, P. Descouvemont, Philippe de Lachapelle, les Dei Amoris Cantores… Le chanteur Grégoire qui a mis en musique les poèmes de Thérèse dans l’album Vivre d’Amour (vendu en 300 000 ex) ouvrira cette 9ème édition.

    Télécharger le programme (pdf)

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    Sanctuaire Sainte Thérèse
    40, rue Jean de La Fontaine
    75016 Paris

    Métro : Ligne 9 – Jasmin / Ligne 10 – Eglise d’Auteuil
    RER : ligne C – av du Pdt Kennedy
    Bus : 52 et 22
    Parking disponible pour les personnes handicapées

     

  • Méditation : les fruits de la prière

    « Que produit la prière ? Elle élève l'homme au-dessus de lui-même, au-dessus de la terre, elle le plonge dans Dieu, abîme de la douceur et de la suavité. Que produit la prière ? Elle s'empare de Dieu, en quelque sorte, elle le renferme dans le cœur de celui qui prie comme dans son sanctuaire, afin que l'homme le possède, l'aime, jouisse de lui avec toute liberté. Que produit la prière ? Elle place l'âme en face de Dieu, et Dieu en face de l'âme : ravissant spectacle, paysage autrement délectable que les plaines des cieux avec leurs étoiles. Que produit la prière ? Elle place le suppliant aux pieds de Dieu pour qu'il entende de la bouche divine la doctrine véritable, pour qu'il soupire avec l'épouse des Cantiques : Mon âme se fond de tendresse, quand le bien-aimé me parle. Que produit la prière ? Elle détruit le vieil homme, elle enfante l'homme nouveau, elle arrache les vices, elle sème les vertus. Que produit la prière ? Elle donne le mépris du monde, le courage dans la détresse, la possession de soi-même dans le bonheur, le calme dans le péril, la sérénité en toute occurrence. Que produit enfin la prière ? Elle relève, assouplit, éclaire, enflamme l'âme, et cette âme, décuplée de la sorte, s'envole aux spectacles éternels, aime ce qu'elle contemple, s'enivre de son amour, se repose dans cet enivrement céleste, et se procure dans ce repos inénarrable toute la gloire et la jouissance que les âmes peuvent obtenir sur terre.

    La prière est donc comme le pâturage de l'âme, le baiser de Dieu, la source du Liban, la demeure des délices ; c'est un miroir radieux où l'homme contemple avec son Seigneur et les mondes ; c'est la vie des vertus, l'exterminateur des vices, l'origine de tout bien ; c'est le lait où s'abreuvent les enfants de l'Esprit, le pain qui nourrit les forts, la manne des débiles, le secours des morts, le refuge de l’Église universelle ; c'est le port tranquille, le bocage frais sous le soleil ardent, le bouclier du combat, la couronne du vainqueur ; c'est l'échelle de Jacob, la porte royale qui mène au cœur de Dieu ; c'est la prémisse de la gloire ; c'est une reine magnifique dont les jeûnes, les aumônes, les chant des hymnes, le désert, les images, les temples sont le cortège et la parure ; c'est cette part opime que s'était réservée Marie, la sœur de Marthe, au témoignage du Sauveur ; c'est notre armure, enfin, notre invincible mais indispensable armure. Avec elle nous pouvons affronter l'enfer et conquérir le ciel ; sans elle nous ne pouvons rien pour le salut et la gloire. Qui a fait des miracles sans la prière, et que de victoires n'a-t-elle pas remportées sur l'ennemi du genre humain ? Quelle grâce n'obtient pas l'enfant de l'oraison, et que de guérisons miraculeuses, de prodiges sur terre et sur mer ne prodigue-t-elle pas à chaque heure ? La prière, voilà l'armure de Moïse, de Josué, de Gédéon, de Jephté, de David, d'Ezéchias, de Josaphat, des Machabées, des Constantin, des Théodose : voilà l'armure des vrais chrétiens.

    Aussi rien de plus familier aux saints que l'oraison. Jésus-Christ, le Saint des saints, passait les nuits dans cet exercice aimé ; il préluda par la contemplation à sa vie publique, il se prépara à mourir sur le Calvaire par une longue et fervente méditation. David, au milieu de ses occupations de roi, vaquait sept fois par jour à la prière, et y consacrait une partie de son sommeil. Dans l’Église naissante, on méditait sans cesse dans les temples, on y louait, on y bénissait toujours Dieu. Saint Bartholomée s'agenouillait cent fois le jour et cent fois la nuit. Saint Jacques avait les genoux durcis comme les genoux d'un chameau pour ses génuflexions prolongées et sans nombre. Les apôtres remirent le soin des intérêts temporels à des diacres, pour se livrer librement à la contemplation. La vie de saint François ne fut qu'une absorption continuelle en Dieu. Saint Dominique prêchait tout le jour et priait toute la nuit ; il puisait au pied du Christ les inspirations de ses prédications ardentes. Aussi quels fruits admirables opérait sa parole de feu ! Je ne parle pas de saint Antoine, de saint Benoît et de tant d'autres qui se retirèrent dans le désert pour prier loin du bruit.

    Si tant de saints ont mendié si assidûment, dans l'oraison, la grâce de Dieu, désiré sa lumière, imploré son secours, malgré leurs richesses spirituelles, que ferons-nous, nous les vrais pauvres et les vrais mendiants ? Pourquoi cueillaient-ils des moissons si abondantes, et pourquoi cette stérilité de nos labeurs et de nos peines ? C'est qu'ils étaient humbles, quoique riches, et que nous sommes superbes, quoique misérables. Ils plaçaient leur espérance en Dieu, et nous nous appuyons sur notre sagesse. Je vous exhorte donc à acquérir cette précieuse vertu, si vous désirez parvenir rapidement et sûrement à la possession du bien suprême, le béni des siècles. »

    St Robert Bellarmin (1542-1621), in "Les Discours", soigneusement revus et corrigés par l'auteur, Traduits du latin par Elie Berton, Tome IV, 11, 1, Paris, Louis Vivès, 1855 (Google Books, p. 257 sq.).

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    Gravure de Hieronymus Wierix (v.1553-1619)

  • Messe au cimetière militaire de Redipuglia, célébrée par le Pape François

    A l'occasion du premier centenaire de la grande guerre, le Pape a célébré une Messe au mémorial militaire italien de Redipuglia (au Frioul). Arrivé du Vatican en hélicoptère vers 9h00, il s'est aussitôt rendu par le route au cimetière militaire de Fogliano di Redipuglia où reposent 14.550 soldats austro-hongrois "unis dans la mort comme dans la vie". Il a déposé une couronne sur le monument central abritant les restes de 7.000 soldats anonymes. Puis il a gagné le pied du Sei Busi, montagne disputée au début du conflit, pour visiter le cimetière monumental italien de Redipuglia où reposent plus de 100.000 soldats tombés au front. Au centre se trouve le tombeau du prince Emanuele de Savoie-Aoste, commandant de la IIIe Armée, inauguré en 1938 en présence de 50.000 vétérans de la première guerre mondiale.

    A l'homélie de la Messe, reprenant la première lecture du jour qui rapporte le meurtre d'Abel, le Saint-Père a condamné l'indifférence face à la guerre :

    « Admirant la beauté de ce paysage, a-t-il dit, en ces lieux où des hommes et des femmes travaillent, où les enfants jouent et où les personnes âgées rêvent, je ne peux que dire : La guerre est une folie. Alors que Dieu dirige sa création, et que nous les hommes, nous sommes appelés à collaborer à son œuvre, la guerre détruit. Elle détruit aussi ce que Dieu a créé de plus beau, l’être humain. La guerre défigure tout, même le lien entre frères. La guerre est folle, son plan est la destruction, se développer en détruisant. La cupidité, l’intolérance, l’ambition du pouvoir sont certains des motifs qui poussent à décider la guerre, et ces motifs sont souvent justifiés par une idéologie. Mais d’abord il y a la passion, il y a une impulsion déformée. L’idéologie est également une justification. Et lorsqu'il n’y a pas d’idéologie, il y a la réponse de Caïn : Que m’importe ? Suis-je le gardien de mon frère ? La guerre n'épargne personne, personnes âgées, enfants, mamans, papas… Que m’importe ? Au-dessus de ce cimetière, flotte la devise narquoise de la guerre : Que m’importe ? Tous les êtres humains qui reposent ici avaient des projets et des rêves, mais leurs vies ont été brisées. L’humanité a dit : Que m’importe ? Pourquoi, pourquoi ? Aujourd’hui encore, après l'échec renouvelé d’une seconde guerre mondiale, on peut, peut-être, parler d’une troisième guerre par morceaux, avec des crimes, des massacres, des destructions. La première page des journaux ne devrait-elle pas avoir pour titre : Que m’importe ? Aujourd'hui comme hier, l'attitude de Caïn est exactement à l’opposé de ce que demande Jésus dans l’Évangile. Lui qui est présent dans le plus petit de ses frères, le Roi, le Juge du monde, il est l’affamé, l’assoiffé, l’étranger, le malade, le prisonnier. Celui qui prend soin de son frère entre dans la joie du Seigneur. Celui qui, en revanche, ne le fait pas, qui par ses omissions dit "Que m’importe ?", reste dehors. »

    « Ici comme dans le cimetière voisin, sont enterrées beaucoup de victimes. Nous les évoquons aujourd’hui. Il y a les pleurs, il y a la douleur. Et d’ici nous rappelons toutes les victimes de toutes les guerres. Aujourd’hui encore les victimes sont nombreuses. Comment cela est-il possible ? C’est possible parce que, aujourd’hui encore, dans les coulisses, il y a des intérêts, des plans géopolitiques, l’avidité de l’argent et du pouvoir, et il y a l’industrie des armes, qui semble être tellement importante. Et ces planificateurs de la terreur, ces organisateurs de l’affrontement, comme également les marchands d’armes, ont écrit dans leurs cœurs "Que m’importe ?" C’est le propre des sages, que de reconnaître leurs erreurs, d’en éprouver de la douleur, de les regretter, de demander pardon et de pleurer. Avec ce "Que m’importe ?" qu’ont dans le cœur les affairistes de la guerre, peut être gagnent-ils beaucoup, mais leur cœur corrompu a perdu la capacité de pleurer. Caïn n’a pas pleuré, il n'a pu le faire. Et l'ombre de Caïn plane aujourd’hui sur ces cimetières. On le voit ici. On le voit dans l’histoire qui va de 1914 jusqu’à nos jours. Et on le voit aussi de nos jours. Avec un cœur de fils, de frère, de père, je vous demande à tous, et pour nous tous, la conversion du cœur : Passons de ce "Que m’importe ?" aux larmes. Pour tous ceux qui sont tombés dans une hécatombe inutile, pour toutes les victimes de la folie de la guerre, en tout temps. Pleurer, l’humanité a besoin de pleurer, et c’est maintenant l’heure des larmes. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.9.14).

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François au Mémorial militaire de Redipuglia

    Le Pape François se rend ce samedi 13 septembre au Mémorial militaire de Redipuglia à l'occasion du centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

    Transmissions vidéo en direct du CTV (Centre Télévisé du Vatican)

    7h30     Déplacement en voiture du Vatican à l'aéroport de Ciampino
    8h00     Départ de l'aéroport de Ciampino
    8h50     Atterrissage à l'aéroport de Ronchi dei Legionari
    9h15     Visite au Cimetière austro-hongrois de Fogliano di Redipuglia

    Le Pape entrera seul dans le Cimetière ; il priera et déposera une gerbe de fleurs devant le monument central.

    10h00     Messe au Sanctuaire militaire de Redipuglia     Homélie du Saint-Père

    La Célébration eucharistique sera suivie d'une prière pour les morts au champ d’honneur et pour les victimes de toutes les guerres. Le Pape remettra aux ordinaires militaires et aux évêques présents une lampe qui sera allumée dans leurs diocèses respectifs au cours des célébrations de commémoration de la Première Guerre mondiale.

    12h00     Départ de l'aéroport de Ronchi dei Legionari
    Atterrissage à l’aéroport de Ciampino - Déplacement en voiture au Vatican

    Source : Site internet du Vatican.

  • Le Père Zanotti-Sorkine intègre l'équipe pastorale du Laus à temps partiel

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    COMMUNIQUÉ

    Après accord de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France, j'ai répondu favorablement à la demande du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, ancien curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul (les Réformés) à Marseille, d’être associé à la mission pastorale de l’équipe du sanctuaire Notre-Dame du Laus.

    Le Père Michel-Marie assurera le ministère de chapelain du sanctuaire 10 jours par mois.

    Il sera accueilli au sanctuaire marial du diocèse le 1er novembre 2014, où il présidera la Messe de la Toussaint à 10h30.

    + Jean-Michel di Falco Léandri
    Évêque de Gap et d’Embrun

    Source : Sanctuaire Notre-Dame du Laus.

  • Chine : La campagne de démolition des églises et des croix se poursuit

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    En 2014, des centaines d’églises de l’est de la Chine ont été partiellement ou totalement détruites et plus de 360 croix retirées de force par les autorités locales dans le cadre d’une campagne intitulée « rectifications pour une démolition ».

    Officiellement cette opération vise à « embellir » la province en supprimant les aspects disgracieux des structures illégalement construites. Les chrétiens et les défenseurs des droits de l’homme dénoncent quant à eux une vaste opération de répression visant les lieux de culte chrétiens et en particulier les croix dressées sur les édifices, dans le but de stopper la croissance des Églises dans la région.

    L’opération frappe surtout la zone urbaine de Wenzhou, à l’est de la Chine, où les chrétiens, essentiellement protestants, forment 15 % de la population ; un phénomène à l’origine du surnom de « Jérusalem de Chine » donné à la ville. Parmi les derniers incidents en date, on note la démolition d’une église sous la menace d’une centaine de policiers se massant devant elle avec des matraques et des boucliers pour prévenir toute réaction de la population. Lorsque les fidèles ont essayé d’entrer dans l’église pour empêcher sa destruction, la police les a refoulés avec brutalité, utilisant toutes les armes anti-émeute y compris les gaz lacrymogènes qui ont blessé plusieurs personnes. Les témoins présents rapportent des scènes d’une grande violence, les protestataires étant laissés inconscients et couverts de sang sur le sol après avoir été frappés par les forces de l’ordre. L’un d’eux aurait été traîné, inanimé, dans un véhicule de police et emmené vers une destination inconnue.

    Des exactions qui ne sont pas récentes

    La campagne antichrétienne avait déjà pris un tour sanglant le 21 juillet dernier lorsque des centaines de policiers avaient tenté lors d’une opération de force massive d’arracher la croix de l’église de l’Armée du Salut édifiée dans le district de Pingyang de la ville de Wenzhou. Des centaines d’officiers de police assistés d’hommes de main s’étaient affrontés alors aux membres de l’église tentant de protéger leur lieu de culte. On avait dénombré parmi les fidèles plusieurs blessés graves, et les forces de l’ordre avaient dû abandonner momentanément la destruction, avant de revenir l’achever le 14 août dernier.

    Parmi les incidents les plus spectaculaires, il faut également citer le démantèlement le 26 avril, de l’imposant sanctuaire de Longgang situé dans le diocèse catholique de Wenzhou. S’appuyant sur de prétendues illégalités dans la construction du lieu de pèlerinage, les autorités ont enlevé, détruit ou emmuré, les immenses statues qui s’élevaient à l’extérieur des bâtiments.

    Si les autorités continuent d’affirmer que la destruction de ces édifices n’a pour but que d’améliorer le paysage urbain en supprimant les constructions illégales, sans aucune volonté de viser les églises chrétiennes, elles s’expriment peu sur les raisons qui motivent le démantèlement des croix. « Toutes ces démolitions forcées des croix démontrent que le but visé est bien de réduire l’influence du christianisme sur la société », conclut Guo Baosheng, de China Aid.

    Ces derniers jours, des rapports émanant de différentes ONG ont signalé que les opérations de destruction des églises et des croix commençaient à toucher d’autres provinces de Chine.

    eda/msb/SB

    Source : InfoCatho.be.

  • Rencontre avec les évêques d'Asie au sanctuaire de Haemi

    Le voyage du Pape François en Corée du Sud n’est pas uniquement centré sur l’Église en Corée. Il a pour origine l’invitation faite au Pape de participer aux Journées asiatiques de la jeunesse. C’est cette dimension asiatique qui a été à l’honneur ce dimanche matin lors de la rencontre entre le Saint-Père et soixante-dix évêques d’Asie au sanctuaire de Haemi.

    Le Pape a exprimé le souhait que « les pays avec lesquels le Saint-Siège n’a pas encore une relation pleine n’hésiteront pas à promouvoir un dialogue au bénéfice de tous ». Il a lancé ainsi un appel assez clair à l’instauration de relations diplomatiques avec les pays comme la Chine, le Vietnam, le Bouthan, la Birmanie, Brunei, le Laos et la Corée du Nord sans toutefois les nommer. « Je ne parle pas ici seulement de dialogue politique, mais de dialogue fraternel », a ajouté le Pape en quittant son texte des yeux. Et d’ajouter : « ces chrétiens ne viennent pas comme des conquérants, ils ne viennent pas nous enlever notre identité, ils nous amènent la leur mais ils veulent marcher avec nous ».

    Dans son discours, le Pape a reconnu que « l’Église est appelée à être diversifiée et créative dans son témoignage rendu à l’Évangile, grâce au dialogue et à l’ouverture envers tous ». Mais il ne peut y avoir de dialogue que si l’on sait parfaitement qui l’on est. Il faut « être conscient de notre identité, notre identité de chrétiens » a ainsi affirmé le Pape qui a ajouté à cela une condition : être « capables d’ouvrir notre esprit et notre cœur, avec empathie et accueil sincère de ceux avec qui nous parlons. »

    Cette identité, « c’est la foi vivante dans le Christ » a poursuivi le Pape qui a ensuite demandé aux évêques si cette identité se manifestait « clairement » dans leurs « programmes de catéchèse et de pastorale des jeunes », dans leur « service des pauvres et de ceux qui languissent aux marges de nos sociétés riches » et dans leurs « efforts pour promouvoir les vocations au sacerdoce et à la vie religieuse ».

    Mais affirmer cette identité n’est pas chose facile. Plusieurs obstacles se dressent sur cette route, car « nous serons toujours tentés par l’esprit du monde ». Parmi ces obstacles figure « la méprise trompeuse du relativisme qui obscurcit la splendeur de la vérité ». Et le Pape a précisé qu’il parlait du « relativisme pratique, quotidien, qui, de manière presqu’imperceptible, affaiblit toute identité ».

    Autre danger : la « superficialité », autrement dit « la tendance à jouer avec les choses à la mode, les gadgets et les distractions, plutôt que de nous consacrer aux choses qui comptent réellement. » « Cette superficialité peut aussi se manifester dans le fait d’être fasciné par les programmes pastoraux et par les théories, au détriment de la rencontre directe et fructueuse avec nos fidèles, spécialement les jeunes, qui ont plutôt besoin d’une solide catéchèse et d’une orientation spirituelle sûre. »

    Une dernière tentation guette chaque chrétien : « la sécurité apparente qui se cache derrière des réponses faciles, des phrases toutes faites, des lois et des règlements. » Or le témoignage de notre foi, a expliqué le Pape, passe par la « mission ». Ce qui en soi, n’est pas un problème car « la foi nous rend capables d’être en même temps courageux et humbles dans notre témoignage d’espérance et d’amour ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre avec les jeunes du continent asiatique près du sanctuaire de Solmoe

    Chants et danses traditionnels de la jeunesse d’un continent varié mais uni par une même foi ; recueillement dans un sanctuaire symbole du martyr des premiers chrétiens en Corée. Ce sont les deux images que tout oppose qui marquent la visite du Pape François au sanctuaire de Solmoe. Le souvenir d’un passé douloureux auquel puise une jeunesse porteuse d’espoir pour l’avenir. Et un Pape surprenant qui improvise en anglais et n’hésite pas à s’adresser spontanément aux jeunes. C’est ce que l’on peut retenir de cette rencontre forte en émotion.

    A son arrivée, le Pape s’est recueilli quelques instants en silence, portant avec lui sa désormais célèbre mallette de cuir noir, devant la maison reconstruite de saint André Kim Dae-jeong, le premier prêtre coréen, martyrisé au nom de sa foi en 1846. Il a ensuite béni trente mille chapelets disposés à côté de la maison avant de se diriger en papamobile sous la tente où l’attendaient six mille jeunes venus de toute l’Asie pour participer aux Journées asiatiques de la jeunesse organisées dans le diocèse de Daejeon.

    Témoignages des jeunes

    C’est dans une ambiance surchauffée que le Pape, qui arborait le ruban jaune des victimes du Sewol, a fait son entrée au son d’une chanson composée en son honneur. Chaleureusement accueilli par tous les jeunes, le Pape a assisté à une représentation de danse indonésienne avant le témoignage de trois jeunes représentants diverses réalités de la richesse de l'Asie : une coréenne, un chinois résidant à Hong Kong et une Cambodgienne.

    Cette dernière a fait part de sa recherche de vocation, expliquant qu'elle était tiraillée entre la vocation religieuse et la nécessité de poursuivre ses études pour aider sa famille et les plus pauvres. Elle est également revenue sur l'histoire tragique du Cambodge et des Khmers Rouges, évoquant les martyrs de l’Église et invitant le Pape à venir en terre cambodgienne pour célébrer ces témoins du Christ et renforcer ainsi l'activité missionnaire de l’Église locale.

    Le deuxième témoignage était celui de Giovanni, un Chinois de 24 ans vivant à Hong Kong. "Le lien est très fort entre la Chine continentale et Hong Kong a t-il souligné, nos Églises sont comme des sœurs" déplorant le contrôle et l'oppression des autorités chinoises sur les catholiques du continent, qui malgré tout parvienne à garder la foi. Giovanni a aussi exposé au Pape la volonté de très nombreux jeunes à Hong Kong d'organiser des Journées Mondiales de la Jeunesse dans la ville.

    Marina Park Giseon, jeune Coréenne, a enfin pris la parole pour évoquer elle aussi les délicates questions de politique régionale, revenant sur la division entre les deux Corée. "Si nous avons vécu 60 ans de haine réciproque avec le Nord, je pense que la faute n'est pas d'un seul côté" a t-elle martelé. Elle a également pointé le capitalisme et le matérialisme de la société coréenne qui conduit parfois à la perte des valeurs. "Il semble que le capitalisme en Corée ne donne pas beaucoup d'importance à la sécurité et à la félicité de l'homme" a t-elle souligné.

    Le Pape a écouté attentivement les trois jeunes, prenant des notes, puis les a remercié chaleureusement pour leur témoignage.

    Discours du Pape

    Visiblement heureux de l’enthousiasme et de la chaleur de cette jeunesse d’Asie qu’il souhaitait rencontrer, François a ensuite pris la parole pour leur rappeler l’espoir qu’ils représentent pour l’avenir et pour leur donner trois grands conseils pour être « d’authentiques et joyeux témoins de l’Évangile ».

    Le Pape François a vu dans cette jeunesse « quelque chose de ce que l’Église, elle-même, est appelée à être dans l’éternel projet de Dieu ». Ces jeunes, a rappelé le Pape, veulent « aider à construire un monde où nous vivrons tous ensemble dans la paix et dans l’amitié, dépassant les barrières, réparant les divisions, rejetant la violence et les préjugés ». Ce qui correspond parfaitement au dessein de Dieu : « l’Église est appelée à être semence d’unité pour la famille humaine tout entière. Dans le Christ, toutes les nations et tous les peuples sont appelés à une unité qui ne détruit pas la diversité mais qui la reconnaît, la réconcilie et l’enrichit. »

    Si le Pape a décrit une vision si angélique c’est pour mieux rappeler la dure réalité, et confier ses préoccupations et notamment « l’inégalité croissante dans nos sociétés entre riches et pauvres ». Le Pape a dénoncé une nouvelle fois, après l’avoir fait avec les évêques coréens et lors de la messe de l’Assomption, « les signes de l’idolâtrie de la richesse, du pouvoir et du plaisir qui s’obtiennent à un prix très élevé dans la vie des hommes ». Et d’évoquer, comme il l’avait fait un peu plus tôt dans la journée dans le stade de Daejeon, le sort de ces jeunes, qui, « même s’ils vivent dans un monde d’une grande prospérité matérielle, souffrent de pauvreté spirituelle, de solitude et de désespoir silencieux. »

    Et de constater que « Dieu semble absent du tableau. C’est presque comme si un désert spirituel commençait à s’étendre à travers notre monde. Cela affecte les jeunes aussi, leur volant l’espérance et même, dans trop de cas, la vie elle-même ».

    C’est là que les jeunes ont un rôle essentiel à jouer car « l’Esprit de Jésus peut apporter une vie nouvelle à chaque cœur humain et peut transformer chaque situation, même apparemment les plus désespérées. » Le Pape a donc appelé les jeunes réunis à Solmoe à se faire missionnaires, « à témoigner de l’Évangile de l’espérance », « à l’école, dans les lieux de travail, dans les familles, à l’université et dans les communautés ».

    Réponses aux 3 témoignages et conseils aux jeunes

    Puis le Pape a abandonné son texte lu en anglais pour répondre d’abord en anglais, puis en italien, reconnaissant avec le sourire, « qu’il avait un pauvre anglais ». Il n’a pas hésité, mélangeant anglais et italien, à affronter les questions difficiles que lui avaient posé les jeunes auparavant. Répondant à Smey, une jeune Cambodgienne, sur sa vocation, il lui a conseillé de suivre la route que Dieu a choisi pour elle et non de choisir entre une vie consacrée et une vie passée au sein de sa communauté villageoise. Il lui a également assuré qu’il se chargerait, à son retour à Rome, de lancer des recherches sur des dossiers de canonisation de son pays, qui ne compte pas encore de bienheureux et de saints reconnus par l’Église.

    Le Pape a ensuite demandé aux jeunes de prier pour leurs « frères du Nord », ceux de Corée du Nord car « nous sommes une seule famille ». Il répondait ainsi à Marina, une jeune Sud-Coréenne qui se demandait que pouvaient faire les jeunes catholiques coréens pour la Corée du Nord alors que les deux peuples ont passé soixante ans dans la haine réciproque. La prière reste ainsi la meilleure arme pour réconcilier les deux peuples frères. « Vous parlez la même langue, pensez à vos frères du Nord, et quand en famille on parle la même langue il y a aussi une espérance humaine ». 

    Revenant ensuite à son texte, le Pape a voulu donner aux jeunes trois suggestions pour être « d’authentiques et joyeux témoins de l’Évangile ». Tout d’abord ne jamais perdre l’espérance dans la vérité de la parole de Dieu et le pouvoir de sa grâce. Ensuite, prier quotidiennement et puiser joie et force dans l’eucharistie, tout en prenant une « part active et généreuse à la vie de vos paroisses », sans oublier de s’impliquer dans les œuvres de charité. Enfin se laisser guider par « la sagesse de la parole du Christ et par le pouvoir de sa vérité ».

    Sources : Radio Vatican 1 & 2.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Vietnam : Congrès marial au sanctuaire de La Vang du 13 au 15 août 2014

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    Il s’agit là d’un congrès national qui a lieu tous les trois ans. Des représentants de l’ensemble de l’Église au Vietnam y participent, ainsi qu’un certain nombre de fidèles venus du monde entier.

    Cette manifestation se déroule dans un lieu considéré par les catholiques du Vietnam comme le plus sacré de leur pays, et le sanctuaire de La Vang est l’un des plus connus et fréquentés de tout le continent asiatique. Selon une tradition qui remonte à la fin du XVIIIe siècle, la Vierge Marie y est apparue au mois d’août 1798. À cette époque, le roi Can Thinh, de la dynastie issue de la révolte des Tay Son, avait publié un décret ordonnant la persécution des catholiques du royaume. Beaucoup d’entre eux s’étaient enfuis dans la forêt. C’est là que la Vierge Marie leur était apparue alors qu’ils imploraient sa protection.

    Lorsque le pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de La Vang coïncide avec un ce congrès triennal, comme c’est le cas cette année, le nombre de pèlerins est particulièrement élevé. Généralement, on en compte un demi-million...

    Le congrès, centré sur l’évangélisation de la famille, sera marqué par des témoignages de familles venues de plusieurs provinces et issues de milieux sociaux différents. Le 15 août, on priera pour l’Église catholique et pour le Vietnam. Des lectures bibliques et des sessions de prière ont été organisées pour préparer ce rendez-vous. L’Église veut relancer la participation à la Messe dominicale et la pratique de la confession qui ont baissé avec l’urbanisation et le développement.

    Historique

    Notre Dame de La Vang fut déclarée protectrice des catholiques du Vietnam en 1901. Une église remplaça cette année-là la petite chapelle construite en 1886 sur le lieu de l’apparition. En 1928, l'église fut agrandie et un pèlerinage national s’y déroule depuis tous les trois ans.

    L’église fut élevée au rang de basilique mineure en 1962 par Jean XXIII, mais ce lieu de culte fut détruit pendant la guerre du Vietnam.

    Lorsque le 19 juin 1988, St Jean Paul II canonisa 117 martyrs vietnamiens, il souhaita la reconstruction du sanctuaire « dans un climat de liberté et de paix, et de gratitude envers celle que toutes les générations disent bienheureuse », de sorte que ce sanctuaire puisse favoriser l’unité nationale et le progrès civil et moral du pays. Et le sanctuaire fut reconstruit. Le 15 août 1998, quelque 70.000 fidèles ont prié ensemble à Notre-Dame de La Vang pour le bicentenaire des apparitions.

    Sources : Radio Vatican et EDA (Eglises d'Asie)

  • Méditation - Prière à Notre-Dame de Bonheur

    « Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Jésus, fille Immaculée du Père, Mère bienheureuse du Fils, Épouse toute sainte du Saint Esprit, Auguste sanctuaire de la divine Trinité, notre Reine, notre Mère, notre Vie, notre Douceur, notre Espérance, Cause de notre joie, Notre-Dame de Liesse,

    NOTRE DAME DE BONHEUR

    dont la langue qui prononça le Fiat du salut est « comme la plume de l’écrivain rapide », dont les entrailles sont bienheureuses, dont le Cœur est transpercé du glaive, dont la tête est couronnée de douze étoiles, écartez de nous tous les maux, demandez pour nous tous les biens, montrez-vous notre Mère, et que par Vous reçoive nos prières Jésus, le fruit béni de Votre sein, qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, en l’unité du Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Amen. Alleluia. »

    Edmond Joly (1861-1932), prière indulgenciée par le cardinal Baudrillart, in "Notre-Dame de Bonheur", Casterman, Paris, 1938 (éd. posthume).

    N.B. : Cet écrit en 2 parties (la journée de Marie, l’année liturgique de Marie) était destiné dans la pensée de l'auteur à rester anonyme, mais il fut publié, à titre posthume, en 1938. Il attira l’attention du Cardinal Mercier, qui apprécia la valeur théologique et poétique de l’ouvrage, et du Cardinal Baudrillart, qui écrivit en liminaire du livre :
    « Le livre d’Edmond Joly se lève comme une étoile à suivre ; il nous enseigne à aimer Marie comme il convient, à incorporer son culte, comme une eau mêlée à une autre eau, dans l’immense courant de la création, de la rédemption, des mystères, des sacrements. »


    A visiter : Notre-Dame de Bonheur (à Ollioules, dans le Var).

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  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les jeunes des Abruzzes et du Molise

    Après une rencontre avec le monde du travail et de l’industrie, à Campobasso, et la Messe célébrée dans le stade de la ville, le Saint-Père rencontrait cet après-midi les jeunes du Molise et des Abruzzes, au sanctuaire marial de Castelpetroso, où l’on vénère Notre Dame des Douleurs, patronne de la région. A son arrivée, le Pape s’est recueilli en prière à l’intérieur du sanctuaire, là où en 1888, la Vierge Marie apparut à deux jeunes filles, Fabiana et Serafina.

    Après avoir écouté les mots de bienvenue de Mgr Santoro, évêque d’Avezzano, et délégué pour la pastorale des jeunes du diocèse, ainsi que le témoignage de Sara, jeune étudiante de 29 ans, porte-parole d’une jeunesse éprouvée, en butte au chômage et à la précarité, mais ouverte à l’espérance, le Pape s’est adressé aux quelque 20.000 jeunes rassemblés sur le parvis du sanctuaire.

    François a salué leur enthousiasme, leur ouverture, et les a encouragés à écouter leurs aspirations, et à aller à contre-courant des modèles proposés. Cheminer, marcher vers quelque chose n’est pas errer, a souligné le Pape. « La vie n’est pas faite pour qu’on y erre, mais pour cheminer, c’est là votre défi ! » a-t-il lancé aux jeunes.

    "Vous êtes ouverts...à l'espérance et désireux de plénitude, de donner un sens à votre avenir, d'entrevoir le chemin adapté pour chacun de vous et de choisir la voie qui vous porte à la sérénité et à la réalisation humaine... D'un côté, vous êtes à la recherche de ce qui compte vraiment, ce qui est stable dans le temps et qui est définitif, vous êtes à la recherche de réponses qui éclairent votre esprit et réchauffent votre cœur non seulement le temps d'un matin ou d'un bref moment de route, mais pour toujours... D'un autre côté, vous avez peur de vous tromper...peur de trop vous engager..., la tentation de vous laisser toujours une échappatoire qui, si besoin, vous permette d'envisager de nouveaux scénarios et possibilités".

    "La société contemporaine et ses modèles culturels dominants, par exemple la culture du provisoire, ne sont pas favorables au choix d'une vie stable avec des liens solides, construite sur l'amour et la responsabilité plutôt que sur le sable de l'émotion du moment. L'aspiration à l'autonomie va jusqu'à tout remettre en cause et revenir avec une relative facilité sur des choix importants et longuement réfléchis, des parcours de vie librement entrepris avec engagement et dévouement. Cela alimente la superficialité dans la prise de responsabilité puisque au fond de l'âme celles-ci risquent d'être considérées comme quelque chose dont on peut de toutes façons se libérer...Aujourd'hui, je choisis cela, demain je choisis autre chose, quand mon enthousiasme prend fin, je commence un autre chemin. Ainsi on fait tourner la vie comme si elle était un labyrinthe. Mais le chemin n'est pas un labyrinthe... Arrêtez-vous ! Chercher le fil pour sortir du labyrinthe. On ne peut pas consumer sa vie en tournant. Cependant, le cœur de l'homme aspire à de grandes choses, à des valeurs importantes, à des amitiés profondes, à des liens qui se renforcent dans les épreuves de la vie au lieu de se défaire. L'être humain aspire à aimer et à être aimé... Ne vous laissez pas voler le désir de construire dans votre vie des choses grandes et solides ! Ne vous contentez pas de petits objectifs. Aspirez au bonheur, ayez-en le courage, le courage de sortir de vous-mêmes, de jouer en plénitude votre avenir avec Jésus. Seuls nous ne pouvons y arriver. Face aux pressions des événements et des modes, seuls nous ne réussirons jamais à trouver la bonne voie, et même si nous la trouvons, nous n'aurons pas la force suffisante de persévérer, d'affronter les montées et les obstacles imprévus. C'est là que vient l'invitation du Seigneur Jésus : Si tu veux, suis-moi. Il nous invite pour nous accompagner sur notre chemin... Il nous aime définitivement, nous a définitivement choisi, s'est donné définitivement à chacun d'entre nous... Comme il est beau de pouvoir affronter les difficultés de l'existence en compagnie de Jésus, d'avoir avec nous sa personne et son message ! Il n'enlève pas l'autonomie ou la liberté, au contraire, il raffermit nos fragilités, nous permet d'être vraiment libres, libres de faire le bien, forts de continuer à le faire, capables de pardonner et de demander pardon".

    "Il y a une phrase que j'aime répéter parce que souvent nous l'oublions : Dieu ne se lasse jamais de pardonner. Il pardonne définitivement, efface et oublie notre péché si nous nous tournons vers Lui avec humilité et confiance. Il nous invite à ne pas nous décourager dans les difficultés et à ne pas les considérer comme insurmontables. Alors, avec confiance, vous jetterez les filets pour une pêche surprenante et abondante, vous aurez aussi le courage et l'espérance pour affronter les difficultés dérivant des effets de la crise économique. Le courage et l'espérance sont des dons de tous mais ils conviennent en particulier aux jeunes... L'avenir, c'est certain, est dans les mains de Dieu, les mains d'un Père prévenant. Cela ne signifie pas qu'il faille nier les difficultés et les problèmes, mais les voir comme provisoires et surmontables. Les difficultés, les crises, avec l'aide de Dieu et la bonne volonté de tous peuvent être dépassées, vaincues et transformées... Je ne veux pas terminer sans dire un mot sur un problème qui vous touche, un problème que vous vivez actuellement, le chômage... Nous ne pouvons pas nous résigner à perdre toute une génération de jeunes qui n'ont pas la forte dignité du travail... Une génération sans travail est une future défaite pour la patrie et pour l'humanité. Nous devons lutter contre cela et nous aider les uns les autres à trouver une solution, de l'aide, de la solidarité... La solidarité est une parole chrétienne : avancer avec son frère pour l'aider à dépasser ses problèmes. Courageux, avec espérance et solidarité".

    Le Pape a conclu en rappelant que la basilique Notre-Dame des Douleurs a été construite à l'endroit où deux petites filles ont vu la Vierge alors qu'elles travaillaient dans les champs. "Marie est Mère, elle nous aide toujours lorsque nous travaillons et lorsque nous cherchons du travail, lorsque nous avons les idées claires et lorsqu'elles sont confuses, lorsque la prière vient spontanément et quand notre cœur est sec. Marie est Mère de Dieu, notre Mère, et Mère de l’Église".

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Serivce (Publié VIS Archive 01 - 7.7.14)

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite pastorale du Pape François en Molise (Italie méridionale)

    Samedi prochain, 5 juillet, le Pape François effectuera une visite pastorale dans la région italienne du Molise.

    Il quittera le Vatican en hélicoptère pour parvenir peu avant 9h à Campobasso, où il s'adressera à l'université au monde du travail. Puis il célébrera la Messe dans un ancien stade avant de se rendre à la cathédrale pour y rencontrer des malades. Il déjeunera avec certains d'entre eux au siège local de la Caritas.

    Il gagnera ensuite en hélicoptère le sanctuaire de Castelpetroso pour y rencontrer la jeunesse. Après quoi il se rendra par la route à Isernia pour y visiter les détenus de la prison.

    Après avoir salué des malades en la cathédrale d'Isernia, ville natale du pape Célestin V, le Saint-Père s'adressera à la population sur la place et ouvrira l'Année jubilaire célestine, promulgué par les évêques des Abruzzes et du Molise à l’occasion du 8ème centenaire de la naissance de ce pape du XIIIe siècle (1215-2015).

    Il regagnera le Vatican vers 20h15.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.6.14)

    Programme détaillé et minuté sur le site internet du Vatican.

  • Report de la visite au "Divino Amore"

    Afin d'alléger le programme du Saint-Père à la veille de son voyage au Proche Orient, sa visite annoncée pour le dimanche 18 mai au sanctuaire romain du Divino Amore est reportée à une date ultérieure.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.5.14).

  • Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus fête ses 350 ans

    Ouverture solennelle de l’année jubilaire, ce 1er mai, pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions de Marie à Benoite Rencurel (1647-1718), reconnues officiellement en 2008.

    L’Année est ouverte officiellement par le nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, et l’évêque de Gap et Embrun, Mgr Jean di Falco, qui célèbrent une Messe solennelle ce 1er mai au matin, et procèdent à l’ouverture de la porte jubilaire sur le parvis de la basilique. Événement retransmis en direct sur la radio RCF et la chaîne de télévision KTO. La Messe de clôture, le 1er mai 2015, sera présidée par le cardinal Angelo Amato, responsable au niveau de l’Église universelle des béatifications et des canonisations.

    Au programme du jubilé, du 1er mai 2014 au 1er mai 2015 : une série d'événements échelonnés sur l'année et touchant un public varié - commémorations, grands rassemblements, sessions, retraites, pèlerinages, journées de réflexion – axés sur la parole de la Vierge à Benoîte « Suivez le chemin du Laus », lors de la rencontre de Pindreau, le 29 septembre 1664, qui est aussi un appel vers ceux qui perçoivent la nécessité de prendre une direction nouvelle ou d’oser des changements.

    Pour en savoir plus sur ces programmes cliquez ICI.

    Notre Dame du Laus, Refuge des pécheurs

  • Programme du Pape en mai 2014

    Voici les cérémonies que présidera le Pape François en mai :

    Dimanche 11 : Basilique vaticane, à 9h30, Messe d'ordinations sacerdotales.

    Dimanche 18 : Visite au sanctuaire et paroisse du "Divin Amore", à 16h00.

    Et le Samedi 24 : Début du voyage apostolique en Terre Sainte (retour le 26).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.4.14).