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âmes - Page 2

  • Méditation : consacrer sa vie à Dieu...

    « Consacrer sa vie à Dieu, ce n'est pas toujours se séparer du monde ; ce n'est pas renoncer à vivre dans le monde ; ce n'est pas renoncer à avoir sa part des joies, souvent amères, et des peines assurées de la vie commune. Si l'on excepte quelques âmes privilégiées, par conséquent rares, auxquelles Dieu fait entendre son appel direct, et qu'il tire du monde pour les attacher à son seul service, la destinée ordinaire des âmes est de servir Dieu dans la vie du monde, et c'est apparemment dans cette forme que, tous ou presque tous, nous devons lui appartenir. Consacrer sa vie à Dieu ce n'est donc pas fuir dans les solitudes, ce n'est pas rompre les liens sacrés que la Providence a formés dans nos âmes, ce n'est rien faire d'extérieur, d'excessif et de violent.

    Consacrer sa vie à Dieu, c'est lui donner toute cette vie, quelle qu'elle doive être, brève ou longue, triste ou heureuse, pour qu'il la prenne, la sanctifie, en fasse un instrument de sa grâce et de sa gloire.
    C'est le propre de cette consécration parfaite et profonde que l'âme ignore ce qu'elle donne et qu'elle ne cherche pas à connaître. Dieu seul sait, et il suffit. On ferme les yeux, on met sa main dans la main de Jésus, l'éternel ami des âmes, et, confiant comme le petit enfant qui marche les yeux fermés dans les ténèbres, parce qu'il tient le vêtement de sa mère, on marche en foi et en abandon dans le chemin qui conduit où Dieu sait. »

    Abbé Henri Perreyve (1831-1865), Élévations prières et pensées recueillies par l'Abbé Peyroux, Librairie de l'Art Catholique, Paris, 1917.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-neuvième Jour

    Vingt-neuvième Jour
     
    Prions pour les âmes innocentes, afin qu’elles se gardent bien pures.

    Les quatrièmes consolateurs du Cœur de Jésus, ce sont les enfants pieux et innocents.

    Les enfants sont l’objet spécial de l’amour de Jésus ; comme autrefois quand il vivait sur la terre, il se plaît à les voir près de lui… et pourquoi donc ? L’enfant sait peu prier, il s’ennuie vite de répéter les mêmes paroles, et quand il a dit son « Notre Père » et son « Je vous salue Marie », il s’arrête.
    Ah ! il y a chez l’enfant quelque chose qui « prie » pour lui, qui « aime » pour lui, qui « attire » toujours le regard bienveillant de Jésus, c’est son « innocence ». L’enfant devant Jésus est un vase de fleurs qui n’a pas conscience de son parfum, mais qui l’exhale embaumant tout à l’entour… Oh ! qu’il est aimé de Dieu le cœur qui sait rester enfant !

    Aujourd’hui, je me garderai bien innocente, pour plaire à Jésus, et j’aimerai bien mes petites compagnes.
  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-quatrième Jour

    Vingt-quatrième Jour
     
    Prions pour tous nos parents et tous nos amis, afin que Dieu les récompense de leur dévouement pour nous.

    La 5ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les corrupteurs de l’enfance.

    C’est là une autre espèce de sacrilège non moins douloureux au Cœur de Jésus, plus douloureux peut-être que la profanation de son corps… Chères âmes d’enfants que Jésus aime tant, âmes innocentes et pures, est-il possible qu’il y ait des êtres assez pervers pour vous apprendre le mal, pour vous faire commettre le mal ! – Ah ! quel trésor de colère s’amasse contre eux dans le Ciel ! Sans doute tout péché peut obtenir son pardon, mais pour obtenir le pardon d’avoir appris le mal à une âme innocente, surtout si cette pauvre enfant est morte, morte avec son péché, que de pénitences, que d’expiations, que de tourments seront nécessaires !...

    Aujourd’hui je prierai bien pour les âmes innocentes.
  • Méditation : union dans la prière, pour le salut des âmes...

    « Quel est le moyen le plus conforme à la nature de l’Église de propager la foi et d'étendre le royaume de Jésus-Christ ? C'est la prière. Quel est le moyen le plus facile et le plus à la portée du simple fidèle de contribuer au salut des âmes ? C'est la prière. Quelle est la pratique de zèle dont les fruits sont les plus étendus ? C'est la prière. Donc une association qui aurait pour fin de sauver les âmes par la prière, comme l'Œuvre de la Propagation de la Foi a pour but de sauver les âmes par l'aumône, serait parfaitement en rapport avec l'esprit du catholicisme et ses résultats seraient incalculables. […]

    Ô Jésus, vous l'avez dit aux jours de votre vie mortelle : "là où plusieurs seront réunis en mon nom, je serai au milieu d'eux" ; soyez au milieu de nous par votre infinie tendresse, comme nous sommes confondus, unis par la même prière. Nous vous solliciterons, nous vous fatiguerons de nos vœux. D'un bout du monde à l'autre, un concert unanime de gémissements et de désirs montera jusqu'à votre Cœur… »

    Père François-Xavier Gautrelet (1807-1886), L'Apostolat de la Prière, Le Puy, 1846.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-troisième Jour

    Vingt-troisième Jour
     
    Prions pour propager la dévotion au Cœur de Jésus.

    La 4ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui profanent les Sacrements.

    On appelle ces âmes des « sacrilèges » ; or savez-vous ce que font les sacrilèges ? Ils s’unissent au démon pour lui venir en aide dans le plus horrible des crimes : la profanation du corps et du sang de Jésus-Christ. Ils font de leur âme un cloaque rempli de vices honteux, et puis, sachant bien ce qu’ils font, ils y jettent le corps de Jésus-Christ et attendent le remerciement du démon, heureux de ce crime qu’il ne pouvait commettre lui-même. Mon Dieu ! mon Dieu ! laissez-moi vous demander pardon.

    Je réciterai aujourd’hui un acte d’amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus.
  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-deuxième Jour

    Vingt-deuxième Jour
     
    Prions pour ceux de nos parents qui sont éloignés de leurs devoirs religieux.

    La 3ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes lâches et tièdes.

    Elles ne sont pas indifférentes celles-là, mais peut-être voudraient-elles le devenir… L’amour de Jésus-Christ les ennuie et leur pèse ; elles en ont senti cependant toute la douceur… Ô vous qui, par l’effet d’une passion cachée, d’un amour-propre et d’un orgueil sans mesure, vous éloignez de Jésus, écoutez ces plaintes : « Si au moins c’était un ennemi qui me traitât ainsi, je le supporterais ; mais une enfant que j’aime, que j’ai admise à ma table !... » - Revenez à Jésus… Demain peut-être il sera trop tard… S’il ne vous voulait plus !...

    Je réciterai mon chapelet pour demander à Marie qu’elle me donne ma ferveur d’autrefois.
  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-huitième Jour

    Dix-huitième Jour
     
    Prions pour les âmes du Purgatoire les plus aimées de la Ste Vierge.

    Le quatrième désir du Cœur de Jésus est la délivrance des âmes du Purgatoire.

    Âmes chères à Jésus, âmes bien-aimées qu’il voit souffrir et que, par respect pour sa justice, il ne peut délivrer ! Ces âmes l’appellent, le désirent, lui disent à tout heure : « Quand vous verrons-nous, Seigneur ?... » Et elles pleurent, moins de leur douleur que de leur séparation d’avec Jésus ! Il me semble, dit une Sainte, voir Jésus me tendre la main et me dire : « Ces pauvres âmes me doivent des prières, des messes mal entendues, des mortifications, des aumônes qu’elles auraient dû faire… Paye-moi pour elles. » - Oui, Jésus, et je vais commencer aujourd’hui.

    Je ferai de temps en temps une aumône à l’intention des âmes du Purgatoire.
  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-septième Jour

    Dix-septième Jour
     
    Prions pour les prêtres, afin de les aider à sauver les âmes.

    Le troisième désir du Cœur de Jésus est le salut des âmes.

    S’il nous était permis comme à S. Jean de poser notre tête sur la poitrine de Jésus, et qu’il nous fût donné de comprendre les battements de son cœur, nous entendrions ces mots : « les âmes ! les âmes ! je veux sauver les âmes. »
    Si nous étions moins agités par les choses extérieures, nous entendrions la voix suppliantes de Jésus nous dire : « Aide-moi à sauver les âmes ! » - Une âme qui se damne est un triomphe pour le démon ; c’est un blasphémateur qui, pendant toute l’éternité, maudira Jésus !...
    Sauvons les âmes : nous le pouvons par le « bon exemple », par la « parole », par la « prière » surtout. – Si nous sauvons une âme, nous aurons sauvé la nôtre.

    J’entendrai la Messe pour la conversion des pécheurs.
  • Méditation - Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les cœurs des apôtres, daignez aussi embraser mon cœur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des mœurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), In "Œuvres ascétiques", P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

    Autres textes et prières sur notre site : Les plus belles pages sur le Saint-Esprit.

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  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « N'ayez pas l'ambition d'être saints d'un seul coup, mais petit à petit... Il n'y a rien de petit quand l'amour est grand. La vertu est une croissance, et la grâce, comme la nature, ne procède pas par bonds violents.
    Cependant comme à l'heure de la marée le flot monte, monte toujours, de même en ces heures de recueillement, si vous êtes fidèles, l'amour en vous doit monter : laissez-le tout envahir et tout submerger.
    Soyez puissants dans une seule idée.
    Quittez tout, oubliez tout : ayez l'obsession de Jésus, la folie du Christ :
    "Vous, rien que vous, Seigneur... votre Cœur... votre gloire... la soif des âmes ! Vous aimer, travailler pour vous, vous, vous seul... Ma vie c'est votre vie.
    - Et la récompense ?
    - Nulle autre que vous aimer et vous faire aimer, Seigneur. (1)
    - A l'agonie, à l'heure de la justice ?
    - Vous aimer et me confier en votre miséricorde.
    - Et au ciel ?
    - Votre Cœur encore, Jésus : une petite place dans votre Cœur, près de saint Jean, de Marguerite-Marie... Vous aimer aussi, là-Haut, et voir votre Règne !"
    Apôtres du Sacré-Cœur, vivez en aimant, vivez en chantant l'amour.
    Amour pour amour !
                Folie pour folie !
                            Cœur pour Cœur ! »

    (1) : "Pourvu que le Cœur de mon aimable Jésus soit connu et aimé et qu'il règne, cela me suffit." Sainte Marguerite-Marie (Vie et Œuvres, II, 579).

    R.P. Mateo Crawley-Boevey, Vers le Roi d'Amour (Paray, Fribourg, Sept-Fons, Notes manuscrites), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1920.

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    Mosaïque du chœur, chapelle La Colombière, Paray-le-Monial

  • Mois du Sacré-Coeur - Deuxième Jour

    Deuxième Jour
     
    Prions pour les âmes qui sont coupables de péché mortel et ne songent pas à se confesser.

    Jésus et Lazare.

    Jésus est debout près de la tombe de son ami et il pleure… Ô Jésus, vous les aimez donc bien vos amis ! Que vos larmes me touchent et qu’elles me montrent bien la tendresse de votre Cœur ! – Elles éveillent en moi un souvenir à la fois pénible et émouvant, celui de ces jours où, mon âme morte à la grâce, vous veniez à elle et vous pleuriez sur son sort… Mon Ange gardien, témoin de vos larmes, disait en rappelant la parole des Juifs : Comme Jésus aime cette enfant ! Merci de votre bonté, ô mon Dieu !
    Lazare s’attache à vous…, moi aussi je veux que toutes les facultés de mon âme, que mon être tout entier soient employés à votre service, et pour commencer aujourd’hui :

    Je serai fidèle à remplir tous mes devoirs en vue de plaire à Dieu.
  • Méditation : vertus du chapelet...

    « L'Ave Maria est une prière qui ne lasse jamais (S. Curé d'Ars). Il redit à Dieu la pureté, la foi, l'obéissance et l'amour de la créature qu'Il chérit entre toutes. Aussi chaque dizaine de notre chapelet est comme le coup d'une verge bénie et puissante, faisant jaillir l'eau de la grâce de la pierre vivante qui est le Christ (Mgr Gay). Le chapelet est le livre du riche comme du pauvre, du savant et de l'ignorant, de l'enfant et du vieillard, du docte théologien et de l'humble bergère (Card. Perraud) ; il est la prière des âmes simples et il fait les délices des âmes élevées en sciences et contemplation (P. de Ravignan). C'est la dévotion à Marie la plus autorisée, la plus agréable à la Sainte Vierge et la plus populaire ; c'est la plus admirable formule de prière et la plus propre à favoriser l'esprit de piété (Léon XIII). Celui qui égrène son chapelet m'inspire grande confiance (Mgr de Bouillerie) ; les grâces obtenues par cette dévotion font penser, tant elles sont nombreuses, aux étoiles du ciel et aux grains de sable, ces images de l'immensité (Mgr Isoard). Si donc vous voulez la paix dans vos cœurs, dans vos familles et dans la partie, dites tous les soirs, réunis en famille, cette prière si efficace du chapelet (Pie IX). Oh ! qu'ils sont assurés de leur salut, ceux qui s'attachent avec amour et persévérance à cette sainte pratique (S. Alphonse). - Ô mon chapelet, tu es le plus souriant ami de ma vie ; avec toi la paix a toujours régné dans mon coeur ; reçois mon dernier acte d'amour et mon dernier soupir (Card. Dechamps). »

    P. Romain Rome, O.F.M., in "Le Messager de St François", Mai 1911.

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  • Mois de Marie - Neuvième jour

    Neuvième jour

    Vierge très prudente, priez pour nous.
     
    Vierge la plus prudente et la plus sage des vierges, qui n’avez jamais cherché que Dieu, par tous les moyens et dans toutes vos actions, vous dont la lampe fut toujours fournie de l’huile des plus saintes œuvres, pour attendre le céleste époux, obtenez-nous la grâce de ne pas tomber dans le malheur des vierges folles, mais de nous tenir toujours préparés, comme vous, par l’exercice des vertus, à l’arrivée de l’époux de nos âmes.

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  • Méditation - Prière de Ste Marie de l'Incarnation (fêtée ce jour)

    « Un soir que j’étais dans notre cellule, traitant avec le Père éternel de la conversion des âmes et souhaitant avec un ardent désir que le Royaume de Jésus-Christ fût accompli, il me semblait que le Père éternel ne m’écoutait pas... cela m’affligeait, mais en ce moment j’entendis une voix intérieure qui me dit : "Demande-moi par le Cœur de mon Fils, c’est par lui que je t’exaucerai".

    "C’est par le Cœur de mon Jésus, ma voie, ma vérité et ma vie que je m’approche de vous, ô Père éternel.
    Par ce divin Cœur je vous adore pour tous ceux qui ne vous adorent pas ;
    je vous aime pour tous ceux qui ne vous aiment pas ;
    je vous adore pour tous les aveugles volontaires qui par mépris ne vous connaissent pas.
    Je veux par ce divin Cœur satisfaire pour tous les mortels.
    Je fais le tour du monde pour y chercher toutes les âmes rachetées du Sang très précieux de mon divin Époux : je veux vous satisfaire pour elles toutes par ce divin Cœur. Je les embrasse toutes pour vous les présenter par lui. Je vous demande leur conversion ; voulez-vous souffrir qu’elles ne connaissent pas mon Jésus ? Permettrez-vous qu’elles ne vivent pas en Celui qui est mort pour tous ? Vous voyez, ô divin Père, qu’elles ne vivent pas encore. Ah ! faites qu’elles vivent par ce divin Cœur.

    Sur cet adorable Cœur je vous présente tous les ouvriers de l’Évangile ; remplissez-les de votre Esprit-Saint par les mérites de ce divin Cœur. Sur ce Sacré Cœur comme sur un Autel divin je vous présente Claude Martin, votre petit serviteur (mon fils) et Marie Buisson, votre petite servante (ma nièce), je vous demande au nom de mon divin Époux que vous les remplissiez de son esprit et qu’ils soient éternellement à vous sous les auspices de cet adorable Cœur.

    Vous savez, mon bien-aimé, tout ce que je veux dire au Père par votre divin Cœur et par votre sainte âme : en lui disant je vous le dis parce que vous êtes en votre Père et que votre Père est en vous. Faites donc que tout cela s’accomplisse et joignez-vous à moi pour fléchir par votre Cœur celui de votre Père. Faites selon votre parole que comme vous êtes une même chose avec lui, toutes les âmes que je vous présente soient aussi une même chose avec lui et avec vous." »

    Ste Marie de l'Incarnation (1599-1672), in Don Guy Marie Oury, "Ce que croyait Marie de l’Incarnation", Mame, Tours, 1972.
    A visiter : Ursulines de l'Union Romaine, France - Belgique - Espagne.

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    Gravure I. Edelinck fecit (Source - et à la BNF)

  • Méditation : Bonté de Dieu pour nos âmes, Cœur à cœur de l'Amour !

    « Rien n'est doux à votre Cœur comme de faire des heureux, ô mon Dieu ! Vous en avez les moyens, et Vous seul. Vous le savez bien.
    D'autre part, Vous nous avez faits pour le bonheur, pour le bonheur vrai, le vôtre, ô bienheureuse Trinité !
    Achever votre œuvre en nous, c'est tout votre désir. Il ne Vous manque semble-t-il qu'une chose : des âmes qui veulent se laisser béatifier. Quand Vous en rencontrez une, on dirait que votre Cœur ne se possède plus de joie. Enfin, Vous allez pouvoir faire votre métier de Dieu !
    Le soleil ne veut, dit-on, que répandre lumière et chaleur. Le Bien parfait ne veut que transformer en Lui, autant qu'il est possible, tout cœur aimant et droit. Il sait comment il faut s'y prendre. Il y travaille sans relâche. Plus Il donne, plus Il est satisfait. L'âme qui s'ouvre ainsi à son action est donc pour Lui pleine de charme.
    Ce qui ajoute beaucoup, et à l'infini, aux délices de ce saint commerce qui s'établit entre Dieu et l'âme aimante, c'est qu'il est ininterrompu. C'est un va-et-vient perpétuel de votre Cœur à son cœur et de son cœur à votre Cœur.
    Vous lui donnez sans cesse, elle Vous rend sans cesse. Plus Vous l'aimez et plus elle Vous aime. Plus Vous la rendez aimable à vos yeux, plus elle devient affectueuse et aimante. Toutes les délicatesses, toutes les tendresses, toutes les énergies de votre Cœur passent peu à peu, goutte à goutte, pour l'ordinaire, à flots par moments, dans le sien. Elle s'en rend compte, elle en est heureuse, elle en pleure de joie. Mais, aussitôt, tout remonte vers Vous en admiration, en action de grâces, en amour.

    Vous sentir au fond de soi-même, Vous goûter à loisir, Vous posséder dans une paix tranquille et sûre. Être riche de Vous tout entier et le savoir. Vivre avec vous, en Vous, de Vous.
    Sentir que son âme s'appuie sur Vous, s'enfonce et s'enracine en Vous, qu'elle puise en Vous une sève mystérieuse qui la vivifie, la fortifie et la réjouit. Et cela non pas de temps à autre, mais toujours et de plus en plus.
    Jouir de Vous, ô mon Dieu, Bonté sans limite, Puissance infinie, Sagesse parfaite, Beauté sans tache et sans déclin. Est-ce possible ici-bas ?
    Ah ! si on comprenait, on serait fou de joie ! »

    Robert de Langeac (Père Augustin Delage, 1877-1947), Vous… mes amis, Paris, Lethielleux 1952.

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  • Méditation du Vendredi Saint

    « L'âme de Jésus avait une soif aussi ardente des âmes, que son corps de l'eau du puits. Sa pensée s'étendait sur tous les siècles à venir, et il désirait avec ardeur multiplier la multitude des âmes rachetées. Hélas ! nous pouvons mesurer approximativement le tourment de la soif physique ; mais nous n'avons pas même une ombre qui puisse nous donner une idée de la réalité du tourment qu'endurait son âme. Si l'amour du Créateur pour les créatures qu'il a tirées du néant ne ressemble à aucun amour des anges ni des hommes, si l'espèce en est unique, si le degré en dépasse la portée de notre intelligence, ainsi en est-il de l'amour spirituel pour les âmes que renferme l'âme du Sauveur du monde. L'amour sauveur reste sans terme de comparaison, comme l'amour créateur. [...] Le tourment de cette soif était incomparablement bien plus cruel que celui de l'autre soif. Marie le vit, et cette vue même la transporta aussitôt, pour ainsi dire, dans un monde nouveau et inconnu de douleurs. Elle vit que cette seconde soif serait presque aussi peu satisfaite que l'autre. Elle vit comment, à ce moment, Jésus contemplait dans son âme la procession sans fin des hommes qui s'avançaient chaque jour, sans interruption, d'une aurore à l'autre, en portant avec eux dans l'enfer le caractère du baptême et le sceau du précieux sang de leur Rédempteur. Voyez ! maintenant même, alors que le Sauveur est mourant de soif, le larron impénitent ne veut pas lui donner à boire son âme souillée ! Ainsi allait-il en être à jamais. Marie voyait tout cela. [...] Comme lui elle avait soif des âmes, et son cœur défaillait en voyant que la soif de Jésus ne serait pas étanchée. Ô malheureux enfants que nous sommes ! Combien de nos âmes n'avons-nous pas tenues éloignées, qui ce jour-là auraient consolé la Mère et le Fils ! »

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    Tableau de Pierre Paul Rubens (Source)

    « Il ne faut pas que nous quittions la croix. Nous ne devons pas descendre du Calvaire avant d'être crucifiés, et que la croix et nous soyons devenus inséparables. Mais le Calvaire est le grand théâtre de l'impatience humaine. Beaucoup ont le courage de gravir la colline, portant bravement leur croix sur leurs épaules. Mais, quand ils arrivent au sommet, ils posent leur croix à terre et descendent dans la cité pour prendre part au reste de la fête avec le peuple. Quelques-uns se laissent dépouiller, mais ils se retirent alors, refusant de se laisser attacher à la croix. D'autres y sont cloués, mais se détachent avant l'élévation de la croix. Quelques-uns supportent le choc de l'élévation, puis descendent de la croix avant que les trois heures soient passées ; ceux-ci dès la première heure, ceux-là dans la seconde, d'autres, hélas ! au moment même où la troisième heure est près de sa fin. Hélas ! le monde est plein des déserteurs du Calvaire, et il en est tellement plein que la grâce prudente ou dédaigneuse semble peu s'inquiéter de les arrêter. Car la grâce ne crucifie nul homme malgré lui ; elle laisse ce travail au monde et il le fait traîtreusement ou tyranniquement. [...] Nous voulons bien que notre sanctification ressemble à une opération douloureuse, mais nous désirons que cette opération soit de courte durée ; nous ne pouvons attendre, si elle vient sous la forme d'une guérison graduelle... [...]

    C'est seulement à l'aide de la grâce du silence que les saints portent de si lourdes croix. Une croix pour laquelle nous avons reçu de la sympathie, est bien plus lourde qu'elle ne l'était auparavant, ou il peut arriver que la sympathie nous ait énervés de telle sorte que le poids semble plus grand et la plaie plus douloureuse sur nos épaules. Le silence est l'atmosphère propre de la croix, comme le secret natal. Les meilleures croix sont secrètes, et nous pouvons être silencieux sous celles qui ne sont pas secrètes. Le silence crée réellement pour nous une sorte de secret, même en public. Car du moins nous pouvons cacher combien nous souffrons, si nous ne pouvons cacher tout à fait que nous souffrons. [...] D'une manière ou d'une autre, la sympathie humaine profane les opérations de la grâce. Elle mêle un élément avilissant à ce qui est divin : le Saint-Esprit s'en éloigne parce que c'est une chose qui "venant de la terre, est tout terrestre." Le consolateur ne donne ses meilleures consolations qu'aux cœurs inconsolables... »

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    « Mais il y a une vraie consolation, profondément cachée, il est vrai, et cependant à notre portée, dans ce renoncement à toute consolation humaine. C'est dans les ténèbres de la nature que nous trouvons réellement le voisinage de Jésus. C'est lorsque les créatures sont absentes que nous sommes soutenus dans l'embrassement sensible du Créateur. Les créatures apportent l'obscurité avec elles, partout où elles s'introduisent. Elles nous gênent toujours, interceptent les grâces, cachent Dieu, nous privent des consolations spirituelles, nous rendent languissants et irritables. Elles remplissent tellement nos sens extérieurs, que les sens intérieurs de nos âmes sont incapables d'agir. Nous désirons souvent que notre vie soit plus divine. Mais elle l'est en réalité plus que nous ne le croyons. C'est la douleur qui nous révèle cela... [...] Nous sommes avec Dieu, notre Créateur, notre Sauveur. il est tout à nous ; il est tel que nous l'a fait l'éloignement des créatures. Il était toujours là, toujours le même dans nos âmes ; seulement il était éclipsé par le faux éclat des créatures. Il paraît enfin dans la nuit comme les étoiles. La lune blanche du midi ne nous séduit pas par sa beauté, c'est seulement dans la nuit qu'elle nous charme. De même c'est l'obscurité d'un Calvaire spirituel qui répand sur nos âmes la douce clarté de notre admirable Sauveur. »

    R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie (ch. VI), Quatrième édition, Paris, Ambroise Bray, 1862.

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     Plusieurs Chemins de Croix sont proposés ICI.

  • Méditation : Institution de la Sainte Eucharistie et du Sacerdoce

    « Mes bien-aimés, aujourd'hui nous rappelons pieusement la veille de la Passion du Seigneur, le jour sacré où il voulut faire un repas avec ses disciples, et, dans sa bonté, accepta d'endurer tout ce qui avait été écrit et annoncé touchant ses souffrances et sa mort, en vue de nous libérer tous. Nous devons donc célébrer dignement de si grands mystères de manière que, par notre participation volontaire à sa Passion, nous méritions d'avoir part à sa résurrection. Car tous les rites sacrés de l'Ancien Testament sont parvenus à leur plein achèvement dans le Christ, lorsqu'il confia à ses disciples le pain qui est son corps et le vin qui est son sang pour qu'ils en fassent l'offrande dans les mystères éternels, et lorsqu'il les donna en nourriture à tous les fidèles pour le pardon de toutes leurs fautes.

    Cette Passion qu'il a endurée dans son corps, par amour pour nous, afin de nous délivrer de la mort éternelle et de nous préparer le chemin du Royaume céleste, il nous a montré qu'il voulait la souffrir journellement chaque fois que nous célébrerions ce même mystère dans le sacrifice du saint autel, en vue de nous emmener avec lui dans la vie éternelle.

    Voilà pourquoi il a dit à ses disciples : "Prenez-en tous, car ceci est mon corps, et ceci est la coupe de mon sang qui sera répandu pour la multitude en rémission de tous les péchés" (cf. Mt XXVI 26-28). "Ainsi, chaque fois que vous en prendrez, vous le ferez en mémoire de moi" (cf. I Co XI 24.26) [...]

    Le Christ est donc présent sur l’autel ; le Christ est mis à mort et sacrifié ; le corps et le sang du Christ sont reçus. Lui qui, en ce jour, a donné le pain et la coupe aux disciples, les consacre lui-même aujourd'hui. Non, vraiment, ce n'est pas un homme qui peut consacrer le corps et le sang du Christ posés sur l’autel, mais le Christ en personne, lui qui a été crucifié pour nous. Les paroles sont prononcées par la bouche du prêtre ; le corps et le sang sont consacrés par la puissance et la grâce de Dieu.

    Aussi garderons-nous purs en toutes choses notre esprit et notre pensée, puisque nous avons un sacrifice pur et saint. Voilà pourquoi nous devons également nous employer à sanctifier nos âmes. [...] Dès lors, nous célébrerons en toute simplicité ces mystères, en faisant attention à ces recommandations, et nous nous approcherons de la table du Christ avec les dispositions qui conviennent, afin de partager éternellement la vie du Christ, lui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen. »

    Sermon pour le Jeudi-Saint attribué à St Augustin, MAI, 143, I.III ; PLS 2, 1238-1239.

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    La dernière Cène, Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) (Source et crédit photo)

  • Méditation : "Celui qui ne porte pas sa croix, n'est pas digne de moi"

    « Nous aussi, nous devons porter notre croix.
    Notre Seigneur lui-même nous en a fait un précepte : "Celui qui ne porte pas sa croix, n'est pas digne de moi" nous a-t-il dit. Ne devons-nous pas en effet nous conformer à notre chef ? Si Notre-Seigneur a choisi la croix, c'est qu'elle est bonne, c'est qu'elle est nécessaire.
    Elle répare, elle efface le péché. Elle achète les grâces ; et chez nous, elle comprime les passions et les affaiblit.
    Elle est si nécessaire, que Notre-Seigneur en a fait la mesure de notre gloire. Quand il viendra nous juger, le signe de la rédemption planera dans le ciel. Ceux qui seront trouvés conformes à la croix, seront sauvés.
    Toute la vie d'ailleurs est semée de croix, c'est la condition de notre vie mortelle depuis la chute d'Adam. Ce serait folie de ne pas profiter de ces occasions de réparation et de mérite.
    Comment devons-nous porter la croix ? Avec résignation d'abord, comme Jésus, qui disait sans cesse : "Mon Père, que votre volonté soit faite et non la mienne !" - Avec confiance dans la grâce de Jésus-Christ qui nous aidera à porter la croix. - Avec joie, parce que la croix est le chemin du ciel. - Avec amour surtout parce que la croix nous rend semblables à Jésus-Christ, parce que notre générosité console le Cœur de Jésus et nous unit au Sauveur dans son œuvre rédemptrice, parce que nos croix, portées avec courage, sont des sources de grâces pour toutes nos œuvres, pour toutes les âmes que nous recommandons à Notre-Seigneur. »

    P. Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome I (Mardi Saint, III), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1910).

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    (Source et crédit photo)

  • Méditation : Premiers jours de la Semaine Sainte

    « Le temps qui nous est laissé passe rapidement. Pendant un court moment, nous pouvons encore aider le divin Maître, dans son œuvre divine de la guérison des infirmes, de la purification et de l’embellissement de la maison de Dieu, de son sanctuaire, de son autel et aussi de sa propre demeure dans nos âmes. Nous sommes entourés par ceux qui sont assis dans les ténèbres, et par ceux qui ne marchent pas dans la voie des commandements de Dieu. Profitons-nous de toutes ces occasions merveilleusement propices ? Nous-mêmes, devenons-nous chaque jour plus purs dans le cœur ? Retirons-nous ceux qui s'égarent, des voies fausses où ils marchent ? Couvrons-nous la multitude des péchés, en aidant les âmes à leur salut ?

    Parlant de Notre Seigneur en ces premiers jours de la sainte Semaine, saint Luc écrit (c. XXI) : Pendant le jour, il enseignait dans le Temple ; mais, la nuit, il sortait, et se retirait sur la montagne appelée "des Oliviers". - Ainsi, Jésus n'a pas où reposer sa tête. Si vous aviez vécu à Jérusalem, lui auriez-vous offert un abri ? Hélas ! beaucoup parmi les chefs croyaient en lui, mais, à cause des Pharisiens ils n'osaient pas le reconnaître, ou le recevoir chez eux. Sommes nous plus forts que ces chefs, contre le respect humain ? Jésus ne passe pas maintenant devant notre porte, pour se rendre, vers le coucher du soleil, à Béthanie. Mais Il nous dit : Toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait (Mt XXV, 40). Fais entrer dans ta maison les indigents, et ceux qui sont sans asile ; lorsque tu verras quelqu'un, couvre-le et ne méprise point ta propre chair (Is LVIII, 7). »

    Pierre Gallwey, S.J., Les Heures de garde de la Sainte Passion, ouvrage publié de l'anglais par A. Rosette, S.J., Tome I, (Ch. VII, Lundi Saint, V), Deuxième édition, Paris, P. Lethielleux, 1904.

    semaine sainte,

    Abbaye cistercienne du Mont St Joseph, Roscrea, Co. Tipperary, Irlande (Source et crédit photo)

  • Méditation : Bernadette disait...

    « Prière pour les pécheurs

    La Sainte Vierge lui avait dit de prier pour les pécheurs, elle devait le faire. A diverses reprises, elle m'a dit :
    - Prions pour telle famille pour que la Sainte Vierge la convertisse.
    (82 - Souvenir de Sr Vincent Garros)

    - Vous priez pour ceux qui ne prient pas.
    Et elle me répondit :
    - Je n'ai que cela à faire. Je ne suis bonne à rien. Ma prière est ma seule arme. Je ne peux que prier et souffrir.
    (173 - Sr Victoire Cassou)

    Pour les âmes du purgatoire

    Souvent après ses prières, Bernadette ajoutait :
    - Seigneur, délivrez les âmes du purgatoire.
    Nous récitions ensemble de temps en temps le chapelet des morts et nous ajoutions à la fin : "Doux Cœur de Jésus soyez mon amour. Doux Cœur de Marie soyez mon salut. Mon Jésus, Miséricorde ! Donnez aux âmes des fidèles trépassés le repos éternel."
    Elle nous disait aussi souvent de prier pour les âmes du purgatoire.
    - Elles ne peuvent rien pour elles-mêmes, disait-elle, mais nous, nous pouvons beaucoup pour elles.
    Elle me disait souvent de ne pas passer le vendredi sans faire la communion pour les âmes du purgatoire.
    (83 - Sr Vincent Garros)

    Pénitence

    Je l'ai vue souffrir moralement et physiquement. Dans ses souffrances, elle n'avait jamais un mot pour exprimer de la peine. Elle prenait son crucifix, le regardait, et c'était tout.
    (88 - Sr Joseph Ducout)

    - Ce que Dieu veut, disait-elle... comme il le veut et autant qu'il le veut.
    Je m'abandonne à Lui, et je mets ma joie à être la victime du Cœur de Jésus...
    Les souffrances de sa dernière maladie étaient atroces. La poitrine épuisée était tout en feu, les os du genou étaient rongés par une carie dévorante...
    (183 - Henri Lasserre)

    Exhortation

    C'était en 1873 (le 12 mai). Bernadette, en visite à Varennes (orphelinat tenu par les sœurs) s'était rendue jusqu'au bosquet avec une vingtaine d'orphelines.
    Elle revenait de maladie et se soutenait à peine...
    Arrivée au terme du petit pèlerinage, Bernadette s'assit, et là, devant le gracieux oratoire, elle... adressa une exhortation aux enfants dans ce style bref qui fut toujours le sien... :
    - Mes enfants, aimez bien la Sainte Vierge, et priez-la bien. Elle vous protègera...
    Puis, elle invita son jeune auditoire à chanter un cantique. On chanta "J'irai la voir un jour..."
    (103 - Elisa, enfant de Varennes) »

    Bernadette disait..., Couvent Saint-Gildard, Nevers, Imprimatur 1978 - Ed. 2003.

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    Châsse de Ste Bernadette à Nevers