Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élection

  • Méditation : Dieu nous a choisis afin que nous fussions saints et immaculés

    « Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant la formation du monde, nous prédestinant à devenir ses enfants adoptifs ; non pas en ce sens que nous devions par nous-mêmes nous rendre saints et immaculés, mais en ce sens que nous avons été choisis et prédestinés pour devenir saints et immaculés.

    D'un autre côté, comme cette élection et cette prédestination sont de la part de Dieu l'œuvre parfaitement libre de sa volonté, si l'homme a le droit de se glorifier, ce n'est point dans sa volonté, mais uniquement dans la volonté de Dieu. En effet, le Seigneur, pour nous combler de ses dons, n'a consulté que les richesses de sa grâce et sa bienveillance infinie, personnifiée dans son Fils bien-aimé, en qui nous sommes élus et prédestinés selon le décret éternel de celui qui opère en nous toutes choses, et même le vouloir (Ph II, 13). Or, s'il agit ainsi à notre égard, c'est selon le décret de sa volonté, afin que nous devenions les témoins et les instruments de sa gloire. De là, ce cri sans cesse répété : "Que personne ne se glorifie dans l'homme (I Co III, 21)", ni par conséquent en lui-même ; mais "que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur (Id. I, 31)", afin que nous soyons les témoins et les instruments de sa gloire. Dieu, dès lors, opère en nous selon son décret, afin que nous soyons les témoins et les instruments de sa gloire, c'est-à-dire saints et immaculés, car c'est dans ce but qu'il nous a appelés et prédestinés avant la formation du monde. Par suite de ce décret, nous devons regarder comme son œuvre propre la vocation des élus, au bien desquels il fait tourner toutes choses ; car c'est selon son décret qu'ils ont été appelés (Rm VII, 28), et les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. »

    Saint Augustin, De la prédestination des saints, Ch. XVIII (37), Trad. de M. l'Abbé Burleraux, in "Oeuvres complètes de Saint Augustin", sous la direction de M. Raulx, Tome XVIème, Bar-le-Duc, 1871.
    Source : Abbaye Saint Benoît.

    Sainte_Trinite_Fecamp.jpg

    (Vitrail de l'église de Fécamp)

  • Habemus Papam !

    Le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio devient le pape François

    Jorge Mario Bergoglio a été élu pape ce mercredi soir par les 115 cardinaux électeurs réunis depuis mardi soir en conclave pour succéder à Benoît XVI.

    "Les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde", a-t-il déclaré au balcon, adressant ensuite, avec la foule, une fervente prière pour son prédécesseur. Il a invité les fidèles à "entreprendre un chemin de fraternité, d'amour" et d'"évangélisation" ; il a demandé à la foule une minute de silence, et a invité les fidèles "à prier le Seigneur" pour qu'Il le bénisse.

    Premier pape non-européen de l'histoire et premier jésuite élu au pontificat, Jorge Mario Bergoglio est fils de parents immigrés italiens. Fervent défenseur des pauvres, il n'a pas hésité à s'opposer aux autorités politiques de son pays.

    bergoglio_b.jpg

    « Chers frères et soeurs, bonsoir !
    Vous savez que le conclave est chargé de donner un évêque à Rome, et cette fois mes frères Cardinaux sont allés le chercher au loin, presqu'au bout du monde. Et nous voila ici ! Merci de l'accueil de la communauté diocésaine à son nouvel évêque.
    Avant tout, je désire prier pour notre évêque émérite Benoît XVI afin que le Seigneur le bénisse et que la Vierge le protège.
    (Avec la foule : Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père).
    Maintenant mettons nous en route, évêque et peuple ensemble, peuple et évêque ensemble, avec cette Eglise de Rome qui préside à la charité de toutes les Eglises. Avançons dans l'amitié et dans la confiance et prions tous pour tous, pour moi, pour vous et pour le monde, pour qu'il connaisse une grande fraternité. J'espère que ce parcours d'Eglise qui part de cette chère ville de Rome, et dans lequel m'aidera le Cardinal Vicaire, ici présent, sera fructueux pour la reévangélisation.
    Et maintenant, avant de vous donner la bénédiction apostolique, je veux vous demande une faveur, de demander au Seigneur de me bénir: La prière du peuple pour son évêque, pour que Dieu le bénisse. Soyons unis en silence pour prier les uns pour les autres.
    (Le pape s'incline, profondément recueilli - Temps de silence et de prière silencieuse).
    Maintenant je vous donne à tous la bénédiction, qui s'étend au monde entier, aux femmes et hommes de bonne volonté".
    - Première bénédiction Urbi et Orbi -
    Demain, je vais prier la Vierge pour qu’elle protège la ville de Rome. A demain, à bientôt… Bonne nuit et bon repos. »

  • Entrée en conclave des Cardinaux

    Les 115 Cardinaux électeurs se sont rassemblés dans la Chapelle Sixtine à 16 h 15, heure de Rome, où le Doyen de l'ordre des évêques, le Cardinal Re a déclaré : "Le Seigneur, qui guide nos coeurs dans l'amour et la patience du Christ, soit toujours avec vous." Puis il a ordonné le départ en procession vers la Chapelle Sixtine à travers la Salle Royale : "Frères vénérés, après avoir célébré le divin mystère nous entrons en conclave pour élire le Souverain Pontife. L'Eglise toute entière nous est unie dans la prière, invoquant sans cesse la grâce de l'Esprit afin que soit élu parmi nous un pasteur digne pour le troupeau du Christ. Puisse-t-il guider nos pas dans la vérité afin qu'avec l'intercession de la Vierge Marie et des Apôtres Pierre et Paul, et de tous les saints, nous fassions toujours sa volonté."
    Au chant des litanies les Cardinaux électeurs et le Cardinal Prosper Grech non électeur chargé de la première méditation, accompagnés de l'Auditeur Genéral de la Chambre apostolique, du Maître des cérémonies, de deux protonotaires, de deux juges de la Rote, de deux prélats de la Chambre, du secrétaire du Cardinal Président, des huit cérémoniaires et de la chapelle musicale.
    Le cortège a été accueilli par le Préfet de la Maison pontificale, le Substitut de la Secrétairerie d'Etat, le Secrétaire pour les relations avec les états, le Commandant de la Garde suisse - dont un piquet a rendu les honneurs et assuré la garde de la porte -, et les divers assistants.
    Les Cardinaux ont pris la place qui leur était réservée selon leur ordre et préséance au chant du Veni Creator. Après quoi le Cardinal Re leur a lu la formule du serment, qu'ils ont ensuite prononcé un à un la main sur l'évangéliaire : "Nous tous et chacun de nous, Cardinaux électeurs présents à cette élection du Souverain Pontife, promettons, faisons le vœu et jurons d'observer fidèlement et scrupuleusement toutes les prescriptions contenues dans la constitution apostolique Universi Dominici Gregis du 22 février 1996. De même, nous promettons, nous faisons le voeu et nous jurons que quiconque d'entre nous sera, par disposition divine, élu Pontife Romain, s'engagera à exercer fidèlement le Munus Petrinum de Pasteur de l'Eglise universelle et ne cessera d'affirmer et de défendre avec courage les droits spirituels et temporels, ainsi que la liberté du Saint-Siège. Nous promettons et nous jurons surtout de garder avec la plus grande fidélité et avec tous, clercs et laïcs, le secret sur tout ce qui concerne d'une manière quelconque l'élection du Pontife Romain et sur ce qui se fait dans le lieu de l'élection et qui concerne directement ou indirectement les scrutins, de ne violer en aucune façon ce secret aussi bien pendant qu'après l'élection du nouveau Pontife, à moins qu'une autorisation explicite en ait été accordée par le Pape lui-même, de n'aider ou de ne favoriser aucune ingérence, opposition ni aucune autre forme d'intervention par lesquelles des autorités séculières, de quelque ordre et de quelque degré que ce soit, ou n'importe quel groupe, ou des individus voudraient s'immiscer dans l'élection du Pontife Romain. Et moi, N. Cardinal N., je le promets, j'en fais le voeu et je le jure... Que Dieu m'y aide ainsi que ces saints Evangiles que je touche de ma main".
    Après le serment du dernier Cardinal électeur James Michael Harvey, le Maître des cérémonies Mgr Guido Marini a prononcé l'Extra Omnes, fixant la clôture des portes de la Sixtine à 17 h 35. Resté parmi les électeurs aux côtés de Mgr Marini, le Cardinal Grech a prononcé une méditation destinée à encourager l'assemblée à agir avec rectitude dans le processus de désignation du Pape, en faisant la volonté de Dieu et le bien de l'Eglise. Après quoi le Cardinal Président a demandé au collège s'il désirait procéder à un premier scrutin, ce qui est facultatif en cette session d'entrée.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.3.13)

  • Le Conclave débutera le mardi 12 mars

    Le conclave pour l'élection du successeur de Benoît XVI débutera le mardi 12 mars. C'est ce qu'annonce un bref communiqué de la Salle de presse du Vatican, alors que la huitième congrégation était toujours en cours dans la nouvelle Salle du Synode au Vatican.

    "La huitième congrégation générale des cardinaux a décidé que le conclave pour l'élection du pape débutera le mardi 12 mars 2013. La messe +pro eligendo Pontifice+ sera célébrée dans la matinée dans la basilique Saint-Pierre et dans l'après-midi les cardinaux entreront en conclave", précise le communiqué.

    Source : Radio Vatican.

  • 26 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Certaines personnes à qui l'on ne peut pas accorder une promotion en déduisent qu'on ne les aime pas ; si on ne les implique pas dans les affaires et les fonctions, elles se plaignent d'être laissées pour compte. C'est la source de graves discordes entre des gens qui passaient pour être des amis, nous le savons bien ; au comble de l'indignation, ces gens se séparent et en arrivent à se maudire...

    Que personne n'aille se dire laissé pour compte parce qu'on ne lui a pas accordé de promotion. À ce sujet, le Seigneur Jésus a préféré Pierre à Jean. Toutefois, en conférant la primauté à Pierre, il n'en a pas pour autant retiré son affection à Jean. Il a confié son Eglise à Pierre ; il a remis à Jean sa mère tendrement aimée (Jn 19,27). Il a donné à Pierre les clés de son Royaume (Mt 16,19) ; il a découvert à Jean les secrets de son Coeur (Jn 13,25). Pierre occupe donc un poste élevé, mais la place de Jean est plus sûre. Pierre a beau avoir reçu le pouvoir, quand Jésus dit : "L'un de vous me livrera" (Jn 13,21), il tremble et s'affole avec les autres ; Jean, enhardi par sa proximité du Seigneur, l'interroge, à l'instigation de Pierre, pour savoir de qui il parle. Pierre doit se livrer à l'action ; Jean est mis à part pour témoigner son affection, selon la parole : "Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je vienne". Il nous a donné l'exemple afin que nous aussi fassions de même. »

    Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), L'Amitié spirituelle, III, 115s (trad. Bellefontaine, 1994).

  • 14 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla" (Ac 1,15 sq). Parce qu'il est fervent et parce qu'il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole : "Frères, il nous faut choisir parmi...les hommes qui nous ont accompagnés". Remarquez comment il veut que ces nouveaux apôtres soient des témoins oculaires. Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d'importance à ce point. "Parmi les hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous." Il leur indique qu'ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples. En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient... "Jusqu'au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection."
    Pierre n'a pas dit : "témoin de tout le reste", mais seulement "témoin de la résurrection". Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire : "Celui qui mangeait, qui buvait, qui a été crucifié, c'est celui-là qui est ressuscité". Par conséquent, il ne fallait pas qu'il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles. Ce qu'on exigeait, c'était qu'il soit témoin de la résurrection. Tout le reste avait été manifesté et proclamé. Tandis que la résurrection s'était accomplie dans le secret, elle n'était manifeste que pour quelques-uns. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), 3ème Homélie sur les Actes des apôtres ; PG 60, 33 (trad. Bréviaire 14/05)