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  • Rencontre avec le personnel du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican pour l'échange des vœux de Noël

    Le Pape François a reçu ce matin le personnel du Vatican (Curie et État) pour les vœux de Noël. Tout d'abord, a-t-il dit, "je voudrais vous remercier pour votre travail, pour l'effort que vous mettez à bien l'accomplir, même quand il n'y a aucune reconnaissance. Je tiens à remercier en particulier ceux d'entre vous qui pendant tant d'années font le même type de travail, un travail souvent caché... Certes c'est tout simplement faire son devoir... Mais parfois nous avons besoin d'un encouragement... Merci ! Allons de l'avant, dans les différents domaines d'activité, travaillons ensemble, avec patience, en essayant de s'entraider... Je tiens également à vous demander pardon pour les scandales qui se sont produits au Vatican. Mais je souhaite que, surtout en ces jours, nous prions tous pour les personnes impliquées, parce que ceux qui ont fait le mal doivent se repentir et retrouver le droit chemin".

    "Il y a une autre chose que je veux vous dire, peut-être plus importante : Prenez soin de votre famille, de vos enfants... Le mariage est comme une plante, non comme une armoire placard dans la chambre, dans laquelle on fait la poussière de temps en temps. C'est une réalité vivante qui doit être soignée chaque jour : Comment va-t-il, a-t-il besoin d'eau, et ainsi de suite. La vie de couple ne doit jamais être tenu pour acquise, à aucun stade de la vie de famille. Le cadeau le plus précieux sont les enfants, qui ne sont pas des choses, mais l'objet de l'amour de leurs parents. Et en plus de l'amour des parents envers leurs enfants, il doit y avoir l'amour réciproque des parents de l'autre, qui...fait tant de bien à la vie conjugale comme aux enfants. Donc, tout d'abord cultiver la « plante » du mariage, que vous êtes marié, et en même temps prendre soin de la relation avec vos enfants, même ici, se concentrant davantage sur la relation humaine que sur les choses. Nous comptons sur la miséricorde, dans les relations quotidiennes avec autrui, entre mari et femme, entre parents et enfants, frères et sœurs, sans oublier les grands-parents. Le Jubilé doit aussi être vécu dans l'église domestique, pas seulement dans les grands événements ! En effet, Dieu aime ceux qui pratiquent la miséricorde dans les circonstances ordinaires.... Faîtes l'expérience de la joie de la miséricorde à partir de votre famille. Transmettez mes salutations et mes meilleurs vœux à vos proches, aux personnes âgées et aux malades".

    Après avoir renouvelé ses excuses pour les récents scandales dévoilés, il a demandé de continuer à prier pour lui.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.12.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite de courtoisie au Président de l'État

    Mercredi 8 juillet 2015 - Bolivie

    18h00 - Visite de courtoisie au Président de l'État plurinational de Bolivie au Palais du gouvernement (00h00 heure française)

  • 86e anniversaire de l'Etat de la Cité du Vatican

    L’Etat de la Cité du Vatican, que le pape Pie XI (1922-1939) avait défini comme « un petit territoire pour une grande mission », fête ce 11 février le 86e anniversaire de sa création, née des Accords du Latran.

    Les Accords du Latran furent en effet signés le 11 février 1929 par le cardinal Pietro Gasparri et le chef du gouvernement italien, Benito Mussolini. Cet accord international comportait trois actes distincts : un traité, un concordat et une convention financière. Le même jour, dans un discours adressé aux prêtres de Rome, Pie XI avait expliqué qu’« après avoir beaucoup réfléchi, médité et prié », il avait décidé « délibérément » de conserver « juste ce qu’il faut de territoire pour servir de support à la souveraineté (…) sans lequel elle ne pourrait pas exister ». Pie XI s’était réjoui « de voir le matériel territorial réduit au point de pouvoir et devoir être lui aussi considéré comme spiritualisé par la spiritualité immense, sublime et vraiment divine qu’il est destiné à soutenir et à servir ». (Sources : apic/imedia/VIS)

  • Irak : l’Etat islamique s’avance dans l’indifférence

    Un nouvel État islamique est en train de se créer de facto, à cheval sur l'Irak et la Syrie. Pour les chrétiens vivant là depuis 2.000 ans, une seule issue : l’exode !

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    Entre la Syrie et l’Irak se joue à la fois un fait historique et un drame humain : un nouvel État est en train de naitre et cet État pousse devant lui des centaines de milliers de réfugiés terrorisés. La victoire remportée en Syrie par Bachar el-Assad a dirigé les islamistes vers la frontière avec l’Irak ; dans ces vastes étendues désertiques, les djihadistes ont fait leur royaume. Et les minorités n’y sont pas tolérées.

    Imaginez cet Exode des temps modernes : des populations appauvries par trois ans des guerre doivent traverser des déserts sous une température de 35 à 40 degrés. Les routes vers le nord étant quasiment coupées, c’est vers Bagdad que doivent fuir ces malheureux. Les drones américains peuvent suivre chacun de ces éclopés à la trace… mais aucune intervention n’est envisagée. Quelque 500.000 personnes ont fui la seule ville de Mossoul en deux jours. Un millier d’autres arrive à Bagdad tous les jours.

    Un Etat dans l’Etat

    De groupement hétéroclite de divers groupes islamistes (parmi lesquels se trouvent des Européens partis faire la guerre au nom d’Allah), l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) est devenu une véritable armée capable de mettre en échec les autorités de Bagdad. Faiblesse de l’armée irakienne et tensions entre minorités ethniques (Kurdes, Turcomans, Arabes du sud, etc.) ont ouvert un véritable boulevard à EIIL, aguerrie par plusieurs mois de durs combats en Syrie.

    On n’hésite pas à parler « d’État » car, non content de faire la guerre contre un régime qu’ils considèrent comme impie, les djihadistes imposent la loi d’Allah dans les territoires qu’ils ont conquis. Les rebelles d’autres groupes, qui avaient noué des alliances provisoires avec l’EIIL ont rapidement dû se soumettre sans rechigner à la loi de leurs nouveaux maitres. Les tribus sunnites, qui avaient été ostracisées sous le régime imposé par les Américains, ont décidé de prendre leur revanche envers les autres groupes constituant la mosaïque irakienne : Kurdes, Turcomans… et surtout chrétiens.

    Or les chrétiens sont présents dans la région depuis les premières années de l’ère chrétienne. Certains endroits sont même réputés avoir été évangélisés par les apôtres eux-mêmes. L’Islam n’est arrivé que plus tard, vers le VIIe siècle. La cohabitation ne fut pas toujours aisée, mais la tolérance a existé. Mais là où l’EIIL passe, l’Histoire trépasse.

    Les chrétiens éradiqués dans l’indifférence

    Il y a dix ans, on comptait encore quelque  35.000 chrétiens à Mossoul. Aujourd’hui, il n’y en a plus aucun. Ce n’est pas la tristesse impuissante du Vatican ou le silence indifférent des chancelleries occidentales qui va y changer quelque chose : la carte du Moyen-Orient a été nettoyée de ses chrétiens.

    Il serait faux de dire que l’Église d’Occident a laissé son poumon oriental mourir sans s’en préoccuper. Le Saint-Siège a exprimé sa « vive préoccupation » et la Congrégation pour les Églises Orientales a assuré ses frères d’Irak de la prière de toute l’Eglise.

    Au moment où l’on se distrait par la Coupe du Monde de football, un drame humain se joue à grande échelle. Il y a une cause humanitaire à défendre.

    MB

    Source : InfoCatho.be

  • Méditation : le péché

    « On ne comprend le péché qu'en le regardant en face de Dieu, et on ne le comprend pleinement qu'en se plaçant au point de vue surnaturel.
    Sur le plan laïque, il n'y a que des erreurs, des délits, des fautes, il n'y a pas de péché. Le péché n'existe que par rapport à Dieu. On peut affliger et blesser son frère,
    On n'offense que Dieu qui seul pardonne,
    disait Verlaine. [...]
    Vous ne devez pas voir seulement dans vos fautes le tort et le scandale causés au prochain, ou votre propre déchéance et les risque éternels que vous avez bravés. Ce sont là les conséquences et les châtiments du péché. Le péché est strictement dans l'offense faite à Dieu que vous avez rejeté, éloigné, oublié, Dieu à qui vous avez désobéi gravement. Tant qu'on ne voit pas le péché où il est, on en reste l'esclave ; pour s'en délivrer, il faut d'abord l'avoir vu dans son vrai jour. Tibi soli peccavi. (1)
    [...]
    Le péché détruit l'état de grâce. Si nous nous élevons à ce point de vue surnaturel qui nous révèle toute la vérité, nous ne pouvons plus contester la malice du péché qui brise l'union intime établie par Dieu entre lui et les frères adoptifs de son Fils. Dès qu'un chrétien s'oppose sciemment à un ordre grave de Dieu, il renie sa filiation divine. Faire la volonté de son Père était la nourriture de Jésus (2) ; il en est de même pour nous : nous ne pouvons conserver, entretenir la vie de Dieu en nous qu'en accomplissant ses volontés ; notre fidèle obéissance est l'aliment de notre vie surnaturelle, comme nos désobéissances graves sont le poison mortel qui la supprime instantanément. Le chrétien qui pèche fait plus que se séparer de Dieu, il le rejette de son âme. C'est contre le Dieu Rédempteur qu'il s'est également insurgé. [...] Dans tout péché mortel, il y a comme une apostasie "intérieure" que l'on doit pleurer devant un crucifix ; c'est seulement devant la croix du Christ que nous comprenons à quel point le péché grave trahit l'amour d'un Dieu. »

    (1) : Devant toi seul j'ai péché (Ps. 50)
    (2) : Jean 4, 34.

    Mgr G. Chevrot (1879-1958), Conférences de Notre-Dame, Carême 1939, "La vie de l'homme nouveau suivie de la Retraite pascale" (Retraite pascale, Mardi saint), Desclée, De Brouwer, Paris, 1939.

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  • Consécration de l'Etat de la Cité du Vatican à saint Joseph et à saint Michel

    Ce matin dans la cour du palais du Governorat, le Saint-Père a procédé, en présence de Benoît XVI, à la bénédiction d'un statue de l'archange Michel (œuvre de Giuseppe Antonio Lomuscio) et à la consécration de l'Etat de la Cité du Vatican à saint Joseph et à saint Michel. Après les interventions du Cardinal Giuseppe Bertello, Président du Governorat et de son prédécesseur le Cardinal Lajolo, le Pape François a rappelé que les jardins vaticans abritent nombre d'œuvres d'art, auxquelles s'ajoute désormais une statue qui brillera par l'emplacement qu'elle occupera et par ce qu'elle représente. "Il ne s'agit pas en effet d'un monument commémoratif mais d'une invitation à la prière, qui prend parfaitement place dans l'Année de la foi. Michel signifie 'semblable à Dieu', son champion, le porteur de sa transcendance et de sa puissance, le défenseur du peuple de Dieu contre ses ennemis et le Diable au premier chef. Il est vainqueur car en lui c'est Dieu qui agit. Cette sculpture doit nous rappeler que le mal sera vaincu... Dans les épreuves de la vie nous ne sommes pas abandonnés mais soutenus par les anges de Dieu, qui nous aident à surmonter tant de périls et à dominer une réalité qui pourrait nous rabattre vers le bas. En lui consacrant l'Etat de la Cité du Vatican, nous demandons à l'archange Michel de le défendre du Malin, de l'en faire sortir". Après quoi, il a récité la prière de consécration à Joseph et à Michel, béni la statue et l'assistance.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.7.13)

  • Voeux de Benoît XVI à la Curie Romaine

    Benoît XVI a reçu ce samedi matin pour le traditionnel échange des voeux le Sacré Collège, la Curie Romaine et les Autorités de l'Etat de la Cité du Vatican.

    Extraits de l'allocution du Saint-Père :

    [...] Je voudrais mentionner la grande Fête de la famille à Milan, ainsi que ma visite au Liban avec la remise de l’exhortation apostolique post-synodale, qui maintenant devra constituer, dans la vie des Eglises et de la société au Moyen-Orient, une orientation sur les difficiles chemins de l’unité et de la paix. Le dernier événement important de cette année qui s’achève a été le Synode sur la nouvelle évangélisation qui a été en même temps un commencement communautaire de l’Année de la foi, par laquelle nous commémorons l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, pour le comprendre et l’assimiler de nouveau dans une situation changeante.

    La grande joie avec laquelle des familles provenant du monde entier se sont rencontrées à Milan a montré que, malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore aujourd’hui. Cependant la crise qui, particulièrement dans le monde occidental, la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable... Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie? Cela correspond-il à sa nature? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation?.. Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre moi pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment... Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine: Le père, la mère, l’enfant, qui des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.

    [...] Enfin, il est juste qu’il y ait aussi une brève annotation sur l’annonce, sur l’évangélisation... La parole de l’annonce devient efficace là où existe dans l’homme la disponibilité docile pour s’approcher de Dieu; là où l’homme est intérieurement en recherche et ainsi en marche vers le Seigneur. Alors, l’attention de Jésus pour lui touche son cœur et l’impact de l’annonce suscite ensuite la sainte curiosité de connaître Jésus de plus près. Ce fait d’aller avec lui conduit au lieu où Jésus habite, dans la communauté de l’Eglise, qui est son corps. Cela signifie entrer dans la communion itinérante des catéchumènes, qui est une communion d’approfondissement et, en même temps, de vie, dans laquelle, le fait de marcher avec Jésus, nous fait devenir des personnes qui voient. Venez et vous verrez! Ces paroles que Jésus adressa aux deux disciples en recherche, il les adresse aussi aux personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche. Au terme de cette année, nous voulons prier le Seigneur, afin que l’Eglise, malgré ses pauvretés, devienne toujours plus identifiable comme sa demeure. Nous le prions pour que, dans la marche vers sa maison, il nous rende aussi toujours plus voyants, afin que nous puissions dire toujours mieux et de manière toujours plus convaincante: Nous avons trouvé celui que le monde entier attend, Jésus Christ, vrai Fils de Dieu et vrai homme. Dans cet esprit, je vous souhaite de tout cœur à tous un saint Noël et une heureuse nouvelle année.

    Source et texte intégral : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 21.12.12)