Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vatican - Page 4

  • 16 août : Les encouragements du Pape aux mouvements pro-vie

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.
    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

    Source : Radio Vatican.

  • Angélus de ce 15 août à Castelgandolfo

    « L’Assomption est une réalité qui touche tout un chacun ». Le Pape l’a rappelé lors de la prière de l’Angélus prié ce mercredi midi dans le palais apostolique de Castelgandolfo devant une foule particulièrement joyeuse massée dans la cour intérieure.

    Marie est un exemple à suivre. « L’Assomption nous indique le chemin lumineux de notre destin, mais aussi celui de l’humanité et de l’histoire ». Les mots de Benoît XVI sont une véritable invitation à retrouver la foi et la confiance qui furent celles de Marie, cette foi semblable à celle des pauvres et des humbles, qui ne comptent pas sur leurs propres forces mais ont confiance en Dieu. En elle – dit Benoît XVI – nous contemplons cette gloire à laquelle chacun de nous est appelé.

    Message de Benoît XVI aux pèlerins de langue française :

    « L'Eglise nous dit que la Vierge Marie a été élevée dans la gloire du ciel, devenant ainsi pour l'humanité un signe d'espérance et de consolation. A la suite de Marie, en union avec les pèlerins présents dans les sanctuaires mariaux de par le monde, redisons au Seigneur notre émerveillement et notre joie pour tout ce qu'il ne cesse d'accomplir en nous, dans l'Eglise, et dans le monde. »

    Le Pape a également rappelé l’évolution du dogme de l’Assomption à travers les âges. Cette célébration du mystère de Marie fut officiellement proclamé par Pie XII en 1950. Cependant elle trouve ses racines dans la foi et le culte des premiers siècles de l’Église.

    Source : Radio Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 12 août à Castelgandolfo

    Ce dimanche, Benoît XVI a appelé les catholiques à se montrer solidaires des victimes des intempéries qui ont frappé l’Asie, en particulier les Philippines et la Chine. Il a par ailleurs lancé un appel en faveur des populations du Nord-ouest de l’Iran, secoué samedi par un violent séisme (cf. informations sur Radio Vatican).
    Il y avait des centaines de personnes dans la cour intérieure de la résidence d’été. Benoît XVI les a invitées à s’unir à ses prières pour ceux qui ont perdu la vie et pour tous ceux qui ont été touchés par ces catastrophes dévastatrices.
    Ma pensée, a-t-il dit, va en ce moment aux populations asiatiques, en particulier des Philippines et de République populaire de Chine, durement frappées par de fortes pluies. Le Pape pense aussi aux habitants du Nord-ouest de l’Iran, victimes d’un violent tremblement de terre. Ces évènements ont fait de nombreux morts et blessés, des milliers de déplacés et causé des dégâts considérables. Notre solidarité et notre soutien - a-t-il ajouté - doivent aller à nos frères dans la détresse.

    Avant la prière de l’Angélus, le Pape avait affirmé que ceux qui doutent de la divinité de Jésus s’opposent à l’œuvre de Dieu. Commentant le sixième chapitre de l’Evangile selon Saint Jean, Benoît XVI a expliqué que dans la pensée juive, le pain du ciel qui nourrit Israël, c’est la Loi, la Parole de Dieu. Le peuple hébreu, qui avait reçu la Torah, pensait que ce qui le distinguait des autres peuples de la terre c’était la possibilité de connaître la volonté de Dieu et de suivre le droit chemin. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus affirme qu’il est lui-même la nourriture qui donne la vie éternelle, la Parole de Dieu incarnée. Grâce à lui, l’homme peut se nourrir de la volonté de Dieu qui oriente et soutient son existence.

    Acclamé par les fidèles, Benoît XVI s’est exprimé en plusieurs langues dont le français :
    « L’Évangile d’aujourd’hui nous rappelle que Jésus est le pain de vie descendu du ciel. Mangé avec foi, ce pain transforme nos existences et nous pousse au partage avec nos frères et nos sœurs qui ont faim de nourriture matérielle et spirituelle et surtout d’amour et d’espérance. Que la Vierge Marie, vous aide à centrer toujours vos vies sur son Fils Jésus, présence parmi nous de l’amour de Dieu, notre Père ! »

    Mais comment croire à un pain qui défie la mort ? Citant Saint Augustin, le Pape a souligné que si les Juifs qui écoutent Jésus ne le comprennent pas c’est « parce que le pain de l’homme intérieur exige qu’on ait faim ». Nous devons alors nous demander si nous avons faim de la parole de Dieu, faim de connaître le sens authentique de la vie. Pour croire en Jésus, il faut être attiré par Dieu le Père et l’écouter. Nous pouvons alors trouver le chemin de la vie, de la justice, de la vérité et de l’amour.

    Source : Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 8 août à Castelgandolfo

    Les vacances : un temps propice pour prier avec tranquillité

    Benoît XVI invite à profiter des vacances pour consacrer du temps à la prière et parler avec Dieu. Il a renouvelé son appel à l’audience générale ce mercredi, devant quelque 1500 personnes du monde entier, venues l’écouter dans la petite cour intérieure de la résidence estivale de Castelgandolfo.


    Poursuivant sa catéchèse sur la prière, le Pape est revenu sur l’enseignement de Saint Dominique de Guzman, fondateur de l’Ordre des frères prêcheurs, les Dominicains ; exemple d’intégration harmonieuse entre l’activité apostolique et la contemplation des mystères divins. Dans une précédente catéchèse, il avait déjà approfondi la contribution apportée par Saint Dominique au renouvellement de l’Eglise de son temps. Saint Dominique fut un homme de prière, amoureux de Dieu, qui a consacré sa vie au salut des âmes, en particulier des hérétiques ; à l’imitation du Christ, il a incarné de manière radicale les trois conseils évangéliques. C’est la prière qui a rendu ses œuvres apostoliques plus fécondes.

    Benoît XVI a rappelé que la vie spirituelle a besoin de la prière. La prière est la source du témoignage de foi des chrétiens, elle aide non seulement les croyants à grandir dans leur foi, mais aussi à faire partager à leur entourage le rayonnement lumineux de la présence de Dieu, qui apporte la paix et l’amour dont nous avons tous besoin. C’est notre relation à Dieu qui nous donne la force de vivre même dans les moments les plus difficiles.

    Le Pape a insisté sur l’importance des gestes qui accompagnent la prière. Le fait de s’agenouiller, de fixer le crucifix, tout cela n’est pas secondaire. Ces attitudes nous aident à nous mettre intérieurement avec toute notre personne en relation avec Dieu. Il est donc important de trouver une bonne position du corps et un environnement calme, pour prier avec tranquillité.

    Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones :

    « Je salue avec joie les pèlerins de langue française, particulièrement ceux venus de Russ et de Mayenne ! Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de Saint Dominique de Guzman, prêtre et fondateur de l’Ordre des prêcheurs, appelés Dominicains. À son école, nous pouvons être des amoureux de Dieu, des imitateurs du Christ, des hommes et des femmes de prière, sève nourricière de nos actions et de notre témoignage. En ce temps de vacances, laissons-nous guider davantage par l’Esprit-Saint pour approfondir notre communion avec Dieu et avec les autres. Bon séjour et bon repos à tous ! »
     
    Source : Radio Vatican.
  • Audience générale de ce mercredi 1er août à Castelgandolfo

    Les audiences générales du Pape, suspendues comme chaque année au mois de juillet, ont repris ce mercredi 1er août. Les fidèles ont rencontré Benoît XVI ce matin à 10h30 à Castelgandolfo, dans les collines du Sud-est de Rome, où se trouve la résidence estivale des papes.

    Benoît XVI a poursuit son cycle de catéchèses sur la prière entamé en mai dernier. Se référant à la pensée de Saint Alphonse de Liguori dont c’est la fête ce mercredi, le Pape a rappelé comment le fondateur au XVIIIe siècle de la Congrégation du Saint Rédempteur envisageait la prière dans son traité de 1759, "Du grand moyen de la Prière".
    Alphonse de Liguori considérait la prière comme « le moyen nécessaire et sûr pour obtenir le salut et toutes les grâces dont nous avons besoin pour y parvenir. » Or explique Benoît XVI, « Dieu nous a créé par amour et pour nous offrir une vie de plénitude, mais, nous le savons tous, nous nous sommes éloignés de cet objectif à cause du péché. » Comment dès lors éviter de « se perdre » ? Le Pape rapporte cette maxime élémentaire d’Alphonse de Liguori : « Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas est damné. » En disant cela, explique Benoît XVI, Saint Alphonse voulait nous faire comprendre que dans toute les situations de la vie on ne peut pas ne pas prier, et en particulier dans les moments d’épreuves et de difficultés. « Il faut toujours taper avec confiance à la porte du Seigneur, en sachant qu’Il prendra soin de tous ses fils, de nous. »

    « C’est seulement à travers la prière, conclut le Pape, qu’on peut accueillir Dieu et sa grâce qui en nous illuminant dans toutes les situations, nous permet de discerner le vrai bien et, en nous fortifiant, nous permet de mettre en pratique notre volonté de faire le bien.» Car, le rapport avec Dieu est essentiel. Benoît XVI y revient dans son adresse aux pèlerins francophones réunis à Castelgondolfo :

    « Chers pèlerins de langue française, je suis heureux de vous accueillir ce matin, en cette période de congés pour beaucoup d'entre vous. Je vous invite à prendre le temps de prier personnellement chaque jour, car notre relation avec Dieu est essentielle dans notre vie ; n'ayez pas peur de demander au Seigneur la force qui vous manque et qui est nécessaire pour faire le bien, dans la certitude qu'il ne refuse jamais son aide à celui qui le prie avec humilité. Que saint Alphonse de Liguori, dont nous célébrons la fête aujourd'hui, vous aide à marcher avec confiance sur ce chemin. Bon pèlerinage, et bon temps de repos à vous tous. »

    Source : Radio Vatican.

    Vidéo intégrale sur le site internet du Vatican.

  • Intentions de prières de Benoît XVI pour le mois d'août

    Universelle - Les Prisonniers
    "Pour que les prisonniers soient traités avec justice et que leur dignité humaine soit respectée."

    Missionnaire : Les jeunes, témoins du Christ
    "Pour que les jeunes, appelés à suivre le Christ, se rendent disponibles pour proclamer et témoigner l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Angélus de ce dimanche à Castelgandolfo

    Ce dimanche, les prières du Pape vont avant tout aux victimes décédées cette semaine au large de Zanzibar. Mercredi dernier, un ferry avec à son bord près de 250 passagers a fait naufrage, tuant au moins 68 personnes et laissant dans son sillage près de 80 personnes encore portées disparues.
    A l’issue de l’Angélus à Castel Gandolfo, la résidence d’été des papes, Benoît XVI a dit « partager le sentiment de détresse des familles et amis des victimes et des blessés, et en particulier des enfants ». Il les assure de sa proximité spirituelle, donnant sa bénédiction "comme un gage de consolation et de force dans le Seigneur ressuscité".
    Avec ces mots, le Pape s’adresse aux proches des naufragés, mais également aux proches des victimes de la tragédie d’Aurora aux Etats-Unis. Benoît XVI se dit « profondément choqué par la violence insensée » que représente la fusillade de Denver, quand un jeune homme a tiré sur la foule réunie pour la première du film Batman, tuant 12 personnes ce jeudi soir à l'ouest des Etats Unis.

    Dans sa catéchèse, le Saint Père a également souligné que dans l’Evangile de ce dimanche Jésus se présente comme “le berger de brebis égarées dans la maison d’Israël”, et parmi ces brebis se trouve Marie-Madeleine que Jésus « sauva d’un total asservissement au malin » et dont c’est d’ailleurs la fête ce dimanche. En quoi consiste cette guérison profonde que Dieu opéra en elle ? Benoît XVI l’explique : « cela consiste en une paix véritable et complète, fruit de la réconciliation de la personne avec elle-même et avec l’ensemble de ses relations : avec Dieu, avec les autres, avec le monde. En effet, le malin cherche toujours à ruiner l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre le corps et l’âme, entre l’homme et Dieu, dans les relations interpersonnelles, sociales, internationales et entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre tandis que Dieu crée la paix », a conclu le Pape.

    S'adressant aux pèlerins francophones, il a déclaré après l'Angélus :
    « Dans l'Evangile de ce dimanche, Jésus invite ses disciples à venir à l'écart. Dans nos vies, souvent mouvementées et trop rapides, suivons Jésus que nous pouvons rejoindre dans le calme. Au coeur de l'été, acceptons de le suivre, car il veille sur nous, comme sur des brebis qui sont sans berger. Avec l'aide de la Vierge Marie, venez à la rencontre de son Fils, lui seul peut vous redonner les forces dont vous avez besoin pour votre vie quotidienne. Bon dimanche à tous ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral (et vidéo) sur le site internet du Vatican.

  • Benoît XVI : Messe à Frascati et Angélus à Castelgandolfo

    Extrait de l'homélie prononcée lors de la célébration de la Messe ce matin à Frascati :

    « Amos prêche avec beaucoup d’énergie contre les injustices, dénonçant surtout les abus du roi et des notables, des abus qui offensent le Seigneur et rendent vains les actes de culte. C’est pour cela qu’Amasia, prêtre de Béthel, ordonne à Amos de s’en aller. Celui-ci répond que ce n’est pas lui qui a choisi cette mission, mais que le Seigneur a fait de lui un prophète et l’a envoyé justement là, dans le royaume d’Israël. Par conséquent, qu’il soit accepté ou qu’il soit rejeté, il continuera à prophétiser, prêchant ce que dit Dieu et non ce que les hommes voudraient s’entendre dire. Et cela reste le mandat de l’Eglise: elle ne prêche pas ce que les puissants veulent s’entendre dire. Son critère est la vérité et la justice même si c’est contre les applaudissements et contre le pouvoir humain. »

    Texte intégral de l'Homélie (et vidéo) sur le site internet du Vatican.


    Après avoir célébré la Messe à Frascati, Benoît XVI est revenu à Castelgandolfo pour l'Angélus de ce dimanche.
    Après l'Angélus, il s'est adressé aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et soeurs, la prière de cet Angélus dominical me donne la joie de vous saluer, chers fidèles et touristes de langue française. Cette période estivale permet, à certains d'entre nous, de prendre du repos. Ce temps peut être pour chacun un moment favorable pour réfléchir sur sa propre vie, et pour rendre son coeur disponible aux autres et à Dieu. Je vous invite aussi à être attentifs à tous ceux qui souffrent de la solitude et de l'abandon, qu'ils soient dans la rue, dans leur appartement, dans des établissements hospitaliers, ou dans des maisons de retraite. N'hésitez pas à aller visiter ces personnes. A l'exemple de la Vierge Marie, soyons des porteurs de la Bonne Nouvelle. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'Angélus (et vidéo) sur le site internet du Vatican.

  • Benoît XVI : Angélus de ce dimanche 1er juillet

    « Jésus est venu guérir le cœur de l’homme, donner le salut et demande de croire en Lui. »

    Benoît XVI, lors de l’angélus de ce dimanche 1er juillet, est revenu sur l’Evangile selon saint Marc qui raconte deux guérisons miraculeuses que le Christ a accompli envers deux femmes...
    En se penchant sur la souffrance humaine, Jésus ne fait pas que guérir le corps, il guérit également l’âme. Quand il demande à la fille d’un des chefs de synagogue qui est morte de se lever, il lui demande de le faire pour lui. Idem pour la femme victime d’hémorragies. Jésus lui-même explique que c’est sa foi qui l’a sauvée. Ces deux épisodes sont l’occasion pour Benoît XVI de nous inviter à dépasser une vision « purement horizontale et matérialiste de la vie ». Au-delà des demandes que nous adressons à Dieu et qui concernent tant de nos problèmes, « nous devons demander avec insistance une foi toujours plus solide, pour que le Seigneur renouvelle notre vie, nous devons demander une confiance assurée en son amour, en son aide qui ne nous abandonne pas ».

    C’est pour quoi nous devons penser à ceux qui « aident les malades à porter leur croix, en particulier les médecins, les opérateurs de santé et ceux qui assurent l’assistance religieuse dans les maisons de soin ». Benoît XVI rend hommage à ces personnes qui sont « des réserves d’amour », qui apportent « sérénité et espoir à ceux qui souffrent ». Le Pape rappelle ce que déjà il écrivait dans son encyclique Deus Caritas Est, que les compétences professionnelles ne suffisent pas. Les malades « ont besoin d’humanité et de l’attention du cœur ».

    Benoît XVI nous invite donc à suivre l’exemple de Jésus envers les plus faibles : « Je vous invite à savoir prendre du temps pour Dieu. Sachez témoigner de sa présence au milieu de nous. Soyez des porteurs de sa miséricorde et de sa tendresse à chacun de ceux qu’il vous est donné de rencontrer, plus particulièrement à ceux qui souffrent. À l’exemple de la Vierge Marie, laissons de côté nos peurs et nos doutes et soyons fiers de témoigner de notre foi ! »
    Les professionnels de la santé tout comme nous tous ont besoin de la formation du cœur si chère au Pape. Une invite claire à ne pas penser qu’à nous-mêmes, et à se pencher davantage vers autrui, mais aussi et surtout vers Dieu.

    Source : Radio Vatican.

  • Intentions de prière du Pape Benoît XVI pour le mois de juillet

    Universelle :
    "Pour que tous puissent avoir un travail et l'effectuer dans des conditions de stabilité et de sécurité."

    Missionnaire :
    "Pour que les volontaires chrétiens, présents dans les territoires de mission, sachent témoigner de la charité du Christ."

    Source : Apostolat de la prière.

  • Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : Homélie de Benoît XVI

    En la Basilique Vaticane, ce vendredi 29 juin 2012

    Extrait :

    « Dans le passage de l’évangile de saint Matthieu que nous venons d’entendre, Pierre fait sa confession de foi à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu ; il la fait aussi au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu’il entend lui confier, celle d’être la ‘pierre’, le ‘roc’, la fondation visible sur laquelle est construit l’entier édifice spirituel de l’Église (cf. Mt 16, 16-19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc ? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n’a pas reçue pour lui-même ? Le récit de l’évangéliste Matthieu nous dit surtout que la reconnaissance de l’identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas « de la chair et du sang », c’est-à-dire de ses capacités humaines, mais d’une révélation particulière de Dieu le Père. Par contre, tout de suite après, quand Jésus annonce sa passion, mort et résurrection, Simon Pierre réagit vraiment à partir de « la chair et du sang » : il « se mit à lui faire de vifs reproches : … cela ne t’arrivera pas » (16, 22). Et Jésus réplique à son tour : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route » (v. 23). Le disciple qui, par don de Dieu, peut devenir un roc solide, se manifeste aussi pour ce qu’il est, dans sa faiblesse humaine : une pierre sur la route, une pierre contre laquelle on peut buter - en grec skandalon. Apparaît ici évidente la tension qui existe entre le don qui provient du Seigneur et les capacités humaines ; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipé le drame de l’histoire de la papauté-même, caractérisée justement par la coexistence de ces deux éléments : d’une part, grâce à la lumière et à la force qui viennent d’en-haut, la papauté constitue le fondement de l’Église pèlerine dans le temps ; d’autre part, au long des siècles, émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l’ouverture à l’action de Dieu peut transformer.

    De l’Évangile d’aujourd’hui, il ressort avec force la promesse claire de Jésus : « les portes des enfers », c’est-à-dire les forces du mal, ne pourront pas prévaloir, « non praevalebunt ». Vient à l’esprit le récit de la vocation du prophète Jérémie, à qui le Seigneur dit, en lui confiant sa mission : « Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi - non praevalebunt -, car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 18-19). En réalité, la promesse que Jésus fait à Pierre est encore plus grande que celles faites aux prophètes antiques : ceux-ci, en effet, étaient menacés uniquement par des ennemis humains, alors que Pierre devra être défendu des « portes des enfers », du pouvoir destructif du mal. Jérémie reçoit une promesse qui le concerne comme personne et concerne son ministère prophétique. Pierre est rassuré au sujet de l’avenir de l’Église, de la nouvelle communauté fondée par Jésus Christ et qui s’étend à tous les temps, au-delà de l’existence personnelle de Pierre lui-même. »

    Source et texte intégral de l'Homélie sur le site internet du Vatican.

  • Imposition du Pallium par Benoît XVI aux nouveaux Archevêques

    Comme de coutume, Benoît XVI imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, ce vendredi à 9 h en la Basilique vaticane. En cette occasion, le rite a été quelque peu modifié selon la volonté du Saint-Père. La bénédiction des Pallium aura lieu avant le début de la célébration eucharistique. Ceci abrège le rite d'autant que la lecture de la liste des impétrants sera effectuée juste avant la procession d'entrée et le Tu Es Petrus, qui précède la messe. Le Pape arrivé à l'autel, suivra la bénédiction des Pallium. Ainsi la célébration eucharistique ne sera pas interrompue, et l'attention de l'assemblée ne sera plus distraite par une longue lecture de nom et de titres. En outre, le déplacement du rite sera mieux conforme au Caeremoniale Episcoporum. Il se plaçait jusqu'ici après l'homélie, espace normalement réservé aux rites sacramentels que sont le baptême, la confirmation, l'ordination, le mariage ou l'onction des malades. Or le rite du Pallium n'est pas de nature sacramentale.

    Source et liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape : News.va

    Retransmission de la célébration en direct sur KTO à partir de 9h00.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 27 juin

    Lors de l'audience générale tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a abordé l'Epître aux Philippiens, considérée comme le testament spirituel de saint Paul. Ce texte, a-t-il rappelé, a été écrit en prison, alors qu'il sentait proche la mort. Sa finale est cependant une invitation à la joie, "caractéristique fondamentale de l'être chrétien... Mais comment peut-on se réjouir à la veille d'une condamnation à mort ? De qui Paul tire-t-il sa sérénité et le courage d'affronter le martyr ?". La réponse se trouve au coeur de l'Epître que la tradition nomme Carmen Christi, c'est à dire un chant christologique résumant son mode de penser et de vivre, "le parcours divin et humain du Fils de Dieu". Il s'ouvre par l'encouragement à faire siens ces sentiments de Jésus, "non pas de suivre seulement son exemple...mais d'y conformer notre existence". Cet hymne encourage à adopter la condition du Seigneur afin de faire triompher sa suprématie. Jésus s'en est dépouillé pour se faire esclave. "La condition humaine est marquée par la pauvreté, la souffrance et la mort, et il s'est pleinement assimilé aux hommes, le péché mis à part".

    Puis, a dit le Pape, Paul évoque le contexte dans lequel s'est produit cet abaissement du Christ, achevé par l'humiliation suprême de la croix. "La crucifixion était en effet le sort des esclaves... Mais par la croix le Christ a racheté l'Adam qui est en nous. Il nous a rendu notre dignité... A l'inverse, la logique humaine recherche souvent sa propre réalisation dans le pouvoir, dans la domination. L'homme continue de vouloir bâtir avec ses propres forces la tour de Babel, de se hausser au niveau de Dieu pour être comme lui. L'incarnation et la croix nous rappelle que la pleine réalisation réside dans la conformation de notre volonté à celle du Père... Mais il faut se libérer de l'égoïsme pour se remplir d'amour, de la charité de Dieu".

    L'Epître aux Philippiens contient deux indications importantes pour la prière, l'invocation Seigneur, qui s'adresse à Jésus-Christ, seul maître de nos vies au milieu de tant de dominateurs, et la prostration. La génuflexion est un signe d'adoration que tout créature doit au Créateur, entre la terre et le ciel. Nous prions à genoux devant le Saint Sacrement en exprimant corporellement cette soumission à Dieu, en exprimant notre foi en lui, en le reconnaissant comme maître de nos vies. "Celui qui s'est totalement abaissé en se faisant esclave a été exalté, élevé par le Père au dessus de toute chose, au point de lui attribuer le titre de Kryos, Seigneur... C'est le Jésus de l'ultime Cène...qui s'est penché pour laver les pieds des apôtres... Nous nous sommes demandé au début comment saint Paul avait pu se réjouir à l'approche de la mort... Ce ne fut possible que parce que l'apôtre des gentils n'a jamais détourné son regard de la Croix".

    Source : VIS Archive 01 - 27.6.12.

     

    Texte intégral de l'allocution prononcée par Benoît XVI en français

    « Chers frères et sœurs, saint Paul a laissé pour ainsi dire son testament spirituel dans la Lettre aux Philippiens. Malgré l’insécurité où il se trouve, il exprime sa joie d’être disciple du Christ, d’aller à sa rencontre, au point de ne pas voir la mort comme une perte mais comme un gain. D’où tire-t-il ce courage face au martyre qui approche ? Il le dit lui-même : en ayant en lui les sentiments du Christ, c’est-à-dire l’amour, l’humilité, l’obéissance à Dieu. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, ne vit pas son ‘être comme Dieu’ pour triompher ou pour imposer sa puissance. Non, il se dépouille, prenant la condition humaine marquée par la souffrance et la mort, devenant esclave au service des autres jusqu’au sacrifice suprême. Ainsi, l’obéissance du Christ nous rend ce que la désobéissance d’Adam, qui a voulu se mettre à la place de Dieu, a fait perdre. Et l’homme racheté retrouve toute sa dignité. Chers amis, dans la prière, l’Esprit Saint nous fait entrer dans cette dynamique de vie. La réalisation de nous-même n’est pas dans le pouvoir ou l’autosuffisance pour être comme Dieu. Suivre Jésus, c’est conformer notre volonté à celle de Dieu, c’est nous vider de nous-même et nous remplir de son amour pour être capable d’aimer les autres. Comme Paul, que notre échelle de valeurs mette Dieu et la connaissance du Christ Jésus à la première place ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 24 juin : Angélus de ce dimanche par Benoît XVI

    Ce dimanche 24 juin, au cours de la prière de l'Angélus, Benoît XVI est revenu sur cette fête de saint Jean Baptiste, le seul saint dont la naissance est célébrée par la liturgie, car, a souligné le Pape, Jean-Baptiste est directement lié au mystère de l'incarnation de Dieu, rappelant que son nom signifie "Dieu fait grâce".


    "Saint Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes, a su reconnaître le Seigneur, a précisé Benoît XVI. Après avoir baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain et l’avoir désigné comme le Messie, il s’est effacé humblement devant lui. Son exemple nous invite à nous convertir, à témoigner du Christ et à l’annoncer à temps et à contre-temps, en étant comme lui la voix qui crie dans le désert, et cela jusqu’au don de notre vie".

     

    Source : Radio Vatican.

  • 22 juin : Veillée de prière à Rome pour le Saint-Père

    Des catholiques romains se mobilisent pour défendre Benoît XVI

    Une veillée de prière pour Benoît XVI et pour son pontificat a été organisée place Saint-Pierre, ce 22 juin, à Rome par une Association catholique italienne, Famiglia piccola Chiesa, alors que l’affaire des fuites de documents confidentiels continue de susciter inquiétude et amertume dans l’Eglise catholique. Une autre initiative en faveur du Pape a été lancée sous l’impulsion du cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome. Elle s’intitule « Unis pour Benoît XVI. Nous en avons assez des outrages dont notre Pasteur est la cible ». Le 29 juin, à l’occasion de la Solennité des Saint Pierre et Paul, les participants à cette initiative se retrouveront sur la place Saint-Pierre pour dire au Pape la reconnaissance et la proximité du peuple de Rome.

    Il y a quelques semaines, spontanément, un groupe de jeunes catholiques italiens – signale Vatican insider - ont décidé de se mobiliser sur internet et les réseaux sociaux pour exprimer leur solidarité avec Benoît XVI. Les auteurs du site estiment qu’il est temps pour les catholiques de faire entendre leur voix. Ils ne peuvent plus – écrivent-ils - se comporter comme des spectateurs passifs. Fatigués des nouvelles inexactes, infondées, tendancieuses et des attaques démagogiques contre l’Eglise, ils veulent déclencher un « bain d’amour » pour le Saint-Père et pour le peuple des fidèles qui se serre autour de lui. Un des promoteurs, interrogé par Vatican insider, relève que paradoxalement, alors que l’on parle tant aujourd’hui de liberté d’expression, on ne tolère que les libertés antichrétiennes, christianophobes, dont la principale victime est le Pape. Ce matraquage entame le sens critique et le discernement objectif des personnes qui ne parviennent plus à distinguer le vrai du faux, le bien du mal. Les promoteurs reconnaissent qu’il y a des problèmes dans l’Eglise, mais cela ne justifie pas les tentatives de stigmatiser le catholicisme en tant que tel.

    Source : Radio Vatican

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 20 juin

    Cité du Vatican, 20 juin 2012 (VIS).

    Lors de l'audience générale tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a poursuivi le cycle catéchistique consacré à la prière dans les épîtres de saint Paul. Souvent, a-t-il dit, "nous prions pour réclamer de l'aide...ce qui est normal puisque le Christ nous a enseigné que le Pater est une supplique, dans laquelle le Seigneur nous indique les priorités... Ceci dit, pour être complète, notre prière doit être une louange, une bénédiction... De Dieu nous recevons tant de grâces !". Dans l'épître aux éphésiens, Paul bénit Dieu qui nous a fait connaître le mystère de sa volonté. Pour les croyants, ce mystère "n'est pas tant l'inconnu que la miséricorde de Dieu, son dessein d'amour pleinement révélé en Jésus-Christ, qui nous permet de percevoir avec les saints toute sa porté et profondeur... Ainsi nous ouvrons notre coeur et témoignons malgré tout de la beauté et de la bonté de la création". Réfléchissant sur les raisons de cette louange, l'apôtre propose la clef du dessein divin et ses étapes. "D'abord, nous bénissons le Père...qui nous a appelé à la vie et à la sainteté... Nous appartenons depuis toujours à son projet... La vocation de l'homme à la sainteté et à la communion avec lui est de toute éternité inscrit dans le plan de Dieu, qui se poursuit dans l'histoire en incluant tous les êtres humains car il s'agit d'un appel universel. Dieu n'exclut personne d'un projet d'amour... Le mystère de Dieu révèle qu'il nous aime de toute éternité".

    "L'apôtre souligne la gratuité de ce plan merveilleux de Dieu pour l'humanité". Au coeur de sa louange, Paul exprime le mode de réalisation du salut par le Père dans le Fils. "Le sacrifice de la croix est l'évènement unique dans lequel Dieu a démontré...son amour pour l'humanité, au-delà des paroles, en entrant dans la condition humaine, en empruntant le chemin de la souffrance jusqu'à la mort... Devenu concret, son amour entre dans l'histoire. Il se fait homme pour savoir comment on vit dans ce monde...et il vient partager notre être mais aussi notre souffrance et notre mort... Le sacrifice de la croix a fait de nous la propriété de Dieu. Le sang du Christ...nous lave de tout mal en nous libérant de l'esclavage du péché et de la mort". Enfin, la bénédiction divine se conclue par une référence à l'effusion de l'Esprit. "Non conclue, la rédemption trouvera sa plénitude lorsque ceux que Dieu s'est acquis seront sauvés. Nous avançons tous...vers cette libération complète des fils de Dieu... car nous sommes des créatures libres en Dieu... L'Esprit est le sceau conférant son caractère de permanence dans l'histoire au dessein de Dieu. En marchant avec le Christ, voici que la rédemption se réalise. Dans le Christ, le Père nous offre la certitude de la vie éternelle, la certitude qu'il mettra en oeuvre son projet de salut". Dans la prière, "nous voyons les signes de la miséricorde divine qui avance dans l'Eglise. Avec elle nous grandissons dans l'amour de Dieu, en ouvrant nos coeurs afin que la Trinité vienne habiter en nous et nous éclairer... guider notre vie". La prière fait des femmes et des hommes "sans égoïsme, sans volonté de posséder, sans soif de pouvoir, animés par la gratitude et le désir d'aimer et de servir, animés par Dieu. C'est seulement ainsi que nous pourrons apporter la lumière dans l'obscurité du monde".

  • 19 juin : L'"Instrumentum Laboris" de la XIIIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques

    Cité du Vatican, 19 juin 2012 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège a été présenté l'Instrumentum Laboris de la XIII Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques (La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne, 7 - 28 octobre) par Mgr.Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode, et par Mgr.Fortunato Frezza, Sous Secrétaire. Les Pères synodaux, a indiqué Mgr.Eterovic, "vont débattre de la transmission de la foi chrétienne qui, dans le cadre de la nouvelle évangélisation, constitue un des plus grands défis de l'Eglise. Cette réflexion sera soutenue par l'Année de la foi, qui débutera le 11 octobre".

    L'Instrumentum se divise en une préface, une introduction, quatre chapitres et une conclusion. On rappelle d'emblée que les Conférences épiscopales ont réclamé "de nouveaux instruments et de nouveaux modes de présentation de la Parole, afin qu'elle soit partout compréhensible à l'homme contemporain. Ce synode sera une excellente occasion de partage d'analyses et d'actions, qui aidera les pasteurs et les Eglises locales".

    Le premier chapitre, intitulé Jésus-Christ, Evangile de Dieu pour l'homme, "rappelle le noyau de la foi chrétienne, ignoré de beaucoup de chrétiens, et entend proposer l'Evangile comme la Bonne Nouvelle valant pour l'humanité présente... La nouvelle évangélisation est l'expression de la dynamique interne au christianisme, qui veut révéler au monde l'Evangile, lui faire connaître le mystère de Dieu révélé en Jésus-Christ, et non pas une quelconque réplique à la crise de la foi".

    Le second, consacré au Temps de la nouvelle évangélisation, énumère principalement ses enjeux et en décrit la nature. "L'Eglise est appelée à discerner des scénario pour créer des espaces d'annonce évangélique et d'expérience ecclésiale... Il est besoin de renouveler la pastorale traditionnelle des Eglises particulières, mais aussi d'une nouvelle sensibilité, d'une certaine créativité et audace évangélique envers qui s'est éloigné de l'Eglise". Presque tous les évêques "ont souligné un déficit de vocations sacerdotales et religieuses qui réclame une forte relance pastorale".

    Transmettre la foi, est le titre du troisième chapitre. "Le but de la nouvelle évangélisation est que l'Eglise transmette la foi dont elle vit. Par conséquent tous les chrétiens sont appelés à l'effort... Il peut y avoir des obstacles internes à l'Eglise, comme une foi passive et individuelle, le refus d'une éducation à la foi, une distinction entre foi et vie. Il y en a en dehors de la vie chrétienne, telle la sécularisation, le nihilisme, le consumisme et l'hédonisme... C'est pourquoi l'Année de la foi constitue un appel pressant à la conversion. Transformé par la foi, chaque fidèle, chaque communauté donnera des fruits de la foi, l'engagement oecuménique, la recherche de la vérité, le dialogue inter-religieux, le courage de dénoncer infidélités et scandales au sein de la communauté".

    Le dernier chapitre de l'Instrumentum s'intitule Raviver l'action pastorale. Il expose les méthodes utilisées et constamment améliorées depuis la première annonce chrétienne, et cherche des formules d'adaptation au contexte socio-culturtel contemporain. En particulier, "il faut mieux comprendre la dimension théologique, l'ordonnancement des sacrements de l'initiation chrétienne culminant dans l'Eucharistie, réfléchir à des modèles capables de traduire concrètement l'approfondissement espéré". En conclusion, "nouvelle évangélisation signifie répondre de notre foi en communiquant le Logos de l'espérance à un monde qui aspire à être sauvé".

  • 17 juin : Clôture du Congrès Eucharistique International à Dublin

    Message de Benoît XVI à l'Irlande (en anglais)

    Extraits :

    « Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15ème anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.

    L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres. »

    Source et texte intégral ICI.

  • Benoît XVI : Angélus de ce dimanche 17 juin

    Angélus de ce dimanche 17 juin

    Extrait de son allocution :

    « L'image de la graine est particulièrement chère à Jésus, parce qu'elle exprime clairement le mystère du Royaume de Dieu. Les deux paraboles d'aujourd'hui nous présentent une "croissance" et un "contraste" : la croissance qui se produit en raison d'un dynamisme dans la graine elle-même, et le contraste qui existe entre la petitesse de la graine et la grandeur de ce qu'elle produit. Le message est clair : le Royaume de Dieu, même si il exige notre coopération, est avant tout don du Seigneur, une grâce qui précède l'homme et ses œuvres. Notre petite force, apparemment impuissante face aux problèmes du monde, ne craint pas d’obstacles, si elle est mise en celle de Dieu, parce que la victoire du Seigneur est certaine. C'est le miracle de l'amour de Dieu, qui fait germer et se développer toutes les graines en bonne part sur la terre. Et l'expérience de ce miracle de l'amour nous rend optimistes, malgré les difficultés, la souffrance et le mal que nous rencontrons. Les graines germent et se développent, parce que c'est l'amour de Dieu qui les fait croître. Que la Vierge Marie, qu'il a saluée comme "bonne terre" pour y semer la divine Parole, renforce en nous cette foi et cette espérance. »

    Et son message aux pèlerins francophones :

    « En ce dimanche, Jésus nous invite à vivre dans la confiance. Comme la semence qui germe et qui grandit toute seule, le don gratuit de l’Esprit-Saint - Esprit d’amour et de force - et la Bonne Nouvelle - annoncée avec courage - agissent dans notre monde pour nous faire grandir dans la vie même du Père. Ensemble, n’ayons pas peur de cheminer dans la foi car le Seigneur nous accompagne. Que la Vierge Marie nous montre le chemin qui nous conduit vers le Père de toute tendresse ! Bon dimanche et bonne semaine à tous ! »

    Source, texte intégral (en italien) et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • 15 juin : Nouvelles au sein de l'Episcopat français

    Benoît XVI a accepté la démission présentée par Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, conformément au canon 401 §1 du Code de Droit canonique (atteinte de la limite d’âge, il vient d'avoir 75 ans).
    Il a nommé pour le remplacer Mgr Pascal Roland, jusqu’ici évêque de Moulins.

    Le Pape a nommé évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre (Antilles) Mgr Jean-Yves Riocreux, jusqu’ici évêque de Pontoise - ceci à la demande de Mgr André Vingt-Trois.

    A visiter : le Blog de Mgr Riocreux.

    Mgr Guy Bagnard est nommé Administrateur apostolique du diocèse de Belley-Ars, jusqu’à la prise de possession canonique par son successeur, Mgr Pascal Roland, le dimanche 9 septembre 2012 en la co-cathédrale de Bourg.

    Mgr Jean-Yves Riocreux fera ses adieux au diocèse de Pontoise le dimanche 16 septembre 2012 et sera accueilli fin septembre par celui de Guadeloupe, dont Mgr Jean Hamot était l’administrateur diocésain depuis 2008.

    Source : Radio Vatican.