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  • Profanation de l’église de Bruyères-le-Châtel (Essonne)

    Une intention de prière parmi tant d'autres...

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    Des larmes de tristesse à l’heure de la messe. Ce dimanche matin, les fidèles de l’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel n’ont pas pu assister à l’office religieux. Celui-ci a été annulé après la découverte du saccage de l’intérieur de l’édifice. « Cela a dû se passer entre samedi soir et ce matin », témoigne Anne, une jeune paroissienne choquée.

    « Je n’ai pas eu la force de rentrer à l’intérieur », précise sa mère, Hélène.

    Si les dégâts ne sont pas en rien comparables à ceux de l’incendie qui a ravagé il y a trois semaines l’église de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le préjudice est conséquent.

    « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », déplore Mgr Dubost, l’évêque d’Evry. D’autres objets ont été volés mais pas un ostensoir en métal précieux ».

    Ce dimanche après-midi, après la venue des gendarmes, l’édifice classé aux Monuments historiques est resté fermé au public. Impossible de voir depuis l’extérieur comment les malfaiteurs ont pu procéder.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, souligne Anne. Déjà, l’an passé, des graffitis avaient été tagués sur le panneau d’illustration ». « Là, c’est beaucoup plus grave. Des hosties consacrées ont été emportées. Pour quelqu’un de non croyant, ça ne représente sans doute pas grand-chose. Pour nous, c’est le plus grave. C’est le Corps du Christ. C’est Jésus qu’on attaque », explique Anne.

    Du matériel pour lire la messe a également été dérobé, laissant les paroissiens dubitatifs sur l’intérêt d’un tel acte. Pour l’évêque d’Evry, « c’est une vraie attaque contre l’église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    En attendant les premiers éléments de l’enquête, confiée à la gendarmerie d’Egly, les paroissiens affirmaient ce dimanche qu’ils allaient prier. « A défaut de messe, nous avons fait ce matin une chaîne de prières pour ceux qui ont fait ça », raconte Hélène.

    Source : Le Parisien, 31.01.2016.

    On rappellera à Mgr Dubost qui semble l'avoir oublié, que des hosties consacrées ayant été dérobées, ce n'est pas le "symbole du sacré" qui a été touché, mais la personne même du Christ, comme l'expliquait fort justement la paroissienne mentionnée plus haut.

    On ne s'étonnera pas, par ailleurs, du silence des media et du gouvernement (M. Bernard Cazeneuve en particulier) : les catholiques ont compris depuis longtemps que le saccage et la profanation de leurs lieux de culte n'avaient aux yeux de ces messieurs strictement aucune importance.

  • Lettre du Cardinal Robert Sarah aux paroissiens de Fontainebleau

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    Une église a été incendiée à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, dans le diocèse de Meaux, dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 janvier. Trois foyers d'incendie ont été allumés dans l'église, provoquant des dégâts matériels. Un autel du XVIIe siècle, qui appartenait autrefois au château de Fontainebleau, a été détruit par le feu, et une Vierge à l'Enfant polychrome du XIVe siècle, dite de Notre-Dame-de-Flanchard, a disparu, brûlée ou volée. Les hosties consacrées ont été jetées sur le sol et un ciboire a été volé.
    Mardi 12 janvier, le parquet a annoncé l'internement en psychiatrie d'un marginal de 48 ans soupçonné d'être l'auteur des profanations et des départs de feu.

    Comme il ne s'agit pas d'un simple acte de vandalisme mais bien d'une profanation, Mgr Jean-Yves Nahmias, l'évêque de Meaux, présidera une Messe de réparation en l'église Saint-Louis ce dimanche 24 janvier à 10h30.

    Depuis Rome, dans une lettre datée du 12 janvier, le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, s’associe à la douleur des paroissiens de Fontainebleau, auxquels il avait rendu visite l'an dernier, et les invite au jeûne et à la prière.

    Texte intégral de la lettre du Cardinal Sarah ci-dessous.

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  • Méditation : Temps de l'Avent, préparons nos coeurs !

    « La sainte Église nous fait souvenir en ce temps des désirs des saints patriarches qui soupiraient après la venue du Messie, lequel, pour cela, est appelé dans les saintes Écritures le Désiré, ou le Désir de tous les peuples. Nous excitons en nous ces désirs dans l'oraison, lorsque nous répandons nos cœurs en la présence de Dieu et que nous le supplions de venir en nous pour en prendre possession. Jésus-Christ nous a lui-même enseigné cette manière de prier, quand il nous a ordonné de demander à son Père que son règne arrive, c'est-à-dire qu'il règne paisiblement en nous, et que nous soyons par amour attachés à ses lois et à son Évangile.

    Nous pouvons réduire tout ce qu'a dit Jean-Baptiste aux choses suivantes :

    1° A la pénitence, qui doit nous porter à nous éloigner du monde, à pleurer l'attachement que nous y avons pu avoir, et à embrasser les maximes de l’Évangile pour marcher dans la voie étroite ;
    2° A des sentiments d'une profonde humilité, nous estimant indignes de paraître devant Jésus-Christ, encore plus de nous unir à lui et de le recevoir en notre cœur ;
    3° A un grand courage et une fermeté inébranlable pour le bien, ne nous décourageant jamais à la vue des difficultés qui s'y rencontrent, et résistant avec vigueur au torrent du monde. »

    Fénelon (1651-1715), extrait de la Lettre 227 à la comtesse de Gramont (Dispositions qui conviennent au temps de l'Avent, 1691), in "Œuvres de Fénelon archevêque de Cambrai", Tome Premier, A Paris, Chez Lefèvre, 1835.

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  • Méditation : Prions "afin que tous soient Un" (Jn 17, 21)

    « Plus nous devenons saints, plus nous sommes tout entiers communion, rien de nous-mêmes, mais habités par la communion de Dieu et de l’Église. Alors nous devenons intercessions vivantes d'unité pour les chrétiens, alors nous approfondissons en nous l'explication du mystère de l’Église pour tous les chrétiens.

    Dans cette communion à la souffrance de Dieu pour son Église défigurée, il nous faut implorer jusque dans les larmes, tellement l'urgence est grande. Implorons le Seigneur de convertir nos cœurs à lui, d'augmenter en nous la foi, l'amour et la force et d'envoyer son Esprit-Saint sur son Église tout entière, son Esprit de cohésion, de lumière et d'amour. Que comme un feu, il descende au cœur de chaque chrétien et sur tous, comme une nouvelle pentecôte !

    Il nous faut croire et espérer que Dieu peut convertir nos cœurs à son Cœur, nos esprits à son unique Esprit, croire qu'il peut accomplir en nous ce qu'il nous est impossible de faire. Il nous faut croire qu'il peut saisir nos regards en sa communion à Lui et dans la communion de son Église et ne pas les laisser s'arrêter à tout ce qui nous divise. Il nous faut avoir cette force de foi qui tire en avant et noue invisiblement les différents efforts d'unité des chrétiens. »

    Une sœur ermite, Le buisson ardent de la prière (III. Feu de réconciliation pour l’Église), Coll. Christus n°42, Desclée de Brouwer, Paris, 1976.

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    Crédit photo : Copyright 2002-2015 – Ira Thomas

  • Visite du Pape François à l'église évangélique et luthérienne de Rome

    Ce dimanche, le Pape François se rend dans l’église luthérienne de Rome, près de la Villa Borghèse à l’invitation de la communauté luthérienne de la Ville Éternelle. Il viendra pour la prière du soir dans cet édifice datant de la fin du XIXe siècle, construite dans un style composite, réunissant des styles architecturaux présents à Rome.

    A l’occasion de cette rare visite d’un Pape dans cette église protestante - la dernière, c’était celle de Benoît XVI en 2010, et avant lui Jean-Paul II en 1983 - Xavier Sartre s’est rendu sur place pour y rencontrer le pasteur Jens-Martin Kruse. Entretien à écouter sur Radio Vatican.

    Dans une ambiance très chaleureuse, le Pape a été accueilli par le pasteur de cette église, Jens-Martin Kruse : « Nos pensées et notre compassion vont aussi à Paris, a-t-il affirmé au nom de sa communauté. Ne nous laissons pas paralyser par la peur et continuons à parcourir ensemble notre chemin. »

    Faisant allusion aux propos du Pape François lors de son élection, le pasteur Kruse a salué l’humilité du Pape et sa façon d’exercer son ministère à la tête de l’Église de Rome, « qui préside à la charité de toutes les Églises. » Il s'est réjoui de l'engagement du Souverain Pontife pour l’unité des chrétiens, espérant la poursuite de ce chemin commun.

    Le Pape François a répondu à quelques questions de membres de la communauté luthérienne, notamment de personnes faisant partie de couples mixtes avec des catholiques. Il a insisté sur la valeur du baptême commun malgré les différences de doctrine, et sur le service commun pour les personnes les plus dans le besoin. Il faut « prier ensemble, parler clairement, et servir » a-t-il dit.

    Renonçant à prononcer le discours qui était prévu, le Saint-Père a livré une méditation improvisée sur la figure de Jésus, qui « n'excluait personne», qui partait toujours à la recherche de la brebis égarée. » Le Pape a évoqué les « temps mauvais » qui avaient séparé catholiques et protestants, faisant notamment allusion aux personnes « brûlées vives », « aux persécutions entre nous, avec le même baptême ». « Nous devons nous demander pardon pour cela, pour le scandale de la division », a-t-il insisté. « Aujourd'hui nous avons prié ensemble pour les pauvres, les personnes dans le besoin, nous aimer ensemble, avec un vrai amour de frères. » « C'est l'heure de la diversité réconciliée », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Réponses aux questions, homélie, et discours préparé du Pape François, en intégralité (italien) sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Du respect dû aux églises

    « On ne peut lire sans saisissement, dans l'Ancien Testament, tout ce que Dieu demandait de respect soit pour le tabernacle, soit pour les lieux divers où il manifestait sa présence. Tremblez à l'approche de mon sanctuaire (1), disait-il. Laissez là votre chaussure, dit-il à Moïse ; la terre où vous êtes est sainte (2). Comment oserai-je parler à mon Seigneur, moi qui ne suis que cendre ? s'écrie Abraham, le front dans la poussière (3). Que ce lieu est terrible ! s'écrie Jacob ; vraiment le Seigneur est ici (4). Seigneur, dit David à son tour, j'entrerai dans votre maison, mais ce sera avec une crainte respectueuse (5). Car vous êtes celui qui a son trône dans les cieux (6). Rappelons-nous la dédicace du temple de Salomon : le feu descend du ciel, la majesté du Seigneur remplit le saint lieu ; tous les enfants d'Israël tombent la face contre terre, adorent et louent le Seigneur, assez bon, assez miséricordieux pour s'abaisser jusqu'à sa créature (7). Or, si l'on portait un tel respect à l'ancien temple, quelle religion plus profonde n'est pas due à nos églises ? car ici ce ne sont plus des signes et des figures, une arche grossière et des séraphins en image, qu'on honore, mais Dieu lui-même aussi substantiellement présent par son Verbe dans le tabernacle que dans le paradis ; Dieu entouré de millions d'anges qui font jour et nuit une garde invisible autour de son trône. Oh ! qu'il est juste d'y observer un extérieur profondément religieux, d'y contenir nos regards, nos paroles et nos sourires, d'y éviter tout air libre et familier, toute démarche précipitée, toute génuflexion brusque, toute posture lâche et peu respectueuse ! Comme nous devons surtout y tenir notre intérieur pur et sans tache, recueilli et occupé de la grande majesté devant laquelle nous sommes (8) ! Comme nous devons enfin avoir à coeur la décoration des églises, la décence et la majesté du culte divin ! »

    1. Levit. XXVI, 2. - 2. Exod. III, 5. - 3. Gen. XVIII, 27. - 4. Gen. XXVIII, 16-17. - 5. Ps. V, 8. - 6. Ps. X, 3. - 7. II Paralip. VII, 3. - 8. Sancta sanctis, le Saint des saints !

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, Fête de la Dédicace, Première méditation, Premier point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Tabernacle de la cathédrale Saint Louis de Versailles
    (Crédit photo)

  • Synode des Evêques : Premier jour

    Ce matin à 9 h, s'est ouverte au Vatican la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques consacrée à "La vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain". En présence du Saint-Père, le Cardinal hondurien Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a pris la parole, invitant les pères synodaux à une brève méditation résumant les intentions et l'esprit de l'Assemblée :
    "Frères, nous venons des quatre points cardinaux, convoqués par Pierre, mus par l'amour du Seigneur Jésus et de notre Mère l'Eglise - a-t-il dit -. Saint Paul nous a précisément invités à la joie. Cette joie de l'Evangile que le Pape François proclame inlassablement dans le monde entier. Mais comme lui-même nous a dit : Le grand risque du monde actuel, avec son offre écrasante et multiple de consommation, est de tomber dans une tristesse individualiste qui jaillit du cœur confortable et avare, de la recherche maladive de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Parfois cela nous attriste d'entendre comment le monde a envisagé ce Synode en pensant que nous venions comme deux bandes opposées pour défendre des positions irréductibles. C'est pourquoi avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours. Agissez, nous ne sommes pas une Eglise en voie d'extinction ni diminuée. La famille non plus, bien qu'elle soit menacée et combattue. Nous ne venons pas non plus pleurer ni nous lamenter sur nos difficultés. Le Psaume 26 nous dit : "Sois fort, et prends courage. Espère le Seigneur". Ayez le même sentiment : nous cherchons tous l'unanimité qui vient du dialogue, non des idées défendues à outrance. Saint Paul nous rappelle : "Ayez les mêmes sentiments que le Christ". Vivez en paix, et comme nous dit Evangelii Gaudium : "Le dialogue est la contribution à la paix, parce que l'Eglise proclame l'Evangile de la paix." Après avoir annoncé Jésus-Christ, qui est la paix en personne, la Mère Eglise nous encourage à être un instrument de pacification et un témoignage crédible d'une vie réconciliée. Il est temps de savoir comment dessiner dans une culture qui privilégie le dialogue comme forme de rencontre, la recherche de consentements et d'accords. Nous n'avons pas besoin d'un projet de quelques-uns pour quelques-uns, ou une minorité cultivée ou testimoniale qui s'approprie un sentiment collectif. C'est pourquoi, nous souhaitons commencer le Synode dans la paix - a-t-il conclu -. Ce n'est pas la paix du monde, faite d'accommodements et de compromis qui trop souvent ne s'accomplissent pas. C'est la paix du Christ, la paix avec nous-mêmes. Et la conclusion est évidente : Le Dieu de la charité et de la paix sera avec vous. C'est pourquoi nous pouvons lui dire : "Reste avec nous Seigneur". Non précisément parce que le jour finit, mais parce qu'il commence. Un nouveau jour pour les familles du monde, croyants ou non croyants, familles fatiguées des incertitudes et des doutes semés par diverses idéologies, comme celles de la déconstruction, des contradictions culturelles et sociales, fragilité et solitude entre autres. Reste avec nous Seigneur pour que ce Synode produise un chemin de joie et d'espérance pour toutes les familles".

    Le Saint-Père a ensuite pris la parole pour introduire les travaux de la première journée, expliquant que "le Synode n'est pas un congrès ou un parloir, il n'est pas un parlement ou un sénat, où l'on se met d'accord. Le Synode, au contraire, est une expression ecclésiale, c'est-à-dire que c'est l'Eglise qui chemine ensemble pour lire la réalité avec les yeux de la foi et avec le cœur de Dieu ; c'est l'Eglise qui s'interroge sur sa fidélité au dépôt de la foi, qui pour celle-ci n'est pas un musée à visiter ou même à sauvegarder, mais une source vive à laquelle l'Eglise se désaltère pour désaltérer et éclairer le dépôt de la vie. Le Synode, en outre, est un espace protégé où l'Eglise expérimente l'action de l'Esprit saint. Dans le Synode, l'Esprit parle à travers la langue de toutes les personnes qui se laissent guider par Dieu qui surprend toujours, par Dieu qui révèle aux petits ce qui est caché aux sages et aux savants, par Dieu qui a créé la loi et le shabbat pour l'homme et non le contraire, par Dieu qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher la brebis perdue, par Dieu qui est toujours plus grand que nos logiques et nos calculs. Rappelons-nous toutefois que le Synode pourra être un espace d'action de l'Esprit-Saint seulement si nous, participants, nous revêtons de courage apostolique, d'humilité évangélique et de prière confiante. Le courage apostolique qui ne s'effraie pas face aux séductions du monde qui tendent à éteindre dans le cœur des hommes la lumière de la vérité en la remplaçant avec de petites lumières temporaires, ni face à l'endurcissement de quelques cœurs qui, malgré de bonnes intentions, éloignent les personnes de Dieu", a souligné le Pape. "L'humilité évangélique qui sait se vider de ses propres conventions et préjugés pour écouter nos frères évêques et se remplir de Dieu. Humilité qui conduit à ne pas pointer les autres du doigt pour les juger, mais à leur tendre la main pour les relever sans jamais se sentir supérieur à eux. La prière confiante est l'action du cœur quand il s'ouvre à Dieu, quand nous faisons taire nos humeurs pour écouter la douce voix de Dieu qui parle dans le silence. Si nous n'écoutons pas Dieu, toutes nos paroles ne seront que des mots qui ne rassasient ni ne servent. Si nous ne nous laissons pas guider par l'Esprit, toutes nos décisions seront seulement des décorations qui, au lieu de glorifier l'Evangile, le recouvrent et le cachent. Chers frères - a conclu le Pape François -, comme je l'ai dit, le Synode n'est pas un parlement où pour arriver à un consensus ou à un accord commun on recourt à la négociation, au pacte ou aux compromis. La seule méthode du Synode est de s'ouvrir à l'Esprit-Saint avec un courage apostolique, une humilité évangélique, avec une prière confiante, afin que ce soit lui qui nous guide, nous éclaire et nous mette sous les yeux non nos avis personnels, mais la foi en Dieu, la fidélité au magistère, le bien de l'Eglise et le salut des âmes".

    Le Président délégué, le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, est ensuite intervenu, rappelant combien la décision du Pape de convoquer deux sessions du Synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits, et combien l'épiscopat en a été témoin, les églises particulières s'étant efforcées d'apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l'Instrumentum Laboris. "Notre Synode - a-t-il dit - est porté par l'Eglise". Le Cardinal a aussi évoqué le Motu Proprio Mitis Ludex Dominus Iesus, par lequel le Saint-Père réforme les procédures canoniques sur la validité sacramentelle des mariages qui représente une précieuse indication sur l'esprit dans lequel sera abordée cette phase du travail synodal. "Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Eglise ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage - a-t-il ajouté - vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon".

    Ensuite, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, a expliqué quelles étaient les modalités de cette Assemblée extraordinaire, du temps mis à disposition pour l'intervention des Pères dans la salle, au large espace consacré aux cercles mineurs où le débat sera plus intense, de même que l'importance accordée aux interventions des conjoints et les rapports des participants au Synode avec les médias.

    Enfin, le Rapporteur général, le Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Ezstergom-Budapest, a illustré la première partie de l'Instrumentum Laboris qui englobe l'écoute des défis sur la famille, en les situant dans le contexte socio-culturel contemporain et leurs changements anthropologiques, caractérisés, entre autre, par une fuite des institutions qui conduit à une instabilité institutionnelle et une prédominance de l'individualisme et du subjectivisme. Il a ensuite évoqué le discernement de la vocation familiale, de la pédagogie divine de la famille et de l'indissolubilité comme don et devoir, évoquant la famille dans le magistère de l'Eglise et sa dimension missionnaire, ainsi que les familles blessées, en les plaçant dans le contexte de la miséricorde et de la vérité révélée. Le Cardinal a évoqué la dimension évangélisatrice de la famille et de l'accompagnement ecclésial des foyers, sans oublier le sujet de la responsabilité générative ni les défis de l'éducation. "A l'écoute de la Parole de Dieu - a-t-il conclu -, notre réponse doit manifester une attention sincère et fraternelle aux besoins de nos contemporains, pour leur transmettre la vérité libératrice et être témoins de la plus grande miséricorde. Pour affronter le défi de la famille aujourd'hui, l'Eglise doit donc se convertir et devenir plus vivante, plus personnelle, plus communautaire même au niveau paroissial et des petites communautés. Ce réveil communautaire semble être déjà en cours dans de nombreux endroits. Pour qu'il soit plus général et toujours plus profond, demandons la lumière de l'Esprit Saint qui nous indique concrètement ce que nous devons faire. Ainsi, la vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain, thème du présent Synode, apparaîtra dans une lumière sereine et concrète qui nous fait grandir dans l'espérance et dans la confiance en la miséricorde de Dieu. C'est à cette miséricorde que le Pape François a voulu consacrer un Jubilé extraordinaire. Remercions le Saint-Père de ce choix d'espérance et confions nos travaux à la Sainte Famille de Nazareth".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.10.15).

  • Présentation de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques

    En Salle de Presse ce matin, le Cardinal Lorenzo Baldisseri a présenté la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques, qui s'ouvre demain soir, Place St-Pierre. La veillée de prière en présence des Pères synodaux sera présidée par le Pape qui, dimanche matin, célébrera la messe d'ouverture de l'Assemblée générale. Après avoir souligné que ces assises constituent le point culminant du parcours synodal commencé il y a deux ans, le Cardinal a confirmé que son Instrumentum Laboris contient toutes les questions découlant des questionnaires adressés aux Eglises particulières et les propositions contenues dans la Relatio Synodi d'octobre 2014. Puis il a détaillé la composition de l'assemblée synodale.

    Les Pères synodaux sont 270 : 42 ex officio, 183 élus et 45 de nomination papale (54 d'Afrique, 64 d'Amérique, 36 d'Asie, 107 d'Europe et 9 d'Océanie). Parmi eux 74 Cardinaux (y compris 2 Archevêques majeurs), 6 Patriarches, 1 Archevêque majeur, 72 archevêques (dont 3 titulaires), 102 Evêques (y compris 6 Auxiliaires, 3 Vicaires apostoliques et 1 Evêque émérite), 2 curés et 13 religieux. Prennent part également à cette Assemblée synodale 24 experts et collaborateurs du Secrétariat spécial, 51 auditeurs et auditrices, 14 délégués fraternels. En raison du thème, on a donné une certaine importance aux conjoints, parents et chefs de famille (18).

    Tenant compte de diverses suggestions, le Secrétariat général du Synode a développé une nouvelle méthodologie pour ces assises, approuvée par le Pape en mai dernier. La majorité des Pères ayant pris part à l'Assemblée 2014 avait suggéré de rendre les travaux plus dynamiques et participatifs en alternant interventions en séance et travail poursuivi dans le cadre des Circuli Minores. Il y aura également des témoignages, qui aideront à mieux percevoir les problèmes de la famille. A la fin des réunions des groupes de travail linguistiques, dans lequel les Pères réfléchiront sur le texte de base enrichi par les contributions faites en séance, les modérateurs rédigeront un bref rapport sur le travail effectué, qui sera inséré dans le texte de base. Ces rapports des Circuli Minores seront rendus publics. La commission pour l'élaboration de la Relatio finale suivra chaque étape des assises synodales et se réunira à la fin des travaux pour procéder au montage final du texte qui sera présenté samedi 24 octobre en séance plénière pour être soumis au vote de l'Assemblée. Compte tenu du grand nombre de ceux qui ont droit d'intervenir (au total 318 personnes), chacun aura droit à trois minutes en séance, étant possible de s'exprimer largement dans les Circuli. Il sera toujours possible de soumettre au Secrétariat général, en plus de la version papier et numérique des interventions, d'autres textes écrits. Étant donné le bon fonctionnement de la communication et de l'information des médias au cours de la dernière Assemblée générale extraordinaire, on suivra la même méthode. Comme le Pape l'a plusieurs fois dit, le Synode doit être un espace sûr dans lequel les Pères peuvent s'exprimer librement. Ceci dit, pour plus d'informations, le briefing quotidien sera élargi grâce à une plus grande présence de Pères synodaux. Les Pères sont libres de communiquer avec les médias, sous leur responsabilité propre. Ceci étant, les différentes étapes de l'élaboration du document restent confidentielles.

    Samedi 17 à 9h aura lieu Salle Paul VI une commémoration du 50e anniversaire du Synode des Evêques, à la Salle Paul VI. L'événement est ouvert à tous ceux qui le souhaitent. La commémoration principale sera proposée par le Cardinal Christoph Schönborn. Elle sera complétée par les communications de cinq prélats représentant les divers continents (Le Cardinal Nichols pour l'Europe, Mgr Francisco Chimoio pour l'Afrique, le Cardinal Ricardo Ezzati Andrello pour les Amériques, SB Raphaël I Louis Sako pour l'Asie, le Cardinal Soane Patita Paini Mafi pour le Pacifique et l'Océanie). Enfin, le Saint-Père prononcera le discours de clôture. Dimanche, 18 à 10h30 en la Basilique vaticane, le Synode se conclura par une messe de canonisation (entre autres, des parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus). A Ste Marie Majeure, les fidèles sont invités à accompagner par la prière le travail du Synode, en invoquant la protection de la Salus Populi Romani et des saints époux Martin. Chaque jour, chapelet à 17h et messe à 18h (première semaine, prière pour les enfants, deuxième pour les parents, troisième pour les grands-parents). Près de la salle du Synode une chapelle est à disposition des participants, où sont exposées des reliques de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, de ses parents et des époux Beltrame Quattrocchi.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.10.15).

    Texte intégral de la présentation en italien en Salle de presse du Saint-Siège.

    Calendrier des travaux de l'Assemblée Générale XIV du Synode des Evêques.

  • Méditation : Conseils du Padre Pio sur la conduite à tenir à l'église

    « Entre à l'église en silence et avec un profond respect, te considérant indigne de comparaître devant la majesté du Seigneur. [...] A peine es-tu en présence du Saint-Sacrement, fais dévotement la génuflexion. Ayant trouvé place, agenouille-toi et rends à Jésus-Hostie le tribut de ta prière et de ton adoration. [...] En assistant à la sainte Messe et aux autres offices, lève-toi, agenouille-toi, assieds-toi avec gravité et accomplis tout acte religieux avec la plus grande dévotion. Sois modeste dans tes regards, ne tourne pas la tête de droite et de gauche pour voir qui entre et qui sort ; ne ris pas, par respect du saint lieu et aussi par respect de qui est près de toi ; évite de parler à qui que ce soit, à moins que la charité ou une nécessité absolue ne t'y oblige. Si tu pries avec les autres, prononce distinctement les mots de la prière, observe bien les pauses et ne te presse jamais. En somme, comporte-toi de manière à ce que tous les assistants en soient édifiés et soient, par ton exemple, poussés à glorifier et à aimer le Père céleste. »

    St Pio de Pietrelcina, 25.07.1915 (III, 87), in P. Melchior de Pobladura, "A l'écoute spirituelle de Padre Pio" (Ch.II,I,5,d), Éditions « Voce di Padre Pio », San Giovanni Rotondo, 1981.

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  • Méditation : Saint Matthieu

    « Les apôtres ont été les premiers membres de l’Église, ils en sont le fondement. Leur histoire est comme la préfiguration de l'histoire du christianisme à travers les siècles. Jésus a intentionnellement choisi Matthieu dans le peuple des pécheurs et des publicains, qui lui étaient chers. Un autre publicain, Zachée de Jéricho, dont nous lisons la conversion dans l’Évangile de la Messe de la Dédicace, a aussi trouvé le chemin du Cœur de Jésus. Et dans la parabole que nous lisons le dixième dimanche après la Pentecôte, le Sauveur met le publicain humble et repentant, qui reste au bas du Temple et se frappe la poitrine, au-dessus de l'orgueilleux pharisien qui croit à sa justice propre. Le Christ nous dit clairement : « Je ne suis pas venu pour appeler les justes, mais les pécheurs. Ce ne sont pas les bien portants, mais les malades, qui ont besoin du médecin. » Dans tous les siècles, Jésus n'a pas seulement convié dans son Église, aimé les pécheurs, mais Il les a rendus dignes des plus grandes grâces. C'est de la même manière qu'Il a tiré saint Augustin du milieu des pécheurs pour en faire une des colonnes de l’Église. L’Église n'a jamais été un jardin composé exclusivement de lis d'innocence, mais pour le réconfort des pécheurs repentants, le publicain a trouvé une place dans les fondements de l’Église.

    Jésus devait cependant, lors de l'appel de Matthieu, avoir d'autres motifs. L'Apôtre était juif, mais il était au service d'une nation étrangère, des Romains. Cela faisait de lui, aux yeux de ses compatriotes, une brebis galeuse. Les Juifs étaient profondément persuadés de leur supériorité. Et il est remarquable de constater que Dieu a confié aux ennemis qu'ils haïssaient le trésor le plus précieux qui était finalement destiné au peuple élu.

    Jésus, fils d'une mère juive, rejeton de la dynastie nationale, a regardé au-delà des frontières de son pays. Il dit aux Apôtres : « Prêchez l’Évangile à toute créature. » La tradition nous rapporte qu'au début de leur ministère, les Apôtres se seraient réparti l'univers, depuis l'Espagne jusqu'aux Indes, pour y prêcher l’Évangile. C'était le commencement de l’Église catholique. »

    Toute l'année avec le Christ (Fête de Saint Matthieu, Apôtre), par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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    L'appel de Saint Matthieu, Le Caravage (Michelangelo Merisi da Caravaggio, 1571-1610)
    Chapelle Contarelli, église Saint-Louis-des-Français, Rome

  • Audience générale de ce mercredi 9 septembre 2015

    Ce matin, à l'audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au "lien pour ainsi dire naturel entre la famille et la communauté chrétienne car l’Église est une famille spirituelle et la famille une Église domestique. La communauté chrétienne est la maison de qui croit en Jésus comme source de la fraternité humaine. L’Église avance au milieu des peuples, des personnes et de leur histoire... C'est l'histoire qui compte pour le Seigneur, alors que celle, passagère, des grands de ce monde s'écrit dans des livres. L'histoire des affections humaines s'inscrit elle dans le Cœur de Dieu, et y demeure éternellement. La famille est le lieu de la vie et de la foi...irremplaçable et ineffaçable... La vie pleine, celle qui aboutira à la contemplation éternelle de Dieu, débute au sein de la famille".

    "Lorsque Jésus quitta Nazareth pour entamer sa vie publique, il constitua une communauté, une assemblée de personnes convoquées, au sens même du mot Église... Elle se présenta sous la forme d'une famille accueillante et non d'une secte close". Aux côtés d'apôtres il y avait l'affamé et l'assoiffé, l'étranger et le persécuté, la pécheresse et le publicain... Or Jésus ne cesse d'accueillir et de parler à tous, y compris à qui n'attend plus de rencontrer Dieu. C'est là une leçon pour l’Église car les disciples sont choisis afin de prendre soin de cette assemblée, de la famille des hôtes de Dieu". Il est indispensable aujourd'hui "de raviver l'alliance entre la famille et la communauté chrétienne, d'autant que famille et paroisse sont des espaces où se réalise la communion d'amour découlant de Dieu même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu'être une maison accueillante, aux portes ouvertes. Portes fermées, l’Église ne peut se prétendre Église, la paroisse ne peut se dire Église... Elles ne sont que des musées. Aujourd'hui plus que jamais cette alliance est cruciale. Face aux pouvoirs idéologiques, politiques et financiers, nous plaçons notre espérance dans ces centres d'amour, évangélisateurs et riches de chaleur humaine, fondés sur la solidarité, le partage et le pardon... Une foi généreuse est nécessaire pour avoir l'intelligence et le courage de raviver cette espérance. Certes, parfois les familles font marche arrière en prétendant ne pas être à la hauteur, être démunie... Mais personne n'est à la hauteur! Et rien n'est gratuit... Sans la grâce de Dieu, personne n'est capable de quoi que ce soit. Or le Seigneur n'entre jamais dans une famille sans opérer quelque miracle. Souvenons-nous de ce qu'il fit à Cana. Dans ses mains, nous sommes tous capables de miracle, d'un miracle de chaque jour... La communauté chrétienne doit donc faire son devoir...en favorisant le dialogue et l'estime partagée de ses membres. Les familles doivent assumer leur devoir d'apporter leurs dons à la communauté car chacun doit être conscient de ce que la foi chrétienne se déroule sur le champ de la vie. Chaque famille, chaque paroisse doit accomplir le miracle d'une vie plus communautaire au sein de la société".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les différents groupes, avant d'évoquer la fête de saint Pierre Claver, jésuite patron des missions d'Afrique, un exemple de service aux ultimes. A sa suite, il a encouragé les jeunes à la solidarité avec qui est dans le besoin, à aider les malades à porter leur croix, puis recommandé aux jeunes mariés de s'inspirer de son amour du Christ afin que l'amour soit au cœur de leur union.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.9.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, un lien étroit unit les familles et les communautés chrétiennes. L’histoire des affections humaines, celle qui s’écrit dans le cœur de Dieu et demeure pour l’éternité, s’apprend dans le cadre familial. Il en a été ainsi pour Jésus : il a appris à vivre la condition humaine et il a accueilli sa mission par trente années de vie à Nazareth, pour ensuite réunir autour de lui une communauté où tous sont accueillis. La famille et la paroisse sont deux lieux où se réalise cette communion d’amour qui a sa source en Dieu lui-même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu’avoir la forme d’une maison accueillante, et cela arrive quand les familles y prennent joyeusement leur place. Il est urgent et important qu’elles soient encouragées à prendre des initiatives, et qu’elles sentent la responsabilité d’apporter leur dons à toute la communauté. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Séminaire Saint-Joseph de Bordeaux, accompagné du Cardinal Jean-Pierre Ricard - qu’il soit le bienvenu - , et toutes les familles venues de Suisse et de France.
    Chères familles, vous êtes indispensables à la vie de nos paroisses. Je vous invite à vous y engager généreusement, et à faire vivre aux plus jeunes l’expérience de l’amour de Dieu, de la charité fraternelle et de l’accueil de l’autre.
    Que Dieu vous bénisse  et vous garde ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • 22e profanation (vols, dégradations) dans les églises des Pays de l’Ain

    Le dimanche 16 août 2015, un ciboire contenant le Saint-Sacrement et un calice ont été volés dans l’église de Gex. Le même jour, un ciboire, un calice et un reliquaire, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, ont été dérobés dans l’église de Collonges. Enfin, une tentative d’effraction a échoué à l’église de Bellegarde-sur-Valserine. Au mois de juillet déjà, l’église de Saint-Jean-de-Niost avait à nouveau été victime d’un vol, durant lequel un calice, un ciboire et un ostensoir avaient été volés.

    Depuis le mois d’octobre 2014, c’est la 22ème fois que des profanations, des vols ou des dégradations importantes ont lieu dans les églises des Pays de l’Ain.

    Comme le prévoit le droit de l’Église,
    l’église de Gex est fermée au culte à cause de cette profanation,
    jusqu’à la messe de réconciliation et de réparation célébrée ce jeudi 20 août 2015 à 19 h.
    A cette occasion, le Saint-Sacrement sera remis dans le tabernacle.
    Cette messe sera suivie d’une veillée d’adoration

    Voir le Communiqué sur le site internet du diocèse de Belley-Ars.

  • Méditation : Jésus-Christ au tabernacle

    « La charité veille et agit sur les grandes routes de la vie, parce qu'au bord de ces routes il y a des églises avec des tabernacles. La petite lampe qui brille dans le sanctuaire éclaire à peine l'ombre du temple ; mais, à des distances incalculables, elle échauffe les membres glacés des pauvres, des malades, des mourants. Quand, le matin, vous voyez s'ouvrir la porte d'une église et s'y glisser une frêle créature, vous dites : voici une âme qui va s'enfermer dans le mystique isolement où elle trouvera son Dieu. Regardez-la sortir. Elle porte dans ses yeux la volonté de découvrir et d'aimer son Dieu dans les plus déshérités des humains. Vous savez le colloque entre le ministre incrédule et la sœur de charité, après une visite à un hôpital où semblaient s'être donné rendez-vous tous les rebuts de la société humaine. « Ma sœur, qui vous a permis, pendant cinquante ans, de soutenir la vue de ces misères et vous a gardé la force de les soigner ? - Ceci, Monsieur le ministre », et elle montrait la chapelle, c'est-à-dire l'hostie. Qu'on supprime l'Eucharistie, on aura bientôt tari la source de l'amour fraternel. Le monde en rit peut-être, mais il en vit. Pour ceux-là mêmes qui ne croient pas, le monde n'est habitable que par la vertu rayonnante de l'hostie. »

    R.P. Ponsard, Carême 1928, Retraite Pascale (Jeudi Saint, II), Conférences de Notre-Dame de Paris, Spes, 1928.

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  • Voyage apostolique du Pape François : Rencontre avec la Société civile

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    18h00 - Rencontre avec la Société civile dans l'église de San Francisco (01h00 heure française)

    C'était un moment très attendu du voyage en Equateur : la rencontre du Pape François avec la Société civile équatorienne, qui s'est tenue mardi soir dans la magnifique église San Francisco de Quito, l'édifice catholique le plus ancien de l'Amérique Latine. Dans cette église qui domine le centre-ville classé au patrimoine de l'Unesco et qui fut un lieu de commandement militaire pour les peuples indigènes Inca et Caranqui, le Pape a développé une réflexion sur le modèle de société que chacun est appelé à construire, à commencer par ceux qui "dynamisent la vie sociale".

    Avant de prononcer son discours, le Saint-Père a écouté avec beaucoup d'attention plusieurs témoignages de différents acteurs de la société, en particulier, celui très émouvant d'une vieille femme métis du peuple Montubio, une ethnie pauvre qui vit essentiellement sur la côte nord-ouest du pays, et depuis longtemps engagée dans la catéchèse.

    Symboliquement, le Pape avait reçu du maire de Quito les clés de la ville quelques minutes avant cette rencontre. Se sentant «  à la maison » comme il l’a souligné lui-même, il a à son tour livré les clés d’une coexistence sociale, en se basant sur la vie familiale. « Aimons-nous notre société, notre pays ? » s’est interrogé le Pape, regrettant que l’adversaire politique ou le voisin ne soit pas vu du même œil que les membres de notre famille, parents frères ou sœurs.

    Les familles contribuent au bien commun et portent trois valeurs sociales essentielles a expliqué le Souverain Pontife : la gratuité, la solidarité et la subsidiarité. La gratuité d’abord, qui n’est pas un complément mais une condition requise de la justice. Ce que nous sommes et ce que nous avons nous a été confié pour que nous le mettions au service des autres. Des mots qui ont écho particulier en Equateur, où l’exploitation des ressources naturelles ne doit pas viser le bénéfice immédiat a dénoncé le Saint-Père, qui a rendu hommage aux peuples autochtones d’Amazonie. « Être administrateurs de cette richesse que nous avons reçue nous engage envers la société dans son ensemble et envers les générations futures » a t-il expliqué. L’Équateur, a-t il d’ailleurs précisé, a une opportunité pour exercer la pédagogie d’une écologie intégrale.

    Le respect de l'autre s'apprend en famille

    En évoquant la solidarité, le Pape est revenu sur les profonds changements sociaux et culturels qui ont bouleversé la société équatorienne : migration, concentration urbaine, consumérisme, crise de la famille, manque de travail, et n'a pas hésité à sortir de son texte pour déplorer une nouvelle fois la précarité de nombreux jeunes, qui les conduit à la dépression, parfois au suicide. « Les normes et les lois, ainsi que les projets de la communauté civile, doivent rechercher l’inclusion » a expliqué le Saint-Père.

    Enfin, a-t il expliqué, le respect de l’autre qui s’apprend en famille se traduit dans le domaine social par la subsidiarité. « C’est en reconnaissant ce qui est bon dans les autres, même dans leurs limites, que nous voyons la richesse que renferme la diversité et la valeur de la complémentarité ». Le Pape François a ainsi plaidé pour que toutes les composantes de la société équatoriennes, des indigènes aux femmes en passant par les regroupements de citoyens et tous ceux qui travaillent pour la communauté dans les services publics soient des protagonistes indispensables d'une société où l'on dialogue.

    Dans ce contexte a-t-il conclu, l’Église veut collaborer dans la recherche du bien commun en étant « un signe prophétique qui apporte un rayon de lumière et d’espérance à tous, spécialement à ceux qui sont le plus dans le besoin. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du mardi 7 juillet

    Mardi 7 juillet 2015 - Equateur

    09h00 Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
    10h30 Messe au parc du Bicentenaire (17h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)
    [Discours]
    18h00 Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco (01h00 heure française)
    [Discours]
    19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compania »

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Méditation : L'Oraison Dominicale

    « Le Fils de Dieu nous a appris à prier, c'est ce que nous appelons l'Oraison Dominicale... Or dans cette oraison c'est toute l’Église qui prie ; et lorsque chaque fidèle en particulier la prononce, il le fait comme revêtu de la personne de toute l’Église, et comme parlant au nom de tous les autres fidèles, avec lesquels il ne fait qu'un seul homme, un seul corps de Jésus-Christ. Il n'appelle pas Dieu son Père, mais notre Père ; il ne demande pas son pain, mais notre pain et tous nos besoins communs ; il ne se considère pas seul, mais uni à toute l’Église et à tous les fidèles répandus par tout le monde, quand il demande ensuite la rémission des péchés, l'éloignement ou la victoire des tentations et de toutes sortes de maux. Comme cette oraison est le modèle et le précis de toutes les autres, elle nous apprend que nous ne devons pas paraître devant Dieu seuls et séparément, mais dans la sainte société de tous ses autres enfants, qui nous donneront du prix et de la dignité, du zèle et de l'ardeur par leur assistance spirituelle, et en communiquant à chacun de nous tout ce qu'ils ont tous ensemble de foi et de religion, d'amour et de désir pour l'éternité... La compagnie des Anges et de tous les Saints qui mêlent leurs prières aux nôtres, nous donne du courage et de la confiance, lors principalement que nous considérons que cette grande et sainte société est le corps de Jésus-Christ, est Jésus-Christ même, qui prie pour nous et en nous. »

    Ante omnia pacis doctor atque unitatis magister singulatim noluit, et privatim precem fieri, ut quis, cum precatur, non pro se tantum precetur. Non enim dicimus Pater meus qui in coelis es : nec, Panem meum da mihi hodie. Nec dimitti sibi tantum unusquisque delicta postulat, aut ut in tentationem non inducatur, atque a malo liberetur, pro se solo rogat. Publica est nobis et communis oratio ; et quando oramus, non pro uno, sed pro populo tuo oramus, quia totus populus unum sumus.
    St Cyprien, De Orat. Dom.

    P. Louis Thomassin, O.F. (1619-1695), Traité de l'office divin pour les ecclésiastiques et les laïques (1ere P., ch. XVI, IX), A Paris, Chez François Muguet, 1686.

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  • Medjugorje : Rome se dirige lentement vers un jugement prudent

    En démenti aux fausses informations ayant circulé sur le net ces deux derniers jours... :

    Vatican - le 26/06/2015

    L’Eglise catholique s’apprête à prendre position sur la question controversée des apparitions mariales à Medjugorge (Bosnie-Herzegovine), mais sa décision pourrait prendre encore quelques mois, a appris I.MEDIA. Alors que la Congrégation pour la doctrine de la foi doit encore donner son avis au Pape, la Commission pontificale qui a travaillé pendant quatre ans sur ce dossier inviterait à la prudence à l’égard du phénomène des apparitions et des voyants eux-mêmes, tout en prenant en compte l’afflux de pèlerins et la ferveur constatée sur place.

    Source : I.Media.

  • L'église du Christ Roi à Font Romeu une nouvelle fois vandalisée

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    © Patrick Chevallier

    L'église du Christ Roi à Font Romeu a été une nouvelle fois vandalisée au début du mois de juin. Don Jean-Xavier, curé de la paroisse, a découvert les dommages ce vendredi 19 juin alors qu'il se rendait à l'église afin de préparer la saison estivale pendant laquelle cette église ouvre ses portes aux nombreux fidèles. Vitres brisées, porte cassée, croix abimée, excréments sur l'autel de la crypte, harmonium abimé sont malheureusement à déplorer.

    Cette nouvelle profanation provoque une immense peine pour les baptisés et toutes les personnes de bonnes volontés. Il nous faut réparer le mal qui a été commis.

    Tous les fidèles et les personnes scandalisées par ce vandalisme sont invités à participer à la Messe de réparation qui sera célébrée le samedi 27 juin à 11h00 à l'église du Christ Roi.

    Pour information, un projet de réhabilitation de cette église visant à empêcher les squats est à l'étude mais les autorisations nécessaires sont encore en attente.

    Source :  Paroisses Cerdagne Capcir.

  • Le Pape François à Turin - Visite et rencontres au temple de l'Eglise évangélique Vaudoise

    Ce matin à 9h00, le Saint-Père a visité le Temple vaudois où il a été reçu par le Pasteur Eugenio Bernardini, Modérateur de la Table Vaudoise, le Président du Consistoire de l’Église évangélique vaudoise de Turin, M. Sergio Velluto, et le Pasteur Paolo Ribet, titulaire de l’Église évangélique vaudoise de cette localité. Étaient également présents le Modérateur de l’Église vaudoise d'Uruguay, le Pasteur Oscar Oudri. L'accueil reçu par le Pape lui a rappelé "les réunions avec les amis de l’Église évangélique vaudoise de Rio de la Plata, où il a pu apprécier la spiritualité et la foi, et apprendre beaucoup de bonnes choses".

    Un des principaux fruits que le mouvement œcuménique a permis de cueillir ces dernières années, a dit le Pape, "est la redécouverte de la fraternité qui unit tous ceux qui croient en Jésus Christ et ont été baptisés en son nom. Ce lien n'est pas basé sur des critères simplement humains, mais sur le partage radical de l'expérience qui fonde la vie chrétienne : la rencontre avec l'amour de Dieu qui se révèle à nous en Jésus Christ et l'action transformante de l'Esprit Saint qui nous assiste sur le chemin de la vie. La redécouverte de cette fraternité nous permet de comprendre le lien profond qui nous unit déjà, malgré nos différences... L'unité qui est fruit de l'Esprit Saint ne signifie pas uniformité. En effet, les frères partagent une même origine mais ne sont pas identiques entre eux. Cela est très clair dans le Nouveau Testament où, bien qu'étant appelés frères tous ceux qui partagent la même foi en Jésus-Christ, on devine que les communautés chrétiennes dont ils faisaient partie, n'avaient pas toutes le même style, ni la même organisation interne... et jusque dans l'annonce de l’Évangile des différences existaient. Malheureusement, il s'est passé et continue de se passer que les frères n'ont pas accepté leurs différences et ont fini par se faire la guerre les uns aux autres. En réfléchissant sur l'histoire de nos relations, nous ne pouvons que nous attrister face aux litiges et violences commis au nom de la foi, et je demande au Seigneur de nous donner la grâce de nous reconnaître tous pécheurs et de savoir nous pardonner les uns les autres. C'est par l'initiative de Dieu qui ne se résigne jamais face au péché de l'homme, que s'ouvrent de nouvelles routes pour vivre notre fraternité et nous ne pouvons nous soustraire à cela. De la part de l’Église catholique, je vous demande pardon...pour les attitudes et comportements non chrétiens, voire inhumains que, dans l'histoire, nous avons eu contre vous. Au nom du Seigneur Jésus Christ, pardonnez-nous !".

    Le Pape a ensuite fait part de sa joie constatant que les relations entre catholiques et vaudois se basent aujourd'hui davantage sur le respect mutuel et la charité fraternelle et que n'ont pas manqué les occasions qui ont contribué à rendre ces rapports plus forts, par exemple, "la collaboration pour la publication en italien d'une traduction interconfessionnelle de la Bible, les accords pastoraux pour la célébration du mariage, et plus récemment la rédaction d'un appel conjoint contre la violence faite aux femmes". De plus, cette année pour Pâques l’Église vaudoise de Pinerolo (Italie) a offert à l’Église catholique le vin pour la célébration du Samedi Saint et l’Église catholique a offert, à son tour, aux vaudois le pain pour la sainte Cène du dimanche de Pâques. "C'est un geste entre les deux Églises qui va bien au-delà de la simple courtoisie et qui anticipe en quelque sorte l'unité de la Messe eucharistique que nous désirons tous". Encouragés par ces gestes, nous sommes appelés à continuer à cheminer ensemble. L'évangélisation est un des domaines dans lequel s'ouvrent de larges possibilités de collaboration entre vaudois et catholiques. Conscients que le Seigneur nous a précédés et nous précède toujours dans l'amour, allons ensemble vers les hommes et les femmes d'aujourd'hui qui parfois semblent si distraits et indifférents, pour leur transmettre le cœur de l’Évangile c'est-à-dire la beauté de l'amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité. Un autre domaine dans lequel nous pouvons travailler ensemble est celui du service à l'humanité qui souffre, aux pauvres, aux malades, aux migrants... Que les différences sur d'importantes questions anthropologiques et éthique qui continuent d'exister entre catholiques et vaudois, ne nous empêchent pas de trouver des formes de collaboration dans ces domaines et dans d'autres. Si nous marchons ensemble, le Seigneur nous aide à vivre cette communion qui devance toute opposition".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.6.15).

    Texte intégral des paroles du Saint-Père en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : La liturgie est faite pour Dieu

    « Après le concile [Vatican II], la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l'adoration, de l'agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes... Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d'animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes.

    Benoît XVI a souvent rappelé que la liturgie ne saurait être une œuvre de créativité personnelle. Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s'éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l'avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu'elles ne sont pas différentes d'une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l'essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. IV), Fayard, 2015.

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