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synode - Page 2

  • Les Circuli Minores débattent de la seconde partie de l'Instrumentum Laboris

    Hier, au cours de la VIIe Congrégation générale du matin, les Pères synodaux ont fait part du résultat de leur réflexion en Circuli Minores sur la deuxième partie de l'Instrumentum Laboris. Presque tous les groupes sont d'accord sur la nécessité pour le document final du Synode d'utiliser le langage de la théologie biblique. Le groupe francophone B estime que cela évitera les malentendus et ambiguïtés pouvant nuire à la compréhension de la vocation et de la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde. Il faudra prendre en compte la fragilité et la souffrance de la famille, mais sans exagérer des situations qui ont toujours existé. L'accent mis sur cette dimension conduit à souligner que l'Eglise accompagne tous ses fils et doit annoncer l'Evangile et l'appel à la conversion. Insistant sur l'argument, le groupe anglophone B estime que la réflexion finale devra illustrer comment la pédagogie divine du mariage et de la famille a accompagné toute l'histoire du salut jusqu'à nos jours. Mgr Diarmiud Martin (Irlande) préconise de commencer par la Genèse, qui prévoit déjà la définition du mariage comme une union entre un seul homme et une seule femme, ayant quitté pères et pères pour s'unir. Ce rapport présente trois aspects fondamentaux du mariage, tel qu'il était au commencement, la monogamie et l'égalité des sexes, la stabilité. Mais la pédagogie divine atteint son paroxysme lorsque le Fils de Dieu entre dans l'histoire. La rencontre de Jésus avec la femme adultère (Va et ne pèche plus) dénonce ceux qui réclamaient la lapidation. C'est seulement à travers la pédagogie divine que s'explique le ministère de l'Eglise qui reflète la patience et la miséricorde de Dieu. Le projet divin se poursuit aujourd'hui et la pédagogie divine donne un contenu et le ton de l'enseignement de l'Eglise. Dans les situations difficiles il faut toujours se rappeler que Dieu ne renonce jamais à sa miséricorde. Elle révèle le vrai visage de Dieu et sa miséricorde sur tout le monde, sur toutes les souffrances, sur toutes faiblesses.

    Suite ci-dessous.

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  • Témoignage d'auditeurs de la 6ème Congrégation générale (7a - 10 Octobre 2015)

    Au cours de la sixième Congrégation les Pères synodaux ont entendu le témoignage de Mme Penélope Bajaj (Inde) et de son mari hindou. Ils sont mariés depuis 39 ans, et M. Ishwarlal Bajaj a expliqué son expérience inter-religieuse au sein du couple et de la famille. Ils ont deux enfants qui, bien que non baptisés, accompagnent leur mère le dimanche à la messe. Le mari a voulu qu'ils aient la liberté de choisir en conscience une religion. Loin d'être un obstacle à la vie familiale, la différence de religion permet même des petits miracles de compromis qui aident à vivre plus sereinement. Une école d'humilité et de pardon réciproque. "Sans la tolérance de mon mari et mon amour chrétien nous ne serions pas parvenus à vivre pleinement toutes nos différences".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.10.15).

    Texte intégral original en anglais des témoignages en Salle de Presse du Saint-Siège.

    Texte intégral traduit en français (Zenit.org) :
    Témoignage de Madame Penelope Bajaj
    Témoignage de Monsieur Ishwarlal Bajaj

  • Méditation de la cinquième Congrégation synodale (6a - 10 Octobre 2015)

    En ouverture de la cinquième Congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée par Mgr Ioannis Spiteris, OFM. Cap, Archevêque de Corfou, Xante et Céphalonie commentant la lecture du jour tirée du Livre de Samuel. Le prophète y accuse le roi Saül de ne pas avoir respecté la loi ordonnant de sacrifier à Dieu tout le butin de guerre. Plus encore il lui reproche de refuser de s'excuser en reversant la faute sur ses soldats, et de vouloir suppléer à sa désobéissance envers Dieu et à son manque de foi au moyen de sacrifices. Devant l'homme qui veut plaire à Dieu, Samuel propose deux voies, sans l'inviter à choisir entre le sacrifice et la miséricorde mais en lui expliquant que Dieu apprécie plus l'un que l'autre. Aux yeux de Dieu l'apparence ne compte pas, c'est le fond qui est appréciable. Obéir, être docile à Dieu vaut bien plus que l'offrande de sacrifices. C'est un point qui continue d'éclairer le cheminement de l’Église, dans le sillage des saints. La Sainteté, communion avec Dieu Amour, s'exprime dans l'engagement à vivre selon l'amour, à vivre chrétiennement, et non en se limitant à un culte extérieur et sans âme. C'est mettre en pratique le commandement de l'amour partagé" et non reproduire le mépris du publicain en se vantant comme les pharisiens. "Puissions-nous tous offrir des sacrifices en nous-mêmes et écouter l'autre qui cherche le salut dans nos bonnes œuvres."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.10.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Eclairages sur le travail des "Circuli Minores"

    Au cours de la IVe Congrégation, les Rapporteurs des groupes linguistiques de travail ont présenté la synthèse de leurs réflexions sur la première partie de l'Instrumentum Laboris (mission de la famille et de l’Église dans le monde). Ils ont largement convergé pour estimer qu'il faudrait donner une lecture moins négative de la société et de la culture, mais aussi de la situation de la famille. "Il ne faudrait pas que la seule option de l’Église soit la condamnation", a déclaré Mgr Mark Coleridge (Australie). "Il faut plutôt souligner les aspects positifs et y voir des signes de Dieu. L’Église ne vit pas dans un monde intemporel, détaché des cultures. Elle est elle-même formée de diverses cultures... En nous penchant sur la famille et le mariage nous sommes conscients de la nécessité de réfléchir sur la réalité, certes avec les yeux de la foi et selon la volonté divine. Il faut effectivement cueillir les signes des temps".

    Résumé des interventions à lire ci-dessous.

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  • Quatrième Congrégation synodale : Méditation de SB Louis Raphaël Sako

    En ouverture de la quatrième Congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée ce matin par SB le Patriarche chaldéen Louis Raphaël Sako, commentant l'épître de Paul aux Romains. Rappelant le désir qu'il avait de rendre visite à la communauté de Rome, le Patriarche a souligné que Paul voulait partager la foi commune qui réconforte : "Pour Paul, qui se savait envoyé par Dieu, l’Évangile était un acte de culte qui signifiait prier ensemble, être en communion avec Dieu, aimer, obéir, vivre et témoigner de la joie d'annoncer chaque jour et sans crainte l’Évangile. Il ne soumettait pas l'annonce à des opportunités humaines ou à des respects hypocrites... Comme la foi, l'amour est un engagement qui grandit jour après jour tout au long de l'existence...et si l'amour ne dépasse pas la justice, l’Évangile devient vain. Il est nécessaire de prendre en compte ce que vivent les chrétiens d'Irak qui, en une nuit, ont du tout abandonner pour rester fidèles à leur foi".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.10.15).

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François appelle le Synode à la prière pour le Moyen-Orient

    A l’ouverture des travaux ce vendredi en salle du Synode, le Pape a invité les participants de l’Assemblée synodale dédiée la famille à prier pour la réconciliation et la paix au Moyen-Orient. Au nom de tous, le Pape a exprimé sa « douleur » et « sa profonde préoccupation » au regard des événements en cours en Syrie, en Irak, à Jérusalem et en Cisjordanie « où nous assistons à une escalade de violence qui implique une fois de plus des civils, des innocents, et continue d’alimenter une crise humanitaire d’une ampleur énorme ».

    « La guerre conduit à la destruction ; elle décuple la souffrance des populations. L’espérance et le progrès ne sont engendrés que par des choix de paix » a rappelé le Saint-Père qui a ainsi invité à une prière « intense et confiante » : « Unissons nous pour prier le Seigneur et exprimer notre solidarité avec les prélats présents au Synode qui viennent de ce régions, et à travers eux aux populations locales touchées ».

    Le Pape a également souhaité que cette prière soit dédiée aux zones d’Afrique qui subissent des conflits analogues. Il se rendra sur le continent africain au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique du 25 au 30 novembre prochain.

    Ce vendredi, les premiers travaux effectués au sein des treize groupes linguistiques sont présentés par les rapporteurs de chacun des cercles mineurs, lors de cette quatrième Congrégation générale dans la salle du Synode.

    Source : Vatican Information Service - Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Synode : Témoignages des couples les 5 et 6 octobre

    Dans le cadre du présent Synode, plusieurs couples ont été invités comme Auditeurs, et à ce titre appelés à donner un témoignage de leur expérience matrimoniale : Le 5 octobre Gertrudiz Clara et Andrés Salvador Galindo López, Secrétaires de la Commission épiscopale pour la famille (Mexique), et le 6 octobre Buysile Patronella et Meshack Jabuloni Nkosi, membres du Conseil épiscopal de la famille (Afrique du Sud).

    Mariés depuis 45 ans, avec deux enfants et quatre petits-enfants, les premiers ont raconté leurs premières années difficiles, notamment en raison des problèmes économiques. Certains parents leur conseillèrent même de se séparer. "Malgré leur insistance nous avons franchi cette étape et décidé de lutter...pour construire notre famille...mais sans avoir une idée claire de ce que cela signifiait pour le sacrement du mariage... Dieu merci, nous avons eu la chance de vivre une expérience lors d'une rencontre de couples catholiques, où nous avons appris à communiquer, à savoir pardonner, mais surtout à savoir quel était le plan de Dieu pour nous comme couple marié et famille. Désormais nous avançons avec la conscience du plan de Dieu... Lors d'une nouvelle période de difficultés économiques, après avoir visité la basilique de Guadalupe, nous avons décidé de prendre part à la pastorale de la famille du diocèse. Cette démarche nous a amené à offrir une contribution dans divers pays de l'Amérique centrale, où tant de graves problèmes...sont causés aux familles par des facteurs sociaux, culturels, politiques, éducatifs, économiques. Le mariage religieux et la famille y sont affaiblis et fragilisés... Ils ne seront sauvés que grâce à la formation et à l'éducation, à la redécouverte de son identité et de sa mission... Comme des bergers attachés au projet de Dieu...nous devons accompagner et former les familles, leur faire découvrir leur identité et vivre leur mission."

    Le second couple, uni depuis 35 ans, a eu cinq enfants dont trois mariés avec des non catholiques et vivant avec deux credos et un amour. Deux des conjoints veulent se convertir au catholicisme à Pâques, en 2016 prochain. Jabu et Buyi ont accompagné beaucoup de jeunes, avec qui ils ont partagé leur expérience de vie, la parole de Dieu et les enseignements de l’Église. "Nous avons transmis la Bonne Nouvelle et l'amour de Dieu pour nous tous exprimée en son Fils Jésus-Christ. Et chaque jour, nous essayons, par la grâce de Dieu, d'êtres de bonnes nouvelles pour autrui, et notamment pour les jeunes couples. Ceci est possible à l'aide de la Parole de Dieu, le Christ étant lui-même notre boussole... Nous avons fait face à de nombreux problèmes" mais avons toujours essayé d'être assez humble pour dire merci, pardon, s'il vous plaît... "Il est indispensable si nous voulons vivre en famille dans la paix et l'harmonie...de ne pas oublier de dire à l'autre Je t'aime et de le dire aussi aux enfants. Benoît XVI dans l'encyclique Caritas in Veritate a souligné l'importance de l'amour comme principe vital de la société, et de la famille comme lieu où une personne apprend le bien..., apprend à aimer, à pardonner, vivre le pardon, apprend à partager. Notre choix d'il y a 35 ans est de prendre tous les jours soin de l'autre dans la famille et d'être fidèle à l'autre, car nous avons promis d'aimer pour toujours. Dans la société moderne, qui a malheureusement développé une culture du jetable, ce genre d'engagement semble ridicule et est ridiculisé et découragé. Les jeunes ont alors tendance à avoir peur de se marier, à considérer cet engagement comme un fardeau. Nous sommes appelés à les encourager à entreprendre de chercher le Christ comme leur nouvel espoir... Nous avons l'expérience de la vie nouvelle qui naît, et nous avons vu nos parents nous aider à élever nos enfants. Nous les avons également vu vieillir... Nous avons vu nos enfants devenir parents et être à leur tour un soutien pour la famille. Nous continuons à transmettre notre foi, les valeurs chrétiennes et la culture humaniste. Ceci nous donne joie et satisfaction, rend nos vies plus riches et complètes."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.10.15).

    Texte original en italien et anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 7 octobre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St-Pierre le Saint-Père est retourné sur la thématique du Synode des évêques, pour évoquer les liens entre Église et famille. Après avoir demandé aux fidèles de prier pour le bon déroulement de l'Assemblée, pour que les Pères synodaux sachent interpréter les attentes de la famille et exprimer la sollicitude de l’Église à son égard, le Pape a déclaré que les hommes et les femmes d'aujourd'hui ont besoin d'un robuste esprit de famille.
    "Si les rapports professionnels, économiques, juridiques et sociaux semblent rationnels et organisés, ils sont parfois aussi arides et anonymes, voire insupportables... Ainsi de plus en plus de personnes sont-elles abandonnées à la solitude". Au contraire "la famille propose à la société une perspective beaucoup plus humaine. Elle ouvre les yeux des enfants sur la vie..., elle introduit à la nécessité de la loyauté, de l'honnêteté, de la confiance, de la coopération et du respect dans les rapports humains". La famille encourage à envisager un monde vivable "même dans des conditions difficiles... Tous nous sommes conscients du caractère indispensable de l'attention de la famille envers les plus petits et les plus vulnérables de ses membres, des personnes blessées par la vie... Sachant tout cela, on constate qu'on ne reconnaît pas à la famille la place et la reconnaissance auxquelles elle aurait droit dans l'organisation politique et économique de la société contemporaine... Non seulement la famille ne jouit pas d'une reconnaissance adéquate, mais elle ne créé plus de formation humaine. Malgré toute sa science et sa technologie, la société n'est plus en mesure de mettre ces connaissances au service de la coexistence civile... Dans cette situation, les extrémités abrutissent les rapports familiaux... L’Église voit aujourd'hui sur ce point précis le sens historique de sa mission auprès de la famille : Lui rendre un véritable esprit de famille, à commencer par une révision minutieuse de son mode de vie. On pourrait dire que l 'esprit de famille est la charte constitutionnelle de l’Église, le christianisme devant être tel... Ainsi l’Église doit-elle être la famille de Dieu".

    Puis évoquant Jésus appelant Pierre à sa suite pour en faire un pêcheur d'hommes, le Saint-Père a dit que l’Église famille avait besoin d'un nouveau type de filets. "Nous pourrions dire que les familles sont aujourd'hui l'un des plus grands filets de la mission de Pierre et de l’Église. Non un filet qui emprisonne, mais qui libère les hommes de la solitude et de l'indifférence, dans lesquelles de nombreux êtres humains se noient. Les familles savent ce qu'est la dignité et la fierté de se sentir enfants de Dieu, et non des esclaves ou des étrangers. C'est à partir de là, de la famille que Jésus repasse auprès des humains pour les persuader que Dieu ne les a pas oubliés. C'est de là que Pierre puisait la force pour son ministère. Ainsi, dans l'obéissance à la parole du Maître, l’Église va pêcher en haute-mer, convaincue d'une pêche qui sera miraculeuse... Que l'enthousiasme des Pères synodaux, animés par l'Esprit-Saint, donne à l’Église le courage de laisser de côté ses vieux filets pour se mettre à pêcher en comptant sur la Parole de l'Eternel ! Prions intensément pour elle. D'ailleurs, le Christ ne nous a-t-il pas dit que même les mauvais parents ne refusent pas le pain à ses enfants affamés. A plus fort titre, si imparfaits qu'ils soient, Dieu ne se refuse pas à communiquer l'Esprit à ceux qui le demandent avec une insistance passionnée".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.10.15).

    Résumé en français

    « Chers frères et sœurs, depuis quelques jours, le synode des Évêques a commencé ses travaux sur « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde d’aujourd’hui ». Un regard attentif sur la vie quotidienne des hommes et des femmes montre le besoin d’un véritable esprit familial. Et pourtant, dans l’organisation politique et économique de la société, on ne donne pas à la famille le poids, la reconnaissance et le soutien qui lui sont dus. Pour l’Église, « l’esprit de famille » est quelque chose de constitutif. Elle est et doit être la famille de Dieu. Quand Jésus a appelé Pierre il lui a dit qu’il le ferait « pêcheur d’hommes ». On pourrait dire qu’aujourd’hui les familles sont l’un des filets les plus importants pour la mission de Pierre et de l’Église. Non pas un filet qui rend prisonniers, mais qui libère des eaux mauvaises de l’abandon et de l’indifférence. Les familles savent bien ce qu’est la dignité de se sentir enfants et non esclaves.  Puisse l’enthousiasme des Pères synodaux, animés par l’Esprit-Saint, attiser l’élan d’une Église qui abandonne les vieux filets et se remette à pêcher en se confiant à la parole de son Seigneur ! Prions intensément pour cela. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française venant de France et de Suisse. Je salue chaleureusement toutes les familles, particulièrement les familles de réfugiés venant d’Irak, présentes à cette audience. Je vous invite à accompagner de votre prière et de votre attention les travaux du Synode ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Synode des Evêques : Méditation de la 3e Congrégation Générale

    "Il est pas facile d'être prophète", tel est le thème de la méditation proposée ce matin par le Cardinal Alencherry (Inde) à l'ouverture de la troisième Congrégation Synodale : La lecture de Jérémie (Ch. 22 v.3), a-t-il expliqué, "nous donne une indication qui peut être appliquée à notre discussion Synodale sur la famille. Le prophète avait prononcé un oracle à propos de la famille royale de Juda, avertissant le Roi de la ruine qui menacerait son Royaume s'il n'appliquait pas la justice et ne défendait pas les opprimés de l'oppresseur. A cette époque, les Rois de Juda étaient Josias et Joachim. A cause de leur faiblesse Nabuchodonosor, roi de Babylone détruisit leur Royaume et le Temple. La faute des Rois causa l'exil du peuple et entraîna tant de souffrances. La justice signifie accepter le Royaume de Dieu et la grâce de Dieu qui en résulte. Les Rois de Juda ayant échoué dans l'administration de la justice et de la droiture, le peuple dût en subir les conséquences.
    Les paroles du prophète sont applicables aux gouvernants et dirigeants de tous les temps. Dans de nombreux pays, privés de la justice et de la droiture, les citoyens sont sans défense. A leur place, se développent l'individualisme, l'hédonisme et l'oppression d'autres valeurs séculières. Puissent les dirigeants de l'Eglise assumer le rôle prophétique annoncé par Jérémie, et soutenir le peuple par la Parole de Dieu et leur témoignage de vie.

    Si Jérémie eut à souffrir de son prophétisme, sa vie fut un symbole du message reçu de Dieu. Il a pris sur lui la souffrance et à le désastre de Juda. Trois conditions lui avaient été imposées : Ne pas se marier, ne jamais assister à des funérailles ou à des fêtes".
    "Ne pas prendre femme (16,2) : Jérémie ne connut pas l'amour profond d'une jeune épouse, car Israël sa promise avait rejeté l'amour du Seigneur. Comme Dieu il connut donc la solitude. A l'époque chrétienne, ce célibat est devenu un signe.
    Ne pas aller dans une maison frappée par le deuil (16,5) : Jérémie n'eut pas à pleurer ou manifester de compassion pour les morts, car l'Eternel a perdu tout sentiment pour son peuple. Qu'ils meurent sans deuil.
    Ne pas aller dans une maison en fête (16,8) : Jérémie n'a participé à aucune festivité, parce qu'il n'y a rien à y célébrer. Appelé à mener une vie terrible, il tomba dans une profonde dépression et dans la lamentation. Il est pas facile d'être un prophète. Les pasteurs de l'Eglise sont appelés à assumer un rôle prophétique de la souffrance et de la Kénosis", a conclu le Cardinal Alencherry, citant les paroles du Pape François dans l'Exhortation apostolique Evangelii Gaudium (N. 49) :

    "Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mc 6,37)".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.10.15).

    Texte intégral original en anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Synode des Evêques : Introduction des travaux par le Cardinal André Vingt-Trois

    Allocution du Cardinal Vingt-Trois (texte intégral) :

    Très Saint-Père,

    J’ai l’honneur et la joie de vous adresser les salutations respectueuses et cordiales de tous les participants à cette session ordinaire du synode des évêques. Ce sont les évêques, les auditeurs, les experts et tous les participants qui vous expriment par ma voix leur intention et leur résolution de travailler sous votre conduite pour que l’Église soit toujours plus fidèle à sa mission pastorale.

    Votre décision de tenir deux sessions du synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits. Nous en avons été les témoins. Nos églises particulières se sont efforcées d’apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l’Instrumentum Laboris. Notre synode est porté par l’Église.

    Le Motu Proprio Mitis Iudex Dominus Iesus par lequel vous avez réformé les procédures concernant les procès canoniques sur la validité sacramentelle des mariages donne une indication précieuse sur l’esprit dans lequel nous abordons cette phase du travail.

    Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Église ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage, vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon.

    L’année de la Miséricorde que vous avez promulguée pour toute l’Église est déjà sans aucun doute un signe d’espérance pour ceux qui sont accablés par la vie et qui aspirent à connaître une véritable libération. Déjà nos diocèses se réjouissent d’être renouvelés dans leur mission d’annoncer la Bonne Nouvelle: Jésus est venu appeler et sauver les pécheurs et il a été jusqu’à l’extrême de l’amour pour que les chemins de la grâce soient ouverts à tous ceux qui se tournent vers lui et qui s’avancent humblement vers les conditions d’une vie nouvelle.

    Pour chacun d’entre nous, ces trois semaines de travail intense seront une expérience d’Église importante: chercher avec conviction et humilité à faire grandir la communion. Malgré nos différences, nous ne voulons pas vivre ce temps comme une épreuve de force dont les micros et les caméras seraient les arbitres. Nous voulons le vivre comme un temps de conversion commune dans la force de la communion dont vous êtes, Très Saint Père, le gardien et le serviteur.

    Par l’intercession de la Sainte Famille, nous prions l’Esprit du Seigneur de nous éclairer et de nous donner la force de désirer ce qui plaît à Dieu.

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Synode des Evêques : Premier jour

    Ce matin à 9 h, s'est ouverte au Vatican la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques consacrée à "La vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain". En présence du Saint-Père, le Cardinal hondurien Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a pris la parole, invitant les pères synodaux à une brève méditation résumant les intentions et l'esprit de l'Assemblée :
    "Frères, nous venons des quatre points cardinaux, convoqués par Pierre, mus par l'amour du Seigneur Jésus et de notre Mère l'Eglise - a-t-il dit -. Saint Paul nous a précisément invités à la joie. Cette joie de l'Evangile que le Pape François proclame inlassablement dans le monde entier. Mais comme lui-même nous a dit : Le grand risque du monde actuel, avec son offre écrasante et multiple de consommation, est de tomber dans une tristesse individualiste qui jaillit du cœur confortable et avare, de la recherche maladive de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Parfois cela nous attriste d'entendre comment le monde a envisagé ce Synode en pensant que nous venions comme deux bandes opposées pour défendre des positions irréductibles. C'est pourquoi avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours. Agissez, nous ne sommes pas une Eglise en voie d'extinction ni diminuée. La famille non plus, bien qu'elle soit menacée et combattue. Nous ne venons pas non plus pleurer ni nous lamenter sur nos difficultés. Le Psaume 26 nous dit : "Sois fort, et prends courage. Espère le Seigneur". Ayez le même sentiment : nous cherchons tous l'unanimité qui vient du dialogue, non des idées défendues à outrance. Saint Paul nous rappelle : "Ayez les mêmes sentiments que le Christ". Vivez en paix, et comme nous dit Evangelii Gaudium : "Le dialogue est la contribution à la paix, parce que l'Eglise proclame l'Evangile de la paix." Après avoir annoncé Jésus-Christ, qui est la paix en personne, la Mère Eglise nous encourage à être un instrument de pacification et un témoignage crédible d'une vie réconciliée. Il est temps de savoir comment dessiner dans une culture qui privilégie le dialogue comme forme de rencontre, la recherche de consentements et d'accords. Nous n'avons pas besoin d'un projet de quelques-uns pour quelques-uns, ou une minorité cultivée ou testimoniale qui s'approprie un sentiment collectif. C'est pourquoi, nous souhaitons commencer le Synode dans la paix - a-t-il conclu -. Ce n'est pas la paix du monde, faite d'accommodements et de compromis qui trop souvent ne s'accomplissent pas. C'est la paix du Christ, la paix avec nous-mêmes. Et la conclusion est évidente : Le Dieu de la charité et de la paix sera avec vous. C'est pourquoi nous pouvons lui dire : "Reste avec nous Seigneur". Non précisément parce que le jour finit, mais parce qu'il commence. Un nouveau jour pour les familles du monde, croyants ou non croyants, familles fatiguées des incertitudes et des doutes semés par diverses idéologies, comme celles de la déconstruction, des contradictions culturelles et sociales, fragilité et solitude entre autres. Reste avec nous Seigneur pour que ce Synode produise un chemin de joie et d'espérance pour toutes les familles".

    Le Saint-Père a ensuite pris la parole pour introduire les travaux de la première journée, expliquant que "le Synode n'est pas un congrès ou un parloir, il n'est pas un parlement ou un sénat, où l'on se met d'accord. Le Synode, au contraire, est une expression ecclésiale, c'est-à-dire que c'est l'Eglise qui chemine ensemble pour lire la réalité avec les yeux de la foi et avec le cœur de Dieu ; c'est l'Eglise qui s'interroge sur sa fidélité au dépôt de la foi, qui pour celle-ci n'est pas un musée à visiter ou même à sauvegarder, mais une source vive à laquelle l'Eglise se désaltère pour désaltérer et éclairer le dépôt de la vie. Le Synode, en outre, est un espace protégé où l'Eglise expérimente l'action de l'Esprit saint. Dans le Synode, l'Esprit parle à travers la langue de toutes les personnes qui se laissent guider par Dieu qui surprend toujours, par Dieu qui révèle aux petits ce qui est caché aux sages et aux savants, par Dieu qui a créé la loi et le shabbat pour l'homme et non le contraire, par Dieu qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher la brebis perdue, par Dieu qui est toujours plus grand que nos logiques et nos calculs. Rappelons-nous toutefois que le Synode pourra être un espace d'action de l'Esprit-Saint seulement si nous, participants, nous revêtons de courage apostolique, d'humilité évangélique et de prière confiante. Le courage apostolique qui ne s'effraie pas face aux séductions du monde qui tendent à éteindre dans le cœur des hommes la lumière de la vérité en la remplaçant avec de petites lumières temporaires, ni face à l'endurcissement de quelques cœurs qui, malgré de bonnes intentions, éloignent les personnes de Dieu", a souligné le Pape. "L'humilité évangélique qui sait se vider de ses propres conventions et préjugés pour écouter nos frères évêques et se remplir de Dieu. Humilité qui conduit à ne pas pointer les autres du doigt pour les juger, mais à leur tendre la main pour les relever sans jamais se sentir supérieur à eux. La prière confiante est l'action du cœur quand il s'ouvre à Dieu, quand nous faisons taire nos humeurs pour écouter la douce voix de Dieu qui parle dans le silence. Si nous n'écoutons pas Dieu, toutes nos paroles ne seront que des mots qui ne rassasient ni ne servent. Si nous ne nous laissons pas guider par l'Esprit, toutes nos décisions seront seulement des décorations qui, au lieu de glorifier l'Evangile, le recouvrent et le cachent. Chers frères - a conclu le Pape François -, comme je l'ai dit, le Synode n'est pas un parlement où pour arriver à un consensus ou à un accord commun on recourt à la négociation, au pacte ou aux compromis. La seule méthode du Synode est de s'ouvrir à l'Esprit-Saint avec un courage apostolique, une humilité évangélique, avec une prière confiante, afin que ce soit lui qui nous guide, nous éclaire et nous mette sous les yeux non nos avis personnels, mais la foi en Dieu, la fidélité au magistère, le bien de l'Eglise et le salut des âmes".

    Le Président délégué, le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, est ensuite intervenu, rappelant combien la décision du Pape de convoquer deux sessions du Synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits, et combien l'épiscopat en a été témoin, les églises particulières s'étant efforcées d'apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l'Instrumentum Laboris. "Notre Synode - a-t-il dit - est porté par l'Eglise". Le Cardinal a aussi évoqué le Motu Proprio Mitis Ludex Dominus Iesus, par lequel le Saint-Père réforme les procédures canoniques sur la validité sacramentelle des mariages qui représente une précieuse indication sur l'esprit dans lequel sera abordée cette phase du travail synodal. "Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Eglise ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage - a-t-il ajouté - vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon".

    Ensuite, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, a expliqué quelles étaient les modalités de cette Assemblée extraordinaire, du temps mis à disposition pour l'intervention des Pères dans la salle, au large espace consacré aux cercles mineurs où le débat sera plus intense, de même que l'importance accordée aux interventions des conjoints et les rapports des participants au Synode avec les médias.

    Enfin, le Rapporteur général, le Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Ezstergom-Budapest, a illustré la première partie de l'Instrumentum Laboris qui englobe l'écoute des défis sur la famille, en les situant dans le contexte socio-culturel contemporain et leurs changements anthropologiques, caractérisés, entre autre, par une fuite des institutions qui conduit à une instabilité institutionnelle et une prédominance de l'individualisme et du subjectivisme. Il a ensuite évoqué le discernement de la vocation familiale, de la pédagogie divine de la famille et de l'indissolubilité comme don et devoir, évoquant la famille dans le magistère de l'Eglise et sa dimension missionnaire, ainsi que les familles blessées, en les plaçant dans le contexte de la miséricorde et de la vérité révélée. Le Cardinal a évoqué la dimension évangélisatrice de la famille et de l'accompagnement ecclésial des foyers, sans oublier le sujet de la responsabilité générative ni les défis de l'éducation. "A l'écoute de la Parole de Dieu - a-t-il conclu -, notre réponse doit manifester une attention sincère et fraternelle aux besoins de nos contemporains, pour leur transmettre la vérité libératrice et être témoins de la plus grande miséricorde. Pour affronter le défi de la famille aujourd'hui, l'Eglise doit donc se convertir et devenir plus vivante, plus personnelle, plus communautaire même au niveau paroissial et des petites communautés. Ce réveil communautaire semble être déjà en cours dans de nombreux endroits. Pour qu'il soit plus général et toujours plus profond, demandons la lumière de l'Esprit Saint qui nous indique concrètement ce que nous devons faire. Ainsi, la vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain, thème du présent Synode, apparaîtra dans une lumière sereine et concrète qui nous fait grandir dans l'espérance et dans la confiance en la miséricorde de Dieu. C'est à cette miséricorde que le Pape François a voulu consacrer un Jubilé extraordinaire. Remercions le Saint-Père de ce choix d'espérance et confions nos travaux à la Sainte Famille de Nazareth".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.10.15).

  • Angélus de ce dimanche 4 octobre 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre à « soutenir par la prière les travaux du Synode » sur la famille « afin que l’Esprit-Saint rende les Pères synodaux pleinement dociles à ses inspirations ». Il a rappelé que « les Pères synodaux, venant de toutes les régions du monde et réunis autour du Successeur de Pierre, réfléchiront durant trois semaines à la vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans la société, pour un attentif discernement spirituel et pastoral ».

    Le Saint-Père qui s’est ensuite attardé sur la liturgie de ce dimanche qui propose « le texte fondamental de la Genèse sur la complémentarité et la réciprocité entre l'homme et la femme (Gen 2,18- 24) » a appelé à construire des « sociétés-famille », capable d’accueillir chaque enfant avec amour. Aujourd'hui, a dit le Pape, « demandons au Seigneur que tous les parents et les éducateurs dans le monde, ainsi que la société tout entière, soient des instruments de l’accueil et de l’amour avec lesquels Jésus embrasse les plus petits ». « Jésus regarde dans leurs cœurs avec la tendresse et la sollicitude d'un père et dans le même temps d'une mère ».

    Le Pape François a alors dit penser à « tant d'enfants affamés, abandonnés, exploités, contraints à la guerre, rejetés. « Il est douloureux, a-t-il dit, de voir les images d'enfants malheureux, avec le regard perdu, fuyant la pauvreté et les conflits, qui frappent à nos portes et à nos cœurs implorant de l'aide ». Devant ces nombreux drames, et alors que l’Europe fait face depuis plusieurs semaines à l’arrivée massive sur son sol de migrants et réfugiés, parmi lesquels de nombreux enfants, le Saint-Père demande « que le Seigneur nous aide à ne pas être une société-forteresse mais une société-famille, capable d'accueillir, avec des règles appropriées, mais d’accueillir toujours avec amour ».

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a dit prier « pour les victimes du glissement de terrain qui a frappé tout un village au Guatemala et pour celles des inondations survenues sur la Côte d'Azur, en France ». « Nous sommes proches des populations durement touchées, également à travers une solidarité concrète » a dit le Saint-Père.

    Le Pape a par ailleurs rappelé que ce samedi à Santander, en Espagne ont été proclamés bienheureux Pio Heredia Zubia et ses 17 compagnons et compagnes, religieux trappistes et religieuses cisterciennes, tués en raison de leur foi lors de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur pour ces courageux témoins, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde du fléau de la guerre », a déclaré le Pape François.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe pour l'ouverture de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    Le Pape François a ouvert ce dimanche matin en la basilique Saint-Pierre, la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques consacrée à la famille. Dans son homélie, le Saint-Père a commenté les lectures bibliques du jour qui, a-t-il souligné, « semblent choisies spécialement pour l’événement de grâce que l’Église est en train de vivre ». « Elles sont centrées sur trois thèmes : le drame de la solitude, l’amour entre l’homme et la femme, et la famille ». Le Pape a rappelé que « le rêve de Dieu » se réalisait dans « l’union d’amour entre l’homme et la femme ». Dieu qui « les unit dans l’unité et l’indissolubilité ». Pour Dieu, a précisé le Saint-Père, « le mariage n’est pas une utopie propre à l’adolescence, mais un rêve sans lequel sa créature sera destinée à la solitude ! ».

    « Aujourd’hui se vit le paradoxe d’un monde globalisé, où nous voyons beaucoup d’habitations luxueuses et de gratte ciels, mais de moins en moins de chaleur de la maison et de la famille (…) beaucoup de moyens sophistiqués de divertissement, mais de plus en plus un vide profond dans le cœur ; beaucoup de plaisirs, mais peu d’amour ; beaucoup de liberté mais peu d’autonomie… Les personnes qui se sentent seules sont de plus en plus nombreuses, mais aussi celles qui se renferment dans l’égoïsme, dans la mélancolie, dans la violence destructrice et dans l’esclavage du plaisir et du dieu argent ».

    Après avoir évoqué « le drame qui, encore aujourd’hui, afflige tant d’hommes et de femmes : les « personnes âgées, abandonnées même de leurs êtres chers et de leurs propres enfants », « les veufs et veuves », « les migrants et réfugiés qui fuient les guerres et les persécutions », et « tant de jeunes victimes de la culture de la consommation (…) et de la culture du déchet », le Pape François a indiqué que « dans ce contexte social et matrimonial très difficile, l’Église est appelée à vivre sa mission dans la fidélité, dans la vérité et dans la charité ».

    « Vivre sa mission dans la fidélité à son Maître comme une voix qui crie dans le désert, pour défendre l’amour fidèle, et encourager les très nombreuses familles qui vivent leur mariage comme un espace où se manifeste l’amour divin ; pour défendre la sacralité de la vie, de toute vie ; pour défendre l’unité et l’indissolubilité du lien conjugal comme signe de la grâce de Dieu et de la capacité de l’homme d’aimer sérieusement ».

    « Vivre sa mission dans la vérité, qui ne change pas selon les modes passagères et les opinions dominantes (…) « Vivre sa mission dans la charité, qui ne pointe pas du doigt pour juger les autres, mais – fidèle à sa nature de mère – se sent le devoir de chercher et de soigner les couples blessés avec l’huile de l’accueil et de la miséricorde ; d’être ‘’hôpital de campagne’’ aux portes ouvertes pour accueillir quiconque frappe pour demander aide et soutien ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Veillée de prière en préparation de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    Au cours d’une messe solennelle, ce dimanche, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François donnera le coup d’envoi de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques consacrée à la famille. Le Saint-Père sera entouré de plus de 300 concélébrants, tous membres du Synode, dont quelque 70 cardinaux et sept patriarches orientaux.

    A l’autel, le Pape François aura à ses côtés les quatre Présidents délégués de l’Assemblée, dont l’Archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt-Trois, ainsi que le Secrétaire général, le Rapporteur général et le Secrétaire spécial du Synode, respectivement le Cardinal italien Lorenzo Baldisseri, le Cardinal hongrois Peter Erdö, et Mgr Bruno Forte. Les intentions de prière seront dites en cinq langues, dont le chinois, l’arabe et le swahili.

    Veillée de prière place Saint-Pierre

    Pour faire resplendir la beauté de la vie familiale et conjugale, une veillée a été organisée ce samedi soir sur la place Saint-Pierre sous les auspices de la Conférence des évêques italiens, un moment de prière et de témoignages de foi. Associations, mouvements ecclésiaux et communautés nouvelles de toute l’Italie, Focolari, Chemin néocatéchuménal, Communion et Libération, Renouveau charismatique, Action catholique, mais aussi une foule de familles s'est donnée rendez-vous à l’initiative du Secrétaire général de l’épiscopat pour que, comme des flambeaux, les lumières familiales illuminent la place Saint-Pierre.

    Dans son mot d'accueil, le Cardinal Angelo Bagnasco, président de la conférence épiscopale italienne, a voulu inscrire cet évènement comme la réponse à une demande du peuple chrétien d'aujourd'hui, sans diaboliser les évolutions de la société : « Nous voulons reconnaitre ces temps comme la condition dans laquelle le Seigneur nous donne de vivre, croire et annoncer son Évangile, a insisté le cardinal Bagnasco. Nous ne voulons pas que la fatigue ou la peur prévalent sur l’admiration, sur la joie et sur le courage, ni que les analyses liées à un contexte dans lequel semble vaincre l’idée de ne se lier à rien et à personne ne nous freinent dans la disponibilité à accompagner les jeunes dans le choix courageux du mariage. »

    « Nous devons écouter le cri du peuple, tout en regardant dans les yeux de Jésus-Christ, pour devenir une Église qui embrasse et serve avec son regard, vrai et miséricordieux, l’humanité de notre temps. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Présentation de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    En Salle de Presse ce matin, le Cardinal Lorenzo Baldisseri a présenté la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques, qui s'ouvre demain soir, Place St-Pierre. La veillée de prière en présence des Pères synodaux sera présidée par le Pape qui, dimanche matin, célébrera la messe d'ouverture de l'Assemblée générale. Après avoir souligné que ces assises constituent le point culminant du parcours synodal commencé il y a deux ans, le Cardinal a confirmé que son Instrumentum Laboris contient toutes les questions découlant des questionnaires adressés aux Eglises particulières et les propositions contenues dans la Relatio Synodi d'octobre 2014. Puis il a détaillé la composition de l'assemblée synodale.

    Les Pères synodaux sont 270 : 42 ex officio, 183 élus et 45 de nomination papale (54 d'Afrique, 64 d'Amérique, 36 d'Asie, 107 d'Europe et 9 d'Océanie). Parmi eux 74 Cardinaux (y compris 2 Archevêques majeurs), 6 Patriarches, 1 Archevêque majeur, 72 archevêques (dont 3 titulaires), 102 Evêques (y compris 6 Auxiliaires, 3 Vicaires apostoliques et 1 Evêque émérite), 2 curés et 13 religieux. Prennent part également à cette Assemblée synodale 24 experts et collaborateurs du Secrétariat spécial, 51 auditeurs et auditrices, 14 délégués fraternels. En raison du thème, on a donné une certaine importance aux conjoints, parents et chefs de famille (18).

    Tenant compte de diverses suggestions, le Secrétariat général du Synode a développé une nouvelle méthodologie pour ces assises, approuvée par le Pape en mai dernier. La majorité des Pères ayant pris part à l'Assemblée 2014 avait suggéré de rendre les travaux plus dynamiques et participatifs en alternant interventions en séance et travail poursuivi dans le cadre des Circuli Minores. Il y aura également des témoignages, qui aideront à mieux percevoir les problèmes de la famille. A la fin des réunions des groupes de travail linguistiques, dans lequel les Pères réfléchiront sur le texte de base enrichi par les contributions faites en séance, les modérateurs rédigeront un bref rapport sur le travail effectué, qui sera inséré dans le texte de base. Ces rapports des Circuli Minores seront rendus publics. La commission pour l'élaboration de la Relatio finale suivra chaque étape des assises synodales et se réunira à la fin des travaux pour procéder au montage final du texte qui sera présenté samedi 24 octobre en séance plénière pour être soumis au vote de l'Assemblée. Compte tenu du grand nombre de ceux qui ont droit d'intervenir (au total 318 personnes), chacun aura droit à trois minutes en séance, étant possible de s'exprimer largement dans les Circuli. Il sera toujours possible de soumettre au Secrétariat général, en plus de la version papier et numérique des interventions, d'autres textes écrits. Étant donné le bon fonctionnement de la communication et de l'information des médias au cours de la dernière Assemblée générale extraordinaire, on suivra la même méthode. Comme le Pape l'a plusieurs fois dit, le Synode doit être un espace sûr dans lequel les Pères peuvent s'exprimer librement. Ceci dit, pour plus d'informations, le briefing quotidien sera élargi grâce à une plus grande présence de Pères synodaux. Les Pères sont libres de communiquer avec les médias, sous leur responsabilité propre. Ceci étant, les différentes étapes de l'élaboration du document restent confidentielles.

    Samedi 17 à 9h aura lieu Salle Paul VI une commémoration du 50e anniversaire du Synode des Evêques, à la Salle Paul VI. L'événement est ouvert à tous ceux qui le souhaitent. La commémoration principale sera proposée par le Cardinal Christoph Schönborn. Elle sera complétée par les communications de cinq prélats représentant les divers continents (Le Cardinal Nichols pour l'Europe, Mgr Francisco Chimoio pour l'Afrique, le Cardinal Ricardo Ezzati Andrello pour les Amériques, SB Raphaël I Louis Sako pour l'Asie, le Cardinal Soane Patita Paini Mafi pour le Pacifique et l'Océanie). Enfin, le Saint-Père prononcera le discours de clôture. Dimanche, 18 à 10h30 en la Basilique vaticane, le Synode se conclura par une messe de canonisation (entre autres, des parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus). A Ste Marie Majeure, les fidèles sont invités à accompagner par la prière le travail du Synode, en invoquant la protection de la Salus Populi Romani et des saints époux Martin. Chaque jour, chapelet à 17h et messe à 18h (première semaine, prière pour les enfants, deuxième pour les parents, troisième pour les grands-parents). Près de la salle du Synode une chapelle est à disposition des participants, où sont exposées des reliques de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, de ses parents et des époux Beltrame Quattrocchi.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.10.15).

    Texte intégral de la présentation en italien en Salle de presse du Saint-Siège.

    Calendrier des travaux de l'Assemblée Générale XIV du Synode des Evêques.

  • Liste des membres participants au prochain Synode des évêques sur la famille

    A consulter ci-dessous, la liste complète et définitive des participants à la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques (4-25 octobre)

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  • L’Instrument de travail ("Instrumentum laboris") du prochain Synode sur la famille en français

    « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain » : tel est le titre en français de ce document de travail – Instrumentum laboris – de la XIVe Assemblée générale du Synode des évêques, qui avait été présenté au Vatican le 23 juin dernier, et qui est désormais disponible en six langues, dont le français. A lire ICI.

  • Présentation de l'"Instrumentum laboris" (Instrument de travail) de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    La feuille de route du prochain Synode sur la famille, l’Instrumentum laboris, a été présentée ce mardi dans la Salle de Presse du Vatican. Ce texte permettra aux évêques du monde entier de travailler sur le thème « La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain » lors de cette 14e Assemblée Ordinaire qui se tiendra du 4 au 25 octobre prochain. Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des évêques, le Cardinal Peter Erdö, Rapporteur général, et Mgr Bruno Forte, Secrétaire spécial de cette Assemblée, ont exposé devant les journalistes les grandes lignes de ce Synode très attendu.

    Le document de travail reprend en trois parties le Rapport de l'Assemblée Extraordinaire d'octobre dernier, consacrée aux défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation :
    - A l'écoute des défis,
    - Discerner la vocation de la famille,
    - La mission de la famille.

    Le Cardinal Baldisseri a tout d'abord indiqué les nouveautés de la première partie, principalement d'ordre anthropologique et culturel, socio-économique et écologique : pauvreté et exclusion, troisième âge et veuvage, deuil familial, handicap, émigration, rôle de la femme, affectivité, éducation sexuelle et bioéthique.

    La seconde aborde la question mariage naturel et plénitude sacramentelle, l'indissolubilité, le don et l'accomplissement, la vie familiale, l'union et la fécondité, la dimension missionnaire, la foi, la prière et la catéchèse, le lien étroit entre Eglise et famille, les jeunes et la peur du mariage, la miséricorde.

    Enfin la troisième partie s'intéresse au thème famille et évangélisation, à la famille comme sujet de la pastorale, à la liturgie nuptiale, à l'ouverture missionnaire, à l'accompagnement ecclésial de la famille, à la simplification des procédures en annulation, à l'intégration des fidèles en situation irrégulière, à un éventuel parcours pénitentiel, aux problèmes issus des mariages mixtes et aux disparités cultuelles, aux problèmes de natalité et d'adoption, de respect de la vie, de la conception et de l'éducation. Le Cardinal a tenu à signaler l'importance consacrée à l'indigence économique et aux menaces d'usure pesant sur les familles, rappelant l'importance de reproposer la "Lettre des droits de la famille" en liaison avec la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

    Ensuite, le Cardinal Baldisseri a exposé les travaux conduits par le Conseil du Synode entre les deux Assemblées, et notamment le questionnaire en 49 points adressé à toutes les conférences épiscopales et synodes sui juris. Après sa clôture du 15 avril, il a suscité 99 réponses, qui s'ajoutent en 359 observations envoyées librement par toute sorte de réalités ecclésiales, diocèses, paroisses, associations, personnalités. Le déroulement de la prochaine Assemblée, après celui de la précédente, permettra d'améliorer la procédure en l'alignant sur les besoins de notre temps. On a retenu la nécessité de limiter le nombre des interventions individuelles et d'en rationaliser le flux, tout en valorisant le travail des Circuli Minores. La première semaine du Synode traitera de la première partie de l'Instrumentum, la seconde de la seconde partie et la troisième de la troisième partie. Après quoi l'Assemblée préparera le document destiné à être soumis au vote pour approbation et ultérieure présentation au Pape. Tous les ayant droit pourront intervenir et on consacrera tout le temps nécessaire aux groupes de travail linguistiques. En conclusion, le Cardinal a rappelé que pour le Saint-Père le Synode n'est pas un parlement mais un lieu dans lequel se manifeste l'Esprit. Les pères synodaux sont donc appelés à s'exprimer par Parresia, libres de communiquer avec la presse avec discrétion et sens de la responsabilité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.6.15).

    Texte intégral des interventions en italien sur le site internet du Vatican.

  • Publication de "L'Instrumentum laboris" du second Synode sur la famille (4-25 octobre)

    C’est cet "Instrument de travail" sur lequel s’appuieront les débats de la XIVe Assemblée générale du Synode des évêques (4-25 octobre) sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans le monde contemporain ».

    Le texte, qui n’existe pour le moment qu’en langue italienne, est présenté ce matin par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des Evêques, entouré du Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Esztergom-Budapest (Hongrie) et Rapporteur général du Synode, et de Mgr Bruno Forte, Archevêque de Chieti-Vasto (Italie), Secrétaire spécial.

    La dernière main à l’Instrumentum laboris a été mise lors de la réunion du Secrétariat du synode des évêques des 25-26 mai, en présence du Pape François.
    Il a été en partie rédigé à partir des réponses au questionnaire adressé aux diocèses avec les réflexions du premier synode – « extraordinaire » - sur la famille d’octobre 2014.

  • Audience générale de ce mercredi 10 décembre 2014 - Nouveau cycle de catéchèses sur la famille

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape a entamé un nouveau cycle catéchistique sur la famille, qui prend place entre les deux assemblées synodales consacrées à cette question si importante. Durant le dernier Synode, a-t-il précisé, la presse a pu travailler grâce à la Salle de Presse, même si elle a rapporté les faits comme une chronique sportive ou politique, parlant d'équipes opposées, de conservateurs et de progressistes, de pour et de contre. Je voudrais donc vous raconter cette Assemblée. J'avais demandé aux pères synodaux de parler sans crainte et d'écouter avec humilité, de dire ce qu'ils estimaient nécessaire au débat sans censure... Les travaux se fondaient sur un document fruit de consultations effectuées dans toute l’Église... Aucune des interventions n'a mis en discussion les vérités fondamentales du Sacrement, comme l'indissolubilité, l'unité, la fidélité et l'ouverture à la vie". Expliquant ensuite la procédure entre congrégations générales et groupes linguistiques de travail, le Saint-Père a rappelé que le résultat de tous les échanges a été immédiatement publié à la conclusion du Synode. Il a servi à rédiger les message que les pères ont adressé aux fidèles. Tout s'est déroulé en présence du Pape, garantie de liberté, de confiance et d'orthodoxie, qui a fournit une lecture synthétique de l'expérience synodale. Maintenant, le rapport final passe aux conférences épiscopales qui le discuteront en vue de l'Assemblée ordinaire d'octobre 2015. Mais en conclusion, le Pape a précisé que le Synode des évêques n'est pas un parlement mais "un espace protégé permettant à l'Esprit d'opérer. Il n'y a pas eu de combat entre factions, mais un lieu de travail où des évêques" œuvrent pour le bien à venir de la famille, de l’Église et de la société. "Il faut que le travail se poursuive avec la prière, la réflexion et la discussion fraternelle afin de préparer la prochaine Assemblée. Confions le Synode à la protection de Marie. Qu'elle nous aide à suivre la volonté de Dieu et à prendre des décisions pastorales utiles aux familles".
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14)

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous commençons un nouveau cycle de catéchèses sur le thème de la famille, et je voudrais aujourd’hui rappeler comment s’est déroulée la récente Assemblée synodale. Celle-ci a été un moment de grande liberté, où chacun a exposé sa pensée avec franchise et confiance, sans que jamais ne soit remises en cause les vérités de foi sur le mariage. Le Synode s’est déroulé en plusieurs étapes, à l’issue desquelles trois documents officiels ont été produits : une relation finale qui a repris toutes les suggestions qui sont apparues au cours des discussions, un message du Synode, plus bref, et un discours que j’ai prononcé pour donner une lecture synthétique de l’expérience synodale. Tout s’est déroulé en présence du Pape « cum Petro et sub Petro », ce qui en garantit l’orthodoxie. Le Synode n’est pas un parlement mais un espace protégé permettant au Saint Esprit d’agir ; il est un processus qui doit encore être poursuivi. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Reims.
    Alors que nous nous préparons à l’avènement du Sauveur, dans notre monde et dans nos cœurs, je vous demande d’accompagner par votre prière le parcours synodal commencé, pour le plus grand bien de la famille.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.