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  • Anniversaire de la naissance au Ciel de Soeur Marie du Sacré-Coeur (Constance Bernaud), Fondatrice de la Garde d'Honneur

    Le 13 mars 1863, en la fête des Cinq Plaies de Notre Seigneur, vers quatre heures, Sœur Marie du Sacré-Cœur porte le premier cadran de la Garde d’Honneur à Mère Marie-Julie, supérieure du monastère de la Visitation de Bourg. Celle-ci le bénit et approuve volontiers qu’on inscrive les noms de toute la communauté autour du cadran, à l’heure choisie par chacune. La Garde d’honneur du Sacré-Cœur de Jésus est fondée.

    « J’ai ressenti, mieux que jamais, ce qu’est le Cœur de Jésus : un abîme d’amour incompris, rebuté, refoulé vers sa source ; combien ce très doux Cœur a souffert et souffre tous les jours de notre immense ingratitude ! Je le conjurai de me faire cette grâce de le faire un peu connaître et aimer… »
    Sœur Marie du Sacré-Cœur (1825-1903), 13 juin 1863.

    « Dieu Seul est, le reste n’est rien ! Si nous voulons boire à la source, avoir la vie, allons à l’Auteur de tout être, à Dieu Seul ! Si nous voulons grandir, prospérer, agir et aimer véritablement, recourons à Dieu Seul ! Il est Tout, le reste n’est rien d’autre qu’une ombre passagère. Nous avons bien du mal à nous en convaincre car notre nature exige le visible, le tangible, elle est déroutée par l’abstrait ! Nous ne voyons pas Dieu, c’est vrai, mais la foi nous le montre partout, en remplissant tout, en donnant la vie à tout ce qui existe. Tel le poisson qui se meut dans son élément vital, nous sommes au-dedans et au-dehors tout imprégnés de Dieu, et hélas, nul plus que Lui ne nous est autant étranger ! Imitons les saints, les amis de Dieu qui ont su trouver et posséder Dieu ! La paix sereine qui reluit sur leur visage résulte de cette recherche permanente qu’ils font de Dieu Seul. Ils le rencontrent sous le voile de toutes les créatures, à travers tous les incidents de la vie. Ils le possèdent par une vue de foi et par leur amour ardent. Possédant ce trésor unique, ils sont calmes au sein des tempêtes, riches même dans la pauvreté, inébranlables dans l’adversité… Face aux instabilités humaines et matérielles, détachons-nous de ce qui est périssable pour ne nous attacher qu’à ce qui est éternel, Dieu Seul. Dieu Seul dans nos pensées et dans nos intentions, Dieu Seul dans nos affections, Dieu Seul dans nos travaux, dans nos peines et nos joies. Dieu Seul partout car Il est Tout et le reste n’est rien ! »
    Sœur Marie du Sacré-Cœur.

    Site officiel de la Garde d'Honneur, à la Visitation de Paray-le-Monial

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  • Benoît XVI : conclusion du mois de Marie, dans les jardins du Vatican

    « Nous avons tous besoin d’apprendre en tout temps de notre Mère céleste : sa foi nous invite à regarder au-delà des apparences et à croire fermement que les difficultés quotidiennes préparent un printemps qui a déjà commencé dans le Christ Ressuscité ». C’est ce qu’a rappelé le Saint-Père Benoît XVI au terme de la procession qui a eu lieu dans la soirée du 31 mai, en conclusion du mois de Marie, dans les jardins du Vatican.

    Citant la fête liturgique de la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, qui a lieu le 31 mai, le Pape a rappelé que « cet événement est caractérisé par la joie exprimée dans les paroles avec lesquelles la Vierge Sainte glorifie le Tout-Puissant pour les grandes choses qu’Il a accompli en regardant l’humilité de sa servante… Le Magnificat est le chant de louange qui monte de l’humanité rachetée par la Divine Miséricorde, qui monte de l’ensemble du peuple de Dieu ; en même temps, il s’agit de l’hymne qui dénonce l’illusion de ceux qui se croient les seigneurs de l’histoire et les arbitres de leur destin. Au contraire, Marie a placé Dieu au centre de sa propre vie, elle s’est abandonnée, confiante, à Sa volonté, dans une attitude d’humble docilité à Son dessein d’amour ». Enfin, le Pape a exhorté à « se laisser contaminer » par la joie de Marie « qui trouve sa source la plus profonde dans le Seigneur » en ce que « la joie, fruit de l’Esprit Saint, est le signe distinctif du chrétien : elle se fonde sur l’espérance en Dieu, tire sa force de la prière incessante, permet d’affronter avec sérénité les tribulations. »

    (SL)

    Source : Agence Fides 01/06/2012

  • 31 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « 1. "L’âme" de Marie magnifie d’abord le Seigneur et "son esprit" ensuite exulte en Dieu. De fait, si nous n’avons pas d’abord grandi, nous ne pouvons pas exulter.
    "Parce que, dit-elle, il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante." Mais où est cette humilité que le Seigneur a regardée en Marie ? Qu’avait donc d’humble et d’abject la mère du Sauveur qui portait le Fils de Dieu en son sein ?
    Ces paroles : "Il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante", équivalent à celles-ci : "il a jeté les yeux" sur la justice de sa servante, "il a jeté les yeux" sur sa tempérance, "il a jeté les yeux" sur sa force et sa sagesse.
    De fait il est normal que Dieu porte son regard sur les vertus et l’on me dira : je comprends bien que Dieu regarde la justice et la sagesse de sa servante, mais je ne vois pas très bien comment il peut prêter attention à son humilité.
    Celui qui cherche la solution de cette difficulté, remarquera que précisément dans l’Écriture l’humilité est considérée comme une des vertus.

    2. Le Sauveur l’affirme : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez le repos de vos âmes." Si vous voulez connaître le nom de cette vertu et savoir comment l’appellent les philosophes, sachez que la vertu d’humilité que Dieu considère est celle même que les sages appellent atyphía ou metriótês, "absence d’orgueil" ou "modestie". Mais nous pouvons la définir en une périphrase : c’est l’état d’un homme qui ne s’enfle pas, mais s’abaisse lui-même. S’enfler d’orgueil, selon l’Apôtre, c’est "tomber sous la condamnation du diable" qui, précisément, a commencé par l’enflure de l’orgueil et de la superbe ; voici la citation : "Afin que, n’étant pas bouffi d’orgueil, il ne tombe pas sous la condamnation du diable." "Il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante." Dieu m’a regardée, dit-elle, parce que je suis humble et cherche la douceur et l’abjection.

    3. "Voici que désormais toutes les générations m’appelleront bienheureuse." Si je comprend l’expression "toutes les générations" selon le sens le plus simple, je l’interprète des croyants. Mais si je scrute ce verset plus profondément, je m’aperçois qu’il est préférable d’ajouter "car le Tout-puissant a fait pour moi de grandes choses". Puisque "tout homme qui s’humilie sera exalté", Dieu a jeté les yeux sur l’humilité de la bienheureuse Marie, c’est pourquoi "le Tout-puissant, dont le nom est saint, a accompli pour elle de grandes choses."
    "Et sa miséricorde s’étend de génération en génération." Ce n’est pas sur une, deux, trois ni même cinq générations que s’étend "la miséricorde" de Dieu, mais éternellement, "de génération en génération." "Pour ceux qui le craignent, il a déployé la puissance de son bras." Malgré ta faiblesse, si tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte." »

    Origène, Homélies sur Saint Luc, VIII, 4-6.

  • 31 mai : Méditation

    « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! (Lc 1, 42-45).

    En peu de mots, l'évangéliste nous révèle le tressaillement joyeux d'Elisabeth, ainsi que celui de l'enfant dans son sein, l'intuition, tout au moins confuse, de l'identité messianique de l'enfant que porte Marie, la reconnaissance de la foi de Marie dans la révélation que le Seigneur lui a faite. Luc utilise dès cette page le titre divin de Seigneur, non seulement pour parler de Dieu qui révèle et promet (les paroles du Seigneur), mais également du fils de Marie, Jésus, auquel dans le Nouveau Testament, le titre est attribué surtout comme ressuscité (cf. Ac 2, 36 ; Ph 2, 11). Ici il doit encore naître. Mais Elisabeth perçoit, autant que Marie, sa grandeur messianique.

    Cela signifie qu'Elisabeth, remplie d'Esprit Saint, est introduite dans la profondeur du mystère de la venue du Messie. L'Esprit Saint opère en elle cette illumination particulière, qui s'exprime dans le salut adressé à Marie. Elisabeth parle comme si elle avait participé à l'Annonciation de Nazareth et comme si elle en avait été témoin. Elle définit par ses paroles l'essence même du mystère qui à ce moment-là s'est opéré en Marie ; en disant la mère de mon Seigneur vient à moi, elle appelle mon Seigneur l'enfant que Marie attend depuis peu de temps. Ensuite, elle proclame Marie bénie entre les femmes et elle ajoute : bienheureuse celle qui a cru, comme si elle voulait faire allusion au comportement de la servante du Seigneur, qui répondit à l'ange par son fiat : qu'il m'advienne selon ta parole ! (Lc 1, 38).

    Le texte du Luc manifeste sa conviction que l'action du Saint-Esprit illumine et inspire aussi bien Marie qu'Elisabeth. De même que l'Esprit a fait pressentir à Marie le mystère de la maternité messianique qui s'est réalisée dans la virginité, il donne à Elisabeth la capacité de découvrir Celui que Marie porte dans son sein et ce qu'elle est appelée à être dans l'économie du salut : la Mère du Seigneur. Il lui donne ainsi ce transport intérieur qui la pousse à proclamer cette découverte dans un grand cri (Lc 1, 42), avec cet enthousiasme et cette joie qui sont également le fruit de l'Esprit Saint. La mère du futur prédicateur et baptiste du Jourdain attribue cette joie à l'enfant qu'elle attend depuis six mois : l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Mais le fils et la mère se trouvent unis dans une sorte de symbiose spirituelle, c'est pourquoi la joie de l'enfant est transmise à celle qui l'a conçu, et voici : Elisabeth laisse éclater le cri qui exprime la joie qui l'unit profondément à son fils, comme le témoigne Luc.

    Toujours selon le récit de Luc, un chant d'allégresse jaillit du cœur de Marie, le Magnificat, dans lequel elle exprime elle aussi sa joie : mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur (Lc 1, 47). Elevée comme elle l'était au culte de la Parole de Dieu qu'elle connaissait par la lecture et la méditation de la Sainte Écriture, Marie sentit monter à ce moment-là, du plus profond de son âme, les versets du Cantique d'Anne, mère de Samuel (cf. 1 Sam 2, 1-10) et d'autres paroles de l'Ancien Testament, pour laisser libre cours aux sentiments de la fille de Sion, qui trouvait en elle la plus grande réalisation. C'est ce qu'a bien compris l'évangéliste Luc d'après les confidences reçues directement ou indirectement de Marie.

    L'une de celles-ci devait être la joie qui unit les deux mères lors de cette rencontre, comme manifestation du fruit de l'amour vibrant dans leur cœur. Il s'agissait de l'Esprit-Amour trinitaire, qui se révélait au seuil de la plénitude du temps (Gal 4, 4), inaugurée dans le mystère de l'Incarnation du Verbe. A ce moment bienheureux, ce que Paul dira plus tard se réalisait déjà : le fruit de l'Esprit Saint... est charité, joie, paix (Ga 5, 22). »

    Bienheureux Jean-Paul II, Audience générale du 13 juin 1990 (3-6).

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  • 31 mai : Visitation de la Sainte Vierge Marie

    Au calendrier traditionnel :

    Jeudi de la Pentecôte


    (On ne fait rien cette année de la Mémoire de Ste Pétronille, vierge)