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  • Voyage apostolique - Visite à la cathédrale patriarcale de Svetitskhoveli

    L’étape géorgienne du 16ème voyage apostolique du Pape François dans le Caucase s’est conclu ce samedi 1er octobre 2016 sur une image forte de respect réciproque dans la Cathédrale patriarcale orthodoxe Svetyskhoveli à Mtsketa. A son arrivée, il a été accueilli par le Patriarche de toute la Géorgie, Ilia II. Le Pape et le Patriarche ont ensemble allumé deux cierges au kiosque de Sainte Sidonie où selon la tradition locale, serait conservée la tunique du Christ.

    « Que le Seigneur qui nous a donné la joie de nous rencontrer, répande sur nous l’huile parfumée de la concorde, et qu’il fasse descendre d’abondantes bénédictions sur notre chemin », a dit le Pape François. « L’amour du Christ, a-t-il ajouté, nous pousse à la charité sincère et à la compréhension réciproque, à réparer les lacérations, animés par un esprit de fraternité chrétienne transparente. Tout ceci demande, assurément, un chemin patient, à entretenir avec confiance en l’autre et humilité ».

    Comme il l’avait déjà affirmé dans son homélie lors de la Messe célébrée à Tbilissi plus tôt dans la matinée, le chrétien ne se lasse jamais. L’espérance chrétienne pousse à croire que les oppositions et les obstacles peuvent être surmontés, et à ne jamais renoncer aux occasions de rencontre et de dialogue, a expliqué le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (MD-JCP).

    Texte intégral du salut du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Visite du Pape François à Assise pour la Journée mondiale de prière pour la paix

    "Soif de paix. Religions et cultures en dialogue"

    À Assise, ils étaient ensemble pour prier pour la paix, 30 après la première Journée mondiale de la paix convoquée par Jean-Paul II. Au dernier jour de la Rencontre internationale interreligieuse organisée par la communauté de Sant’Egidio, ce mardi 20 septembre 2016, juifs, musulmans ou bouddhistes ont prié dans huit endroits différents de la ville, avant la cérémonie finale avec l’appel à la paix du Saint-Père. Lors de la prière œcuménique des chrétiens, dans la basilique inférieure Saint-François, le Pape François est revenu sur la nécessité de prendre en compte ceux qui souffrent.

    Les précisions de Sarah Bakaloglou, envoyée spéciale à Assise, à lire / écouter sur Radio Vatican.

    En conclusion de la cérémonie finale, l'ensemble des dignitaires religieux a signé un nouvel appel à la paix. Avant cela, le Pape a prononcé un discours, martelant encore le fait que « Le nom de Dieu ne peut justifier la violence » : « Seule la paix est sainte, pas la guerre ! » a répété à deux reprises le Saint-Père, sous les applaudissements. « Aucune forme de violence ne représente la vraie nature de la religion », a souligné le Pape, citant son prédécesseur Benoît XVI.

    Le compte-rendu de Sarah Bakaloglou à lire sur Radio Vatican.

    Textes intégraux de la méditation, de l'appel et du discours du Saint-Père traduits en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Visite du Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie

    Au quatrième jour des 31e Journées Mondiales de la Jeunesse en Pologne, le Pape François s’est rendu tôt ce samedi au Sanctuaire de la Divine Miséricorde, à Lagiewniki, un quartier du sud de Cracovie.

    C’est dans ce sanctuaire qu’est enterrée Sainte-Faustine, l’apôtre de la Miséricorde. Connu dans le monde entier, chaque année environ deux millions de pèlerins se rendent à la Divine Miséricorde.

    « Aujourd’hui, le Seigneur veut faire sentir encore plus profondément sa grande miséricorde » a dit le Saint-Père depuis la terrasse du Sanctuaire. « Ne nous éloignons jamais de Jésus ! Même si nous pensons que pour nos péchés et nos faiblesses, nous sommes les pires. Le Seigneur nous préfère ainsi, ainsi sa miséricorde se répand. »

    Le Saint-Père s’est ensuite recueilli devant la tombe de Sainte-Faustine en silence. Après avoir passé la Porte Sainte de la Divine miséricorde, le Pape a confessé cinq jeunes pèlerins des JMJ.

    Source : Radio Vatican (BH).

  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne - 4ème jour

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Samedi 30 juillet 2016

    08h30 : Visite du Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie
    10h30 : Messe avec les prêtres, religieux, consacrés et séminaristes au sanctuaire St-Jean-Paul II à Cracovie
           Missel pour le Voyage apostolique en Pologne
    19h00 : Veillée de prière avec les jeunes sur le Campus Misericordiae

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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  • Voyage du Pape - Visite de l'hôpital pédiatrique universitaire

    Visite de l'hôpital pédiatrique universitaire
    de Prokocim à Cracovie

    Dans l’après-midi de ce vendredi, le Pape François a visité un grand hôpital pédiatrique dont la construction il y a une cinquantaine d’années a été financée par la diaspora polonaise des États-Unis, puis soutenu par le gouvernement américain. Des reliques de St Jean-Paul II se trouvent dans la chapelle de l’hôpital.

    La Première ministre de Pologne, Beata Szydlo, a adressé un discours d'accueil très chaleureux au Pape, venu apporter « la foi, l'espérance et l'amour », a-t-elle rappelé, évoquant le contexte du Jubilé de la Miséricorde. « La miséricorde n'est pas autre chose que d'enseigner l'amour actif, l'amour qui se donne en actes pour la charité, pour l'amour du prochain », a lancé la chef du gouvernement polonais. Le Saint-Père s’est ensuite adressé à une cinquantaine de petits patients et à leur famille. L’occasion pour le Pape François d’appeler des œuvres de miséricorde, d’encourager les médecins, infirmiers, personnels de santé, aumôniers et volontaires à visiter les malades.

    Le Souverain Pontife a fustigé une fois encore la culture du rebut dont les victimes sont les personnes les plus fragiles. « Je voudrais, a-t-il dit, me tenir tout proche de chaque enfant malade, près de son lit, les embrasser un par un, les écouter ne serait-ce qu’un moment et faire silence ensemble face aux questions auxquelles il n’y a pas de réponses immédiates ». « Comme je voudrais, a-t-il insisté, qu’en tant que chrétiens, nous soyons capables de nous tenir près des malades à la manière de Jésus, en silence, avec une caresse, en prière. » Et c’est sous une forme privée, loin de l’œil des caméras que le Pape François a parcouru les salles du pavillon des urgences.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Visite du camp de Birkenau

  • Voyage du Pape - Visite à Auschwitz

    C'est une étape très émouvante et forte que le Pape François a effectué ce vendredi matin en Pologne. Le Saint-Père s'est rendu au camp d'Auschwitz, situé à une cinquantaine de kilomètres de Cracovie, lieu qui symbolise l'horreur nazie.

    Le Pape est arrivé seul, à pied dans le camp, avant de parcourir quelques mètres en voiturette et d'aller s'asseoir sur un banc, pour prier de longues minutes en silence. Il s'est ensuite rendu devant le bloc numéro 11, là où les nazis fusillaient les prisonniers. Dans la cour, le Saint-Père a salué onze survivants du camp de concentration, parmi lesquels trois centenaires, les écoutant et les embrassant, un par un. Le Pape est allé ensuite poser une bougie devant le mur d'exécution.

    Le Saint-Père s'est ensuite rendu à l'intérieur du bâtiment du bloc 11 pour se recueillir dans "la cellule de la faim", celle où fut emprisonné Saint Maximilien Kolbe, franciscain polonais qui offrit sa vie pour sauver celle d'un père de famille. Le Père Kolbe mourut le 14 août 1941 d'une injection mortelle. Le Saint-Père a signé un livre d'or avant de se rendre à Birkenau. C'est là que la machine d'extermination nazie a été la plus planifiée avec la présence des fours crématoires et des chambres à gaz.

    Le Pape s'est recueilli devant le monument aux victimes des Nations, une stèle inaugurée en 1967. Il devait y saluer 25 "Justes parmi les Nations", des personnes qui ont sauvé des Juifs de l'extermination. Devant le monument, cette inscription est gravée en 23 langues : « Que cet endroit soit pour toujours un cri de désespoir et un avertissement pour l'humanité, où les nazis tuèrent près d'1,5 million d'hommes, de femmes et d'enfants, pour la plupart Juifs, provenant de plusieurs pays d'Europe. Auschwitz-Birkenau 1940-1945 »

    Il s'agit de la troisième visite d'un Souverain Pontife à Auschwitz, après celle effectuée par Jean-Paul II le 7 juin 1979, et Benoît XVI le 28 mai 2006. A cette occasion, le Pape allemand avait évoqué « une vallée obscure de l'humanité ».

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne - 3ème jour

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Vendredi 29 juillet 2016

    09h30 : Visite de Auschwitz (et différé à 13h10)
    10h30 : Visite du camp de Birkenau (et différé à 14h00)
    16h30 : Visite de l'hôpital pédiatrique universitaire (UCH) de Prokocim à Cracovie
    18h00 : Chemin de Croix avec les jeunes au Parc Jordan de Blonia à Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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  • Voyage du Pape - Visite au Monastère Jasna Gora à Czestochowa

    Visite au Monastère Jasna Gora à Czestochowa
    et prière à la chapelle de la Vierge Noire

    Deuxième journée ce jeudi 28 juillet de la visite apostolique du Pape François en Pologne. Une journée marquée par une visite à Czestochowa qui accueillit en 1991 les Journées Mondiales de la Jeunesse. Le Saint-Père s’est rendu ce matin au sanctuaire marial de Jasna Góra « la montagne lumineuse », située sur les hauteurs de la ville qui accueille chaque année 4 millions de visiteurs venus du monde entier. Après un long parcours en papamobile parmi les fidèles, particulièrement nombreux, et avant de célébrer la Messe sur l'esplanade du sanctuaire, le Saint-Père s’est d’abord recueilli devant l’icône de la Vierge noire « Reine de Pologne », symbole de l’unité du peuple polonais. Au son des tambours et trompettes, une plaque de métal doré s'est levée lentement laissant apparaitre l’icône de la Vierge Noire. Le Pape, visiblement ému, s'est recueilli en silence, entouré des Pères Paulins, gardiens des lieux.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne - 2ème jour

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Jeudi 28 juillet 2016

    09h45 : Visite au Monastère Jasna Gora à Czestochowa et prière à la chapelle de la Vierge Noire
    10h30 : Messe pour le 1050ème anniversaire du baptême de la Pologne, au sanctuaire de Czestochowa
           Missel pour le Voyage apostolique en Pologne
    17h15 : Cérémonie d'accueil des jeunes au Parc Jordan de Blonia à Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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  • Voyage du Pape en Pologne - Visite au Président de la République

    Visite de courtoisie au Président de la République
    dans la Salle des oiseaux du Palais du Wawel

    Vidéo KTO mise en ligne dès que disponible

  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Mercredi 27 juillet 2016

    16h00 : Cérémonie de bienvenue à l’aéroport international “St-Jean-Paul II” de Cracovie-Balice
    17h00 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique dans la cour d’honneur du Wawel
    17h40 : Visite de courtoisie au Président de la République dans la Salles des oiseaux du Palais du Wawel
    18h30 : Rencontre avec les évêques polonais dans la cathédrale de Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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  • Méditation - Visitation de la Sainte Vierge

    « Il est bien juste, âmes chrétiennes, que la créature s'abaisse lorsque son Créateur la visite ; et le premier tribut que nous lui devons quand il daigne s'approcher de nous, c'est la reconnaissance de notre bassesse. Aussi est-ce pour cela que je vous ai dit qu'aussitôt qu'il vient à nous par sa grâce, le premier sentiment qu'il inspire, c'est une crainte religieuse, qui nous fait en quelque sorte retirer de lui par la considération du peu que nous sommes. [...] Ainsi dès la première vue de Marie, dès le premier son de sa voix, sa cousine sainte Elisabeth, qui connaît la dignité de cette Vierge et contemple par la foi le Dieu qu'elle porte, s'écrie, étonnée et confuse : « D'où me vient un si grand honneur, que la Mère de mon Seigneur me visite ? »

    C'est, mes Sœurs, cette humilité, c'est ce sentiment de respect que l'exemple d'Elisabeth devrait profondément graver dans nos cœurs ; mais pour cela il est nécessaire que nous concevions sa pensée, et que nous pénétrions les motifs qui l'obligent à s'humilier de la sorte. J'en remarque deux principaux dans la suite de son discours, et je vous prie de les bien comprendre. « D'où me vient cet honneur, dit-elle, que la Mère de mon Seigneur me visite ? » C'est sur ces paroles qu'il faut méditer ; et ce qui s'y présente d'abord à ma vue, c'est qu'Elisabeth nous témoigne que, dans la visite qu'elle reçoit, il y a quelque chose qu'elle connaît et quelque chose qu'elle n'entend pas. La Mère de mon Seigneur vient à moi : voilà ce qu'elle connaît et ce qu'elle admire ; d'où vient qu'elle me fait cet honneur : c'est ce qu'elle ignore et ce qu'elle cherche. Elle voit la dignité de Marie ; et dans une telle inégalité elle la regarde de loin, s'abaissant humblement devant elle. C'est la bienheureuse entre toutes les femmes ; c'est la Mère de mon Seigneur ; elle le porte dans ses bénites entrailles. Puis-je lui rendre assez de soumissions ?

    Mais pendant qu'elle admire toutes ces grandeurs, une seconde réflexion l'oblige à redoubler ses respects. La Mère de son Dieu la prévient par une visite pleine d'amitié : elle sait bien connaitre l'honneur qu'on lui fait ; mais elle n'en peut pas concevoir la cause : elle cherche de tous côtés en elle-même ce qui a pu lui mériter cette grâce : D'où me vient cet honneur, dit-elle, d'où me vient cette bonté surprenante ? Qu'ai-je fait pour la mériter, ou quels services me l'ont attirée ? Là, mes Sœurs, ne découvrant rien qui soit digne d'un si grand bonheur, et se sentant heureusement prévenue par une miséricorde toute gratuite, elle augmente ses respects jusqu'à l'infini, et ne trouve plus autre chose à faire, sinon de présenter humblement à Jésus-Christ, qui s'approche d'elle, un cœur humilié sous sa main et une sincère confession de son impuissance.

    Voilà donc deux motifs pressants qui la portent aux sentiments de l'humilité, lorsque Jésus-Christ la visite. Premièrement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse égaler ses grandeurs ; secondement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse mériter ses bontés : motifs en effet très puissants, par lesquels nous devons apprendre à servir notre Dieu en crainte et à nous réjouir devant lui avec tremblement. Car quelle indigence pareille à la nôtre, puisque si nous n'avons rien par nature et n'avons rien encore par acquisition, nous n'avons aucun droit d'approcher de Dieu ni par la condition ni par le mérite ? Et n'étant pas moins éloignés de sa bonté par nos crimes que de sa majesté infinie par notre bassesse, que nous reste-t-il autre chose lorsqu'il daigne nous regarder, sinon d'apprendre d'Elisabeth à révérer sa grandeur suprême par la reconnaissance de notre néant, et à honorer ses bienfaits en confessant notre indignité ? »

    Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Premier Sermon pour la fête de la Visitation de la Sainte Vierge (Troisième point modifié), Prêché le 2 juillet 1660, devant la reine d'Angleterre, à la Visitation de Chaillot. Oeuvres complètes de Bossuet Tome XI, F. Lachat, Paris, Librairie de Louis Vivès Éditeur, 1862.

    Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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    Luca Giordano (1634-1705), La Visitation
    Staatsgallerie, Stuttgart (Allemagne)

    (Crédit photo)

  • Le Pape François en Arménie - Visite au Mémorial de Tsitsernakaberd

    Au deuxième jour de son voyage en Arménie, le Pape François s’est rendu ce matin au Mémorial de Tsitzernakaberd, dédié aux victimes du « Metz Yeghern", le "Grand Mal", c’est-à-dire le génocide arménien de 1915.

    Ce monument construit dans les années 1960, à l’époque soviétique, est devenu depuis l’indépendance de l’Arménie un symbole de la renaissance nationale, et un passage obligé pour tous les hôtes de marque accueillis dans le pays.

    Le Pape est arrivé peu après 8h30 heure locale, accueilli comme dans plusieurs étapes de ce voyage à la fois par le Président de la République arménienne et par le Catholicos Karékine II. Entouré de ses hôtes, le Pape s’est lentement dirigé vers la colonne de 44 mètres de haut, symbolisant la renaissance de l’Arménie, entouré de deux rangées de jeunes garçons et filles vêtus aux couleurs du Saint-Siège et de l’Église apostolique.

    Comme le protocole le prévoit pour tous les chefs d’État en visite en Arménie, le Pape a déposé une gerbe au pied de la colonne, et l’hymne du Saint-Siège a été joué par un orchestre militaire. Puis il a déposé devant la flamme éternelle deux roses, jaune et blanche, les couleurs du Vatican.

    Ensuite le protocole civil a laissé la place à un temps liturgique. Les évêques de l’Église apostolique ont récité le Notre Père et un chœur a entonné un chant en hommage à saint Grégoire l'Illuminateur, "Hrashapar". Ce chant inclut un Alleluia, signe de la Résurrection, de la victoire de la vie sur la mort.

    Des extraits de l’Évangile ont été lus, et le Pape a prononcé une courte prière d’intercession, en italien : « Seigneur, qui couronnes tes saints et accomplis la volonté de tes fidèles, et regarde avec amour et douceur tes créatures, écoute-nous des cieux de ta sainteté, par l'intercession de la sainte Mère de Dieu, par les suppliques de tous tes saints, et de ceux dont c'est aujourd'hui la mémoire. Écoute-nous, Seigneur, et prends pitié, pardonne-nous, expie et remets nos péchés. Rends-nous dignes de te glorifier, avec des sentiments de grâces, avec le Père et l'Esprit Saint, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. »

    Une longue mélodie de deuil a été jouée par des musiciens, sous le regard ému du Saint-Père, alors que le ciel dégagé laissait apparaitre le majestueux Mont Ararat à l’horizon. Le Pape a ensuite planté un arbre, signé le livre d’or et rencontré une dizaine de descendants d’Arméniens protégés par le Vatican dans les années 1920. Une manifestation de la continuité de l’engagement du Saint-Siège auprès du peuple arménien.

    Source : Radio Vatican (CV).

  • Le Pape François en Arménie - Visite de prière à la Cathédrale apostolique à Etchmiadzin

    Le Pape François a commencé son voyage en Arménie par une visite à Etchmiazdin, le « Saint-Siège » de l’Église apostolique arménienne, situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale Erevan.

    Revêtu d’une simple étole arménienne, le Pape est entré dans la cathédrale accompagné par les fidèles, les prêtres et les évêques de l’Église apostolique et par le Patriarche Karékine II, qui avait reçu le Pape à l’aéroport avec le Président de la République. Karékine II avait rencontré le Pape François deux fois à Rome, lors de son intronisation en mars 2013, et lors de la Messe de commémoration du martyre arménien en avril 2015.

    Ce sont donc deux frères dans la foi qui se sont rencontrés cet après-midi, une fraternité qu’ils ont mise en évidence dans leurs interventions respectives.

    Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Visite du Pape au siège du Programme Alimentaire Mondial (PAM)

    Créé en 1961, le PAM est une agence humanitaire des Nations Unies. Il apporte chaque année une assistance alimentaire à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays. Le PAM œuvre en partenariat avec les agences onusiennes basées à Rome comme l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), ainsi qu'avec les gouvernements et organisations non gouvernementales partenaires. Environ 11.500 personnes travaillent pour le PAM, la plupart sur le terrain au contact direct de populations démunies et sous-alimentées.

    Le Pape François a achevé un peu après 10h30 sa visite ce lundi 13 juin 2016 au siège du PAM, le Programme Alimentaire Mondial. Le Saint-Père s'est rendu, pour la première fois, au sein de la plus grande agence humanitaire de la planète, celle de l’ONU engagée depuis 1961 dans la lutte contre la faim dans le monde où il a prononcé deux discours. L'un aux membres du Conseil d’Administration du PAM, l'autre au personnel de l’agence onusienne. Le Pape avait été accueilli par la Directrice exécutive, Madame Ertharin Cousin. À son arrivée, un peu avant 9h30, il s’est tout d’abord recueilli devant “le Mur de la mémoire” qui rend hommage aux membres du PAM, morts en mission.

    Le Saint-Père, dans son premier discours en espagnol, à l’occasion de la Session annuelle du Conseil d’Administration du Programme Alimentaire Mondial, a exhorté à « dénaturaliser » la misère et « débureaucratiser » la faim. Le Saint-Père s’est insurgé face au « gaspillage », à « l’exploitation de la terre » et « à une distribution des ressources égoïstes et mauvaise ». « La nourriture qui se jette, a déclaré le Pape, c’est comme si elle était volée à la table des pauvres, de celui qui a faim ».

    « Il faut "dénaturaliser" la misère et cesser de la considérer comme une donnée de plus de la réalité. Pourquoi ? Parce que la misère a un visage, a affirmé le Saint-Père. Elle a le visage d’enfants, elle a le visage de familles, elle a le visage de jeunes gens et de personnes âgées. Elle a un visage dans le manque d’opportunités et de travail chez de nombreuses personnes, elle a le visage de migrations forcées, de maisons vides ou détruites ».

    Le Pape a mis en garde contre « le risque de bureaucratiser la souffrance des autres ». « Les bureaucraties avancent des expédients, observe t-il, alors que la compassion, au contraire, s’engage pour les personnes ». Il est donc « nécessaire de travailler pour "dénaturaliser" et débureaucratiser la misère et la faim de nos frères. Cela exige de nous une intervention à divers échelons et niveaux où sera établie comme l’objectif de nos efforts la personne concrète qui souffre et a faim, mais qui a aussi en elle-même un immense flux d’énergies et de potentialités que nous devons aider à concrétiser ».

    Le Saint-Père a rappelé que « le manque d’aliments n’est pas quelque chose de naturel (...) et que le fait qu’aujourd’hui, en plein XXIème siècle, beaucoup de personnes souffrent de ce fléau est dû à une distribution des ressources égoïste et mauvaise, à une "marchandisation" des aliments. La terre, maltraitée et exploitée, en beaucoup d’endroits dans le monde continue de nous donner ses fruits, de nous offrir le meilleur d’elle-même ; les visages affamés nous rappellent que nous avons détourné ces fruits de leurs fins. Nous avons transformé un don qui a une finalité universelle en un privilège de peu de personnes. Nous avons fait de ces fruits de la terre – don pour l’humanité – des commodities de quelques-uns, en créant de cette manière l’exclusion.

    Le Pape a alors exhorté à lutter contre le gaspillage. « Le consumérisme – dans lequel nos sociétés se voient insérées – nous a poussés à nous habituer au superflu et au gaspillage quotidien de nourriture, auquel nous ne sommes plus capables d’accorder sa juste valeur, qui va au-delà des paramètres purement économiques. Mais cela nous ferait du bien de nous souvenir que la nourriture qui se jette, c’est comme si elle était volée à la table du pauvre, de celui qui a faim. Cette réalité nous demande de réfléchir sur le problème de la perte et du gaspillage de nourriture afin d’identifier des voies et des modes qui, affrontant sérieusement cette problématique, soient des moyens de solidarité et de partage avec ceux qui sont le plus dans le besoin ».

    Nourrir la planète, un thème auquel le Pape François, comme ses prédécesseurs, est particulièrement sensible. A plusieurs reprises depuis de son pontificat le Saint-Père a multiplié les gestes et prises de position concernant ce dossier fondamental. Ainsi lors de la Messe pour l’ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis, le 12 mai 2015, le Pape avait invité à « dresser la table pour tous » : « Tant de personnes attendent encore aujourd’hui de pouvoir manger à leur faim », avait-il souligné, indiquant que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais que manque la volonté de partager avec tous ».

    Quelques jours auparavant, le 1er mai 2015, le Saint-Père était intervenu en liaison vidéo lors de la cérémonie d’inauguration de l’Exposition de Milan, dédiée au thème “Nourrir la planète. Énergie pour la vie”. Il avait alors souhaité que ce thème « ne reste pas seulement un thème », mais que l’Expo « soit l’occasion d’un changement de mentalité, afin d’arrêter de penser que nos actions quotidiennes n’ont pas d’impact sur la vie de ceux qui, proches ou lointains, souffrent de la faim ».

    Basé à Rome, le PAM apporte chaque année une assistance alimentaire à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays. Il œuvre en partenariat avec les autres agences onusiennes basées à Rome comme l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO où s’était rendu le Pape François le 20 novembre 2014, et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA).

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français des Discours du Pape François ci-dessous.

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  • Le Cardinal Sandri en visite en Turquie

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    Le Cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales est attendu cette semaine à Istanbul, du vendredi 10 au dimanche 12 juin. Il présidera la consécration épiscopale du nouveau Vicaire apostolique, Mgr Ruben Tierrablanca Gonzalez. Ce franciscain mexicain, qui succède à un assomptionniste français, Mgr Louis Pelâtre, aura également la charge d’administrateur apostolique de l’exarchat pour les fidèles de rite byzantin. Agé de 64 ans, Mgr Tierrablanca a été entre autres recteur de l’Université pontificale Antonianum de Rome, et responsable de la Fraternité internationale pour le Dialogue œcuménique et interreligieux en Turquie.

    Pendant son séjour à Istanbul, le Cardinal Sandri pourra rencontrer tous les évêques catholiques de Turquie. L’Archevêque d’Izmir et le Vicaire apostoliques d’Anatolie seront à ses côtés lors de la Messe d’ordination. A l’invitation du Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée 1er, le Cardinal Sandri participera également à une Divine Liturgie le 11 juin au Phanar.

    Au programme de sa visite figure aussi une Messe à la Résidence "Ma Maison", une structure d’accueil pour personnes âgées, gérée par les Petites Sœurs des pauvres. Un groupe de jeunes réfugiés syriens et irakiens pris en charge par les Salésiens, a été invité à assister à la célébration. Le Cardinal Sandri logera au siège de la Nonciature apostolique qui fut la résidence du futur Jean XXIII lorsqu’il était délégué apostolique en Turquie.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

    L'Agence I.Media rappelle que l’Église catholique n’a toujours pas de statut juridique reconnu en Turquie. Elle réclame, depuis des décennies, la reconnaissance de la personnalité juridique pour ses communautés dans le pays, afin qu’elles puissent acquérir des droits sûrs quant à leurs propriétés. C’est aussi la raison pour laquelle ses responsables n’ont pas le titre d’évêque, mais celui de vicaire apostolique. La nonciature apostolique à Ankara est la seule instance juridique reconnue, car le nonce est un ambassadeur accrédité représentant l’État du Vatican.

  • Conférence de presse du Pape François dans l'avion du retour de Lesbos

    Le Pape François a achevé sa visite à Lesbos ce samedi 16 avril 2016. L’avion direction Rome a décollé à 15h30 heure locale.
    Pour faire un geste de solidarité envers ces migrants, le Pape a accueilli à bord de l’avion papal douze réfugiés dont six enfants. Il s’agit de trois familles musulmanes originaires de la Syrie qui ont fui après le bombardement de leurs maisons à Damas et Deir Azzor, une ville assiégée par Daesh. Ces migrants vivaient dans les camps de Lesbos avant que soit conclu, le 20 mars, l’accord entre l’Union européenne et la Turquie. Le directeur de la Salle de presse du Vatican en a fait part aux journalistes peu avant le décollage de l’appareil.

    Le Pape s’est une nouvelle fois prêté au traditionnel jeu des questions-réponses avec les journalistes présents sur le vol le ramenant de Lesbos à Rome. « C’était un voyage trop court, trop fort », a-t-il confessé, visiblement ému, avant de rappeler le caractère éminemment humanitaire de cette visite « triste et émouvante ».

    Venu exprimer sa solidarité auprès des migrants, parler à l’Europe de dignité, compassion, de solidarité, d’accueil, il s’est refusé à commenter l’accord controversé signé entre l’Union européenne et la Turquie le 18 mars dernier - lequel prévoit, entre autres, l’expulsion des « migrants illégaux » de la Grèce vers la Turquie. « Je ne fais pas de spéculation politique, cet accord, je ne le connais pas, je l’ai vu dans les journaux », a-t-il soutenu.

    Interrogé sur la confession des trois familles de réfugiés syriens accueillis au Vatican, le Pape a assuré ne pas avoir fait de « choix entre chrétiens et musulmans ». Les personnes choisies avaient tout simplement leurs papiers en règle, et pouvaient donc être accueillies, ce qui n’était pas le cas de deux autres familles chrétiennes, également candidates, mais dont les papiers n’étaient pas prêts. « Ce n’est pas un privilège, toutes ces personnes sont des enfants de Dieu (…). Elles sont accueillies au Vatican, avec la collaboration de la Communauté Sant’ Egidio » ; les autorités grecques et italiennes étaient, quant à elles, informées de la démarche. Ces trois familles viennent s’ajouter aux deux autres familles syriennes déjà accueillies au sein des deux paroisses vaticanes. Le Souverain pontife a expliqué que l'idée de ce « geste humanitaire » lui avait été soufflée par un collaborateur, il y a une semaine : « J'ai dit oui tout de suite. J'ai compris que cela venait de l'Esprit Saint ».

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  • Le Pape rencontre la population de Mytilène et la communauté catholique

    Après avoir déjeuné avec huit réfugiés dans un conteneur aménagé, le Pape François a rencontré en début d’après-midi la population de Lesbos et des catholiques venus de toute la Grèce rassemblés sur le port de Mytilène, la capitale de l’île de Lesbos. Beaucoup de réfugiés qui se trouvent sur cette île et en divers endroits de la Grèce vivent dans des conditions critiques, dans un climat d’anxiété et de peur, parfois de désespoir. Le Pape a lancé un appel plein de tristesse.

    Avant d’être des numéros, les migrants sont des personnes. Certains, parmi lesquels beaucoup d’enfants, n’ont même pas réussi à arriver : ils ont perdu la vie en mer, victimes de voyages inhumains et soumis aux brimades de lâches bourreaux. Le Saint-Père a reconnu que les préoccupations des institutions et des personnes, en Grèce comme dans d’autres pays d’Europe, étaient compréhensibles et légitimes. Mais l’Europe, a-t-il dit, est la patrie des droits humains, et quiconque pose le pied en terre européenne devrait pouvoir en faire l’expérience.

    Le Pape François appelle donc à construire des ponts et à renoncer à l’illusion de construire des enclos pour se sentir plus en sécurité. En effet, les barrières créent des divisions, au lieu d’aider le vrai progrès des peuples, et les divisions provoquent tôt ou tard des conflits. Pour résoudre cette crise, a-t-il martelé, il faut en supprimer les causes, et développer des politiques de longue haleine, qui ne soient pas unilatérales. Il faut avant tout construire la paix là où la guerre a apporté destructions et mort, et empêcher que ce cancer se répande ailleurs. Il faut s’opposer avec fermeté à la prolifération et au trafic des armes, et de leurs réseaux souvent occultes. Que ceux qui poursuivent des projets de haine et de violence soient privés de tout soutien, a lancé le Souverain Pontife avec force en encourageant la collaboration entre les pays, les Organisations internationales et les Institutions humanitaires.

    Dans cette perspective, le Pape François renouvelle le souhait que le premier Sommet Humanitaire Mondial, qui aura lieu à Istanbul le mois prochain, soit un succès. Face aux tragédies qui blessent l’humanité, Dieu n’est pas indifférent, il n’est pas distant, a-t-il encore assuré sans oublier de rendre un hommage appuyé aux habitants de Lesbos et d’exprimer son admiration au peuple grec qui, malgré les graves difficultés à affronter, a su tenir ouverts les cœurs et les portes.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

    Texte intégral du discours du Pape François (traduit en français) ainsi que des trois prières finales (avec leur traduction française) ci-dessous.

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  • Déclaration commune de Sa Sainteté Bartholomée, de Sa Béatitude Hyeronimos et du Pape François

    Dans le camp de réfugiés de Moria, le Pape François, le Patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée et l’Archevêque d’Athènes et de toute la Grèce Hiéronymos ont posé un geste œcuménique fort en signant une déclaration conjointe. Les trois chefs religieux appellent la communauté internationale, et précisément les dirigeants politiques, à répondre avec courage à cette crise humanitaire massive et ses causes sous-jacentes, par des initiatives diplomatiques, politiques et de charité ainsi que par des efforts de coopération, à la fois au Moyen-Orient et en Europe. Ensemble, ils plaident solennellement pour la fin de la guerre et de la violence au Moyen-Orient, et pour le retour honorable de ceux qui ont été contraints à abandonner leurs maisons.

    L’opinion mondiale ne peut pas ignorer la gigantesque crise humanitaire créée par la propagation de la violence et du conflit armé, par la persécution et le déplacement de minorités religieuses et ethniques ainsi que par le déracinement des familles de leurs maisons. Les signataires exhortent tous les pays à étendre l’asile temporaire. Ils souhaitent que tous les moyens soient mis en œuvre afin que les individus et les communautés, y compris les Chrétiens, restent dans leurs pays.

    Ils soulignent aussi l’urgence d’un large consensus international et d’un programme d’assistance pour soutenir le droit, défendre les droits humains fondamentaux dans cette situation insoutenable, protéger les minorités, combattre la traite et le trafic humains, éliminer les routes qui ne sont pas sûres, en mer Égée et en Méditerranée, et pour développer des procédures de réinstallation sûre.

    Tous les disciples du Christ sont appelés à se souvenir des paroles du Seigneur, sur lesquelles ils seront jugés un jour : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Pour leur part, les trois hauts responsables chrétiens s’engagent fermement et sans réserve à intensifier leurs efforts pour promouvoir la pleine unité de tous les chrétiens, en réaffirmant leur conviction qu’il « appartient à la réconciliation (entre les chrétiens) de favoriser la justice sociale, dans et entre tous les peuples ». Enfin à titre particulier, ils expriment leur solidarité avec le peuple grec, qui, malgré ses propres difficultés économiques, a répondu avec générosité à cette crise humanitaire.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

    Texte intégral de la Déclaration commune traduite en français ci-dessous.

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