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écologie

  • Message du Pape François pour la LIIIe Journée mondiale de la Paix [1er janvier 2020]

    LA PAIX, UN CHEMIN D’ESPÉRANCE :
    DIALOGUE, RÉCONCILIATION ET CONVERSION ÉCOLOGIQUE

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Synode sur l’Amazonie (octobre 2019) : présentation de l’Instrumentum Laboris

    “Des nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale”, tel est le thème du prochain Synode sur l’Amazonie qui se tiendra au Vatican du 6 au 27 octobre prochains. L’Instrumentum Laboris, le document de travail de cette assemblée, a été présenté ce lundi en salle de presse du Saint-Siège. Un document en trois parties qui met au cœur le « cri des pauvres et de la terre » et le rôle que l’Église est appelée à tenir pour être l’avocate de ces voix oubliées et exploitées, tout en poursuivant sa mission d’annoncer le Christ.

    Commentaires d'Olivier Bonnel et Cristiane Murray à lire sur Vatican News.

    Le synode sur l’Amazonie devrait étudier la question des viri probati (sur Cath.ch).

  • Un peu de votre grand-mère en poudre pour faire pousser vos salades ?

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    Avec 3,6 millions de décès par an en 2037, « soit 1 million de plus qu’en 2015 », les Etats-Unis s’inquiètent de la place disponible dans les cimetières. Et pour la première fois, un état, celui de Washington, a voté une loi pour autoriser le compostage humain. Le gouverneur, Jay Inslee l’a signée le mercredi 22 mai dernier ; elle prendra effet en mai l’année prochaine. Le projet de loi décrit le processus comme une « conversion confinée et accélérée des restes humains en sol ».

    La démarche s’inscrit dans une perspective écologique : les 22 000 cimetières américains déversent « annuellement dans le sol 16 millions de litres de produits chimiques, en majorité du formaldéhyde, considéré comme cancérogène, 1,6 million de tonnes de béton, 47 millions de mètres cubes de planches et des dizaines de milliers de tonnes de cuivre, de bronze »… Côté crémation, les émissions de CO2 et de mercure sont tout aussi polluantes, la consommation en énergie serait « l’équivalent d’un trajet en voiture Paris-Marseille ». On compte 1,5 millions d’incinérations par an.

    Katrina Spade, PDG de l'entreprise de compostage humain Recompose, explique le processus : « Le corps est recouvert de matériaux naturels, comme de la paille ou des copeaux de bois. L'activité bactérienne conduit à sa décomposition en terre au bout de trois à sept semaines ». (1)

    Pour Philip Olson, professeur à Virginia Tech et spécialiste des pratiques funéraires, « la nouveauté c’est de considérer le corps comme un produit écologique, un nutriment, une ressource. On le composte, on le transforme en quelque chose, il est utilisé pour la préservation de la nature. C’est une sorte de résurrection non religieuse ».

    De son côté l’Eglise catholique a critiqué une loi qui, « ne montre pas assez de respect pour le défunt ».

    Sources : Gènéthique.org - Le Point, Hélène Vissière (06/06/2019) - Ecolos même après la mort - CNN, Faith Karimi et Amir Vera (22/05/2019) - Washington becomes the first state to legalize composting of humans

    (1) : Après 30 jours de processus, l’équivalent d’un mètre cube de terreau (soit l’équivalent de deux brouettes), à un coût prévisionnel d’environ 5500 dollars, est rendu aux familles.

    Photo : Le gouverneur de l’Etat de Washington, Jay Inslee, est candidat à l’élection présidentielle de 2020 sur un programme misant beaucoup sur l’écologie. Ted S. Warren / AP

  • Publication de la "Lettre encyclique 'Loué sois-tu', du Saint-Père François sur le soin de la maison commune"

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    « J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »

    « J'espère que cette Lettre encyclique, qui s'ajoute au Magistère social de l'Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l'urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. »

    « Une longue réflexion, à la fois joyeuse et dramatique pour que nous, chrétiens, nous sachions assumer les engagements que nous propose l'Évangile de Jésus, en faveur de la création. »

    Un appel à tous à prendre soin et de la maison commune et de chacun de ceux qui l'habitent.

    Face à l'exploitation violente de la terre et des hommes, le pape réveille les consciences pour susciter le respect et l'admiration de la création et de toutes ses créatures, jusqu'aux plus petits d'entre les hommes.

    Editions ARTÈGE - Parution ce 18 juin 2015 - 192 pages - 4,50 €

  • L'encyclique du Pape François sur l'écologie sera publiée le 18 juin

    C'est le jeudi 18 juin, et non le mardi 16 juin comme annoncé la semaine dernière, que sera publiée l'encyclique du Pape sur l'écologie. La Salle de Presse du Saint-Siège a donné cette précision aujourd'hui. Ce document très attendu devrait avoir pour titre "Laudato Sii", inspiré du Cantique des Créatures de Saint François d'Assise.

    Cette encyclique sera la deuxième du Pape François, après "Lumen Fidei", publiée en juin 2013 dans le contexte de l'Année de la foi. Cette encyclique avait en fait été écrite à quatre mains, avec le Pape émérite Benoît XVI.

    L'encyclique sur l'écologie, annoncée depuis plusieurs mois, sera donc la première encyclique véritablement personnelle du Pape François, qui a tout de même associé d'autres personnes à sa réflexion. Elle a été écrite notamment en collaboration avec le Conseil Pontifical Justice et Paix, présidée par le Cardinal ghanéen Peter Turkson.

    Communiqué du Saint-Siège :

    « Pour éviter toute confusion en raison de la diffusion d'informations non confirmées, s'il vous plaît notez que la date prévue de la publication de l'encyclique du Pape est le Jeudi 18 Juin.

    Le mode de présentation publique sera publié dans le Bulletin de Presse au cours de la semaine prochaine. »

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • L’Encyclique du Pape François sur l’écologie sera publiée le 16 juin prochain

    giotto-san-francesco.jpgL’Encyclique du Pape François sur l’écologie humaine sera publiée le 16 juin 2015 et intitulée "Laudato si" ("Loué sois-tu"), a indiqué le directeur de la Librairie éditrice vaticane le 30 mai. Elle est issue d’un long travail du Conseil pontifical Justice et Paix, et revue à maintes reprises par le Saint-Père. Il s’agira de la première Encyclique rédigée par ce dernier, après la parution de "Lumen fidei" début juillet 2013, texte essentiellement rédigé par son prédécesseur Benoît XVI.

    L’incipit de ce long texte magistériel est tiré du célèbre Cantique des créatures de St François d’Assise (1182-1226), écrit par le Poverello en 1225, un an avant sa mort. A huit reprises, les versets de ce texte aussi appelé "Cantique de frère soleil" commencent ainsi par « Loué sois-tu, mon Seigneur... » Cette Encyclique pourrait, en outre, comporter un sous-titre invitant à « protéger la création », en référence à un appel fréquent du Souverain Pontife.

    Lors d’une Messe à la Maison Sainte-Marthe, le 9 février dernier, le Pape François avait invité à ne pas laisser aux "Verts" la responsabilité de la protection de la planète, assurant qu’il était de la « responsabilité » des chrétiens de répondre « à la première création de Dieu ». « Un chrétien qui ne protège pas la création, qui ne la fait pas croître, est un chrétien qui n’accorde pas d’importance à l’œuvre de Dieu, cette œuvre née de l’amour de Dieu pour nous ».

    D'après I.Media.

  • Audience générale de ce mercredi 5 juin 2013

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à la défense de l'environnement, à laquelle l'ONU dédiée une journée mondiale : Lorsqu'on parle d'environnement, a-t-il dit, "on pense au livre de la Genèse qui rapporte que Dieu confia la terre à l'homme et à la femme pour qu'ils la cultivent et la protègent. Qu'est ce que cela signifie ? Cultivons-nous et protégeons-nous vraiment la nature, ou bien exploitons-nous et négligeons-nous la création ?... Cultiver et protéger est un ordre de Dieu valable dans le temps et applicable à chacun de nous. Cela fait partie de son projet qui est de faire grandir le monde dans la responsabilité, afin d'en faire un jardin, un espace vivable pour tous. Benoît XVI a plusieurs fois rappelé que la mission attribuée à l'humanité par le Créateur implique le respect des rythmes et de la logique de la création. Mais l'homme est souvent dominé par la tendance à dominer, posséder, manipuler et exploiter, et non par le respect de la nature considérée comme un don gratuit. Ainsi perd-on le sens de la contemplation et de l'écoute de la création, ainsi oublie-t-on de cueillir ce que Benoît XVI appelle le rythme de l'histoire d'amour entre Dieu et l'homme. Ce défaut vient de ce qu'on pense et vit de façon horizontale, loin de Dieu et loin de ses signes".

    "Mais ce 'cultiver et protéger' comprend aussi les rapports humains... Si la crise actuelle est largement liée à l'environnement, elle touche également l'homme. La personne est en danger et ceci justifie la priorité d'une écologie humaine. Ce danger est d'autant plus grave que sa cause est profonde. Il ne s'agit pas d'économie mais d'éthique et d'anthropologie...même si tout est dominé par une économie et une finance démunies d'éthique qui sacrifient les personnes au profit et à la consommation. Il s'agit d'une culture du gaspillage et du rejet...qui tend à devenir commune... La mode aujourd'hui c'est l'argent et la richesse, pas l'homme. C'est la dictature de l'argent. Dieu a chargé l'homme de gérer la terre, non l'argent. Là est le devoir de chacun de nous. A l'inverse, la vie et la personne n'y sont plus considérées comme des valeurs primaires... Cette culture rend insensible jusqu'au gâchis alimentaire... La société de consommation nous a habitués à l'excès et au gaspillage des aliments, auxquels on finit par ne plus accorder de valeur. Et ceci va bien au-delà des simples paramètres économiques car ces denrées sont en fait comme volées aux pauvres et aux affamés. Je vous invite donc à réfléchir sur cette problématique... Si une nuit d'hiver, tout près de cette place, quelqu'un meurt dans la rue, ce n'est pas une information" alors que si un réseau électronique saute c'est un drame ! "Si la bourse fléchit de quelques points, c'est une tragédie, mais pas que des êtres humains soient rejetés comme on jette des ordures... Partout de par le monde il y a des enfants qui n'ont rien à manger et on fait comme si c'était normal. Il ne peut pas en être ainsi !... Prenons tous l'engagement à respecter et protéger l'environnement et la création. Soyons attentifs à toute personne et luttons contre la culture du gaspillage et du rejet au profit d'une culture de la solidarité et du dialogue".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.6.13)