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solennité - Page 2

  • Dimanche 8 janvier 2017

    Premier dimanche après l’Épiphanie
    Fête de la Sainte Famille
     
     
    En France
    (et au nouveau calendrier) :
    Solennité de l'Épiphanie
    (Conformément aux rubriques codifiant l’année liturgique et l’ensemble de ses temps, si le 6 janvier ne tombe pas un dimanche, la solennité extérieure de l’Épiphanie doit être célébrée le dimanche entre le 7 et le 12.)

  • Dimanche 1er janvier 2017

    Circoncision_Giovanni_Bellini.gif

    École de Giovanni Bellini, La Circoncision
    Musée du Petit Palais, Avignon (France)

    Commentaire de l’Évangile du dimanche

     
    Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu
  • 17h00, Basilique Saint-Pierre : Vêpres de la solennité de sainte Marie Mère de Dieu

    présidées par le Pape François
    « Te Deum » en action de grâce pour l’année civile écoulée
    Adoration et Bénédiction eucharistiques
     
     
     
    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Messe présidée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction des palliums pour les nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année
     
    Ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre la solennité des Saints Pierre et Paul, « deux apôtres sur la foi desquels s’est fondée l’Église de Rome » qui les vénère depuis comme patrons ; deux « colonnes », « deux grandes lumières qui brillent dans le ciel de Rome mais également dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».
    Lors de la célébration, le Pape a béni les palliums des nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année. Devant eux, il a expliqué comment les deux apôtres étaient parvenus à s’abandonner à Dieu et à sa sainte volonté, par la prière.
     
    Le commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe présidée par le Pape François en la Fête du Sacré Cœur de Jésus

    Journée mondiale pour la sanctification des prêtres

    Conclusion du Jubilé romain des prêtres et des séminaristes
     

     Livret de la célébration

    C’était la dernière étape du Jubilé des prêtres : en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, le Pape François a présidé une célébration eucharistique ce vendredi 3 juin dans la matinée, place Saint-Pierre, devant 6000 prêtres venus du monde entier et une petite foule de fidèles. Ce fut une nouvelle occasion pour lui de brosser le portrait idéal du prêtre selon le Cœur de Jésus et de lancer quelques mises en garde. Avec le sens de la formule qui le caractérise, le Saint-Père a souligné que le prêtre « n’est pas un comptable de l’esprit ». « Gare aux pasteurs qui privatisent leur ministère », a-t-il lancé.

    Le Pape François brosse le portrait d’un prêtre qui, comme le Bon Pasteur, cherche la brebis perdue, sans délai, sans avoir peur de s’aventurer hors du pâturage et hors des horaires de travail. « Le cœur qui cherche ne privatise pas les temps et les espaces, il n’est pas jaloux de sa légitime tranquillité, et il n’exige jamais de ne pas être dérangé ». Le pasteur selon le Cœur de Dieu ne défend pas ses propres aises, il n’est pas préoccupé de conserver sa bonne réputation ; au contraire, sans craindre les critiques, il est disposé à risquer même d’imiter son Seigneur, d’être calomnié comme Lui. Il ne demande pas qu’on lui paie ses heures supplémentaires.

    Le Souverain Pontife met en garde contre les multiples initiatives qui remplissent le ministère sacerdotal : catéchèse, liturgie, charité, engagements pastoraux et administratifs. Il ne faudrait surtout pas que cela pousse le prêtre à perdre de vue la question fondamentale : où est fixé mon cœur, quel trésor cherche-t-il ? Le cœur du prêtre n’est pas replié sur lui-même, il est tourné vers Dieu et vers les frères. Ce n’est plus « un cœur instable », qui se laisse attirer par la suggestion du moment ou qui va çà et là en cherchant des consensus et de petites satisfactions.

    Le prêtre est un pasteur, non un inspecteur du troupeau. Il est obstiné dans le bien. Pour cela, non seulement il tient les portes ouvertes, mais il sort à la recherche de celui qui ne veut plus entrer par la porte. Le prêtre ne jette jamais l’éponge ; il trouve parce qu’il prend des risques et parce qu’il ne se laisse pas décourager par les déceptions et les difficultés.

    Reprenant des idées plusieurs fois développées, le Saint-Père a encore averti que le prêtre du Christ ne devait pas choisir ses propres projets, mais être proche des gens concrets que Dieu, par l’Église, lui a confiés. Personne n’est exclu de son cœur, de sa prière et de son sourire. Et, quand il doit corriger, c’est toujours pour approcher ; il ne méprise personne, mais il est prêt à se salir les mains pour tous. Il tend la main en premier, rejetant les bavardages, les jugements et les venins. Il écoute les problèmes avec patience et il accompagne les pas des personnes, accordant le pardon divin avec une généreuse compassion. Il ne gronde pas celui qui laisse ou qui perd la route, mais il est toujours prêt à réinsérer et à calmer les querelles.

    Enfin, la joie de Jésus Bon Pasteur n’est pas une joie pour soi, mais c’est une joie pour les autres et avec les autres, la vraie joie de l’amour. Il est transformé par la miséricorde qui donne gratuitement. La tristesse pour lui n’est pas normale, mais seulement passagère : la dureté lui est étrangère, parce qu’il est pasteur selon le Cœur doux de Dieu. Enfin, le Pape François se veut aussi rassurant : malgré leurs limites et leurs péchés, les prêtres ont la certitude d’être choisis et aimés.

    Source : Radio Vatican (XS-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Dimanche 29 mai 2016

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introit : Factus est
    (8e dimanche ordinaire, 2e dimanche après la Pentecôte)
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 17, 19-20.
    Factus est Dóminus protéctor meus, et edúxit me in latitúdinem : salvum me fecit, quóniam vóluit me.
    Le Seigneur s'est fait mon protecteur, il m'a dégagé, mis au large. Il m'a sauvé parce qu'il m'a aimé.

    Ps. ib., 2-3.
    Díligam te. Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.
    Je t'aime Seigneur, ma force, le Seigneur est mon firmament, mon refuge, mon libérateur.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3)
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors

     

    En France (et quelques autres pays) :
    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu)
  • Sainte Messe en la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    (Messe avec les Pueri Cantores, pour la clôture de leur XLe Congrès International)
     
     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a présidé ce vendredi 1er janvier 2016 la Messe en la Solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu. Dans son homélie, le Pape a répondu à la question que se posent des milliers de fidèles qui s'interrogent sur la persistance de la souffrance et de la mort dans le monde, malgré la naissance du Christ.
     
    Lorsque Jésus est né, Rome dominait une grande partie du monde. Même Israël avait été conquis. Ce n’est donc pas vers la sphère géopolitique que l’on doit regarder pour définir le sommet du temps, « la plénitude des temps » évoquée par Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, la deuxième lecture du jour. « Ce n’est pas l’histoire qui décide de la naissance du Christ ; c’est, plutôt, sa venue dans le monde qui permet à l’histoire d’atteindre sa plénitude ». « La plénitude des temps, poursuit le Pape, est la présence de Dieu personnellement dans notre histoire ». Grâce à son Fils, petit enfant dans une étable, « rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être », notre temps peut trouver sa plénitude.
     
    Cependant, constate le Souverain Pontife, ce mystère semble contraster avec la dramatique expérience historique. « Chaque jour, tandis que nous voudrions être soutenus par des signes de la présence de Dieu, nous devons rencontrer des signes opposés, négatifs, qui le font plutôt sentir comme absent. La plénitude des temps semble s’effriter devant les multiples formes d’injustice et de violence qui blessent chaque jour l’humanité ». Le Pape énumère le mépris de l’homme par l’homme, l’arrogance du plus fort qui continue à humilier le plus faible, en le reléguant aux marges les plus sordides de notre monde. Il parle de la méchanceté humaine qui sème sur la terre violence et haine, et évoque ces multitudes d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient la guerre, la faim, la persécution, disposés à risquer leur vie pour voir respectés leurs droits fondamentaux.
     
    « Un fleuve de misère, alimenté par le péché » semble contredire la plénitude des temps réalisée par le Christ ». Pourtant « ce fleuve en crue ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde ». Tous sont appelés « à s’immerger dans cet océan, à se laisser régénérer, pour vaincre l’indifférence qui empêche la solidarité, et sortir de la fausse neutralité qui empêche le partage. »
     
    La grâce du Christ, qui porte l’attente du salut à son accomplissement, nous pousse à devenir ses coopérateurs dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, où chaque personne et chaque créature puisse vivre en paix, dans l’harmonie de la création originaire de Dieu.
     
    Au début d’une nouvelle année, l’Église nous fait contempler la maternité divine de Marie comme icône de paix. « A travers son “oui”, est arrivée la plénitude des temps ». Elle a cru en Lui et « se présente à nous comme un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, Siège de la Sagesse, où puiser pour avoir l’interprétation cohérente de son enseignement ».
     
    Marie offre la possibilité de saisir le sens des événements qui nous touchent personnellement, qui touchent nos familles, nos pays et le monde entier. « Là où ne peut arriver la raison des philosophes ni les négociations de la politique, là peut arriver la force de la foi qui porte la grâce de l’Évangile du Christ, et qui peut toujours ouvrir de nouvelles voies à la raison et aux négociations ». En ce premier janvier, en la solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu, le Pape demande à la Vierge d’étendre sur chacun sa bénédiction. « Montre-nous le visage de ton Fils Jésus, qui donne au monde entier la miséricorde et la paix ».
     
    6.000 jeunes chanteurs de la Fédération internationale des Pueri Cantatores, des filles et garçons de 12 à 18 ans, ont chanté  lors de cette Messe, en présence de nombreux membres du Corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe en la Solennité de Tous les Saints au cimetière du Verano

    (Vidéo sur le CTV)

    Le Saint-Père, comme chaque année depuis le début de son pontificat, a célébré en ce dimanche 1er novembre la messe de la Toussaint au cimetière romain du Verano. Le Pape a rappelé que ceux qui suivent la voie des béatitudes, « seront heureux tôt ou tard ». En revanche, a-t-il souligné, « ceux qui cherchent à tricher, à profiter des autres ne peuvent être heureux ». Et le Saint-Père de rappeler que la voie du Seigneur est celle de la tendresse et de la patience.

    Le Pape François a proposé une méditation sur l’Évangile des béatitudes, « un chemin difficile à comprendre parce qu’il va à contre-courant » mais qui conduit au Ciel. « Celui qui emprunte cette voie est heureux, tôt ou tard il devient heureux » a souligné le Pape. Ces béatitudes sont « la voie de la sainteté » et elles sont la même voie que celle du bonheur.

    S’attardant sur chacune des béatitudes, le Pape François a invité à suivre le chemin de la douceur et de la patience, qui est la voie du Seigneur. Et il a déploré que bien souvent « nous sommes impatients, nerveux, toujours prêts à nous plaindre (…) comme si nous étions les maîtres du monde ». Le Saint-Père a aussi souligné l’importance du pardon « dont nous avons tous besoin », tous, a-t-il insisté. « Heureux ceux qui savent pardonner, qui ont de la miséricorde pour les autres, qui ne jugent pas tout et tout le monde, mais qui cherchent à se mettre à la place des autres ».

    Évoquant la béatitude « Heureux les artisans de paix », le Pape François a interpellé : « Regardons ceux qui se promènent en semant la zizanie : sont-ils heureux ? Ceux qui cherchent toujours les occasions de tricher, de profiter des autres, sont-ils heureux ? a interrogé le Saint-Père. Non, ils ne peuvent être heureux ». En revanche, a-t-il affirmé, « ceux qui chaque jour, avec patience, cherchent à semer la paix, sont des artisans de paix, de réconciliation ». Enfin, le Pape a exhorté à demander la grâce de savoir pleurer, d’être doux, d’œuvrer en faveur de la justice et de la paix.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Dimanche 27 septembre 2015

    Dix-huitième Dimanche après la Pentecôte
    (26ème dimanche du Temps Ordinaire)
     
    En France :
    Solennité de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France

    Mémoire du d
    ix-huitième dimanche après la Pentecôte

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Dimanche 5 juillet 2015

    Sixième Dimanche après la Pentecôte

    (14ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    En France : Solennité des Sts Pierre et Paul, apôtres
    (Solennité reportée au dimanche, le 29 juin n'étant pas chômé - Propre de France)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Angélus de la fête des Sts Pierre et Paul, apôtres

    « Notre prière aujourd’hui est surtout pour la ville de Rome, pour son bien-être spirituel et matériel. Que la grâce divine soutienne tout le peuple romain, pour qu’il vive dans sa plénitude la foi chrétienne, témoignée avec une ardeur intrépide par les saints Pierre et Paul » : lors de la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué les deux apôtres, saints patrons de la ville de Rome, dont le 29 juin marque la solennité. Pour cette raison, cette journée est une fête religieuse et un jour férié dans la Ville éternelle. « Rome nourrit une affection particulière et de la reconnaissance pour ces deux hommes de Dieu, venus d’une terre lointaine pour annoncer, au prix de leur vie, cet Evangile du Christ auquel ils s’étaient entièrement dédiés, a souligné le Saint-Père. Le glorieux héritage de ces deux apôtres est un motif de fierté spirituelle pour Rome et, en même temps, elle est appelée à vivre les vertus chrétiennes, en particulier la foi et la charité ».

    Le Pape François a insisté sur les liens tissés entre les deux apôtres et la Vierge Marie : « dans l’évangélisation de Pierre et Paul à Rome, il y a aussi les racines de la profonde et séculaire dévotion des Romains à la Vierge », comme l’icône de Marie, appelée Salus Populi Romani et abritée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure sur la colline de l’Esquilin. Avant chaque voyage à l’étranger, il a d’ailleurs pris l’habitude d’aller prier devant cette image de la Vierge. « Marie, Pierre et Paul sont nos compagnons de voyage dans la recherche de Dieu, ce sont nos guides sur le chemin de la foi et de la sainteté » a-t-il affirmé.

    Comme le veut la tradition, la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul marque aussi le moment où le Pape bénit le pallium remis ensuite aux nouveaux archevêques du monde entier. Lors de l’Angélus, il est revenu sur cette célébration, renouvelant ses vœux aux archevêques et à leurs proches, ainsi qu’à la délégation œcuménique venue à Rome représenter le Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée. Enfin, le Pape a aussi demandé à chaque fidèle d’adresser une prière spéciale à son intention, à quelques jours de son départ pour l’Amérique Latine. Il se rendra en effet en Equateur, en Bolivie et au Paraguay pour un voyage apostolique du 5 au 13 juillet prochains.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Imposition du Pallium en la solennité des Apôtres Pierre et Paul

    Comme de coutume, le Saint-Père imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la Messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, lundi prochain en la Basilique vaticane.

    La célébration sera retransmise en direct sur KTO, à partir de 9h30.
    Vidéo et homélie seront mises en place sur ce blog comme d'habitude dès qu'elles seront disponibles.

    Ci-dessous, la liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape François.

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  • Un village du Vaucluse consacré au Sacré-Coeur de Jésus en sa solennité

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    Le maire Philippe de Beauregard et le curé, le Père Pascal Mamba, placent Camaret-sur-Aigues sous la protection du Sacré-Coeur de Jésus, le jour de sa solennité.

    Politiques et religieux ne font pas bon ménage, dit-on. Et pourtant… en fin d’après-midi, ce vendredi 12 juin 2015, le maire de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) consacre sa ville au Sacré-Cœur. Démarche particulière, personnelle, par laquelle Philippe de Beauregard veut placer sa ville sous la protection du Sacré-Cœur, et « s’engage à prendre des décisions conformes à l’enseignement de l’Église ». Le choix de la date n’est pas anodin, puisque ce jour est celui de la solennité du Sacré-Cœur.

    Source de l'info et suite de l'article sur Famille Chrétienne.
  • Recommandation et Consécration à St Joseph

    À 27 ans, Thérèse d'Avila est gravement malade. Elle recourt à St Joseph :

    « Me trouvant, si jeune encore, percluse de tous mes membres, et voyant en quel état m'avait réduite les médecins de la terre, je résolus de m'adresser à ceux du ciel pour en obtenir ma guérison.
    Je pris le glorieux saint Joseph pour avocat et pour patron et je me recommandai tout particulièrement à son intercession.
    J'ai vu clairement que ce père et Seigneur de mon âme m'a délivrée de ce mal et de bien d'autres plus grands où il y allait de mon honneur et du salut de mon âme ; il a même fait pour moi plus que je ne lui demandais.
    Le Seigneur semble avoir donné grâce aux autres pour nous assister dans tel ou tel besoin ; mais saint Joseph, je le sais par expérience, nous assiste en toutes nos nécessités. Notre Seigneur veut nous montrer, sans doute, qu'il exauce dans le ciel toutes les prières de celui auquel il obéissait sur la terre, car Joseph, en qualité de nourricier, avait ici-bas droit de lui commander. Je voudrais porter tout le monde à la dévotion envers ce glorieux saint, tant j'ai l'expérience de son crédit auprès de Dieu. Je n'ai vu personne lui être vraiment dévoué et l'honorer d'un culte spécial sans avancer dans la vertu, car il favorise singulièrement les progrès spirituels des âmes qui se recommandent à lui. Depuis plusieurs années, ce me semble, je lui demande le jour de sa fête une grâce particulière, et chaque fois je suis exaucée. Lorsque ma demande n'est pas entièrement ce qu'elle doit être, il la redresse pour mon plus grand bien. Je demande pour l'amour de Dieu, à ceux qui ne me croiraient pas, d'en faire l'essai. Ils reconnaîtront, par leur expérience, quel avantage on retire de l'intercession de ce glorieux patriarche et de la dévotion qu'on lui porte.(...) Je ne vois pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle eut à souffrir en compagnie de l'Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph de les avoir si bien assistés l'un et l'autre... »

    Ste Thérèse d'Avila, Vie écrite par elle-même, Éditions Fayard (L'Ange Gardien N°2-2015 Mars-Avril 2015).

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    Consécration à St Joseph

    « Je me prosterne en votre sainte présence, ô grand saint Joseph ! et vous honore comme le chaste époux de la Mère de Dieu, le chef de la plus sainte famille qui fut jamais, le père nourricier de Jésus-Christ, le fidèle dépositaire des trésors de la très sainte Trinité. Je révère en votre personne le choix de Dieu le Père, qui a voulu partager avec vous son autorité sur son Fils ; le choix de Dieu le Fils, qui a voulu dépendre de vous, et devoir au travail de vos mains la subsistance ; le choix du Saint-Esprit, qui a voulu vous confier son épouse chérie et vous la donner pour compagne. Je vous félicite du bonheur que vous avez eu de porter Jésus-Christ entre vos bras, de l'appuyer sur votre sein, de l'embrasser amoureusement, de l'arroser de vos larmes pendant les saintes caresses dont vous étiez si souvent favorisé par ce divin enfant. Qui pourrait comprendre les trésors de lumières, de sagesse et de grâces que vous avez acquis, et dont vous avez été comme inondé pendant les trente années que vous avez passées avec Jésus et Marie ?
    Pénétré de respect et d'amour à la vue de vos grandeurs et de votre sainteté, je vous offre et je vous consacre mon cœur. Après Jésus et Marie, vous en serez le maître et le directeur. Je vous regarderai désormais comme mon père et mon protecteur ; daignez me regarder comme votre enfant ; faites-moi sentir les effets de votre grand crédit auprès de Dieu, et votre tendre charité pour moi ; obtenez-moi une sincère conversion, et toutes les grâces dont j'ai besoin pour remplir ses adorables desseins. Obtenez-moi cet esprit de recueillement, cette vie intérieure, cette fidélité à la grâce, cette union intime avec Dieu, cette profonde humilité de cœur, cette parfaite conformité à sa pure et très sainte volonté, cette patience dans les adversités, cette estime, cet amour des croix, ce parfait abandon à la conduite du Seigneur, cette confiance à ses volontés, surtout cet amour ardent pour la personne sacrée de Jésus-Christ et pour sa sainte Mère, qui ont fait votre caractère particulier.
    Prenez, ô grand saint ! sous votre protection les âmes intérieures, surtout celles qui, à votre exemple, écoutent et imitent Jésus et Marie dans la retraite et dans le silence. Enfin, par le privilège de votre très heureuse mort entre les bras de Jésus et de Marie, obtenez-moi, ô grand saint ! une mort semblable à la vôtre, dans le dénuement parfait de ma volonté à Jésus et Marie !
    Ainsi soit-il. »

    Vénérable Henri-Marie Boudon (1624-1702), in "Œuvres complètes de Boudon, Grand Archidiacre d'Evreux", Tome Premier (Dieu seul), J.-P. Migne, Éditeur, Paris, 1856.

    A lire en complément :

    - Léon XIII, Encyclique Quamquam pluries (15 août 1889).

    - Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Redemptoris Custos (15 août 1989), sur la figure et la mission de Saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Église.

  • Célébration des Secondes Vêpres de la Solennité de la Conversion de Saint Paul Apôtre

    en conclusion de la Semaine de Prière pour l'unité des chrétiens
    par le Pape François, en la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs

     
    En la fête de la conversion de St Paul, le Pape François a présidé les Vêpres solennelles en la basilique romaine de St Paul-hors-les-murs, Vêpres qui marquent la fin de la semaine de prières pour l’unité des chrétiens.

    Comme chaque année, des représentants d’autres confessions chrétiennes ont été invités à se joindre à la célébration. Parmi eux : l’archevêque orthodoxe d’Italie et Malte, Gennadios Zervos, exarque pour le sud de l’Europe ; le directeur du Centre anglican de Rome, David Moxon, qui représente l’archevêque de Canterbury auprès du Saint-Siège, que le Pape a salués personnellement à la fin de son homélie.

    Le Pape a centré son homélie sur l’épisode évangélique de la Samaritaine (Jn 4, 5-42), expliquant que l’attitude de Jésus envers la Samaritaine nous montre que la « confrontation avec celui qui est différent de nous peut nous faire grandir ». Et d’expliquer que nombre de controverses héritées d’un passé tumultueux pouvaient se dépasser « en mettant de côté toute attitude polémique ou apologétique, et en cherchant ensemble à accueillir en profondeur ce qui nous unit, c’est-à-dire l’appel à participer au mystère d’amour du Père révélé à nous par le Fils dans l’Esprit Saint ».

    Et le Pape d’expliquer que l’unité des chrétiens, unité tant désirée,  « ne sera pas le fruit des discussions théoriques raffinées dans lesquelles chacun tentera de convaincre l’autre du bien-fondé de ses propres opinions ». Au contraire, c’est plutôt  en reconnaissant que nous avons « besoin les uns des autres, de nous rencontrer et de nous confronter sous la conduite de l’Esprit Saint » ; c’est également en se rapprochant avec humilité du Seigneur, que nous nous rapprocherons les uns des autres.

    Quant à l'appel missionnaire, chaque Église doit l'entendre, y répondre, et trouver un cadre essentiel pour une collaboration plus étroite avec les autres communautés. « Pour pouvoir remplir efficacement une telle tâche, a encore ajouté le Pape, il faut éviter de se renfermer dans ses propres particularismes et exclusivismes, comme aussi d’imposer une uniformité selon des plans purement humains (cf. Exhort. Apost. Evangelii gaudium, n. 131). L’engagement commun à annoncer l’Évangile permet de dépasser toute forme de prosélytisme et la tentation de compétition. Nous sommes tous au service de l’unique et même Évangile ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • 10h00 - Messe en la Solennité de l'Épiphanie du Seigneur

    présidée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a célébré à 10h la Messe de la Solennité de l’Epiphanie. Le Saint-Père était entouré des cardinaux et évêques de la chapelle pontificale. Son homélie était consacrée à la symbolique des Mages, venus d’Orient. Les Mages représentent les hommes et les femmes à la recherche de Dieu dans les religions et dans les philosophies du monde entier : « une recherche qui n’a jamais de fin. Ils cherchaient la véritable Lumière ; ils nous indiquent la route sur laquelle marcher dans notre vie ».

    Le Pape François a retracé le chemin difficile suivi par les Mages, leurs péripéties, leurs tentations, leur égarement, leur désarroi et puis leur très grande joie. « C’est toujours la grâce de l’Esprit Saint qui les aide et qui les fait entrer dans le mystère, a expliqué le Souverain Pontife. Ils arrivent à reconnaître que les critères de Dieu sont très différents de ceux des hommes, que Dieu ne se manifeste pas dans la puissance de ce monde, mais s’adresse à nous dans l’humilité de son amour. Les Mages sont passés des calculs humains au mystère : et cela a été leur conversion ».

    Le Pape François a alors évoqué la réalité qui nous entoure : les guerres, l’exploitation des enfants, la torture, les trafics d’armes, la traite des personnes... « Dans tous ces frères et sœurs, les plus petits qui souffrent à cause de ces situations, il y a Jésus. La crèche nous présente un chemin différent de celui rêvé par la mentalité mondaine : c’est le chemin de l’abaissement de Dieu, sa gloire cachée dans la mangeoire de Bethléem, dans la croix sur le calvaire, dans le frère et dans la sœur qui souffrent ».

    Le Saint-Père a invité les fidèles à demander au Seigneur qu’il leur accorde de vivre le même chemin de conversion vécu par les Mages, qu’Il les défende et les libère des tentations et des tromperies mondaines qui cachent l’étoile. « Que nous trouvions le courage, a-t-il conclu, de nous libérer de nos illusions, de nos présomptions, de nos “lumières”, et que nous cherchions ce courage dans l’humilité de la foi ».

    Source : Radio Vatican.

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  • Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu / P. Zanotti-Sorkine / 01/01/2015/ ND du Laus

    « Vierge Marie, vous la Mère de Dieu, secouez nos vies, qu'elles prennent leur envol ! »

    Jeudi 1er janvier 2015 - Octave de Noël - Marie, Mère de Dieu


    Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Lc II, 16-21

    Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception.

    La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au format audio.

    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr
    Site de ND du Laus : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

  • Messe en la solennité de Marie Sainte Mère de Dieu

    présidée par le Pape François
    en la Basilique du Vatican

    XLVIIIe Journée mondiale de la paix
    « Non plus esclaves, mais frères »

     Livret de la célébration

     
     
    Comme le Pape Paul VI en avait instauré la tradition au Vatican, le Pape François a présidé ce jeudi matin une messe pour la Paix, à l'occasion de la Solennité de Marie, Mère de Dieu. Cette messe en présence de l'ensemble des cardinaux de la Curie marque aussi non pas le début de l'année liturgique, qui commence le premier dimanche de l'Avent, mais le lancement de l'année civile.

    Dans son homélie, le Pape François s'est appuyé sur les paroles d’Élisabeth à Marie. "Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le fruit de ton sein !" (Lc 1, 14). Il a rappelé que cette séquence de l’Évangile de Luc se pose « en continuité avec la bénédiction sacerdotale que Dieu avait suggéré à Moïse pour qu'il la transmette à Aaron et à tout le peuple. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26)

    L'Histoire du Salut s'accomplit donc en Marie, a rappelé François, très attaché à la dévotion mariale. « En célébrant la solennité de Marie Mère de Dieu, l’Église nous rappelle que Marie est la première destinataire de cette bénédiction. En elle se trouve tout accomplissement : en effet, aucune autre créature n'a vu briller sur elle-même le regard de Dieu comme Marie, qui a donné un visage humain au Verbe éternel, de façon à ce que tous nous puissions le contempler. »

    Pour le Pape, « Marie, choisie pour être la Mère du Rédempteur, en a partagé intimement toute la mission en restant auprès de son fils, jusqu’à la fin, sur le calvaire. Marie est ainsi unie à Jésus parce qu’elle a reçu de Lui la connaissance du cœur, la connaissance de la foi, nourrie de l’expérience maternelle et du lien intime avec son Fils. »

    « On ne peut comprendre Jésus sans sa mère, et tout aussi inséparables sont le Christ et l'Église », a rappelé le Pape, qui a insisté sur la « dimension maternelle » de l'Église et sur l'importance de la médiation de « l'Église hiérarchique » dans la transmission de la Parole de Dieu. Citant Paul VI, le Pape François a répété que « séparer Jésus de l'Église serait vouloir introduire une dichotomie absurde. C'est véritablement l’Église, la grande famille de Dieu, qui nous apporte le Christ. Notre foi n'est pas une doctrine abstraite ou une philosophie, mais une relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver et vivant au milieu de nous. Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une morale, une idée, un sentiment. Sans l'Église, notre rapport avec le Christ serait soumis à notre imagination, à nos interprétations, à nos humeurs. »

    En dépassant leurs propres intuitions, leur propre subjectivité, les chrétiens sont donc appelés à vivre fraternellement avec leurs frères et à donner un témoignage de paix dans toutes les dimensions de leur vie. « En cette journée mondiale de la Paix, invoquons l'intercession de Marie pour que le Seigneur donne la paix à notre temps : paix dans les cœurs, paix dans les familles, paix entre les nations. Cette année, en particulier, le message pour la Journée de la Paix est "Non plus esclaves, mais frères". Tous nous sommes appelés à être libres, à être fils, et chacun selon ses propres responsabilités, à lutter contre les formes modernes d'esclavage. De tout peuple, culture et religion, unissons nos forces. Que nous guide Celui qui, pour nous rendre tous frères, s'est fait notre serviteur. »

    Sortant de son texte, le Pape a alors invité l'assemblée à se lever et à invoquer par trois fois à haute voix la Sainte Mère de Dieu, « comme le courageux peuple d'Ephèse qui, devant les évêques, invoquait la Sainte Mère de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Méditation pour la Nativité du Seigneur

    « En Jésus Christ, le Fils de Dieu, Dieu lui-même s’est fait homme. C’est à Lui que le Père dit : « Tu es mon fils ». L’aujourd’hui éternel de Dieu est descendu dans l’aujourd’hui éphémère du monde et il entraîne notre aujourd’hui passager dans l’aujourd’hui éternel de Dieu. Dieu est si grand qu’il peut se faire petit. Dieu est si puissant qu’il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défense, afin que nous puissions l’aimer. Dieu est bon au point de renoncer à sa splendeur divine et descendre dans l’étable, afin que nous puissions le trouver et pour que, ainsi, sa bonté nous touche aussi, qu’elle se communique à nous et continue à agir par notre intermédiaire. C’est cela Noël : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ». Dieu est devenu l’un de nous, afin que nous puissions être avec Lui, devenir semblables à Lui. Il a choisi comme signe l’Enfant dans la crèche : Il est ainsi. De cette façon nous apprenons à le connaître. Et sur chaque enfant resplendit quelque chose du rayon de cet aujourd’hui, de la proximité de Dieu que nous devons aimer et à laquelle nous devons nous soumettre – sur chaque enfant, même sur celui qui n’est pas encore né. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe de la Solennité de la Nativité du Seigneur, 25 décembre 2005.
    (Texte intégral)

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    Dessin de Cicely Mary Barker (1895–1973)