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  • Le Pape François visite un camp de réfugiés sur l'île de Lesbos

    Le Pape François s'est rendu dans le camp de réfugiés de Moria, épicentre de sa visite sur l'île de Lesbos. Accompagné du Patriarche œcuménique de Constantinople et de l'Archevêque d'Athènes, le Saint-Père a longuement salué des migrants, rassemblés dans une grande tente : des hommes femmes et enfants venant d'Afghanistan, de Syrie, d'Irak ou du Pakistan. Nombre d'entre eux ont baisé la main du Pape et raconté leur histoire. Certains étaient bouleversés aux larmes. Les trois responsables religieux ont ensuite pris la parole pour prononcer un discours. Le Pape François a souligné que beaucoup restait à faire pour assurer un accueil digne des migrants.

    « Je veux vous dire que vous n’êtes pas seuls » a d'emblée déclaré le Souverain Pontife, « vous avez enduré ces derniers mois et semaines des souffrances  dans la recherche d’une vie meilleure, beaucoup d’entre vous ont été forcés à fuir des situations de conflit et de persécution, surtout pour vos enfants et vos petits. Vous avez fait de grands sacrifices pour vos familles, tout quitté sans savoir ce que l’avenir vous réserverait » …

    Le Pape a rappelé qu’il était venu en compagnie du Patriarche de Constantinople et de l’Archevêque d’Athènes… « ensemble nous sommes venus pour écouter vos histoire, a-t-il rappelé, pour réclamer l’attention du monde sur cette grave crise humanitaire et pour en implorer la résolution… comme hommes de foi, nous désirons unir nos voix pour parler ouvertement en votre nom.

    Nous savons tous combien il est facile pour certaines personnes d’ignorer les souffrances des autres et même en exploiter la vulnérabilité a-t-il poursuivi, mais cette crise peut aussi faire émerger « le meilleur de nous-même ». Le Pape a ainsi rendu hommage à la grande générosité du peuple grec, qui a répondu aux besoins des réfugiés malgré les difficultés économiques. Beaucoup reste encore a faire a relevé le Souverain Pontife, « le message que j’ai voulu vous laisser est de ne pas perdre l’espérance ! »

    Le plus grand don que nous pouvons nous offrir les uns les autres est l’amour, un regard miséricordieux, le soin d’écouter et de comprendre, une parole d’encouragement, une prière. Le Pape a rappelé la parabole du Bon Samaritain qui témoigne de la miséricorde de Dieu, et un appel à témoigner de cette miséricorde envers ceux qui en ont besoin. Le Pape a conclu par un appel à l’Europe : « Que tous nos frères et sœurs de ce continent puissent vous venir en aide dans cet esprit de solidarité et de respect de la dignité humaine qui ont marqué sa longue histoire ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Cérémonie de bienvenue du Pape François sur l'Île de Lesbos

    Arrivée du Pape François à Mytilène. Accueil par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er et l'archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme II. Visite du Pape François sur l'île de Lesbos.

    Avec un quart d'heure d'avance, (10h05 locales), l'airbus d'Alitalia du Pape François s'est posé sur la piste de l'aéroport de Mitylène, sur l'île de Lesbos, samedi matin 16 avril. « C'est un voyage un peu différent des autres, un voyage marqué par la tristesse » a confié le Saint-Père aux journalistes qui l'accompagnaient dans l'avion, évoquant « la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale ». Le Pape a aussi expliqué se rendre « à un cimetière, la mer », rappelant le périlleux voyage « où tant de gens ne sont jamais arrivés ».

    A sa descente de l'avion, le Saint-Père a été accueilli par le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras. Il a reçu ensuite une accolade chaleureuse du patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée et de l'archevêque d'Athènes Jérôme II, qui vont l'accompagner durant toute la visite.

    Également présent sur le tarmac, Mgr Fragkiskos Papamanolis, le Président de la conférence épiscopale grecque ainsi que des membres de l’Église grecque-orthodoxe. Comme le veut la tradition, les hymnes du Saint-Siège et du pays hôte ont été joués par une fanfare. Après avoir salué les différentes autorités officielles, le Pape s'est entretenu quelques minutes en privé avec le premier ministre grec. Après son tête-à-tête, le Pape prendra la direction du camp de Moira où vivent 2500 réfugiés en attente du droit d'asile. Dans une grande tente, les trois responsables religieux salueront individuellement environ 250 demandeurs d’asile et prendront leur repas avec huit réfugiés dans un conteneur aménagé. Ils prononceront ensuite des discours et signeront une déclaration commune.

    Source : Radio Vatican (OB, avec AFP).

    Entretien avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras

    Le Pape a débuté cette rencontre en remerciant Alexis Tsipras pour son accueil. « Je suis avant tout venu pour remercier le peuple grec de sa générosité. La Grèce est le berceau de l’humanité (…) Et on voit qu’elle continue à donner un exemple d’humanité », a souligné le Saint-Père. Il a également rappelé sa visite, trois ans auparavant, sur l'île de Lampedusa pour alerter aussi les consciences sur le drame des migrants et réfugiés.

    Durant l’entretien avec Alexis Tsipras, le Pape a apprécié l’attitude humaine du peuple grec qui, malgré la difficile situation économique du pays, a fait preuve de solidarité et de dévouement aux valeurs universelles.

    Les deux hommes ont également souligné la nécessité d'une réponse compréhensive à la crise migratoire, qui respecte les législations européennes et internationales. Ils ont convenu de la nécessité de protéger les personnes qui risquent leur vie en traversant la mer Égée et la Méditerranée, notamment en combattant les réseaux du trafic d’êtres humains et en développant des procédures sécurisées de répartition en Europe.

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Visite du Pape François sur l'île grecque de Lesbos

    Vidéo KTO et discours mis en ligne dès que disponibles

    Retransmissions KTO :

    09h20 : Cérémonie de bienvenue du Pape François sur l'Île de Lesbos
        Arrivée du Pape François à Mytilène. Accueil par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er et l'archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme II. Visite du Pape François sur l'île de Lesbos.

    10h14 : Le Pape François visite un camp de réfugiés sur l'île de Lesbos
        Visite du Pape François du camp de réfugiés de Moria en compagnie des autres chefs religieux. Discours et signature d'une déclaration commune. Visite du Pape François sur lîle de Lesbos.

    12h44 : Le Pape rencontre la population de Mytilène et la communauté catholique
        Rencontre du Pape François avec la population de Mytilène ainsi que la communauté religieuse pour faire mémoire des victimes des migrations. Après un discours du pape François, chaque leader religieux récitera une brève prière. Une minute de silence sera ensuite observée. Les chefs religieux recevront de trois enfants des couronnes de fleurs qu'ils jetteront à la mer.

  • Programme de la visite du Pape François sur l'île grecque de Lesbos

    Aujourd'hui a été rendu public le programme de la visite du Pape à Lesbos (Grèce), après-demain 16 avril.
    L'avion papal quittera Rome à 7h00 (heure de Rome) pour arriver sur l'île à 10h20 locales (9h20 heure de Rome). Il sera accueilli à l'aéroport de Mytilène par le Premier Ministre hellène Alexis Tsipras, le Patriarche œcuménique de Constantinople Barthélémy, l'Archevêque Jérôme d'Athènes et de toute la Grèce, et Mgr Fragkiskos Papamanolis, OFM.Cap, Président de la Conférence épiscopale grecque.
    Après un entretien privé avec le chef du gouvernement, le Pape François gagnera en minibus le camp de Moria, et ce en compagnie du Patriarche Barthélémy et de l'Archevêque Jérôme. Ce site, qui se trouve à 16 km de l'aéroport, abrite environ 2.500 migrants en quête d'asile. Les trois chefs religieux y seront accueillis par 150 mineurs, qui les accompagneront au centre d'enregistrement puis sous la tente où 250 autres migrants seront salués individuellement.
    A partir de 12h25 (heure locale), l'Archevêque d'Athènes, le Patriarche œcuménique et le Pape prononceront leurs discours dans la cour, avant de signer une déclaration commune.
    Ils partageront ensuite le déjeuner avec quelques migrants dans un préfabriqué.
    Après quoi, ils gagneront le poste de commandement de la Garde côtière au port de Mytilène où sera rassemblée la population locale et la communauté catholique. Le Pape prononcera un discours, suivi des brèves interventions des trois chefs religieux, qui prieront pour les victimes du phénomène migratoire. Après une minute de silence, des enfants leur remettront les couronnes qui seront jetées à la mer.
    A 14h15, le Pape regagnera l'aéroport pour s'entretenir en privé successivement avec l'Archevêque Jérôme, le Patriarche œcuménique et le Premier Ministre.
    L'avion papal atterrira à 16h30 (heure de Rome).

    Source : VIS (Vatican Information Service).

  • Visite au Pape François de Sa Sainteté Abuna Matthias I, Patriarche de l'Eglise Orthodoxe Tewahedo d'Ethiopie

    Le Pape a reçu ce lundi matin le Patriarche de l’Église orthodoxe éthiopienne, Abune Mathias, qui avait été élu primat de cette Église le 28 février 2013, le jour même de la démission de Benoît XVI.

    L’Église Catholique et l’Église Orthodoxe d’Éthiopie entretiennent des relations régulières depuis plusieurs années, comme l’a rappelé le Patriarche Abune Mathias. Le Pape François a d’ailleurs évoqué les deux visites déjà effectuées par l’ancien primat orthodoxe d’Éthiopie, Abune Paulos, auprès de Jean-Paul II, en 1993, et de Benoît XVI en 2009.

    Le Pape a rappelé que l'Eglise orthodoxe éthiopienne a été dès le début une Eglise de martyrs. Encore aujourd'hui elle est le témoin "d'une violence dévastatrice contre les chrétiens et les autres minorités du Moyen-Orient et de certaines régions d'Afrique. Nous ne pouvons qu'en appeler à nouveau à ceux qui ont entre leurs mains le destin politique et économique du monde, afin de promouvoir une coexistence pacifique fondée sur le respect mutuel et la réconciliation, le pardon et la solidarité".

    Il a également évoqué les grands efforts déployés par l'Ethiopie pour améliorer les conditions de vie de la population et construire une société plus juste, fondée sur la primauté du droit et le respect du rôle des femmes. Et insisté sur l'existence de multiples domaines de collaboration entre les Eglises pour le bien commun et la sauvegarde de la création. Il ne fait pas de doute que l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie ont la volonté de travailler ensemble : "Mon espoir est que notre rencontre marque une nouvelle étape de l'amitié fraternelle entre nos Eglises. Nous sommes conscients que l'histoire a laissé un poids de malentendus douloureux et de lméfiance, donc nous demandons pardon à Dieu".

    Prions les uns pour les autres, a conclu le Pape en invoquant la protection des martyrs et des saints, ainsi que la prière des fidèles des deux confessions. "Que l'Esprit Saint continue à nous éclairer et à nous guider vers l'harmonie et la paix. Qu'il nous encourage en vue du jour où nous serons unis autour de l'autel du sacrifice du Christ, dans la plénitude de la communion eucharistique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.2.16).

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral original du discours en anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage du Pape François - Visite à l'établissement pénitentiaire CeReSo n.3

    Les prisonniers du Centre de Réadaptation Social d’État n°3 de Ciudad Juarez sont ceux que le Pape François a choisi de rencontrer en premier lors de son déplacement au nord du Mexique, à la frontière avec les États-Unis, mercredi 17 février 2016, dernier jour de ce voyage apostolique en Amérique latine.

    Le Saint-Père est arrivé en papamobile à l’établissement pénitentiaire Cereso n°3, salué sur son chemin par une foule en liesse. Accueilli par le directeur du pénitencier où sont détenus des centaines de tueurs, membres des gangs et des cartels, il a béni des familles de détenus.

    Depuis le début du mois, les prisonniers avaient répété une chanson pour le Saint-Père. Les musiques accompagnant ce déplacement ont d’ailleurs été composées par ces mêmes détenus. Sur les quelque 3500 prisonniers de Cereso, 700 ont participé à la rencontre, diffusée en simultané dans toutes les prisons du pays. Mais le Pape s’est d'abord rendu dans la chapelle située dans la cour du centre de détention, cour où l'attendaient des centaines de personnes. Dans la petite bâtisse, il a récité avec les personnes présentes un 'Je vous salue Marie'. Il a ensuite reçu des détenus un pastoral en bois qu’ils ont eux-même taillé.

    Dans son discours, le Souverain Pontife a souligné qu’il était urgent de rompre le cycle de la violence et de la délinquance. Mais dans le même temps, il a fustigé les politiques basées uniquement sur la répression, qui croient tout résoudre en isolant, en écartant, en emprisonnant.

    Le Souverain Pontife ne voulait pas quitter le continent sans saluer ces prisonniers, « sans célébrer le Jubilé de la Miséricorde » avec eux. Car, que ce soit un pays en crise comme la Centrafrique où le Pape a ouvert le Porte sainte de la cathédrale de la capitale, ou une prison, comme celle de Ciudad Juarez, « il n’y a pas d’endroit où sa miséricorde [de Jésus] ne puisse arriver, il n’y a pas de milieu ni de gens qu’elle ne puisse toucher ».

    La prison, est-ce vraiment la solution ? « Nous avons déjà perdu plusieurs décennies, pensant et croyant que tout se résout en isolant, en écartant, en emprisonnant, en nous débarrassant des problèmes, en croyant que ces mesures sont vraiment une solution aux problèmes », a-t-il enchaîné, rappelant ce qui doit être réellement « notre préoccupation » : la vie humaine.

    La prison est alors le « symptôme du genre de société que nous formons, des silences et des omissions qui ont provoqué une culture du rejet », dénoncée déjà à maintes reprises par le Souverain Pontife, une « société qui a abandonné progressivement ses enfants ».

    La miséricorde rappelle l’importance de la réinsertion. Elle ne « commence pas ici dans cette enceinte, mais “en dehors”, dans les rues de la ville ». Le Pape François a ainsi souhaité la création d’un système de santé sociale. Autrement dit, une « société qui cherche non pas à rendre malade en polluant les relations entre les quartiers, dans les écoles, sur les places, dans les rues, dans les maisons, dans l’ensemble de la société », mais qui permet de « générer une culture efficace et qui cherche à prévenir ces situations, ces chemins qui finissent par abîmer et détériorer le tissu social ».

    Le Pape a regretté que les prisons ne promeuvent pas plus les « processus de réhabilitation qui permettent de répondre aux problèmes sociaux, psychologiques et familiaux ayant conduit une personne à une attitude déterminée ». Selon le Saint-Père, « le problème de la sécurité ne se résout pas par le seul emprisonnement », il faut travailler en amont : « la réinsertion sociale commence par l’insertion de tous nos enfants dans les écoles et par un travail digne pour leurs familles, par la création d’espaces publics de loisirs et de divertissement, par l’habilitation des instances de participation citoyenne, des services sanitaires, par l’accès aux services de base, pour n’énumérer que quelques mesures ». Il faut intervenir sur les causes structurelles et culturelles.

    En s’adressant ensuite plus directement aux prisonniers, le Saint-Père leur a rappelé qu’ils ont à leur portée « la force de la résurrection, la force de la miséricorde divine qui renouvelle toute chose ». Il les a exhorté à « lutter, ici, à l’intérieur, pour inverser les situations qui causent le plus d’exclusion », à parler avec les leurs, à tirer profit de leur expérience, à aider à « briser le cercle de la violence et de l’exclusion ». « Celui qui a affronté la douleur jusqu’au plus haut point et dont nous pourrions dire “il a vécu l’enfer” peut devenir prophète dans la société, a-t-il poursuivi. Travaillez pour que cette société qui utilise et jette ne continue pas à faire des victimes. »

    La miséricorde, fil rouge du discours du Pape, apprend aux détenus à « ne pas rester prisonnier du passé », apprend à « ouvrir la porte de l’avenir ». Il leur a demandé de « pardonner la société pour ne pas avoir su les aider et qui tant de fois les a poussé à commettre des erreurs », se demandant lui aussi, « pourquoi eux et pas moi ? » « Célébrer le Jubilé de la miséricorde avec vous, a-t-il conclu, c’est vous inviter à relever la tête et à travailler pour gagner cet espace de liberté désiré ».

    Source : Radio Vatican (AG-RF).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.
    (et paroles improvisées dans la chapelle)

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  • Voyage du Pape François - Visite à la Cathédrale de Morelia

  • Voyage du Pape François - Visite à la Cathédrale de San Cristobal de las Casas

  • Visite du Pape François à la Synagogue de Rome

    Ce dimanche, 30 ans après Jean-Paul II (13 avril 1986) et 6 ans jour pour jour après Benoît XVI (17 janvier 2010), le Pape François était le troisième Souverain Pontife à visiter la Synagogue de Rome. Il a été accueilli par l’actuel Grand rabbin, Riccardo di Segni, auquel il avait réservé en mars 2013 l’un des premiers messages de son pontificat, exprimant son espérance de « pouvoir contribuer au progrès que les relations entre juifs et catholiques ont connu depuis le Concile Vatican II ».

    Accueilli et accompagné par la Présidente de la communauté juive de Rome, Ruth Dureghello, et par le Président de la communauté juive d’Italie, Renzo Gattegna, le Pape s’est arrêté devant deux plaques commémoratives : l'une rappelant la grande rafle d'octobre 1943, dans laquelle 1024 juifs avaient été déportés à Auschwitz. L'autre un attentat palestinien qui avait blessé 37 juifs romains en 1982 et causé la mort de Stefano Gay Taché, un enfant de deux ans, dont le Pape a rencontré la famille dimanche.

    À l’entrée de la synagogue, le Grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, a ensuite chaleureusement invité le Pape à entrer. Il a été applaudi et accueilli par des « shalom », « vive notre Pape » et des youyous. Un chœur a interprété plusieurs Psaumes. Le Pape François a alors rencontré plusieurs survivants des camps d’extermination nazis. Il a pris le temps de saluer chacun. « Toda », merci en hébreu, l’a-ton entendu répondre parfois, souriant.

    À la tribune, les présidents de la communauté juive d’Italie et de Rome se sont adressés au Pape, suivis du Grand rabbin de Rome. Puis le Saint-Père a pris la parole devant les membres de sa délégation composée notamment des cardinaux Koch et Kasper, le président et président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des chrétiens, ainsi que devant des rabbins venant de plusieurs pays d'Europe et de Terre sainte.

    « Nos relations me tiennent vraiment à cœur », a commencé le Pape qui a évoqué ses visites fréquentes en diverses synagogues du temps où il était évêque de Buenos Aires.

    Source, extraits du discours et précisions de Marie Duhamel sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François en République Centrafricaine : Visite au camp de réfugiés de la paroisse Saint-Sauveur

    Des chants, des cris de joie, des applaudissements : le Pape François a été très chaleureusement accueilli par les déplacés du camp Saint-Sauveur de Bangui. Après avoir écouté des paroles d’accueil prononcées en français par une jeune femme, le Saint-Père s’est adressé à toutes les personnes présentes dans le camp, en italien.

    Il a souhaité « la paix pour tous les Centrafricains quelque soit leur ethnie ou leur religion ». « Je vous salue tous, je veux vous dire que j’ai lu ce que les enfants ont écrit : paix, pardon, unité, amour. Nous devons travailler, prier et tout faire pour la paix. Mais la paix sans amour, sans amitié, sans tolérance, sans pardon n’est pas possible », a insisté le Saint-Père. « Chacun de nous doit faire quelque chose ».

    Le Pape a ensuite souhaité à tous la paix. « Je souhaite, a-t-il dit, à tous les Centrafricains, la paix, la grande paix entre vous. Je souhaite que vous puissiez vivre en paix quelque soit l’ethnie, la culture, la religion, le statut social. Tous en paix parce que nous sommes tous frères ». Le Pape a alors invité à répéter plusieurs fois tous ensemble « nous sommes tous frères » avant de bénir la foule et d’appeler à prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Compte rendu de Romilda Ferrauto, envoyée spéciale en Centrafrique, sur Radio Vatican.

    Texte intégral en italien des paroles du Pape en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François en Ouganda : Visite à la Maison de charité de Nalukolongo

    Le Pape François a visité ce samedi 28 novembre dans l’après-midi la Maison de Charité tenue par les soeurs du Bon Samaritain à Nalukolongo, dans l’agglomération de Kampala. Cette institution avait été fondée en 1978 par le Cardinal Emmanuel Kikwanuka Nsubuga (1914-1991), alors Archevêque de la capitale ougandaise, et grand défenseur des droits humains sous le régime dictatorial d’Idi Amin Dada. Elle accueille actuellement une centaine de personnes, de diverses confessions.

    Le Saint-Père a visité ce centre et il a prononcé un discours devant les sœurs, certains patients, et le personnel. Dans son intervention, il a rappelé que Jésus était présent en ce lieu, « parce qu’Il a dit qu’Il serait toujours présent parmi les pauvres, les malades, les prisonniers, les indésirables, ceux qui souffrent : ici il y a Jésus. » Le Pape a rendu hommage au dévouement des sœurs, et notamment au « grand et fructueux travail réalisé avec les malades du SIDA ».

    Il a présenté cette expérience comme un modèle pour toute l’Église du continent, en appelant « toutes les paroisses et communautés présentes en Ouganda – et dans le reste de l’Afrique – à ne pas oublier les pauvres. L’Évangile nous impose de sortir vers les périphéries de la société et de trouver le Christ dans celui qui souffre et dans celui qui se trouve dans le besoin ».

    « En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas simplement rester à regarder, à regarder ce qui se passe, et ne rien faire. Quelque chose doit changer ! Nos familles doivent devenir des signes encore plus évidents de l’amour patient et miséricordieux de Dieu, non seulement pour nos enfants et nos personnes âgées, mais aussi pour tous ceux qui se trouvent dans le besoin. Nos paroisses ne doivent pas fermer les portes et les oreilles au cri des pauvres. »

    Ce changement ne demande pas l’héroïsme mais passe par la simplicité et l’humilité du quotidien : « à travers des gestes simples, à travers des actes simples et dévoués qui honorent le Christ dans ses frères et sœurs les plus petits, nous faisons entrer la force de son amour dans le monde et nous le changeons réellement. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en Ouganda : Visite au sanctuaire catholique des martyrs de Namugongo

  • Le Pape François en Ouganda : Visite au sanctuaire anglican des martyrs de Namugongo

  • Le Pape François en Ouganda : Visite à Munyonyo et salut aux catéchistes et aux enseignants


    Le Pape François s'est rendu en fin de journée, ce vendredi 27 novembre, à Munyonyo, lieu du martyre de Saint André Kaggwa en 1886, sous le règne du roi Lwanga, pour rencontrer les catéchistes et enseignants catholiques du pays. Cette intervention visait à rendre hommage à l'engagement des laïcs dans l'œuvre d'évangélisation en Afrique. Dans ce continent, le rôle des catéchistes est souvent beaucoup plus central et formalisé qu'il ne l'est dans la plupart des paroisses européennes.

    Le Pape a rendu hommage à leur titre de maître, rappelant que Jésus, lui-même, est le premier Maître. « Merci pour votre dévouement, pour l’exemple que vous donnez, pour la proximité au peuple de Dieu dans sa vie quotidienne et pour toutes les manières dont vous semez et cultivez la foi sur cette immense terre. Merci spécialement d’enseigner aux enfants et aux jeunes comment prier. C’est un travail important d’apprendre à vos enfants à prier ! »

    « Que votre exemple fasse voir à tous la beauté de la prière, le pouvoir de la miséricorde et du pardon, la joie de partager l’Eucharistie avec tous les frères et sœurs ! », a-t-il lancé dans ce lieu fondateur du christianisme pour l'Afrique des Grands Lacs.

    « Nous sommes aujourd’hui ici à Munyonyo, à l’endroit où le Roi Mwanga a décidé d’éliminer les disciples du Christ. Il n’a pas réussi dans cette tentative, comme le Roi Hérode n’a pas réussi à tuer Jésus, a souligné le Saint-Père. La lumière a brillé dans les ténèbres et les ténèbres n’ont pas prévalu (cf. Jn 1, 5). Après avoir vu le témoignage courageux de saint André Kaggwa et de ses compagnons, les chrétiens en Ouganda sont devenus encore plus convaincus des promesses du Christ. »

    Le Pape s'est donc montré encourageant pour l'œuvre d'évangélisation, les chrétiens représentent environ 85% de la population ougandaise, avec un équilibre relatif entre catholiques et anglicans. « Allez sans peur dans chaque ville et village de ce pays répandre la bonne semence de la Parole de Dieu, et ayez confiance dans sa promesse que vous retournerez joyeux, avec des gerbes plantureuses d’une récolte abondante ! », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Visite au quartier pauvre de Kangemi à Nairobi

    Troisième et dernier jour du voyage du Pape François au Kenya ce vendredi 27 novembre 2015. Dans la matinée, le Saint-Père s’est rendu dans le bidonville de Kangemi, en périphérie de la capitale Nairobi. Un temps fort du premier voyage en Afrique du “Pape des pauvres”. Dans un discours tenu devant de très nombreux habitants, le Saint-Père a dénoncé l’injustice qu’ils subissent dans ces quartiers, tout en rappelant leur richesse.

    “Dieu n’oublie jamais les pauvres”, a-t-il rappelé dès le début de son intervention, après un accueil en chants et en danse dans l'église Saint-Joseph Travailleur de Kangemi. “Le chemin de Jésus commence dans les périphéries, il part des pauvres et avec les pauvres, et va vers tous” explique-t-il devant les habitants de Kangemi, un bidonville de 100 000 habitants en banlieue de Nairobi. Car, poursuit le Pape dans un message d’espoir, c’est dans les “quartiers populaires” que l’on trouve des “valeurs qui se fondent sur la vérité de chaque être humain”.

    Citant les Réflexions sur l’urbanisation et la culture de bidonville écrites en 2010 par les prêtres argentins, le Souverain Pontife souligne la sagesse particulière de ces quartiers, une sagesse “très positive” qui “s’exprime par des valeurs telles que la solidarité ; donner sa vie pour l’autre ; préférer la naissance à la mort ; donner une sépulture chrétienne aux morts. Offrir une place au malade dans sa propre maison, partager le pain avec l’affamé”. “Ces valeurs, ajoute-t-il, ne sont pas cotées en Bourse, ne sont pas objet de spéculation, et n’ont pas de prix sur le marché.”

    L’occasion pour lui de dénoncer à nouveau le dieu argent, mais aussi “l’atroce injustice de la marginalisation urbaine”. “Des blessures, explique-t-il provoquées par les minorités qui concentrent le pouvoir, la richesse et gaspillent de façon égoïste” alors que “des majorités toujours croissantes sont obligées de se réfugier dans des périphéries abandonnées, contaminées, marginalisées.”

    Les injustices sont des réalités concrètes

    C’est en énumérant des réalités très concrètes que le Pape a poursuivi : “des loyers exorbitants pour des logements qui se trouvent dans des conditions inadéquates”, “le manque d’accès aux toilettes, aux égouts, aux drainages, à la collecte des déchets, à l’éclairage, aux routes, mais aussi aux écoles, aux hôpitaux, aux centres de loisirs et de sport, aux ateliers d’art.” Citant un passage de son Encyclique Laudato Si’, il a rappelé en particulier que “L’accès à l’eau potable et sûre est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes, et par conséquent, il est une condition pour l’exercice des autres droits humains. Ce monde a une grave dette sociale envers les pauvres qui n’ont pas accès à l’eau potable, parce que c’est leur nier le droit à la vie, enraciné dans leur dignité inaliénable” (Laudato Si’, n. 30).

    Terre, toit, travail

    Seule solution à ces injustices, “revenir sur l’idée d’une intégration urbaine respectueuse. Ni éradication, ni paternalisme, ni indifférence, ni pur confinement. Nous avons besoin de villes intégrées et pour tous” a martelé le Saint-Père. “Le droit aux trois ‘‘T’’ : terre, toit, et travail” est sacré et doit être rendu effectif, poursuit-il avec fermeté, “ce n’est pas de la philanthropie, c’est une obligation pour tous.”
    Dénonçant avec force “de nouvelles formes de colonialisme” en Afrique, le Pape François lance ici un appel. Appel aux politiques qui plient aux pressions et mènent à la “marginalisation”. Appel aussi à tous les Chrétiens, et aux prêtres. En tant que missionnaires, ils se doivent de lutter contre ces injustices, parce que “les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Évangile” a-t-il enfin affirmé.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Visite à l'U.N.O.N.

    Visite à l'Office des Nations Unies à Nairobi

    Le Pape François a visité ce jeudi après-midi le siège des institutions de l’Onu à Nairobi, l’un des quatre sièges de l’Onu (avec New York, Vienne et Genève), qui abrite notamment le siège mondial du PNUE, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Symboliquement, le Pape a planté un arbre dans les jardins de ce bâtiment.

    Dans sa longue intervention, prononcée en espagnol, le Pape François est revenu sur les questions écologiques, un enjeu qui n’est pas dissociable de celui de la lutte pour la justice sociale. Son discours faisait donc écho aux thèmes abordés dans son encyclique Laudato Si’. Le Pape François s’est arrêté durant plusieurs minutes sur la conférence de Paris sur le changement climatique, qui s’ouvre dans trois jours, en alertant sur les risques d’une approche bureaucratique et partisane de ce sujet qui touche l’humanité entière.

    A lire / écouter : le compte rendu d'Anne-Sophie Saint-Martin sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Visite au Président kenyan Uhuru Kenyatta

    Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi

  • Visite du Pape François à l'église évangélique et luthérienne de Rome

    Ce dimanche, le Pape François se rend dans l’église luthérienne de Rome, près de la Villa Borghèse à l’invitation de la communauté luthérienne de la Ville Éternelle. Il viendra pour la prière du soir dans cet édifice datant de la fin du XIXe siècle, construite dans un style composite, réunissant des styles architecturaux présents à Rome.

    A l’occasion de cette rare visite d’un Pape dans cette église protestante - la dernière, c’était celle de Benoît XVI en 2010, et avant lui Jean-Paul II en 1983 - Xavier Sartre s’est rendu sur place pour y rencontrer le pasteur Jens-Martin Kruse. Entretien à écouter sur Radio Vatican.

    Dans une ambiance très chaleureuse, le Pape a été accueilli par le pasteur de cette église, Jens-Martin Kruse : « Nos pensées et notre compassion vont aussi à Paris, a-t-il affirmé au nom de sa communauté. Ne nous laissons pas paralyser par la peur et continuons à parcourir ensemble notre chemin. »

    Faisant allusion aux propos du Pape François lors de son élection, le pasteur Kruse a salué l’humilité du Pape et sa façon d’exercer son ministère à la tête de l’Église de Rome, « qui préside à la charité de toutes les Églises. » Il s'est réjoui de l'engagement du Souverain Pontife pour l’unité des chrétiens, espérant la poursuite de ce chemin commun.

    Le Pape François a répondu à quelques questions de membres de la communauté luthérienne, notamment de personnes faisant partie de couples mixtes avec des catholiques. Il a insisté sur la valeur du baptême commun malgré les différences de doctrine, et sur le service commun pour les personnes les plus dans le besoin. Il faut « prier ensemble, parler clairement, et servir » a-t-il dit.

    Renonçant à prononcer le discours qui était prévu, le Saint-Père a livré une méditation improvisée sur la figure de Jésus, qui « n'excluait personne», qui partait toujours à la recherche de la brebis égarée. » Le Pape a évoqué les « temps mauvais » qui avaient séparé catholiques et protestants, faisant notamment allusion aux personnes « brûlées vives », « aux persécutions entre nous, avec le même baptême ». « Nous devons nous demander pardon pour cela, pour le scandale de la division », a-t-il insisté. « Aujourd'hui nous avons prié ensemble pour les pauvres, les personnes dans le besoin, nous aimer ensemble, avec un vrai amour de frères. » « C'est l'heure de la diversité réconciliée », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Réponses aux questions, homélie, et discours préparé du Pape François, en intégralité (italien) sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape en Toscane : Messe au stade municipal Artemio Franchi

    En conclusion de sa visite à Florence, le Pape François a présidé la messe au stade Artemio-Franchi, stade de l'équipe de football de la Fiorentina, où plus de 50 000 personnes avaient pris place. Cette messe a été célébrée en présence de nombreux évêques et personnalités comme Agnese Renzi, la femme du président du Conseil italien Matteo Renzi, venue avec ses enfants pour représenter son mari, absent pour raison d'agenda surchargé.

    Lors de son homélie, le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à « rester en contact avec ce que vivent les gens, leurs joies et leurs peines, à l'image de Jésus ».

    Le compte rendu d'Olivier Bonnel est à écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape en Toscane : Rencontre avec les représentants du Congrès national italien

    Le Pape François s'est adressé aux évêques et aux fidèles venus l’écouter en grand nombre dans la Cathédrale Santa Maria del Fiore, dans le cadre du 5e Congrès ecclésial italien.

    En introduction, il a accueilli le témoignage de fidèles qui sont entrés dans la foi par des chemins détournés. Il a ainsi écouté la parole d’une femme baptisée tardivement, d’un couple qui s’est reconstruit avec la foi après un divorce et d’un Albanais arrivé clandestinement 22 ans plus tôt en Italie et qui s’est reconstruit à travers l’Église.

    Dans son intervention sur le thème "le nouvel humanisme dans le Christ Jésus", le Pape a adressé un message aux catholiques italiens, les invitant à avoir un comportement humble, désintéressé et inspiré par les Béatitudes, sans sous-estimer les difficultés et les tentations auxquelles les hommes sont confrontés. Il a aussi rappelé à l’Église de rester ouverte au dialogue. « Où que vous soyez, ne construisez pas de murs, ni de frontières, mais des places et des hôpitaux. »

    « Notre devoir est de travailler pour faire de ce monde un meilleur poste et lutter. Notre foi est révolutionnaire pour une impulsion qui vient de l'Esprit Saint. Nous devons suivre cette impulsion pour sortir de nous-mêmes, pour être des hommes selon l'Évangile de Jésus. Toute vie se décide sur la capacité à se donner. C'est là qu'elle se dépasse, qu'elle arrive à être féconde. »

    « Si l'Église n'assume pas les sentiments de Jésus, elle se désoriente, elle perd le sens. Si elle les assume, au contraire, elle sait être à la hauteur de sa mission. » Le Pape, vivement applaudi, a demandé que l'Église italienne « soit une Église libre et ouverte aux défis du présent, jamais dans une position défensive par peur de perdre quelque chose ».

    Il a rappelé que « la proximité aux gens et la prière sont la clé pour vivre un humanisme chrétien populaire, humble, généreux, heureux. Si nous perdons ce contact avec le peuple fidèle de Dieu, nous perdons en humanité et nous n'allons nulle part (...). Le Seigneur a versé son sang, non pas pour quelques-uns, ni pour peu, ni pour beaucoup, mais pour tous ! » a-t-il martelé.

    Le Saint Père a terminé son discours en donnant une indication à l’Église du chemin à suivre : « dans chaque communauté, paroisse et institution, de tous les diocèses et circonscriptions, essayer d’entreprendre, de facon synodale, un approfondissement de l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, pour en tirer des critères pratiques et en actualiser les faits. »

    Le cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes et Président de la Conférence épiscopale italienne, a remercié le Saint-Père de montrer l’exemple « d’un homme humble, désintéressé et joyeux » et a exprimé « soutien et obéissance » inconditionnels des évêques à l’égard de sa personne et de l’Église.

    Le Pape François a ensuite rencontré des personnes malades, à la chapelle de l'Annunziata. Il a récité la prière de l'Angélus avec eux et les a salués individuellement, avant de se rendre à pied à la Table de Saint François, place de l'Annunziata, pour un déjeuner partagé avec des pauvres.

    Source : Radio Vatican (CV-CC).

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.