Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

temps - Page 2

  • 18 septembre : Méditation

    « Ta sanctification est l'oeuvre de chaque jour, du moment présent. C'est l'heure d'aujourd'hui, en ce moment, non demain, non dans un instant.
    Laisse le passé à la Miséricorde divine ; abandonne l'avenir à la Sagesse ; contente-toi de t'adapter à la manifestation présente de l'Amour divin sous quelque forme qu'il se présente.
    C'est maintenant, maintenant que tu dois t'armer de courage, de virilité, de générosité calme et tranquille ; n'attends pas demain ; le moment qui suit ne t'appartient pas.
    [...]
    C'est en cet endroit, et non en tel autre, qu'il faut gravir la montagne, aussi rude que te semble le sentier. C'est ici, ce n'est pas là, quoi qu'en dise ton sentiment, malgré les apparences qui semblent te rendre l'ascension impossible ou difficile. Ah ! Tu crois que les difficultés disparaîtront quand tu auras fui l'endroit présent ? Non, non, mon frère, n'obéis pas à ces suggestions dangereuses, à ce mirage séducteur.
    Pourquoi désirer immodérément ce qui n'est pas encore ?
    Pourquoi rêver à des situations qui ne sont pas la réalité présente ? Pourquoi précipiter ton action ? Pourquoi éparpiller tes forces ?
    C'est en la circonstance présente, et non en la suivante, que tu dois secouer ta léthargie, te renoncer, accomplir ton devoir.
    Tout est disposé par Dieu pour t'élever au-dessus de toi-même, quoi qu'il puisse te paraître.
    Ainsi la maladie ou la santé, les déboires ou la prospérité, la ruine ou la fortune, la perte de tes proches ou la société de tes amis, l'abandon et la malveillance ou l'amitié et l'estime, l'oppression injuste ou la domination paternelle, le labeur pénible ou le travail joyeux, le repos ou le mouvement extérieur, tout, tout peut contribuer à te libérer, te sauver, te vivifier, te sanctifier. »

    Dom Idesbald van Houtryve (1769-1837), La vie dans la paix (T. I, L. VII ch. IV), Editions de l'Abbaye du Mont Cesar, Louvain (Belgique), 1944.

    cadran_solaire_ba.jpg

  • 13 mai : 6ème Dimanche de Pâques

    Au calendrier traditionnel :

    En France : Solennité de Sainte Jeanne d’Arc, vierge


    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Jeanne d'Arc, donnée le 26 janvier 2011


    Discours d'André Malraux, le 31 mai 1964 à Rouen (à lire et/ou écouter)


    Ailleurs qu'en France : 5ème Dimanche après Pâques

     

  • 6 mai : 5ème Dimanche de Pâques

    Au calendrier traditionnel :

    4ème Dimanche après Pâques


    En ce jour d'élections présidentielles en France, notons que l'Eglise fête le 6 mai Sainte Prudence.

    Sainte Prudence était au XVème siècle religieuse dans l’Ordre de saint Augustin. Originaire de Milan, elle vécut le don de sa vie à Dieu dans le silence et le service, en son couvent de Côme, au bord du lac du même nom, en Italie du Nord. Elle termine sa tâche de louange le 6 mai 1492.

    En latin, Prudence signifie « sagesse, prévoyance » ....

     

  • 9 avril : Lundi de Pâques

    Lundi de Pâques

    « Dans l'octave de Pâques, honorez la vie nouvelle et ressuscitée de Jésus Christ, sa vie glorieuse, son entrée dans la jouissance paisible de sa souveraineté, la manière dont agit cette vie nouvelle en sa sainte Mère, sainte Madeleine et toutes les âmes qu'il a daigné appeler alors et depuis à cette sainte participation. Jésus est au comble de sa gloire. Il ne peut plus rien perdre. Honorez cette vérité. »

    Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629).

    « Durant cette semaine, la joie de la Résurrection remplissait tous les cœurs et occupait tous les instants. Les conciles publièrent des canons qui érigeaient en loi cette pieuse coutume. Celui de Mâcon, en 585, formulait ainsi son décret : "Nous devons tous célébrer et fêter avec zèle notre Pâque, dans laquelle le souverain Prêtre et Pontife a été immolé pour nos péchés, et l’honorer par notre exactitude à garder les prescriptions qu’elle impose. Nul ne se permettra donc aucune œuvre servile durant ces six jours (qui suivaient le Dimanche) ; mais tous se réuniront pour chanter les hymnes de la Pâque, assistant avec assiduité aux sacrifices quotidiens, et se rassemblant pour louer notre créateur et régénérateur, le soir, le matin et à midi." Les conciles de Mayence (813) et de Meaux (845) établissent les mêmes prescriptions. Nous les retrouvons en Espagne, au VIIe siècle, dans les édits des rois Recesvinthe et Wamba. L’Église grecque les renouvela dans son concile in Trullo ; Charlemagne, Louis le Pieux, Charles le Chauve, les sanctionnèrent dans leurs capitulaires ; les canonistes des XIe et XIIe siècles, Burkard, saint Yves de Chartres, Gratien, nous les montrent en usage de leur temps ; enfin Grégoire IX essayait encore de leur donner force de loi dans une de ses Décrétales, au XIIIe siècle. Mais déjà, en beaucoup de lieux, cette observance avait faibli. Le concile tenu à Constance, en 1094, réduisait la solennité de la Pâque au lundi et au mardi qui suivent le grand Dimanche... Elle ne tarda pas à s’étendre dans tout l’Occident, et forma le droit commun pour la célébration de la Pâque, jusqu’à ce que le relâchement croissant toujours, on ait obtenu successivement du Siège Apostolique la dispense de l’obligation de férier le Mardi, et même le Lundi, en France, après le Concordat de 1801.

    Pour avoir l’intelligence de la Liturgie des jours qui vont se succéder jusqu’au dimanche in Albis, il est donc nécessaire de se souvenir constamment de nos néophytes toujours présents avec leurs robes blanches à la Messe et aux offices divins. Les allusions à leur récente régénération sont continuelles, et se montrent sans cesse dans les chants et dans les lectures que la sainte Église emploie durant tout le cours de cette solennelle Octave. »

    Dom Prosper Guéranger (1805-1875), in L’Année Liturgique, Le Temps Pascal Tome I, Lundi de Pâques, Tours, Maison Alfred Mame et Fils, 1920 (19e éd.)."

    ... Et nous-mêmes, comment allons-nous vivre notre semaine ?
    Honorerons-nous toujours Jésus-Christ ressuscité ?
    Joindrons-nous à nos prières ces baptisés de Pâques, membres nouveaux du Corps du Christ ?
    Demeurerons-nous, malgré les épreuves et les imprévus de la route, dans la Joie pascale ?

    chemin-fleurs-1.jpg