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témoignage - Page 3

  • Audience générale de ce mercredi 14 novembre

    "La foi est souvent contestée, refusée, mise à l'épreuve"

    Au cours de l'audience générale tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au trois voies de la connaissance de Dieu : Tout d'abord, a dit Benoît XVI, « Dieu a toujours l'initiative sur l'homme. C'est lui qui nous éclaire le chemin dans sa direction, nous oriente et précède nos initiatives, dans le respect de notre liberté... Il ne cesse de nous chercher, fidèle à l'homme qu'il a créé, rédempteur qui lui demeure proche par amour. Cette certitude doit nous accompagner chaque jour... Notre époque, nous le voyons bien, est difficile pour la foi, souvent peu ou mal comprise, contesté et même refusée... Il y avait autrefois en occident une société considérée comme chrétienne, imprégnée de la foi, où la référence et l'adhésion à Dieu étaient naturelles pour la majorité. L'incroyant devait lui se justifier. La situation est changée et c'est le croyant qui, de plus en plus, doit être prêt à justifier sa foi... Ainsi s'est manifesté un phénomène particulièrement dangereux pour la foi. Il s'agit d'une forme d'athéisme pratique dans lequel ne sont contestés ni la vérité de la foi ou les rites, mais qui les considère simplement comme sans importance pour l'existence quotidienne, inutiles et détachés de la vie. Ainsi en vient-on à croire en Dieu de manière superficielle ou à vivre comme s'il n'existait pas... Une attitude finalement encore plus destructive car pétrie d'indifférence envers la foi, envers la question de Dieu. »

    « En réalité, séparé de Dieu, l'homme est réduit à sa seule dimension horizontale, ce qui est la cause fondamentale des totalitarismes aux tragiques conséquences du siècle dernier, comme de la crise des valeurs que nous connaissons. En écartant la référence à Dieu, c'est l'horizon éthique même qui est occulté... Face à cela, fidèle au mandat du Christ, l'Eglise ne cesse d'affirmer la vérité sur l'homme et son destin... Quelles sont donc les réponses que la foi propose avec respect à l'athéisme, au scepticisme, à l'indifférence pour la verticalité, afin que l'homme contemporain puisse réfléchir à l'existence de Dieu et trouver le chemin qui y conduit ? Voici certaines des voies qui découlent de la simple réflexion comme de la force de la foi... Il faut aider l'homme d'aujourd'hui à retrouver la contemplation de la création, sa beauté. Le monde n'est pas une masse informe, et plus nous le connaissons mieux nous percevons ses mécanismes merveilleux, et derrière eux un dessein, une intelligence créatrice. Einstein disait que les lois de la nature révèlent une raison tellement supérieure que la somme des raisonnements humains apparaît insignifiante. »

    Pour illustrer une deuxième voie, le Saint-Père a cité le Catéchisme : Avec son ouverture à la vérité et à la beauté, avec son sens du bien moral, avec sa liberté et sa conscience, son aspiration à l'infini et au bonheur, l'homme s'interroge sur l'existence de Dieu.

    Et pour la troisième il a affirmé que « par la foi le croyant est uni à Dieu, ouvert à sa grâce et à la force de sa charité... Il ne craint pas de montrer sa foi, il est ouvert au dialogue et exprime son amitié profonde pour tout homme, ouvert qu'il est à l'espérance comme au besoin de se racheter, d'atteindre la lumière à venir. La foi est rencontre avec Dieu, qui œuvre et parle dans l'histoire... Un chrétien, une communauté fidèle au projet de Dieu...constitue une voie privilégiée pour qui est indifférent ou qui doute de son existence et de son action... Beaucoup ont aujourd'hui une conception étroite de la foi chrétienne qu'ils voient comme un banal système de croyances et de valeurs, et non pas comme la vérité d'un Dieu qui s'est révélé dans l'histoire et désire communier avec l'homme... En vérité, avant d'être une doctrine le christianisme est une rencontre entre l'homme et Dieu en Jésus-Christ. Avant d'être une morale ou une éthique, c'est l'évènement de l'amour et de l'accueil pour Jésus. »

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, le siècle des Lumières considérait que Dieu était une simple projection de l’âme humaine, une illusion donc ; et l’homme était perçu comme l’unique mesure du réel. Depuis ce temps et surtout de nos jours, la foi est souvent contestée, refusée et mise à l’épreuve. Il faut comme l’isoler du quotidien. Si Dieu perd sa place centrale, l’homme, lui-aussi, perd sa juste place dans la création et dans ses relations. C’est pourquoi l’Église ne cesse d’affirmer inlassablement la vérité sur l’homme et sur son destin. Avec elle, nous sommes appelés à répondre avec courage à l’athéisme, au scepticisme et à l’indifférence en nous appuyant sur trois réalités : le monde, l’homme et la foi. Le monde est habité par une intelligence créatrice : Dieu, qui peut être connu par la contemplation du créé dont la beauté est comme une hymne de louange. L’homme porte en lui-même une soif de l’infini qui le pousse à chercher quelqu’un : Dieu, qui seul peut combler son vide. La vie de foi conduit pour sa part à la connaissance de Dieu. La foi chrétienne ne peut pas être réduite à un simple système de croyances et de valeurs. Le Christianisme est avant tout l’événement de l’amour : l’accueil de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. C’est pourquoi le chrétien et les communautés chrétiennes doivent avant tout regarder le Christ et le faire connaître, lui qui est le vrai chemin qui conduit à Dieu. »

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.
    Vidéo sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 29 août à Castelgandolfo

    La vie chrétienne exige le martyre de la fidélité quotidienne à l’Evangile

    Une foule en fête massée sur la place devant le Palais apostolique. Benoît XVI leur a rappelé que les chrétiens ne peuvent accepter aucun compromis quand il s’agit de l’amour du Christ. Sa catéchèse était centrée cette semaine sur le martyre de Saint Jean-Baptiste dont l’Eglise fait mémoire le 29 août. La vie chrétienne exige le martyre de la fidélité quotidienne à l’Evangile.

    « Le martyre de Saint Jean-Baptiste nous aide à comprendre que la foi rend les hommes capables de rester fidèles à la vérité et au bien, même au prix de l’abnégation et du sacrifice.
    Son exemple nous invite à ne pas faire de compromis dans notre vie avec l’amour du Christ, avec sa Parole et avec la Vérité. »
    Benoît XVI a invité les fidèles à être persévérants dans la prière afin que notre vie ne soit pas falsifiée par des compromis avec le mal et avec le mensonge. Il ne peut y avoir de compromis avec la vérité.
    « Nous devons avoir le courage de laisser grandir Dieu en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Seule une vie de prière fidèle, constante et confiante nous en rendra capables.
    La prière n’est donc pas une perte de temps, un espace volé à nos activités y compris apostoliques. Au contraire, elle permet à Dieu de nous donner la force et la capacité de vivre dans la joie et la sérénité et de lui rendre fidèlement témoignage. »

    Source : Radio Vatican.


    Benoît XVI aux servants d’autel français :

    « Faites grandir votre relation avec Jésus »

    Quelques 2.600 servants d'autel sont en pèlerinage à Rome depuis dimanche dernier.
    Le Colisée, le Forum ou la basilique Saint Clément, ils découvrent la Rome antique afin de mieux comprendre le monde dans lequel est né le christianisme. Visite aussi des catacombes.

    Mais ce mercredi matin, ils étaient à Castelgangolfo pour l'audience générale du mercredi. Et Benoît XVI, au-delà de sa catéchèse sur le martyr de Saint Jean-Baptiste, a pris le temps de s'adresser directement à tous ces jeunes qui "servent la messe". Le Pape leur a rappelé que ce service à l'église était un privilège :

    « C’est avec affection que je vous salue chers servants d’autel venus de France pour leur pèlerinage national à Rome, ainsi que Mgr Breton, les autres Évêques présents et les accompagnateurs de ce groupe important. Chers jeunes, le service que vous accomplissez fidèlement vous permet d’être particulièrement proches du Christ-Jésus dans l’Eucharistie. Vous avez l’énorme privilège d’être près de l’autel, près du Seigneur. Ayez conscience de l’importance de ce service pour l’Église et pour vous-même. Que ce soit pour vous l’occasion de faire grandir une amitié, une relation personnelle avec Jésus. N’ayez pas peur de transmettre avec enthousiasme autour de vous la joie que vous recevez de sa Présence ! Que votre vie tout entière resplendisse du bonheur de cette proximité avec le Seigneur Jésus ! Et si un jour vous entendez son appel à le suivre sur le chemin du sacerdoce ou de la vie religieuse, répondez-lui avec générosité ! À tous je souhaite un bon pèlerinage aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul ! »

    Source : Radio Vatican

    Message aux pèlerins francophones et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • Les J.O. de Londres s'achèvent ce dimanche : un instant de grâce à garder en mémoire...

    L'éthiopienne Meseret Defar, qui vient de remporter le 5000 m., sort de son maillot une image de la Sainte Vierge à l'Enfant Jésus, prie en la regardant longuement, et l'embrasse en pleurant... Merci, Sainte Mère, d'avoir offert au monde entier cette belle image de foi et de vénération d'une athlète en action de grâces...

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    Puissent ces photos, retransmises par toutes les télévisions du monde, demeurer longtemps dans nos cœurs, témoignages tellement parlants d'une foi vécue et montrée sans honte...

    Images qui ne doivent pas nous faire oublier la situation de ce pays où certaines régions sont encore le lieu de luttes inter-religieuses parfois très violentes... Puissent nos prières accompagner celles de Meseret Defar, pour que "vienne le règne du Père" et "cette paix que seul son Fils peut nous donner"...

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  • Audience générale de ce mercredi 8 août à Castelgandolfo

    Les vacances : un temps propice pour prier avec tranquillité

    Benoît XVI invite à profiter des vacances pour consacrer du temps à la prière et parler avec Dieu. Il a renouvelé son appel à l’audience générale ce mercredi, devant quelque 1500 personnes du monde entier, venues l’écouter dans la petite cour intérieure de la résidence estivale de Castelgandolfo.


    Poursuivant sa catéchèse sur la prière, le Pape est revenu sur l’enseignement de Saint Dominique de Guzman, fondateur de l’Ordre des frères prêcheurs, les Dominicains ; exemple d’intégration harmonieuse entre l’activité apostolique et la contemplation des mystères divins. Dans une précédente catéchèse, il avait déjà approfondi la contribution apportée par Saint Dominique au renouvellement de l’Eglise de son temps. Saint Dominique fut un homme de prière, amoureux de Dieu, qui a consacré sa vie au salut des âmes, en particulier des hérétiques ; à l’imitation du Christ, il a incarné de manière radicale les trois conseils évangéliques. C’est la prière qui a rendu ses œuvres apostoliques plus fécondes.

    Benoît XVI a rappelé que la vie spirituelle a besoin de la prière. La prière est la source du témoignage de foi des chrétiens, elle aide non seulement les croyants à grandir dans leur foi, mais aussi à faire partager à leur entourage le rayonnement lumineux de la présence de Dieu, qui apporte la paix et l’amour dont nous avons tous besoin. C’est notre relation à Dieu qui nous donne la force de vivre même dans les moments les plus difficiles.

    Le Pape a insisté sur l’importance des gestes qui accompagnent la prière. Le fait de s’agenouiller, de fixer le crucifix, tout cela n’est pas secondaire. Ces attitudes nous aident à nous mettre intérieurement avec toute notre personne en relation avec Dieu. Il est donc important de trouver une bonne position du corps et un environnement calme, pour prier avec tranquillité.

    Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones :

    « Je salue avec joie les pèlerins de langue française, particulièrement ceux venus de Russ et de Mayenne ! Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de Saint Dominique de Guzman, prêtre et fondateur de l’Ordre des prêcheurs, appelés Dominicains. À son école, nous pouvons être des amoureux de Dieu, des imitateurs du Christ, des hommes et des femmes de prière, sève nourricière de nos actions et de notre témoignage. En ce temps de vacances, laissons-nous guider davantage par l’Esprit-Saint pour approfondir notre communion avec Dieu et avec les autres. Bon séjour et bon repos à tous ! »
     
    Source : Radio Vatican.
  • 5 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Lorsque, par son ordre, le paralytique s’est levé, Jésus le renvoie dans sa maison, montrant par là son humilité en même temps qu’il prouve que la guérison est réelle et non fantastique ; il prend pour témoin de cette guérison ceux qui l’avaient été de la maladie. J’aurais souhaité, semble-t-il dire, par, votre maladie que j’ai guérie, guérir aussi ceux qui sont malades ici, non dans le corps, mais dans l’âme ; mais puisqu’ils ne le veulent pas, allez-vous-en chez vous, afin que vous guérissiez au moins les âmes malades de vos proches. Il fait voir ainsi qu’il est également le Créateur du corps et de l’âme, en guérissant la paralysie de l’âme avant même celle du corps, et en prouvant l’une qui était invisible, par l’autre qui était manifeste aux yeux de tous.

    Cependant l’âme de ces hommes rampe encore à terre, car l’évangéliste ajoute : "Le peuple voyant cela, fut rempli d’admiration et rendit gloire à Dieu, de ce qu’il avait donné une telle puissance aux hommes." Après ce grand miracle, il regarde encore Jésus-Christ comme un "homme". La chair dont il s’était revêtu les empêchait de le regarder comme un Dieu. Cependant Jésus-Christ ne leur reproche point leur peu d’intelligence. Il tâche seulement de les exciter de plus en plus, et d’élever leurs pensées par la sublimité de ses oeuvres. C’était déjà beaucoup qu’ils le regardassent comme le plus grand de tous les hommes, et comme étant venu de Dieu. Cette opinion, une fois bien enracinée dans leurs esprits, pouvait peu à peu les conduire plus avant, et leur faire croire qu’il était véritablement le Fils de Dieu. Mais ils n’y demeurèrent pas fermes. Leur inconstance fut cause qu’ils ne purent s’élever plus haut, et qu’ayant changé de sentiment, ils dirent : "Cet homme n’est point de Dieu. Comment cet homme pourrait-il être de Dieu ?" (Jn, VII, 20.) Ils redisaient continuellement ces paroles pour se faire un prétexte à leur infidélité et à leurs passions secrètes.

    C’est l’état, mes frères, où tombent aujourd’hui ceux qui, sous prétexte de venger l’honneur de Dieu, se vengent eux-mêmes et satisfont leur animosité particulière, au lieu que des chrétiens devraient se conduire en tout avec douceur et modération. Dieu même, qui est si fort offensé par les blasphèmes de ses créatures, et qui pourrait les anéantir d’un coup de foudre, "fait néanmoins lever son soleil sur ces ingrats, et tomber sa pluie sur eux", et il les comblé de mille biens. Imitons, mes frères, ce grand modèle envers ceux qui nous offensent. Exhortons-les, avertissons-les, excitons-les, témoignons-leur une extrême douceur, sans nous laisser jamais emporter. Pourquoi les blasphèmes lancés contre Dieu vous jettent-ils dans l’impatience  ? il est hors d’atteinte à tous ces outrages. L’impiété ne nuit qu’à l’impie ; les traits qu’il lance ne blessent que lui. Pleurez-le donc, répandez des larmes sur son malheur, puisqu’il mérite qu’on le pleure, et qu’il n’y a point de remède plus souverain pour guérir ces sortes de plaies que la douceur et la patience, car la douceur est plus efficace que toute la violence dont on userait. »

    Saint Jean Chrysostome (v.344-407), Homélie sur Saint Matthieu (XXIX, 3), in "Oeuvres complètes" (Tome VII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Benoît XVI : Angélus de ce dimanche 1er juillet

    « Jésus est venu guérir le cœur de l’homme, donner le salut et demande de croire en Lui. »

    Benoît XVI, lors de l’angélus de ce dimanche 1er juillet, est revenu sur l’Evangile selon saint Marc qui raconte deux guérisons miraculeuses que le Christ a accompli envers deux femmes...
    En se penchant sur la souffrance humaine, Jésus ne fait pas que guérir le corps, il guérit également l’âme. Quand il demande à la fille d’un des chefs de synagogue qui est morte de se lever, il lui demande de le faire pour lui. Idem pour la femme victime d’hémorragies. Jésus lui-même explique que c’est sa foi qui l’a sauvée. Ces deux épisodes sont l’occasion pour Benoît XVI de nous inviter à dépasser une vision « purement horizontale et matérialiste de la vie ». Au-delà des demandes que nous adressons à Dieu et qui concernent tant de nos problèmes, « nous devons demander avec insistance une foi toujours plus solide, pour que le Seigneur renouvelle notre vie, nous devons demander une confiance assurée en son amour, en son aide qui ne nous abandonne pas ».

    C’est pour quoi nous devons penser à ceux qui « aident les malades à porter leur croix, en particulier les médecins, les opérateurs de santé et ceux qui assurent l’assistance religieuse dans les maisons de soin ». Benoît XVI rend hommage à ces personnes qui sont « des réserves d’amour », qui apportent « sérénité et espoir à ceux qui souffrent ». Le Pape rappelle ce que déjà il écrivait dans son encyclique Deus Caritas Est, que les compétences professionnelles ne suffisent pas. Les malades « ont besoin d’humanité et de l’attention du cœur ».

    Benoît XVI nous invite donc à suivre l’exemple de Jésus envers les plus faibles : « Je vous invite à savoir prendre du temps pour Dieu. Sachez témoigner de sa présence au milieu de nous. Soyez des porteurs de sa miséricorde et de sa tendresse à chacun de ceux qu’il vous est donné de rencontrer, plus particulièrement à ceux qui souffrent. À l’exemple de la Vierge Marie, laissons de côté nos peurs et nos doutes et soyons fiers de témoigner de notre foi ! »
    Les professionnels de la santé tout comme nous tous ont besoin de la formation du cœur si chère au Pape. Une invite claire à ne pas penser qu’à nous-mêmes, et à se pencher davantage vers autrui, mais aussi et surtout vers Dieu.

    Source : Radio Vatican.

  • 24 juin : Angélus de ce dimanche par Benoît XVI

    Ce dimanche 24 juin, au cours de la prière de l'Angélus, Benoît XVI est revenu sur cette fête de saint Jean Baptiste, le seul saint dont la naissance est célébrée par la liturgie, car, a souligné le Pape, Jean-Baptiste est directement lié au mystère de l'incarnation de Dieu, rappelant que son nom signifie "Dieu fait grâce".


    "Saint Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes, a su reconnaître le Seigneur, a précisé Benoît XVI. Après avoir baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain et l’avoir désigné comme le Messie, il s’est effacé humblement devant lui. Son exemple nous invite à nous convertir, à témoigner du Christ et à l’annoncer à temps et à contre-temps, en étant comme lui la voix qui crie dans le désert, et cela jusqu’au don de notre vie".

     

    Source : Radio Vatican.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 13 juin

    Benoît XVI nous rappelle que la prière transforme nos vies.


    Extrait :

    « Dans un monde où nous risquons de ne faire confiance qu’à l’efficacité et la puissance des moyens humains, nous sommes appelés à redécouvrir la puissance de Dieu qui se transmet et se communique dans la prière, dans laquelle nous grandissons chaque jour en conformant notre vie à celle de Dieu, et même si nous sommes faibles, en nous vit la puissance de Dieu. »

    Texte de son allocution en français :

    « Chers frères et sœurs, la prière n’est pas seulement la respiration de l’âme, mais aussi l’oasis de paix où se nourrit notre vie spirituelle qui transforme notre existence. Ainsi Dieu nous attire à Lui, nous fait monter vers la sainteté. Quand l’apôtre Paul parle aux Corinthiens de son expérience d’avoir été saisi par Dieu jusqu’au troisième ciel, il ajoute que pour ne pas tirer orgueil des révélations reçues, il porte une "écharde" dans sa chair, une souffrance. À sa prière instante d’être libéré de cette épreuve et de Satan, le Ressuscité l’a rassuré : "Ma grâce te suffit ; car la puissance se déploie dans la faiblesse" (2 Co 12, 9). Ainsi, chaque difficulté éprouvée à suivre le Christ et à témoigner de son Évangile peut être surmontée en s’ouvrant à l’action du Seigneur avec confiance, en s’appuyant sur lui et par la prière. À ceux qui contestent la légitimité de son apostolat, Paul ne se vante pas de ce qu’il a fait, mais de l’action de Dieu en lui. Il a conscience d’être un serviteur inutile, en qui le Seigneur place la richesse et la puissance de sa grâce. Nous aussi, quand notre union à Dieu grandit par une prière plus intense, nous allons à l’essentiel et comprenons qu’il réalise des merveilles dans notre faiblesse même. La grâce du Seigneur est la force qui nous accompagne pour témoigner de l’Évangile. Comme Paul, ayons l’humilité de ne pas mettre notre confiance en nous-même, mais en Dieu seul. »

    Sources : Radio Vatican et site internet du Vatican.

  • 12 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La mort une fois vaincue par le Sauveur et fixée à la croix, comme à un pilori, tous ceux qui marchent dans le Christ la foulent aux pieds. Rendant témoignage au Christ, ils se moquent de la mort, se jouent d'elle et répètent ce qui est écrit à son sujet : « Mort, où est ta victoire ? Enfer, où est ton aiguillon ? » (1Co 15,55 ; Os 13,14)... Est-ce une pauvre démonstration de la victoire remportée sur elle par le Sauveur, lorsque les chrétiens, enfants et jeunes filles, méprisent la vie présente et se préparent à mourir plutôt que de renier leur foi ? L'homme craint naturellement la mort et la dissolution de son corps ; mais, chose tout à fait extraordinaire, celui qui a revêtu la foi en la croix méprise ce sentiment naturel et, pour le Christ, il ne craint plus la mort...

    Si la mort, autrefois si forte et pour cela si redoutable, est méprisée maintenant après la venue du Sauveur, après sa mort corporelle et sa résurrection, il est évident que c'est par le Christ monté sur la croix que la mort a été anéantie et vaincue. Lorsqu'après la nuit le soleil paraît et illumine toute la surface de la terre, il n'y a absolument pas à douter que le soleil qui répand partout sa lumière est le même qui a chassé les ténèbres et tout illuminé. Ainsi...il est évident que le Sauveur manifesté en son corps est celui-là même qui a détruit la mort et qui chaque jour démontre sa victoire sur elle en ses disciples... Lorsqu'on voit des hommes, de femmes et de jeunes enfants courir et s'élancer à la mort pour la foi au Christ, qui serait assez sot, qui serait assez incrédule, qui aurait l'esprit assez aveugle pour ne pas comprendre et penser que c'est le Christ, auquel ces hommes rendent témoignage, qui procure et donne à chacun la victoire sur la mort en détruisant la puissance de celle-ci en chacun de ceux qui ont foi en lui et portent le signe de sa croix ? »

    Saint Athanase (295-373), Sur l'Incarnation du Verbe (De Incarn.), 27-29 ; PG 25,143 ; coll. Sources Chrétiennes n°199 (trad. Orval rev.).

  • 19 avril : Méditation

    Voir Dieu...

    « Pendant longtemps je n'ai jamais pensé spécialement au ciel. Cette perspective de voir Dieu un jour n'influençait pas beaucoup ma prière. Je peux dire que pratiquement, je ne faisais jamais oraison là-dessus et, durant la récitation de l'office, les versets des psaumes qui célèbrent les joies du ciel ne me touchaient pas spécialement. Le jour où (à la suite d'une étude théologique) le Saint-Esprit m'a fait pressentir ce que c'est que "voir Dieu" et a allumé en moi le désir de cette vision, alors ma vie de prière s'en est trouvée transfigurée. Et je peux dire qu'à présent ce désir fait le centre de ma vie. D'abord, cette pensée que ce Dieu que je désire voir, je l'ai déjà au plus profond de mon âme, m'incite à le chercher là. Et là, faire une oraison d'attente silencieuse. ce désir dilate mon âme dans le sens de la joie, oui, mais aussi de la souffrance, car qui attend ne possède pas encore. Le désir de voir Dieu absorbe tous les autres petits désirs qui peuvent naître dans un coeur et je me sens le coeur libre. A quoi bon désirer ceci ou cela ? C'est bien petit, il n'y a qu'à laisser tomber. Un seul désir est parallèle à celui de voir Dieu, c'est le désir que tous les hommes le voient avec moi. »

    (Bénédict., 62 ans, 35 ans) in Le témoignage des cloîtrées - Dieu leur suffit, Editions du Cerf, Paris, 1962.

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