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vie - Page 4

  • Méditation : "Amen" !

    « Il s'en est trouvé qui, un jour, ont pris une grande feuille à écrire, une grande page blanche et qui, tout en bas de la page, en guise de signature, n'ont tracé qu'un seul mot : Amen. Et puis ils ont passé leur existence à Dieu, et sa Providence s'est mise à écrire au-dessus de cet Amen préalable la longue et douloureuse histoire d'une vie humaine ; et les deuils se sont alignés, chacun à sa date sombre, et l'Amen les avait déjà tous acceptés, leur enlevant leur poison d'amertume ; et les joies saines et fortes, Dieu les a écrites sur le vélin, chacune à son heure, comme des relais dans un voyage, et au lieu de se détourner ou d'oublier, au lieu de s'engluer et de s'endormir, l'âme docile, ayant déjà prononcé le mot libérateur, se réjouissait avec Dieu et pour Lui. Amen d'avance à tout l'ordre divin. Amen aux échecs imprévus, aux longues calamités, aux mécomptes énervants de chaque jour ; Amen au train parti trop tôt ou arrivant trop tard ; Amen à la pluie et au soleil ; à l'insomnie et à la fatigue, aux chaleurs torrides et aux hivers glacés ; Amen aux compagnons moroses, pleins de tics et de manies ; Amen aux parents vieillis et que l'âge rend égoïstes et acariâtres : Amen joyeux si possible et toujours loyal et fort. Ce petit Amen écarterait de notre route bien des folies coupables ; il nous empêcherait de sauter dans les fossés et de nous perdre à la suite de nos rêves déments. »

    Pierre Charles s.j. (1883-1954), La prière de toutes les heures (3 vol.), Museum Lessianum, Bruxelles, 1924.

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  • Angélus de ce dimanche 14 septembre 2014

    « La Croix n'est pas la faillite de Jésus mais sa victoire »

    En ce dimanche où l’Église célébrait la Croix glorieuse, le Pape est revenu sur le sens de cette Croix pour les chrétiens lors de la prière de l’Angélus récitée place Saint-Pierre. « Certaines personnes non chrétiennes pourraient se demander pourquoi « exalter » la Croix ? »  a-t-il demandé. Mais nous pouvons répondre qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle croix, mais la Croix de Jésus, car en elle s’est révélé au plus haut point l’amour de Dieu pour l’humanité.

    « Pourquoi la Croix était-elle nécessaire ? » a poursuivi le Souverain Pontife. A cause de la gravité du Mal qui nous tenait en esclaves. Ainsi, la Croix de Jésus exprime à la fois toute la force négative du Mal et toute la douce miséricorde de Dieu, cette Croix semble décréter la faillite de Jésus mais elle est en réalité le signe de sa victoire. En mourant sur la Croix, Dieu a conféré une Royauté universelle à Jésus, voilà pourquoi il l’a « exaltée » a précisé le Pape.

    « La Croix est notre véritable espérance ! » a poursuivi le Saint-Père, à travers le visage de Jésus crucifié, chacun de nous peut contempler la racine de notre Salut, c’est d’elle que jaillit la miséricorde du Père qui embrasse le monde entier.

    Une prière pour la Centrafrique

    Le signe de la Croix que font les chrétiens n’est pas « magique » ! a néanmoins averti le Saint-Père ; croire dans la Croix de Jésus signifie Le suivre sur son chemin et participer à son œuvre de Salut. Le Pape a ainsi tenu à rappeler le sacrifice et les souffrances de tant de chrétiens persécutés dans le monde, qui acceptent le sacrifice, là où la liberté religieuse n’est pas encore garantie ou pleinement réalisée.

    A l’issue de l’Angélus, il a eu des mots particuliers pour la République Centrafricaine, à la veille de l’arrivée dans le pays d’une mission de paix des Nations Unies. Rappelant l’engagement de l’Église dans l’établissement de la paix dans ce pays, le Pape a tenu à encourager les efforts de la communauté internationale afin qu’elle vienne en aide aux Centrafricains de bonne volonté. « Que les belligérants puissent mettre leurs intérêts particulier de côté afin que chaque citoyen, quelle que soit son ethnie ou sa religion, puisse collaborer à l’édification du Bien commun » a-t-il conclu.

    Un nouveau plaidoyer contre la guerre

    Le Pape est enfin revenu sur sa visite de samedi au cimetière militaire de Redipuglia dans le nord-est de l'Italie, où il a prié pour tous les morts tombés au front lors de la Grande Guerre mais aussi des autres conflits. Il a répété ainsi que les 8 millions de soldats morts et 7 millions de civils montraient bien que la guerre était une folie. Une folie dont l'humanité n'a toujours pas tiré les leçons a t-il regretté. "Quand apprendrons-nous de cette leçon ?" s'est exclamé le Pape, invitant une fois encore à regarder Jésus sur la Croix pour comprendre qu'il triomphe du Mal.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : "Donnez-nous notre pain quotidien"

    « "Donne-nous notre pain quotidien". Ces paroles peuvent s'entendre au sens spirituel ou au sens littéral : dans le dessein de Dieu, les deux interprétations doivent contribuer à notre salut. Notre pain de vie c'est le Christ, et ce pain n'est pas à tout le monde, mais il est à nous. Comme nous disons "notre Père", parce qu'il est le Père de ceux qui ont la foi, ainsi nous appelons le Christ "notre pain", parce qu'il est le pain de ceux qui forment son corps. Pour obtenir ce pain, nous prions tous les jours ; nous ne voudrions pas à cause d'une faute grave nous priver du pain du ciel, nous séparer du corps du Christ, lui qui a proclamé : "Je suis le pain vivant descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Et le pain que je donnerai c'est ma chair pour la vie du monde "(Jn 6,51). Le Seigneur nous a mis en garde : "Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous" (Jn 6,53). Nous demandons donc tous les jours de recevoir notre pain, c'est-à-dire le Christ, et ne point nous écarter de sa grâce et de son corps. Nous pouvons aussi comprendre cette demande de la façon suivante : nous avons renoncé au monde ; par la grâce de la foi nous avons rejeté ses richesses et ses séductions ; nous demandons simplement la nourriture... »

    Saint Cyprien (v.200-258), La prière du Seigneur (18), Trad. Hamman, DDB, 1982 rev.

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  • Méditation : détachement et renoncement pour l'union avec Dieu

    « Ô toi, qui t'obstines à poursuivre ta course décevante à travers les choses de ce monde, toi qui te laisses captiver par la duperie des apparences, comprends que la vraie vie n'est pas là. Au fond de tout ce que tu poursuis avec tant d'ardeur, tu ne trouveras que vanité et inquiétude. Ton cœur se trouvera vide au moment où tu le croiras rempli. C'est un axiome évident à quiconque a quelqu'expérience des voies de Dieu que pour arriver à l'union parfaite avec le Souverain Bien, il faut ne tenir à rien.

    Si parfois on en vient à se détacher sincèrement des choses extérieures, peu se persuadent qu'un renoncement plus total et plus profond est nécessaire : le « abneget semetipsum » reste le plus souvent une vérité théorique. On se complaît dans sa personne, dans les dons de la nature ou de la grâce ; on veut se faire apprécier ; on s'aigrit quand on se croit « incompris ».

    Vouloir que nos œuvres et nos vertus soient rendues publiques, parler et juger de tout, s'inquiéter de ce qui ne nous regarde pas ; laisser vagabonder l'imagination ; s'agiter fiévreusement ; être versatile et changeant ; se justifier de tout défaut, de tout reproche ; tout cela est un grand obstacle à l'union intime avec Dieu et recherche orgueilleuse de soi. Souviens-toi que c'est presque toujours après une série d'humiliations, de déceptions fort pénibles que l'union avec Dieu se réalise pleinement. »

    Dom Idesbald van Houtryve (1886-1964), La vie dans la paix, Tome II (Livre XIV, ch.II, III), Éditions de l'Abbaye du Mont César, Louvain (Belgique), 1944.

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    Marie Madeleine pénitente, par Guy François (vers 1620/30), Musée du Louvre
    (Source et crédit photo)

  • Méditation : la Bienheureuse Vierge Marie dans notre vie

    « Plus on réfléchit dans le sens de l’Église, plus l'action de Marie apparaît comme décisive. Il nous faut donc y correspondre. Il faut que, pour de bon, selon la doctrine du Bx Grignion de Montfort, nous agissions avec Marie, en Marie, par Marie, pour Marie. Il ne suffit pas de lui garder, pauvres pécheurs, un petit coin de nos âmes où gémisse la nostalgie de sa miséricorde, de sa tendresse, de sa pureté ; il faut que, virilement, nous lui consacrions notre vouloir. Si nous la consultons et si nous suivons ses inspirations en nos actes conscients, elle exercera plus profond que notre conscience ses charmes. Si nous imitons ses vertus, elle nous identifiera mystiquement à son Fils. Celle qui pleure sur nos péchés et sur nos maux nous apprendra le repentir et nous guidera vers le salut. La Reine de la France relèvera son peuple. La Mère de la foi suscitera des apôtres... Oh ! si nos âmes consentaient à son humilité, à sa douceur, ne seraient-elles pas plus fortes que les puissances maléfiques ? Nous avons toujours besoin de notre Mère du ciel pour nous engendrer à la vie du paradis. Mais nous le comprenons d'une manière plus angoissée que jamais en un temps où nous n'avons plus de recours humains pour l'existence la plus ordinaire. Quand on retire le lait aux enfants pour en faire des explosifs, mettez-vous encore quelque espoir en l'homme ? L'espoir renaîtra si les chrétiens redeviennent enfants, réveillent la soif du lait de la Sagesse et se blottissent tendrement sous ce manteau bleu. »

    P. Paul Doncoeur s.j., La Sainte Vierge dans notre vie d'hommes, Ed. de l'Orante, 1940 (Cf. revue Études du 5 décembre 1935).

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    Maesta : fresque de Simone Martini réalisée en 1315 (Palazzo Pubblico, Sienne, Italie)

  • Méditation : le Corps Eucharistique de Notre Seigneur

    « Pour avancer réellement dans la voie de la prière véritable et bien faite, il n'est pas de secours plus grand et plus utile que l'adorable et précieux corps eucharistique de Notre Seigneur Jésus Christ que l'homme doit recevoir en temps convenable, afin de s'y renouveler et de s'y régénérer pleinement. Mes chers enfants, vous devez être extraordinairement reconnaissants de ce que cette grande grâce vous soit plus souvent accordée qu'auparavant et vous devez en user plus que de tout autre secours ; car la nature est aujourd'hui si faible et si prompte à tomber en une foule de fautes et de péchés, que l'homme a grand besoin de puissants secours pour se relever et d'un appui pour se soutenir ; et cela, cette divine nourriture l'est plus que toute autre chose.
    [...]
    Il n'est pas du tout nécessaire d'avoir une grande dévotion bien sentie et d'avoir fait de grandes œuvres extérieures, il suffit qu'on soit sans péché mortel, qu'on ait le désir d'être bon, qu'on se tienne dans une humble révérence, qu'on se confesse indigne et qu'on reconnaisse sa misère. Cela suffit, mais cela est nécessaire et fort utile. Si l'homme veut continuer à se garder des chutes et des fautes graves, il est grandement nécessaire qu'il soit nourri de cette noble et forte nourriture ; elle l'entraîne en avant et l'élève jusqu'au sommet d'une vie divine... Vous devez vous hâter d'aller [à la table sainte], car c'est de là que viennent, c'est là que sont déposées et cachées toute force, toute sainteté, toute aide et toute consolation. »

    Jean Tauler, Sermon 48 (1 & 3, extraits), Éditions du Cerf, Paris, 1991.

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  • Méditation - Prière à Notre-Dame de Bonheur

    « Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Jésus, fille Immaculée du Père, Mère bienheureuse du Fils, Épouse toute sainte du Saint Esprit, Auguste sanctuaire de la divine Trinité, notre Reine, notre Mère, notre Vie, notre Douceur, notre Espérance, Cause de notre joie, Notre-Dame de Liesse,

    NOTRE DAME DE BONHEUR

    dont la langue qui prononça le Fiat du salut est « comme la plume de l’écrivain rapide », dont les entrailles sont bienheureuses, dont le Cœur est transpercé du glaive, dont la tête est couronnée de douze étoiles, écartez de nous tous les maux, demandez pour nous tous les biens, montrez-vous notre Mère, et que par Vous reçoive nos prières Jésus, le fruit béni de Votre sein, qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, en l’unité du Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Amen. Alleluia. »

    Edmond Joly (1861-1932), prière indulgenciée par le cardinal Baudrillart, in "Notre-Dame de Bonheur", Casterman, Paris, 1938 (éd. posthume).

    N.B. : Cet écrit en 2 parties (la journée de Marie, l’année liturgique de Marie) était destiné dans la pensée de l'auteur à rester anonyme, mais il fut publié, à titre posthume, en 1938. Il attira l’attention du Cardinal Mercier, qui apprécia la valeur théologique et poétique de l’ouvrage, et du Cardinal Baudrillart, qui écrivit en liminaire du livre :
    « Le livre d’Edmond Joly se lève comme une étoile à suivre ; il nous enseigne à aimer Marie comme il convient, à incorporer son culte, comme une eau mêlée à une autre eau, dans l’immense courant de la création, de la rédemption, des mystères, des sacrements. »


    A visiter : Notre-Dame de Bonheur (à Ollioules, dans le Var).

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  • Méditation - Prière : au soir de notre vie...

    « Quand le soir tombe et que la fin d'un jour, en s'annonçant, me fait songer à la fin des choses, comme j'ai besoin de vous prier de me garder cette vie qui ne passe pas :
    "Écoutez, au moment où les ténèbres de la nuit s'approchent, nos prières qu'accompagnent nos larmes. Ne permettez pas que notre âme, appesantie par le poids du péché, se détourne des choses éternelles et qu'elle quitte cette patrie intérieure où l'on vous connaît, où l'on vous aime."
    Le péché vous chasse, il fait la nuit, il remplace la lumière, qui vous montre à moi dans votre splendeur radieuse d'être infini, par la clarté inférieure et douteuse qui m'égare vers la créature. Il ne me permet plus de discerner nettement ce qui est vérité et mensonge, vrai bien et faux bien. Écartez de moi ces ténèbres. Faites au contraire que le soir de ma vie soit de plus en plus cette fin apaisée des longues journées d'été, où les nuages ont pu s'amonceler, le tonnerre gronder, le soleil darder un rayon trop dur, mais qui s'achève dans le calme recueilli et confiant où s'annonce un beau lendemain.
    Donnez-moi cela, ô Vous pour qui il n'y a ni orage ni nuage menaçant, ni rayon qui brûle, ni tempête qui dévaste, ni jour qui finit. Donnez-moi de vous connaître et de vous aimer comme vous vous connaissez et vous vous aimez ; donnez-moi votre vie éternelle. Vivez en moi, ô Père, dans mon âme que l'effort quotidien, soutenu par votre grâce, fera de plus en plus limpide ; engendrez comme dans un pur miroir votre Image qui est votre Fils ; gravez en moi vos traits ou mieux faites que je fasse cela, que bien souvent ma pensée aimante se retourne vers Vous. Donnez-moi de vous reconnaître, de vous adorer, de vous bénir en tout ce que vous voulez, en tout ce que vous faites. Donnez-moi votre Esprit qui ainsi vous reconnaît, vous adore et vous aime. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Liturgie d'âme (Harmonies divines), 2e édition, Roma, Benedettine di Priscilla, 1962.

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    (Source et crédit photo)

  • Méditation : chemin de perfection...

    « Je voudrais, par-dessus toutes choses, que vous ayez bien cette idée de la perfection ici-bas. Ce n'est pas une belle montée, d'où on voit le paysage s'élargir, le ciel s'étendre et la terre s'éloigner ; c'est plutôt un sentier perdu, où l'on ne voit pas la trace à suivre, où on tâtonne, où on s'accroche à toutes les broussailles, où on perd le sentiment de l'espace qu'on franchit, où on ne sait si on tourne sur place ou bien si l'on avance ; mais ce qu'on peut constater, c'est qu'on poursuit son désir d'aller toujours, tout en se traînant et se lassant. Voilà votre vie ; et, de cela, il faut se réjouir beaucoup, parce que c'est la vraie vie sérieuse, réelle, sur laquelle Dieu ouvre ses yeux et son cœur. »

    Abbé Henri de Tourville (1842-1903), Lettres de direction, Paris, Bloud et Gay, 1928.

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  • Méditation : "le silence est la condition des confidences divines..."

    « Dieu vous appelle plus fort encore que vous ne l'appelez. Spiritus et sponsa dicunt : Veni (1) ; oui, mais combien l'Esprit le crie plus haut que l'épouse. Le cri de l'épouse n'est jamais qu'un écho ; le cri de l'Esprit c'est une parole, la Parole même, celle que Dieu daigne nous dire dans le temps, se la disant éternellement à lui-même et se disant lui-même en elle et par elle : ce qui fait que, pour nous comme en lui, dans ses rapports comme dans son intime, dans sa conversation libre comme dans son énonciation nécessaire, c'est une parole de vie, une parole qui est la vie et qui vivifie ceux qui l'entendent. Entendez-la, mon enfant, petite créature de Dieu, appelée du néant à l'être, puis des ténèbres et du péché à la lumière et à la grâce ; entendez-la et, pour cela, écoutez-la toujours : audi, filia, et vide, inclina aurem tuam... quia concupivit Rex speciem tuam (2). Et, pour cela, faites taire tout le reste et demeurez vous-même en silence. Le silence est l'atmosphère de l'âme et la condition des confidences divines ; le Seigneur n'est pas dans le bruit, il ne parle point quand d'autres parlent, et c'est pourquoi il est dit que le silence est sa vraie louange : il lui permet de se dire ; et se dire, pour lui, se manifester, se donner, c'est se louer et se glorifier. Pensez un peu et même beaucoup à tout cela au pied du tabernacle, et ajustez vaillamment votre vie aux lumières dont Notre-Seigneur éclairera vos méditations... »

    (1) : "L'Esprit et l'épouse disent : Viens" (Ap 22, 17)
    (2) : "Écoutez, ma fille, et voyez, prêtez l’oreille... car le Roi s'est épris de votre beauté" (Graduel, du Ps 44, 11 - Cf. interprétation ci-dessus)

    Mgr Charles Gay (1814-1891), Lettre à la Révérende Mère ***, Rome, 27 février 1870 (extrait), in "Correspondance" Tome II (1864-1891), Paris - Poitiers, H. Oudin, 1899.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Trentième Jour

    Trentième Jour
     
    Prions, afin que nous soyons reconnaissantes des grâces que Dieu nous a faites.

    Les consolateurs du Cœur de Jésus, c’est nous qui sommes venues pendant ce mois méditer ses tendresses et étudier ses désirs.

    Jésus a été consolé, chaque matin, en nous voyant penser à lui, il veut encore quelque chose de nous. Le mois consacré à son Cœur finit aujourd’hui ; que d’âmes pieuses mettront de côté leurs pratiques, leurs prières accoutumées et oublieront ce qu’elles ont éprouvé de consolation… ! Jésus demande que nous n’oublions pas « son Cœur sacré », et veut que ce matin nous le lui promettions.
    Oui, Jésus, je vous promets de réciter tous les jours une prière à votre Cœur sacré ; je vous promets de vénérer les pieuses images qui le représenteront à ma piété ; je vous promets de faire connaître cette dévotion et de la propager… Soyez ma force, soyez ma joie, soyez mon bonheur !

    Je ferai un acte de consécration au Cœur de Jésus.

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    Consécration au Cœur de Jésus

    Je donne et consacre au Cœur adorable de Jésus ma personne, ma vie, mes pensées, mes paroles, mes actions, mes peines et mes souffrances. Je ne veux plus me servir d’aucune partie de mon être que pour l’aimer, l’honorer, le glorifier. Je vous prends donc, ô Cœur divin, pour l’objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l’assurance de mon salut, le remède de mes inconstances, le réparateur de mes défauts, et mon asile assuré à l’heure de la mort. Soyez, ô Cœur plein de bonté, ma justification envers Dieu, et détournez de moi sa juste colère. Je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma faiblesse, comme j’espère tout de vos bontés. Anéantissez en moi tout ce qui peut vous déplaire et vous résister ; imprimez-vous comme un cachet sacré sur mon cœur, afin que jamais je ne puisse vous oublier ni être séparée de vous. Je vous en conjure, par toutes vos bontés : que mon nom soit écrit en vous qui êtes le livre de vie, et que vous fassiez de moi une victime toute consacrée à votre gloire ; que je sois dès ce moment embrasée, et un jour tout à fait consumée des flammes de votre amour ; là est tout mon bonheur, n’ayant plus d’autre ambition que celle de vivre et de mourir en vous et pour vous.
    Ainsi soit-il.

    La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
    Exposition sur l'histoire de cette dévotion

  • Méditation - Prière matinale

    « À l'aube de ce jour nouveau, Seigneur Jésus, nous te présentons notre prière : Lumière de vie qui brille dans les ténèbres, daigne répandre sur tous les hommes, nos frères, ta clarté et ta vérité pour qu'ils te reconnaissent comme Sauveur, ta vie et ta joie pour qu'ils t'aiment comme Dieu. Accueille au royaume de la lumière tous ceux qui sont morts pendant cette nuit : nous les recommandons à ta miséricorde. Console aussi par ta divine paix tous ceux qui, pendant cette nuit, ont porté le poids de la maladie, l'angoisse de la tristesse, ou l'amertume de la solitude. Soleil levant, viens illuminer ceux qui dorment encore dans les ténèbres de la mort. Guide nos pas au chemin de la paix vers ton Père, qui est aussi notre Père, car tu es notre route, notre vérité et notre vie, pour les siècles des siècles. Amen. »

    Père Lucien Deiss (1921-2007), Prière pour le matin
    (Professeur de Séminaire en Écriture Sainte et compositeur français de plus de 400 chants et prières catholiques - cf. par exemple au vendredi 13 juin).

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  • La Commission Européenne met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS »

    Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’Initiative citoyenne  « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

    L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d’être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l’encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats., en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie.

    >> Lire l’intégralité de la décision du 28 mai 2014 de la Commission européenne

    Source : UN DE NOUS.

  • Sainte Rita, fêtée ce jour

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  • Mois de Marie - Seizième jour

    Seizième jour

    Cause de notre joie, priez pour nous.
     
    Cause de notre joie, dans la vie, à la mort, dans l’éternité. Vous l’avez fait naître cette joie, en nous donnant un Sauveur ; vous la soutenez, en nous assistant dans tous les temps ; vous la comblerez par votre bonté, en nous procurant le bonheur éternel, comme nous l’espérons. Ah ! daignez, parmi les tentations et les épreuves, ne pas nous laisser succomber à la tristesse ni au désespoir ; mais ranimez-nous sans cesse par la joie de l’espérance et de la bonne conscience, en nous obtenant l’une et l’autre.

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  • Méditation - Prière : "Je crois, ô Marie..."

    « Je crois, ô Marie, que vous êtes la Mère de tous les hommes et que vous les avez tous reçus en la personne de Jean, selon le désir de Jésus.
    Je crois que vous êtes notre vie... le souffle vivifiant des chrétiens et leur secours, surtout à la mort. C'est par vous que nous recevons le don inestimable de la sainte persévérance... Si vous priez pour moi, je ne serai point incorrigible ; demeurant avec vous, je ne tomberai pas ; si vous me protégez, je n'aurai rien à craindre... et je parviendrai jusqu'à vous si vous m'êtes propice.
    Je crois... que vous couvrez de votre protection tous ceux qui ont recours à vous... Vous prévenez ceux qui vous cherchent et même, sans en être priée, vous vous hâtez de les secourir...
    Je crois... que toutes les grâces que Dieu nous dispense passent par vos mains ; que toutes les miséricordes qui ont été accordées aux hommes l'ont été par votre entremise et que personne ne peut entrer au ciel que par vous, qui en êtes la porte...
    Je crois qu'un seul de vos soupirs a plus de valeur que les prières de tous les saints ensemble, et que c'est en vain que l'on a recours aux saints si vous n'intercédez vous-même. Quand vous priez, tous les saints unissent leurs prières aux vôtres.
    Je crois que vous êtes une avocate si dévouée que vous ne refusez pas de prendre en mains la cause des plus misérables. Je vous regarde comme la médiatrice de la paix entre Dieu et les pécheurs et je crois que Dieu vous a créée comme un appât très agréable pour prendre les hommes, surtout les pécheurs et les attirer à lui. Vous êtes tout yeux pour compatir à nos misères et les secourir.
    Je crois que la compassion que vous aviez pour les malheureux quand vous étiez sur la terre, est autant dépassée en grandeur, maintenant que vous régnez dans le ciel, que la lune est surpassée par le soleil en grandeur et en éclat...
    Je crois (enfin), avec saint Hilaire, que vos dévots serviteurs ne peuvent jamais se perdre, quelque grands pécheurs qu'ils aient été auparavant... Je crois, avec saint Ephrem, que la dévotion envers vous est le passeport du salut : charta libertatis ! »

    St Gabriel de l'Addolorata, Cahiers de la Vierge, novembre 1936, cité in P. J.-B. Gosselin, "Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année", Tome V (2e édition), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.

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  • Méditation : "mon coeur a soif de Vous, Seigneur..."

    « C'est une grâce du ciel, une des plus grandes grâces, que de ressentir le désir de Dieu. Il y a tant d'âmes qui ne l'éprouvent jamais ou qui l'éprouvent peu. C'est une "grâce" au sens propre du mot, c'est-à-dire une gracieuseté que nous ne méritions pas, une faveur que nous n'avions même pas songé à demander.
    En matière de salut et de perfection comme en toutes choses, c'est toujours Dieu qui a l'initiative : "Personne ne vient à moi, a dit Jésus, si mon Père n'a commencé par l'attirer." Et comment l'attire-t-il au Christ ? Par le désir. En lui communiquant un besoin intense de vérité, de beauté, d'amour, de pureté, et en lui montrant que le Christ est tout cela.

    Ô Jésus, je crois que c'est une grande faveur et un grand bonheur que d'avoir soif de vous, soif de votre vie, soif de votre amour. Cette soif, c'est votre grâce, c'est votre appel au fond de mon cœur... Quand il n'y a pas de désir, on ne cherche pas ; quand il n'y a pas d'appel, on ne s'approche pas... Complétez donc, Seigneur, l’œuvre que vous avez commencée en mon âme, afin que je me désaltère pleinement auprès de vous et que "de mon sein coulent les fleuves d'eau vive" promis par vous... »

    Bx Charles de Foucauld, in "Écrits spirituels", de Gigord, 1933.

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  • Méditation : "Chantez au Seigneur un chant nouveau !"

    « Ô mes frères ! Ô mes fils ! Enfants de l’Église catholique ! Plantation sainte et céleste ! Vous qui êtes régénérés dans le Christ et qui avez reçu la naissance d'en haut, écoutez-moi, ou plutôt écoutez par ma voix : Chantez au Seigneur un chant nouveau ! Eh bien, dis-tu, je chante ! Tu chantes, oui, tu chantes, je l'entends. Mais il ne faut pas que ta vie porte témoignage contre tes paroles.

    Chantez avec la voix, chantez avec le cœur, chantez avec la bouche, chantez par toute votre vie : Chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez comment chanter celui que vous aimez ? Car, sans aucun doute, tu veux chanter celui que tu aimes. Tu cherches quelles louanges lui chanter ? Vous avez entendu : Chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez où sont ses louanges ? Sa louange est dans l'assemblée des fidèles. La louange de celui que l'on veut chanter, c'est le chanteur lui-même. Vous voulez dire les louanges de Dieu ? Soyez ce que vous dites. Vous êtes sa louange, si vous vivez selon le bien. »

    St Augustin, Homélie sur le Ps 149 (Homélies sur l'Ancien Testament, 34, 6 - CCL 41, 426)
    Texte complet à l'Abbaye Saint-Benoît, in "Œuvres complètes de saint Augustin", traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Tome VI, Bar-Le-Duc, 1866.

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  • Un très beau livre en ce mois de Marie : "Le roman de Mariam" de Jean-Marie Saget

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    Il ne manquera pas de grincheux (il y en a toujours, hélas...) pour dire ou écrire qu'un livre (intitulé "roman" de surcroît) sur la vie de la Vierge Marie est parfaitement inutile, que si les Évangiles ne contiennent que peu d'informations à son sujet c'est qu'elle a désiré demeurer humble et cachée et qu'elle doit le rester, et que tout ce que nous devons savoir a déjà été écrit sur elle par les pères de l’Église, théologiens et autres grands prédicateurs des siècles passés. Ne les écoutez pas ! Précisément parce qu'il est d'un abord facile, simple et fort vivant, ce livre peut - doit ! - être mis entre toutes les mains, et pour tous les âges, jeunes compris. A noter que cette simplicité d'écriture va de pair avec une grande connaissance de la Terre Sainte et des coutumes juives, qui émaillent le récit et l'inscrivent ainsi parfaitement dans les lieux où il s'est effectivement déroulé.

    Voilà donc un livre fidèle aux Évangiles - dont les citations, très nombreuses, sont placées en italique, ce qui les met particulièrement en valeur - ainsi qu'aux enseignements de l’Église, que l'on pourra donner à lire également à celles et ceux qui n'ont pas la foi, ou qui l'ont perdue, ou qui ne savent plus trop ce qu'ils en ont fait.

    Et je suis persuadé que tout croyant fervent, ayant reçu la grâce de l'esprit d'enfance, plongera avec délices dans ce livre à l'écriture vivante, chaleureuse (l'amour de l'auteur, Jean-Marie Saget, pour la Sainte Vierge Marie et pour saint Joseph, transparaît à chaque page), et si l'on peut toujours remettre en question tel ou tel élément fictif de son cru, l'ensemble n'en demeure pas moins un magnifique hommage rendu à la simplicité de cœur de celle qui a dit "Oui", pour notre salut et celui de l'humanité.

    Éditions Salvator - 225 pages - 14 x 21cm - 19 €

  • Méditation : Bonté de Dieu pour nos âmes, Cœur à cœur de l'Amour !

    « Rien n'est doux à votre Cœur comme de faire des heureux, ô mon Dieu ! Vous en avez les moyens, et Vous seul. Vous le savez bien.
    D'autre part, Vous nous avez faits pour le bonheur, pour le bonheur vrai, le vôtre, ô bienheureuse Trinité !
    Achever votre œuvre en nous, c'est tout votre désir. Il ne Vous manque semble-t-il qu'une chose : des âmes qui veulent se laisser béatifier. Quand Vous en rencontrez une, on dirait que votre Cœur ne se possède plus de joie. Enfin, Vous allez pouvoir faire votre métier de Dieu !
    Le soleil ne veut, dit-on, que répandre lumière et chaleur. Le Bien parfait ne veut que transformer en Lui, autant qu'il est possible, tout cœur aimant et droit. Il sait comment il faut s'y prendre. Il y travaille sans relâche. Plus Il donne, plus Il est satisfait. L'âme qui s'ouvre ainsi à son action est donc pour Lui pleine de charme.
    Ce qui ajoute beaucoup, et à l'infini, aux délices de ce saint commerce qui s'établit entre Dieu et l'âme aimante, c'est qu'il est ininterrompu. C'est un va-et-vient perpétuel de votre Cœur à son cœur et de son cœur à votre Cœur.
    Vous lui donnez sans cesse, elle Vous rend sans cesse. Plus Vous l'aimez et plus elle Vous aime. Plus Vous la rendez aimable à vos yeux, plus elle devient affectueuse et aimante. Toutes les délicatesses, toutes les tendresses, toutes les énergies de votre Cœur passent peu à peu, goutte à goutte, pour l'ordinaire, à flots par moments, dans le sien. Elle s'en rend compte, elle en est heureuse, elle en pleure de joie. Mais, aussitôt, tout remonte vers Vous en admiration, en action de grâces, en amour.

    Vous sentir au fond de soi-même, Vous goûter à loisir, Vous posséder dans une paix tranquille et sûre. Être riche de Vous tout entier et le savoir. Vivre avec vous, en Vous, de Vous.
    Sentir que son âme s'appuie sur Vous, s'enfonce et s'enracine en Vous, qu'elle puise en Vous une sève mystérieuse qui la vivifie, la fortifie et la réjouit. Et cela non pas de temps à autre, mais toujours et de plus en plus.
    Jouir de Vous, ô mon Dieu, Bonté sans limite, Puissance infinie, Sagesse parfaite, Beauté sans tache et sans déclin. Est-ce possible ici-bas ?
    Ah ! si on comprenait, on serait fou de joie ! »

    Robert de Langeac (Père Augustin Delage, 1877-1947), Vous… mes amis, Paris, Lethielleux 1952.

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