vigile - Page 3
-
Mercredi 26 juin 2013
-
Méditation : en préparation à la Pentecôte
Docilité à la conduite du Saint-Esprit
« Les deux éléments de la vie spirituelle sont la purgation du cœur et la direction du Saint-Esprit. Ce sont là les deux pôles de toute la spiritualité. Par ces deux voies, on parvient à la perfection selon le degré de pureté que l'on a acquis, et à proportion de la fidélité qu'on a eue à coopérer aux mouvements du Saint-Esprit et à suivre sa conduite.
Toute notre perfection dépend de cette fidélité, et l'on peut dire que l'abrégé de la vie spirituelle consiste à remarquer les voies et les mouvements de l'Esprit de Dieu en notre âme, et à fortifier notre volonté dans la résolution de les suivre, employant pour cet effet tous nos exercices et tous nos actes religieux, l'oraison, la lecture, les sacrements, la pratique des vertus et des bonnes œuvres.
Le but où nous devons aspirer, après que nous nous serons longuement exercés dans la pureté du cœur, c'est d'être tellement possédés et gouvernés par le Saint-Esprit, que ce soit lui seul qui conduise toutes nos puissances et tous nos sens, et qui règle tous nos mouvements intérieurs et extérieurs comme il dirigeait la sainte humanité du Sauveur, et que nous nous abandonnions nous-mêmes entièrement à lui par un renoncement spirituel de nos volontés et de nos propres satisfactions. Ainsi nous ne vivrons plus en nous-mêmes, mais en Jésus-Christ et selon son Cœur, par une fidèle correspondance aux opérations de son divin Esprit, et par un parfait assujettissement de toutes nos rebellions au pouvoir de sa grâce. »
P. Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome I (14 mai : Des motifs qui nous portent à cette docilité à la conduite du Saint-Esprit, I), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1910). -
Messe de la Vigile de l'Ascension : "Cantate Domino"
Antienne de la Communion : "Cantate Domino" (Ps 95, 2)
(Les chants psalmodiques et les oraisons de la messe de la Vigile de l'Ascension sont ceux du dimanche précédent, 5ème dimanche après Pâques)
Cantáte Dómino, allelúia : cantáte Dómino et benedícite nomen eius : bene nuntiáte de die in diem salutáre eius, allelúia, allelúia.
Chantez au Seigneur alléluia, chantez au Seigneur et bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut, alléluia, alléluia. -
24 décembre au soir : Vigile de la Nativité
-
9 août : Sanctoral
9 août : Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), o.c.d.
copatronne de l'Europe (1891-1942)
canonisée le 11 octobre 1998Edith Stein : un enseignement plus que jamais d'actualitéIl y a 70 ans, le 9 août 1942, mourait à Auschwitz sr Thérèse-Bénédicte de la Croix, de son vrai nom, Edith Stein. Née dans une famille juive, cette brillante étudiante en philosophie sera la première femme, en Allemagne, à avoir présenté une thèse dans cette discipline, avant de devenir la collaboratrice du fondateur de la phénoménologie, Edmund Husserl.
Elle se convertira au catholicisme en 1921, après un long cheminement intellectuel et spirituel ; et choisira plus tard d’entrer au Carmel, où elle deviendra Sr Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Canonisée le 11 octobre 1998, par le pape Jean-Paul II, qui salue en elle « une philosophe à la démarche courageuse », elle sera, un an plus tard, proclamée co-patronne de l’Europe.Edith Stein se révèle d’une étonnante modernité. Parmi ses thèmes de travail et de réflexion : l’engagement politique, le féminisme, la liberté de conscience, le choix européen, le dialogue judéo-chrétien… Autant de problématiques qui traversent et agitent nos sociétés actuelles. 70 ans après, son intuition sur ces questions se révèle prophétique et toujours d’actualité.
Cécile Rastoin, carmélite au Carmel de Montmartre, auteure de plusieurs ouvrages sur Edith Stein, dont elle traduit également les écrits, parle d'elle sur Radio Vatican.Au calendrier traditionnel : Vigile de Saint Laurent, martyrL’existence de la vigile de Saint Laurent est attestée depuis le IVème siècle. La fête de Saint Laurent étant la deuxième grande fête de l’Église de Rome après celle des princes des Apôtres, on comprend que la dévotion l’ait anticipée ; St Laurent avait aussi son Octave jusqu’en 1955.Mémoire de Saint Romain le Portier (ou l'Ostiaire), martyr -
28 juin : Sanctoral
Mémoire de Saint Irénée, Evêque et martyr (120-202)
Saint Léon II, Pape († 683)
Au calendrier traditionnel : Vigile des Saints Pierre et Paul, apôtresEn 1921 fut inscrite au 28 juin la fête de saint Irénée. La réforme de Jean XXIII a libéré le 28 juin de cette fête, redonnant son grade de vigile majeure à la Vigile des deux Princes des Apôtres.
« La rigueur que sait s’imposer un peuple à certains jours de préparation, est une marque de la foi qu’il a conservée ; elle montre qu’il comprend la grandeur de l’objet proposé par la sainte Liturgie à son culte. Chrétiens d’Occident, nous dont Pierre et Paul sont la gloire devant les hommes et devant Dieu, songeons au Carême que les Grecs schismatiques commencent au lendemain des solennités pascales, en l’honneur des Apôtres, et qui ne prend fin qu’aujourd’hui. Le contraste sera de nature à nous faire dominer les penchants d’une mollesse où l’ingratitude aurait trop de part. Du moins, puissions-nous racheter en ferveur, en actions de grâces et amour, les privations dont tant d’églises, malgré leur séparation d’avec Rome, ont conservé l’usage. »
R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique.
(Source par le lien ci-dessus) -
23 juin : Sanctoral
Saint Joseph Cafasso, Prêtre, confesseur (1811-1860)
Sainte Audrey (Etheldrede), Abbesse, fondatrice d'Ély († 679)
Bienheureuse Marie d'Oignies, recluse (1177-1213)
Au calendrier traditionnel :
Vigile de la Nativité de saint Jean-Baptiste« Il est certain que l’un des rôles d’une vigile est de nous faire mieux connaître la fête ou le saint. Aussi nous devrions prendre aujourd’hui l’Evangile en main pour étudier le grand homme auquel le Seigneur a décerné un si magnifique éloge. Rarement l’Ecriture Sainte nous présente la vie d’un saint d’une manière aussi complète que celle de saint Jean. Elle nous raconte sa conception, sa naissance et sa circoncision (Luc, ch. 1), le commencement de sa mission, sa prédication, son témoignage rendu au Christ (Luc., ch. 3 ; Math., ch. 3 ; Jean, ch. l, ch. 3, v. 22-26), son arrestation, sa captivité et son martyre (Marc, VI, 4-29). Il faudrait réunir tous ces textes de l’Ecriture.
Nous nous demandons pourquoi saint Jean jouit d’une telle considération dans la liturgie. Il est personnellement un très grand saint ; il est même un des plus grands parmi ceux qui sont "nés des femmes". Cependant ce n’est pas en cela que consiste son importance ; elle consiste dans le fait qu’il a annoncé le Rédempteur et lui a préparé les voies. Le Christ est le soleil, Jean est l’aurore. La liturgie, qui représente la venue du Christ d’une manière très dramatique, veut aussi que son Précurseur marche devant lui. Quelques exemples nous le montreront :
- a) Quand, en hiver, le soleil monte à l’horizon, l’Église célèbre la naissance du Christ ; quand le soleil commence à décliner, elle célèbre la naissance de saint Jean (25 décembre - 24 juin). La liturgie réalise la parole du Baptiste : "Il faut qu’il grandisse et que je diminue".
- b) Pendant l’Avent, nous attendons le lever du divin Soleil à Noël ; Jean se tient devant nous comme l’aurore.
- c) Aux Laudes, avant le lever du soleil du jour, qui est le symbole du Soleil eucharistique, l’Église chante, au Benedictus, l’éloge du Précurseur.
- d) Enfin, quand la mort des chrétiens fait lever pour eux le Soleil éternel, l’Église chante encore sur leur tombe le Benedictus. Cette fois encore la liturgie salue dans saint Jean le Précurseur du Christ. »
Dom Pius Parsch, Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936. -
16 mai : Sanctoral
Saint Simon Stock (1164-1265)
Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1338-1383)
Saint Honoré (IVe siècle)
Saint André Bobola, martyr jésuite (1591-1657)
canonisé le 17 avril 1938Au calendrier traditionnel :
Mercredi des Rogations
Vigile de l’Ascension
Mémoire de Saint Ubald, évêque et confesseur
(à la Messe de la Vigile, non à celle des Rogations) -
7 avril : Veillée Pascale - Homélie de Benoît XVI
Cierge Pascal allumé en la Vigile Pascale à Saint-Pierre de Rome
Homélie de Benoît XVI en cette Veillée Pascale
Extrait :
« Durant la Vigile pascale, la nuit de la nouvelle création, l’Église présente le mystère de la lumière avec un symbole tout à fait particulier et très humble : le cierge pascal. C’est une lumière qui vit en vertu du sacrifice. Le cierge illumine en se consumant lui-même. Il donne la lumière en se donnant lui-même. Ainsi il représente d’une façon merveilleuse le mystère pascal du Christ qui se donne lui-même et ainsi donne la grande lumière. En second lieu, nous pouvons réfléchir sur le fait que la lumière du cierge est du feu. Le feu est une force qui modèle le monde, un pouvoir qui transforme. Et le feu donne la chaleur. Là encore le mystère du Christ se rend à nouveau visible. Le Christ, la lumière est feu, il est la flamme qui brûle le mal transformant ainsi le monde et nous-mêmes. "Qui est près de moi est près du feu", exprime une parole de Jésus transmise par Origène. Et ce feu est en même temps chaleur, non une lumière froide, mais une lumière dans laquelle se rencontrent la chaleur et la bonté de Dieu. » -
7 avril : Exsultet (traditionnel - latin)
Exsultet : Première partie
Exsultet : Seconde partie
Le texte latin complet se trouve sur la page d'Introibo (voir le lien "Vigile Pascale" ci-dessous)
-
7 avril : Veillée Pascale
Exsúltet iam Angélica turba cælórum!
Que déjà les chœurs des Anges tressaillent d’allégresse dans les cieux !