soeur - Page 2
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Mercredi 26 février 2014
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Samedi 22 février 2014
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Vendredi 21 février 2014
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Lundi 10 février 2014
Ste Scholastique, vierge
Ste Scholastique, moniale, sœur de St Benoît
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Mercredi 29 janvier 2014
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Mercredi 22 janvier 2014
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Mardi 17 décembre 2013
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Dimanche 17 novembre 2013
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Mercredi 30 octobre 2013
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Jeudi 10 octobre 2013
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Samedi 5 octobre 2013
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Samedi 17 août 2013
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Lundi 29 juillet 2013
Ste Marthe, vierge, soeur de Lazare
Calendrier liturgique -
Mercredi 17 juillet 2013
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Dimanche 16 juin 2013
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Mardi Saint - Chant Byzantin : "Passion et Résurrection"
(version grecque et arabe)
Soeur Marie Keyrouz"Je contemple votre chambre nuptiale, Sauveur ; elle est toute ornée,
et je n'ai pas de vêtements pour y entrer ; blanchissez la robe de mon âme,
Illuminateur, et sauvez-moi. -
29 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
"Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère." (Mc 3, 31-35 - cf Mt 12, 46-50 ; Lc 8, 19-24)
« Comprenons donc cette vérité, mes frères, et si nous avons des enfants qui se signalent par leur piété, ne tirons point vanité de leur gloire, si nous n’avons aussi leur vertu. Ne nous glorifions point de même de la piété de nos pères, si nous ne tâchons de leur ressembler. Il peut se faire dans le christianisme que celui qui nous aura donné la vie ne soit pas notre père, et qu’un autre le sera véritablement, quoiqu’il ne nous ait pas engendrés. C’est pourquoi lorsqu’une femme disait à Jésus-Christ dans un autre endroit de 1’Evangile : "Bienheureux le sein qui vous a porté, et lés mamelles que vous avez sucées" (Lc XI,27), il ne lui répond point : Je n’ai point été porté dans le sein d’une femme, et je n’ai point sucé ses mamelles, mais "bienheureux au contraire ceux qui font la volonté de mon Père !" Ainsi on peut remarquer partout qu’il ne désavoue pas cette liaison et cette parenté charnelle ; mais qu’il lui en préfère une autre qui est toute spirituelle et toute sainte.
Quand le bienheureux précurseur disait aux Juifs : "Race de vipères, ne dites point : Nous avons Abraham pour père" (Mt III,17), ils ne niaient pas qu’ils descendissent en effet d’Abraham selon la chair ; mais il leur déclarait qu’il ne leur servirait de rien d’être sortis d’Abraham, si leur vie n’était semblable à la sienne. C’est ce que Jésus-Christ exprime clairement, lorsqu’il leur dit : "Si vous étiez les enfants d’Abraham vous en feriez les actions." Il ne veut pas dire qu’ils ne descendaient pas d’Abraham selon la chair, mais il les exhorte à s’unir à Abraham par un lien bien plus noble en se rendant les héritiers et les imitateurs de sa vertu. C’est encore ce qu’il veut faire entendre ici, mais d’une manière plus douce, parce qu’il s’agissait de sa mère. Il ne dit point : Ce n’est point là ma mère, ce ne sont point là mes frères, parce qu’ils ne font point ma volonté. Il ne les blâme point, il ne les accuse point ; mais il dit en général :
"Quiconque fait la volonté de mon Père, celui-là est mon frère, ma soeur et ma mère." S’ils veulent donc être ma mère et mes frères, qu’ils marchent par cette voie. Lorsque cette femme cria : "Heureux est le sein qui vous a porté", Jésus-Christ ne répondit point que Marie n’était point sa mère ; mais il fit une réponse qui revient à ceci : Il n’y a d’heureux que celui qui fait la volonté de mon Père ; c’est celui-là qui est mon frère, ma soeur, ma mère.
O puissance de la vertu ! ô combien grande est la gloire à laquelle elle élève ceux qui l’embrassent ! Combien de femmes, dans la suite des temps, ont admiré le bonheur de la Vierge, et béni ces chastes entrailles qui ont porté le Sauveur du monde ! Combien se sont dit qu’elles auraient tout sacrifié pour une maternité si glorieuse ! Et cependant qui les empêche d’avoir cet honneur ? Jésus-Christ nous ouvre une voie facile pour arriver à cette haute dignité, et il veut bien faire part de ce titre auguste non seulement aux femmes, mais encore aux hommes. Il nous élève même plus haut, et il nous offre encore un plus grand honneur, puisque la liaison que nous avons avec Jésus-Christ par l’Esprit de Dieu, surpasse celle que nous aurait pu donner la chair et le sang. Car on devient ainsi mère de Jésus-Christ d’une manière bien plus excellente que si on l’avait porté dans son sein. Mais ne vous contentez pas de désirer simplement un si grand honneur, et marchez avec ardeur dans la voie qui vous y conduit. »
Saint Jean Chrysostome, Homélie XLIV sur Saint Matthieu (2), in Oeuvres complètes (tome VIII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.
Source : Abbaye Saint Benoît. -
11 octobre : Reconnaissance officielle du 68ème miracle de Lourdes
Jeudi 11 octobre 2012, l'évêque de Casale-Monferrato (Italie) a reconnu comme miracle la guérison d'une religieuse de son diocèse survenue à Lourdes en 1965. Sœur Luigina Traverso devient ainsi la 68ème miraculée de Lourdes.
A lire en intégralité sur le site du Sanctuaire de Lourdes.
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6 octobre : Méditation
1er samedi du mois
« La Sainte Vierge ne voit que Dieu dans les âmes et dans les choses. Elle voit Dieu en germe qui peut se développer, et qui veut se développer. Elle veut ce développement, elle se livre à l'effort qui le produira. Elle le veut, elle s'y livre parce qu'elle est vierge, pour se donner toute à Celui qui l'aime. La fécondité maternelle procède de sa virginité. Elle est mère parce qu'elle est vierge, dans la mesure où elle l'est. Elle est toute mère, parce qu'elle est toute pure.
En un mot, elle est fille et mère, épouse du Dieu-Amour. Elle a pour nous un sentiment qui présente tous ces caractères : elle nous aime en soeur, en mère, en épouse... Et nous sommes de pauvres exilés, ses frères, ses enfants, qu'il faut ramener en patrie, dans le lieu de la Maison du Père.
"Il faudrait le Coeur de la Sainte Vierge pour comprendre son amour pour nous." (Bossuet) »
Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Chartreux, Ecrits spirituels tome II, Textes divers, Roma, Benedettine di Pricilla, 1967. -
27 août : Anniversaire du Dies Natalis de Sœur Marie Angélique Millet (1944)
« "L'Amour Infini de Mon Coeur aura toujours raison"... Etre toujours contente de "Lui"... s'en rapporter à Ses Folies de Sauveur pour moi... à Ses Mystères de Dieu en moi... Que rien de ce qu'Il fait ou laisse faire d'angoissant, de crucifiant, d'incompréhensible ne déconcerte la confiance de mon âme et le courage de mon cœur... Voilà qui donne la vraie joie... de la joie sérieuse, celle qui pousse à Le bénir, au Calvaire, plus encore qu'au Thabor... Pour être toujours en travail d'accroissement de Sainte Joie comme pour conserver la joie acquise il faut toujours descendre... C'est dans l'abaissement de l'esprit que se trouve la semence du parfait contentement... Jeter cette divine semence d'humilité dans la terre de ma bonne volonté, par des actes de foi, de confiance, de conformité à tout ce que fait ou permet Son Cœur. Il est rayonnant au Ciel, ses Epouses doivent honorer Sa Sainte Humanité glorifiée par le rayonnement du perpétuel contentement de Lui... Quand on s'arrange de tout, quand tout agrée, l'âme est prête à tous les mercis et les "fiat" joyeux qui bénissent l'Amour pour elle et pour ses médiocres qui se peinent et s'attristent sans façon ni raison, de Sa Volonté !
O Doux Amour ! qui avez beoin de cœurs contents ne désirant et n'aimant que ce que Vous voulez, sans même savoir ce que Vous voudrez chaque jour pour eux et jusqu'à la fin... Aujourd'hui, de nouveau, je m'abandonne corps et âme à la Sagesse Infinie de Votre Cœur avec toujours plus de filiale assurance et de très pur bonheur... Donnez-moi votre sourire de plein contentement à toutes les volontés de votre Père... Donnez-moi le pur Regard satisfait de l'âme livrée dont Vous avez besoin pour me conduire au ciel à ma place d'Epouse. »
Sœur Marie-Angélique Millet (1879-1944), Dis... Ecris... (Petite retraite d'intimité, neuvième jour), Carmel de Gravigny (Eure) - Editions Résiac, 1948.