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Éthiopie

  • Soudan du Sud, Somalie, Éthiopie, Yémen : 20 millions de personnes menacées par la famine

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    Photo : © 2016 / CARE

    Plus de 20 millions de personnes risquent de mourir de faim. Nous sommes confrontés à une crise sans précédent, provoquée par les conflits et les sécheresses. Nos équipes sur le terrain sont déjà mobilisées. Aujourd’hui, votre aide est indispensable : elle nous permettra de poursuivre notre action sur le terrain.

    Des millions de personnes souffrent d'une faim insoutenable

    Il s’agit d’une crise d'une ampleur inédite depuis des années. L’état de famine vient d’être déclaré dans certaines régions du Soudan du Sud, après plus de trois ans d’un violent conflit.Six autre pays en Afrique de l'Est ainsi que le Nigeria et le Yémen sont également menacés par ce fléau.

    La famine est déclarée lorsque :

        - au moins 20% des familles d'une région sont confrontées à des pénuries alimentaires extrêmes et font preuve d’une capacité limitée à y faire face.
        - les taux de malnutrition aiguë dépassent 30%
        - et le taux de mortalité dépasse deux personnes par jour pour 10 000 personnes.

    En début de mois, les autorités somaliennes ont annoncé que 110 personnes étaient mortes de faim ou de diarrhée en moins de 48 heures.

    Des familles survivent à peine en se nourrissant de feuilles et de racines pour manger

        « C'est la pire sécheresse que nous ayons jamais connue. Ces dernières années, nous avons toujours pu trouver de la nourriture et de l'eau, mais maintenant tout le pays est touché », témoigne Nura, une mère de sept enfants, qui vit en Somalie.

    En Somalie, en Éthiopie et au Kenya, la sécheresse a tari les sources d'eau, anéanti les cultures et décimé le bétail. Dans l’ensemble de ces pays, les prix de la nourriture ont fortement augmenté et les familles sont obligées de vendre tout ce qu’elles ont pour survivre.

    Les femmes et les filles sont particulièrement à risque : elles parcourent des kilomètres pour collecter de l’eau et sont les dernières nourries au sein de leur famille.

    Les équipes de CARE déjà mobilisées

    Au Soudan du Sud, au Yémen et dans le bassin du Lac Tchad, de violents conflits ont ravagé les cultures et compliquent l’acheminement de l’aide humanitaire.

    Malgré ces difficultés, CARE a déjà aidé plus de 2,9 millions de personnes au Soudan du Sud, en Somalie, en Éthiopie et au Yémen.

        - Nous fournissons une aide alimentaire et un soutien financier aux familles les plus vulnérables.
        - Nous distribuons des semences aux agriculteurs afin de garantir la production de nourriture ;
        - Nous veillons à ce que les familles aient de l'eau potable.

    APPEL AUX DONS

    Les Nations unies réclament d'urgence plus de quatre milliards de dollars pour aider les populations qui ont en besoin. Mais les fonds tardent à arriver. Aidez-nous à poursuivre nos actions :

        75 € permettent, par exemple, d’apporter une aide alimentaire à six enfants souffrant de malnutrition.
        185 € permettent de distribuer une aide alimentaire d’urgence à 20 personnes.

    Je fais un don

    CARE France.

  • Ethiopie - Six millions d’enfants assoiffés et en danger à cause d’El Nino

    ethiopie,famine,sécheresse,enfants,dénutrition,mortsGode – Les Nations-Unies estiment qu’en Ethiopie, entre l’Oronie et la Région somalienne, 15 millions de personnes ont urgemment besoin d’aides alimentaires à cause de la sécheresse. Par ailleurs, 33% de cette population souffre déjà des effets de la dénutrition sévère due à l’insuccès de l’agriculture et à la mort des têtes de bétail. On estime qu’entre octobre 2015 et avril 2016, environ 450.000 animaux sont morts, portant gravement préjudice à l’approvisionnement en lait, surtout pour les enfants. La situation est encore aggravée par la présence d’El Nino, qui menace de priver d’eau et de nourriture 15 millions de personnes dont 6 millions d’enfants. La sécheresse est devenue endémique et les terrains meurent lentement.

    « Les terrains, une fois fertiles, qui s’étendent dans toute la région du Bale, entre le Wabe Mena jusqu’aux villes de Mandera et de Dolo Ado, sont désormais inutilisables » raconte à Fides un missionnaire présent depuis des années sur place. « Les paysans – poursuit-il – voient agoniser leurs cultures de papaye, de tomates, de pastèque, de pommes de terre, d’oignons, de poivrons et de cornichons. Moutons, vaches, chèvres et chameaux vaguent sans but. Ce sont environ 160 familles du clan des Ogadens, d’origine somalienne, qui ont vécu toute leur vie en Ethiopie dans la région de l’Oromie, sur la rive ouest du fleuve Wabe Gestro, qui vivent actuellement la plus grave des crises humanitaires ».

    « Un matin, le maire m’a fait appeler parce qu’il voulait être accompagné à une rencontre. J’étais le seul chrétien dans une assemblée qui compte plus de 150 hommes et femmes. Le maire me dit : « Mon Père, nous savons que vous et l’Eglise catholique êtes les seuls en mesure de nous aider dans cette crise. Gode s’est remplie d’évacués. Il s’agit de familles fuyant la sécheresse et la famine. Elles sont affamées, épuisées et terrorisées ». Nous avons choisi les cas les plus graves – raconte le missionnaire – et pendant 10 jours consécutifs, nous les avons portés à la clinique de la mission. Avec le directeur du Bureau du Fond mondial pour l’alimentation de Gode, nous avons organisé en quelques heures un énorme convoi de plus de 29 tonnes de vivres : riz, huile, soja, farine, lait en poudre et mais. Après avoir assuré l’eau, la nourriture et les médicaments, il m’est venu en tête de construire une petite école, qui est actuellement fréquentée par 170 enfants et quelques adultes ».

    Source : Agence Fides (AP), 10/05/2016.

  • Ethiopie, paroisse de Gighessa : le presbytère, le couvent et la clinique dévastés

    Mgr Abraham Desta, vicaire apostolique de Meki en Ethiopie, a exprimé à l’AED son effroi après que le presbytère, le couvent et la clinique de Gighessa ont été pillés par des gens que l’Eglise avait aidés. Tout a été volé ou brûlé: vêtements, lits d’hôpital, matériels informatiques et au moins 12 000 kg de denrées alimentaires, c’est-à-dire les réserves pour l’année à venir.

    AED-Ethiopie_2aa.jpgDans un rapport adressé à l’AED, Mgr Abraham Desta a décrit comment la paroisse de Gighessa – « l’un des plus anciens et plus grands centres paroissiaux du vicariat de Meki » – a été attaqué le 18 février « par les gens pour lesquels nous travaillons et avec lesquels nous coopérons étroitement ». Mgr Desta a décrit comment les villageois, « y compris les jeunes et les vieux, les femmes et les enfants… ont commencé à jeter des pierres et à détruire les biens de l’Église », notamment le presbytère, le centre pastoral du diocèse, un petit couvent d’Ursulines et une clinique spécialisée dans les soins aux personnes handicapées.

    Plus de 55 participants à une conférence sur l’éducation préscolaire, qui se déroulait alors dans le centre pastoral, ont été obligés de s’enfuir précipitamment pour se mettre à l’abri des assaillants. « Sauf les religieuses ursulines qui gèrent l’hôpital, elles sont restées sur place avec leurs patients parce qu’elles ne voulaient pas les abandonner. »
    La foule en furie a d’abord exigé la remise de tous les biens de la clinique, pour ensuite « commencer à tout détruire ou à emporter sous les yeux des religieuses, y compris des vêtements personnels. » Et l’évêque poursuit : « Malheureusement, personne n’est venu en aide aux religieuses. Mais avec la grâce de Dieu, elles sont parvenues avec leurs patients à rejoindre Shashamane, la communauté la plus proche, et y ont passé la nuit. »

    AED-Ethiopie_2ba.jpgActuellement, les patients sont pris en charge à Shashamane.
    « Ils ont tout perdu, sauf le bien le plus précieux de la vie, que Dieu le Tout-Puissant nous offre. Et c’est triste à dire, mais tout ceci était l’œuvre des villageois auxquels les religieuses vouent leur service, qu’elles connaissent parfaitement – même s’ils ne comptaient pas tous parmi les assaillants, mais il y en avait du moins beaucoup. »

    Un butin gigantesque

    L’évêque a confirmé qu’il n’y avait pas eu de blessé. « Cependant,… peu après le départ du groupe, les misérables sont revenus et ont incendié le presbytère… et le pickup Toyota et ont détruit tous les autres bâtiments… De plus, ils ont emporté tout ce qui appartenait au centre – les meubles, dont plus de 250 lits, des matelas, plus de 700 couvertures, des draps, des housses de couette, quatre ou cinq réfrigérateurs et congélateurs, des lave-linge, téléviseurs, génératrices, copieurs, ordinateurs, et même les portes et les fenêtres de la maison. »
    Ils ont laissé « cet endroit dans un état de dévastation et de dépouillement total. Même dans la cuisine, ils ont tout pris. »

    Le butin des assaillants comptait plus de 12 000 kg de denrées alimentaires, notamment du blé, du riz et des pâtes – soit les réserves alimentaires du centre pour toute une année.
    Les vaches et les poules élevées dans une petite ferme non loin du centre paroissial ont également été volées.
    L’école a été le seul bâtiment du centre à avoir été épargné par les assaillants.

    Pourquoi ?

    AED-Ethiopie_2ca.jpgL’évêque a ajouté : « Aujourd’hui, une question préoccupe nos cœurs et nos pensées : Pourquoi, Seigneur ? Pourquoi de cette façon ? J’espère que le Seigneur pourra nous donner une réponse en temps voulu. »
    Mais en poursuivant dans son récit, Mgr Desta a raconté comment Dieu a aussi montré qu’Il était à leurs côtés durant l’attaque.
    « Le Saint Sacrement était resté dans l’église parce que les religieux et les moniales ne sont pas parvenus à y pénétrer… Mais à notre surprise, deux jeunes filles catholiques de Gighessa ont prétendu faire partie des assaillants. Le lendemain, elles y sont allées, ont pris le Saint Sacrement et l’ont emporté dans la communauté de Shashamane. » Et l’évêque de conclure : « À travers tous ces événements, le Seigneur nous rappelle qu’Il se tient à nos côtés jusqu’au bout. »

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

  • Visite au Pape François de Sa Sainteté Abuna Matthias I, Patriarche de l'Eglise Orthodoxe Tewahedo d'Ethiopie

    Le Pape a reçu ce lundi matin le Patriarche de l’Église orthodoxe éthiopienne, Abune Mathias, qui avait été élu primat de cette Église le 28 février 2013, le jour même de la démission de Benoît XVI.

    L’Église Catholique et l’Église Orthodoxe d’Éthiopie entretiennent des relations régulières depuis plusieurs années, comme l’a rappelé le Patriarche Abune Mathias. Le Pape François a d’ailleurs évoqué les deux visites déjà effectuées par l’ancien primat orthodoxe d’Éthiopie, Abune Paulos, auprès de Jean-Paul II, en 1993, et de Benoît XVI en 2009.

    Le Pape a rappelé que l'Eglise orthodoxe éthiopienne a été dès le début une Eglise de martyrs. Encore aujourd'hui elle est le témoin "d'une violence dévastatrice contre les chrétiens et les autres minorités du Moyen-Orient et de certaines régions d'Afrique. Nous ne pouvons qu'en appeler à nouveau à ceux qui ont entre leurs mains le destin politique et économique du monde, afin de promouvoir une coexistence pacifique fondée sur le respect mutuel et la réconciliation, le pardon et la solidarité".

    Il a également évoqué les grands efforts déployés par l'Ethiopie pour améliorer les conditions de vie de la population et construire une société plus juste, fondée sur la primauté du droit et le respect du rôle des femmes. Et insisté sur l'existence de multiples domaines de collaboration entre les Eglises pour le bien commun et la sauvegarde de la création. Il ne fait pas de doute que l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie ont la volonté de travailler ensemble : "Mon espoir est que notre rencontre marque une nouvelle étape de l'amitié fraternelle entre nos Eglises. Nous sommes conscients que l'histoire a laissé un poids de malentendus douloureux et de lméfiance, donc nous demandons pardon à Dieu".

    Prions les uns pour les autres, a conclu le Pape en invoquant la protection des martyrs et des saints, ainsi que la prière des fidèles des deux confessions. "Que l'Esprit Saint continue à nous éclairer et à nous guider vers l'harmonie et la paix. Qu'il nous encourage en vue du jour où nous serons unis autour de l'autel du sacrifice du Christ, dans la plénitude de la communion eucharistique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.2.16).

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral original du discours en anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • L'Éthiopie confrontée au risque d'une nouvelle famine

    Face à une nouvelle menace de famine imminente due notamment au réchauffement climatique, l’Église éthiopienne exhorte les associations à se mobiliser pour sauver des vies.

    AED-Ethiopie_1a.jpgEn Éthiopie, plus de 10 millions de personnes sont menacées par la famine, en raison d’une grave sècheresse, comparable à celle de 1984. Les pluies ont été quasi inexistantes et les récoltes n'ont presque rien donné. La Conférence épiscopale tire, à son tour, la sonnette d’alarme, dans une note rendue publique au terme de son assemblée plénière à Addis-Abeba.

    Les évêques exhortent les ONG et en particulier les associations catholiques à se mobiliser pour sauver des vies. Selon eux, cette sècheresse est la conséquence des changement climatiques et de la détérioration de l’environnement. Plus de 820 000 personnes ont été contraintes de se déplacer à la recherche de nourriture. Les familles pauvres sont particulièrement touchées et les jeunes essayent d’émigrer à l’étranger, le plus souvent par des moyens illégaux, abandonnant leurs épouses et leurs enfants. Cette crise a également des conséquences sociales : les viols et les abus ont augmenté, de nombreux enfants ne vont plus à l’école, et les déplacements des populations provoquent des conflits locaux.

    En raison de la malnutrition, certaines personnes n’ont même plus la force d’assister aux célébrations religieuses, indiquent les évêques. 1,4 milliards de dollars seraient nécessaires pour faire face à cette crise alimentaire. L’Église est appelée à venir en aide aux couches les plus fragiles de la population.

    À Rome, Caritas internationalis a lancé un appel de fonds en faveur de l’Éthiopie. La fondation Aide à l’Église en détresse a déjà débloqué 460 000 euros. Cette somme devrait permettre d’aider plus de 1400 familles pendant toute l’année 2016. Mais la situation s’aggrave de jour en jour, indique le sous-secrétaire de la Conférence épiscopale éthiopienne, le Père Meleku. La population a besoin de tout : de nourriture, mais aussi de soins médicaux et de bétail.

    carte-ethiopie-4a.jpg

    L’histoire de l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria, est ponctuée de famines. L’économie de ce pays, fondée sur une agriculture vivrière, est sensible aux variations climatiques. L'agriculture emploie plus des trois quarts de ses 90 millions d'habitants. De plus, la déforestation a généré une érosion des sols. Le gouvernement éthiopien est beaucoup mieux préparé qu’il y a 30 ans, mais il a besoin de l’aide internationale pour éviter le pire.

    Sources : Radio Vatican (CV-RF) - AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Message du Pape François au Patriarche de l'Église orthodoxe Tewahedo d'Éthiopie Sa Sainteté Abuna Matthias

    Le Pape François a envoyé hier lundi au patriarche de l’Église orthodoxe éthiopienne Abuna Matthias un message de solidarité après l’assassinat en Libye de 29 otages éthiopiens par l’État islamique.

    Il a fait part de sa grande consternation et de sa douleur face à l’assassinat de ces chrétiens « tués pour le seul fait de suivre Notre Seigneur et notre Sauveur ». Je sais, écrit-il, que « vous souffrez profondément des atrocités dont vos fidèles sont victimes, assassinés du simple fait d'être chrétiens... Je prie devant le martyre permanent si cruellement infligé aux chrétiens, en Afrique, au Proche et Moyen Orient ou en Asie. Il n'y a pas de différences entre catholiques, copte, orthodoxes et protestants qui témoignent tous du Christ... Le sang de nos frères et sœurs est un témoignage qui doit être entendu de tous ceux qui savent distinguer le bien du mal. Ce cri doit être surtout écouté par ceux qui ont en main le destin des peuples. » Cette année, notre joie pascale « est assombrie par la peine, même si nous savons que vivre dans l'amour miséricordieux du Père est plus fort que la souffrance des chrétiens, de ces hommes et femmes de bonne volonté appartenant aux diverses confessions. »

    Sources : Radio Vatican - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.4.15).

    Texte original en italien sur le site internet du Vatican.

  • ETHIOPIE/EGYPTE - Déclarations de l’Evêque copte catholique de Gizeh à propos des chrétiens éthiopiens massacrés, martyrs dans lesquels resplendit la victoire du Christ

    Le Caire (Agence Fides) - Les Patriarches et les Evêques catholiques d’Egypte, réunis au Caire pour leur assemblée périodique qui a lieu deux fois l’an, dédieront une partie de leur réflexion pastorale commune aux nouveaux massacres de chrétiens éthiopiens perpétrés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et documentés dans des vidéos réalisées avec un professionnalisme macabre pour être diffusées en ligne comme instruments de leur propagande délirante.

    Dans la nouvelle vidéo, reprise comme produite par al Furqan Media - se présentant comme réseau médiatique de référence du prétendu « Etat islamique » - on voit deux groupes différents de prisonniers présentés comme des chrétiens éthiopiens qui sont massacrés par décapitation et de balles à la nuque dans un lieu désertique ainsi que sur une plage libyenne. La vidéo, accompagnée des habituels slogans contre la « nation de la croix » et d’images de destruction d’églises, d’icônes et de tombes chrétiennes, répète, en s’adressant aux chrétiens qu’il n’y aura pas de salut pour eux s’ils ne se convertissent pas à l’islam ou n’acceptent pas de payer la « taxe de protection ».

    Dans la vidéo - particulièrement éloquente - les victimes sont présentées comme appartenant à « l’Eglise éthiopienne hostile ». Pour le moment, vérifications et confirmations indépendantes concernant l’identité des victimes font défaut. Selon des sources gouvernementales et de l’Eglise éthiopienne, il est probable qu’il s’agisse de pauvres émigrants éthiopiens faisant partie des multitudes d’hommes et de femmes qui tentent d’atteindre l’Europe en traversant la Libye avant de s’embarquer sur les embarcations gérées par le réseau criminel des passeurs.

    « Le Patriarche de l’Eglise orthodoxe d’Ethiopie, Matthias Ier - indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh - avait programmé de venir en Egypte et de repartir avec le Patriarche copte Tawadros II pour participer à Erevan aux commémorations du Génocide arménien. Maintenant, il a dû, au dernier moment, annuler sa visite. Il s’en est excusé et a déclaré qu’il restera en Egypte. Les histoires de martyrs du passé croisent celles des martyrs d’aujourd’hui ».

    L’Eglise orthodoxe d’Ethiopie a été liée au plan juridictionnel au Patriarcat copte d’Alexandrie jusqu’en 1959, année où elle a été reconnue comme Eglise autocéphale par le Patriarche copte Cyrille VI. En avril dernier, Matthias I° avait accompli une visite historique en Egypte, qui avait marqué un pas important dans le dépassement de contrastes passés entre les deux Eglises. Le Patriarche éthiopien avait été reçu avec tous les honneurs également par le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi.

    « Il est frappant - fait remarquer S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina - que l’Eglise éthiopienne soit qualifiée d’Eglise hostile… Evidemment, ces étranges djihadistes suivent également les évolutions politiques des rencontres entre les Eglises. Mais, dans cette grande douleur, nous continuons à regarder ces événements avec le regard de la foi. La liste des martyrs n’est pas finie et elle accompagnera toute l’histoire, jusqu’à la fin. Les chrétiens ne recherchent pas le martyre, ils veulent vivre dans la paix et dans la joie. Mais si le martyr arrive, nous l’acceptons avec la même paix que celle avec laquelle l’ont accepté les coptes qui prononçaient le nom du Christ et se remettaient à Lui alors qu’ils étaient égorgés. L’Eglise ne s’est jamais plainte du martyr mais elle a toujours célébré les martyrs comme ceux en qui, lorsqu’ils sont tués, resplendit la grande et consolante victoire du Christ » (GV)

    Source : Agence Fides (20/04/2015).

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  • Lundi 27 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 21 septembre 2014

    25e Dimanche du Temps ordinaire
    [St Matthieu]


    (Calendrier traditionnel : 15ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Fêté ce jour : le bienheureux Ghèbrè-Michel (Mikaël Ghebra, 1791-1855)

    Heureuse parution en ce début d'été de ce livret, petit par la taille mais grand par son contenu, dédié au bienheureux Ghèbrè-Michel dont il nous conte la vie.

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    Serviteur de l’Archange Michel : Le bienheureux Ghèbrè-Michel, Abyssin, prêtre de la Mission et martyr (1791-1855)

    Ardemment chrétien et assoiffé de vérité, Abba Ghèbrè-Michel quitte courageusement le monophysisme pour la foi catholique, après avoir rencontré et vu vivre saint Justin de Jacobis, avec lequel il a de longs entretiens. Ce vaillant évêque saluera en lui « ce génie abyssin, perspicace, droit, actif, exemplaire, qui n’a jamais participé au relâchement du christianisme dégénéré de son malheureux pays, et qui, hors de toute secte, a toujours cherché, dans l’étude la plus sévère, la connaissance de la vraie foi », que viendra couronner son martyre.

    Une vie exemplaire, à lire et à méditer !

    Surtout connu pour son remarquable Dictionnaire amarigna-français suivi d’un vocabulaire français-amarigna, le lazariste Joseph Baeteman (1880-1938) a aussi écrit diverses publications pour faire connaître l’Ethiopie où il a été missionnaire.

    5 €, 18x11 cm. (br.), 76 p. : envoi franco de port en France métropolitaine.

    A commander directement chez l'éditeur :

    TRIFOLIUM
    5 rue Sainte Odile
    67000 Strasbourg (France)

  • Dimanche 27 octobre 2013

    Dimanche 27 octobre

    Au calendrier traditionnel : Christ Roi

    Déplacé par la réforme de 1969 au dernier dimanche de novembre

    « ... en vertu de Notre autorité apostolique, Nous instituons la fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ-Roi.

    Nous ordonnons qu'elle soit célébrée dans le monde entier, chaque année, le dernier dimanche d'octobre, c'est-à-dire celui qui précède immédiatement la solennité de la Toussaint. Nous prescrivons également que chaque année, en ce même jour, on renouvelle la consécration du genre humain au Sacré Cœur de Jésus, consécration dont Notre Prédécesseur Pie X, de sainte mémoire, avait déjà ordonné le renouvellement annuel...

    En fixant la fête un dimanche, Nous avons voulu que le clergé ne fût pas seul à rendre ses hommages au divin Roi par la célébration du Saint Sacrifice et la récitation de l'Office, mais que le peuple, dégagé de ses occupations habituelles et animé d'une joie sainte, pût donner un témoignage éclatant de son obéissance au Christ comme à son Maître et à son Souverain. Enfin, plus que tout autre, le dernier dimanche d'octobre Nous a paru désigné pour cette solennité : il clôt à peu près le cycle de l'année liturgique; de la sorte, les mystères de la vie de Jésus-Christ commémorés au cours de l'année trouveront dans la solennité du Christ-Roi comme leur achèvement et leur couronnement et, avant de célébrer la gloire de tous les Saints, la Liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe, en tous les Saints et tous les élus.

    Il est de votre devoir, Vénérables Frères, comme de votre ressort, de faire précéder la fête annuelle par une série d'instructions données, en des jours déterminés, dans chaque paroisse. Le peuple sera instruit et renseigné exactement sur la nature, la signification et l'importance de cette fête; les fidèles régleront dès lors et organiseront leur vie de manière à la rendre digne de sujets loyalement et amoureusement soumis à la souveraineté du divin Roi. »

    Pie XI, Encyclique Quas Primas pour la fête du Christ Roi (19), 11 décembre 1925.

  • Samedi 21 septembre 2013

    St Matthieu, apôtre et évangéliste

    Calendrier liturgique

  • Les J.O. de Londres s'achèvent ce dimanche : un instant de grâce à garder en mémoire...

    L'éthiopienne Meseret Defar, qui vient de remporter le 5000 m., sort de son maillot une image de la Sainte Vierge à l'Enfant Jésus, prie en la regardant longuement, et l'embrasse en pleurant... Merci, Sainte Mère, d'avoir offert au monde entier cette belle image de foi et de vénération d'une athlète en action de grâces...

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    Puissent ces photos, retransmises par toutes les télévisions du monde, demeurer longtemps dans nos cœurs, témoignages tellement parlants d'une foi vécue et montrée sans honte...

    Images qui ne doivent pas nous faire oublier la situation de ce pays où certaines régions sont encore le lieu de luttes inter-religieuses parfois très violentes... Puissent nos prières accompagner celles de Meseret Defar, pour que "vienne le règne du Père" et "cette paix que seul son Fils peut nous donner"...

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