Alexander Gorbatov, ténor
Konstantin Senchenko et Konstantin Smirnov, barytons
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« S'il faut en croire les plaintes qui montent de partout, les œuvres bien faites deviennes chose rare. La conscience professionnelle s'en va. On ne travaille plus, on bâcle. On n'a plus au même degré qu'autrefois le souci du mieux possible. Est-il certain que, du monde paganisant qui nous entoure, cette habitude du vaille que vaille n'ait pas pénétré quelque peu nos existences à nous, chrétiens ?
Quelle est, chacun dans notre état, notre conscience professionnelle ? Comment accomplissons-nous notre devoir quotidien ? Faisons-nous vraiment de notre mieux ce que nous avons à faire ? Si non, qu'attendons-nous ? Parce que notre Maître est bon et récompense le moindre de nos actes même à moitié fait, nous contentons-nous de ne lui donner que des actes à moitié faits, un demi-travail, de l'activité à demi-rendement ?
Souvent, nous rêverions pour nos vies autre chose. Nous les voudrions pleines d'autres événements, d'une activité différente, de devoirs d'états ou moins monotones ou plus reluisants. Ce n'est un secret pour personne, personne n'est content de son sort. On souhaite changer avec le voisin. Or, Dieu ne nous demande pas de faire autre chose, mais de faire autrement. Non de changer nos actes, mais seulement la manière de les accomplir... [...]
Nous avons dit que le grand secret de la vie fervente était de prendre pour idéal : "Agir en tout comme Notre-Seigneur agirait s'il était nous"... Il s'agit d'une réalité. Chacun de nous vivant en grâce est une portion vivante du Christ, et, par conséquent, ce que chacun de nous accomplit surnaturellement, le Christ, entendu dans son acception globale, l'accomplit en nous et par nous. Cet humble détail de mon existence, comment l'accomplirait le Christ ? - Ainsi moi dois-je l'accomplir. - Et cet autre ?... et encore cet autre... Une âme qui adopterait cette règle pour gouverne pratique, n'a pas besoin de chercher ailleurs une formule de sainteté. Elle l'a trouvée. Et aucune ne peut être plus efficace et plus rapide. »
Raoul Plus s.j. (1882-1958), Comment toujours prier - Principes et Pratique de l'Union en Dieu (2ème Par. ch. II), Apostolat de la prière, Toulouse - Tournai, 1926.
précédemment proposées ici et sur notre site internet :
02 juin 2011 : Saint Augustin (354-430)
17 mai 2012 : Dom Prosper Guéranger (1805-1875)
09 mai 2013 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)
29 mai 2014 : Bx John Henry Newman (1801-1890)
14 mai 2015 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)
05 mai 2016 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln (1936)
25 mai 2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1917)
10 mai 2018 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)
30 mai 2019 : Jean Tauler (v.1300-1361)
Allelúia, allelúia. V/. Ascéndit Deus in iubilatióne, et Dóminus in voce tubæ. (Ps. 46, 6)
Allelúia, allelúia. V/. Dieu est monté au milieu des cris de joie, et le Seigneur au son de la trompette. |
Ascension du Seigneur
Les fidèles ont pu retrouver le pape François dans la cour Saint-Damase ce mercredi 12 mai pour l’audience générale. Il a poursuivi son cycle de catéchèse sur la prière, abordant cette fois-ci le thème du combat dans la prière.
Compte rendu à lire sur Vatican News.
Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur le site du Vatican.
Entends, artisan des cieux,
la prière du poète. Que ta grâce vienne doucement sur nous. Je t'implore donc, parce que tu m'as créé. Je suis ton esclave, tu es mon Seigneur. Seigneur, je t'implore pour que tu me soignes. Souviens-toi de moi, toi le miséricordieux, nous avons grand besoin de toi. Chasse, ô grand et généreux roi des soleils, tous les soucis des hommes de la citadelle de leur cœur. Veille sur moi, toi le miséricordieux, nous avons grand besoin de toi en vérité, à chaque instant, dans le monde des hommes. Toi qui es né de la Vierge, envoie-nous ce qui est bon pour nous, tout secours vient de toi, dans mon cœur. |
« La voix du Seigneur est non pas faible (elle est, au contraire, très forte), mais tellement douce que si l'on ne fait pas un silence profond on ne peut l'entendre. Ceci n'est pas contradictoire. De là, l'importance extrême du silence... non pas seulement comme moyen de sanctification, mais bien comme condition sine qua non de notre union à Dieu. Si nous ne nous appliquons pas à tous les genres de silence, silence matériel, silence extérieur, silence intérieur, nous ne pourrons pas entendre la voix de Notre-Seigneur. C'est tout à fait impossible ; une âme qui n'est pas complètement entourée de silence ne le pourra jamais. »
[P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive, Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.
Mercredi des Rogations
Au nouveau calendrier : Mémoire facultative des
St Nérée et St Achille, martyrs & St Pancrace, martyr
Le Motu proprio du pape François "Antiquum ministerium", avec lequel il établit le ministère laïc de catéchiste, a été publié ce mardi 11 mai 2021. Il présente ce ministère comme une urgence pour l’évangélisation du monde contemporain.
Synthèse d'Isabella Piro à lire sur Vatican News.
Lettre Apostolique sous la forme de Motu Proprio
Antiquum ministerium
du Souverain Pontife François
établissant le Ministère de Catéchiste
Texte intégral (version française) sur le site du Vatican.
Dans l’Évangile de ce 6e dimanche de Pâques, Jésus invite ses disciples à « demeurer » dans son amour. Mais de quel amour s’agit-il ? Comment y demeurer et pourquoi ? Le pape François a proposé quelques explications avant la prière du Regina Cæli, prononcée depuis la fenêtre du Palais apostolique.
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.
« Ô mon Dieu, Vous surabondez en miséricorde ! [...] Vous avez dit que je serais plus heureux si je croyais en Vous que si je Vous voyais. Donnez-moi ce bonheur, donnez-le moi dans sa plénitude. Rendez-moi capable de croire comme si je voyais : que je vous aie toujours présent à l'esprit comme si Vous m'étiez toujours corporellement et sensiblement présent. Que je me maintienne toujours en communion avec Vous, mon Dieu caché, mais mon Dieu vivant. Vous êtes dans le plus intime de mon cœur. Vous êtes la vie de ma vie. Chaque souffle de ma poitrine, chaque pensée de mon esprit, chaque bon désir de mon cœur vient de la présence en moi du Dieu invisible. Par la nature et par la grâce, Vous êtes en moi. Je ne Vous vois que vaguement dans le monde matériel, mais je reconnais votre voix dans ma propre conscience intime. Je me retourne, et je dis : Rabbouni ! Oh ! soyez toujours ainsi avec moi ! et si je suis tenté de Vous quitter, Vous, ô mon Dieu, ne me quittez pas ! »
St John Henry Newman, Méditations et Prières (VII,2), traduites par Marie-Agnès Pératé, Librairie Lecoffre, Paris, 1919.
Herbert Gustave Schmalz (1856–1935), Le Christ ressuscité
(Crédit photo)
5ème Dimanche après Pâques
(6ème Dimanche de Pâques)
Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur terre aux hommes de bonne volonté.
Ô Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche proclamera ta louange. |
« Sainte Marguerite-Marie a demandé à Jésus : "Seigneur que voulez-vous que je fasse ?"
"Laisse-moi agir", répondit Jésus.
Laissez-Le vous vider et transformer, pour remplir le calice de votre cœur jusqu'au bord, pour qu'à votre tour, vous puissiez donner de votre abondance. Cherchez-Le. La connaissance vous rendra aussi forte que la mort. Aimez-Le sans regarder en arrière, sans peur. Croyez que Jésus seul est la vie. Servez-Le en rejetant et oubliant tout ce qui vous tourmente, désirant faire aimer l'amour qui n'est pas aimé. »
Ste Teresa de Calcutta (1910-1997), Tu m'apportes l'amour, Le Centurion (Lettres, Premier vendredi de juin 1962), 1975.