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évangéliser

  • Méditation - avec douceur, charité et humilité

    « Si vous aimez réellement Dieu, vous parlerez tout naturellement de Lui avec vos voisins et amis, non pas en faisant des sermons, mais avec l'esprit de douceur, de charité et d'humilité, distillant autant que vous le pourrez le miel délicieux des choses divines, goutte à goutte, tantôt dans l'oreille de l'un, tantôt dans l'oreille de l'autre, priant Dieu au secret de votre âme de faire passer cette sainte rosée jusque dans le cœur de ceux qui vous écoutent. Surtout, il faut faire cet office angélique doucement et suavement, non par manière de correction, mais par manière d'inspiration ; car c'est merveille combien la suavité et amabilité d'une bonne parole est une puissante amorce pour attirer les cœurs. »

    St François de Sales (1567–1622), Introduction à la vie dévote, 3e partie, ch. 26.

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    (Crédit photo)

  • Le Pape aux évêques de Zambie : "Evangéliser les cultures pour inculturer l'Evangile"

    Discours aux évêques de la Conférence épiscopale de Zambie, en visite ad Limina Apostolorum

    Les fruits du travail des missionnaires, l'attention à la famille, l'orientation des jeunes, la proximité envers les malades du sida et la nécessité de collaborer avec les leaders politiques pour le bien commun, étaient au cœur du discours du Pape remis aux évêques de Zambie reçus ce matin au terme de leur visite Ad Limina :

    Il y rappelle d'abord le riche héritage de la foi laissé par les missionnaires qui, en dépit de la rencontre, souvent douloureuse, des anciens usages avec "la nouvelle espérance que le Christ apporte à toutes les cultures", s'est traduit en une "abondante récolte spirituelle" visible aussi dans les nombreux hôpitaux, cliniques, écoles et paroisses catholiques de Zambie, et dans la grande diversité des ministères laïcs, et de vocations au sacerdoce dans une société qui s'est vu transformée par les valeurs chrétiennes.

    Les grands défis auxquels les pasteurs sont confrontés actuellement touchent, en premier lieu, à la famille, car comme l'ont affirmé les prélats dans leur rencontre avec le Pape, nombreux sont les pauvres dans leur lutte pour leur survie, ceux qui tombent, victimes des vaines promesses de faux enseignements qui "semblent offrir un rapide soulagement dans un moment de désespoir". C'est pourquoi, le Pape demande aux évêques qu'avec leurs prêtres, ils forment par la catéchèse des familles chrétiennes solides, qui "connaissent, comprennent et aiment les vérités de la foi avec plus de profondeur", qui soient fortes dans la fidélité et dans leur aspiration à donner un foyer stable à leurs enfants.

    Il les a aussi incités à être proches des jeunes "qui veulent définir et articuler leur identité dans une époque de désorientation. Aidez-les à trouver leur objectif dans le défi et la joie de la co-création avec Dieu qu'est la vocation à la vie matrimoniale...ou à la vocation au sacerdoce et à la vie religieuse qui a été donnée à l’Église pour le salut des âmes. Invitez, tout particulièrement, ceux dont la foi a tiédi et qui se sentent perdus à revenir à une pratique complète de la foi.

    En tant que pasteurs du troupeau, n'oubliez pas de chercher les membres les plus faibles de la société zambienne, parmi lesquels les pauvres et les personnes atteintes du sida, pour que "l'immense majorité des pauvres bénéficie d'une ouverture spéciale à la foi. Ils ont besoin de Dieu et nous ne pouvons pas manquer de leur offrir son amitié, sa bénédiction, sa Parole, les sacrements et la proposition d'un chemin de croissance et de maturation dans la foi...

    Ne vous lassez pas d'être des pères aimants et solides pour vos prêtres, en les aidant à résister au matérialisme et aux règles du monde, reconnaissant en même temps leurs justes besoins . Montrez aussi dans vos diocèses que la vie religieuse est un trésor...

    En cette période difficile après la mort du président Sata, je vous invite à poursuivre votre travail avec les leaders politiques pour le bien commun, en approfondissant votre témoignage prophétique dans la défense des pauvres afin d'élever la vie des faibles", a conclu le Pape François, qui a encore rappelé aux prélats que "la mission évangélisatrice de l’Église est sans fin. Il est donc impératif d'évangéliser les cultures pour inculturer l’Évangile... Chaque culture et chaque groupe social a besoin de purification et de maturation".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.11.14)

    Texte intégral en anglais sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Prière : "comment il faut aimer le bon Dieu"

    Ce 10 avril 2014 est le 98ème anniversaire du rappel à Dieu du chanoine Antoine Crozier (1850-1916), prêtre lyonnais d'une très haute spiritualité, qui avait reçu la grâce insigne des sacrés stigmates (le 1er janvier 1901 au cours de la Sainte Messe qu'il célébrait à l'autel du Saint-Sacrement dans la Primatiale Saint-Jean de Lyon) et qui était lié avec le Bienheureux Charles de Foucauld par les liens d'une profonde amitié.

    « Il est très important de prendre l'habitude de faire souvent des actes d'amour parfait, soit pour satisfaire au premier commandement de Dieu, soit pour retrouver l'état de grâce ou pour vaincre les tentations, mais surtout parce que le grand exercice de piété, c'est l'acte d'amour de Dieu.
    Non seulement, en effet, l'acte d'amour augmente la ferveur dans nos exercices de piété, mais même il peut les remplacer quand ils sont impossibles.
    Il arrive parfois qu'une âme, à cause de ses occupations multipliées ou pour d'autres circonstances, ne peut pas faire ses exercices de piété accoutumés ; mais toujours elle aura des actions et des souffrances à offrir au bon Dieu ; toujours, par conséquent, elle pourra faire des actes d'amour de Dieu.
    De plus, il est des exercices de piété qui peuvent paraître trop élevés à certaines âmes ; mais faire des actes d'amour de Dieu, c'est là une chose à la portée de toutes les intelligences, et pour laquelle il suffit d'avoir un peu de bonne volonté.
    [...]
    Il faut répandre partout l'amour de Dieu, le prêcher, le faire comprendre et pratiquer à beaucoup d'âmes.
    Dieu sera plus aimé quand il sera plus connu ; il sera aussi plus connu quand il sera plus aimé, et rien n'affermira et n'étendra mieux le règne de la vérité que le règne de l'amour.
    C'est un grand honneur et une joie profonde de prêcher l'amour divin et de procurer à Dieu des actes d'amour.
    [...]
    "Ah ! si je pouvais persuader à un seul d'entre vous de servir Jésus par amour, quelle joie ce serait dans le ciel ! quel bonheur pour Marie ! quelle consolation pour le Sacré-Cœur de Jésus ! Une âme de plus, dans le monde, qui sert Dieu par amour ! Ô doux Sauveur ! des milliers d'années passées dans la pénitence n'achèteraient point trop cher le plaisir de vous offrir une telle consolation ! Le soleil et ses voiles de pourpre, les cieux et leur couronne d'étoiles, les montagnes et leur parure, les mers et leur reflet brillant, les bois et leurs parfums, les fleurs et leur émail, sont loin d'égaler la beauté d'une âme qui sert Jésus par amour, au sein des douleurs communes, dans cette vallée de larmes." (P. Faber, Tout pour Jésus !). »

    Père Antoine Crozier (1850-1916), Comment il faut aimer le bon Dieu (I P., III, I & V), Lyon, Librairie Emmanuel Vitte, 1894.
    (Cf. Fr. Bernard-Marie, Le Père Crozier, l'ami stigmatisé du Père de Foucauld, Éditions du Chalet, Coll. "Visages de l’Église", Paris, 1988.)

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  • 26 septembre : Méditation

    « Toi qui jouis du don inappréciable de la foi ; toi qui bénéficies des sacrements de l'Eglise et manges quand il te plaît à la Table de Dieu ; toi que le Seigneur a fait riche des infinies espérances, partage unique de ceux qui peuvent dire "je crois" ; toi le choyé de l'Eternel Amour, le comblé de tant et tant de bienfaits divins ; insigne favorisé du monde de la grâce, catholique mon frère, as-tu pitié des infortunes surnaturelles qui t'entourent : de tant d'âmes privées du Christ et qui meurent de misère dans la nuit sans étoile de leur ignorance religieuse et des erreurs qui mènent à tous les désespoirs ?
    Catholique pratiquant, heureux privilégié de la Rédemption, millionnaire du monde de la grâce, as-tu pitié des indigents, des pauvres, des sans-Dieu, des sans foi, des sans espérances, qui languissent de toute part autour de toi ?
    La richesse est une fonction ; c'est un peu pour soi et surtout pour le bonheur des autres qu'on détient la richesse... Si cela est vrai pour les biens matériels, il est évident qu'il doit en être ainsi pour les trésors de l'ordre surnaturel.
    Riche de la Rédemption, catholique, mon frère, es-tu apôtre ? Te soucies-tu de communiquer ta foi ?
    Enfant de Dieu, sors de ton égoïsme ; oublie-toi toi-même, songe aux autres, renonce à ta petite tranquillité. L'heure des dévouements sans réserve a sonné. Va, va, va, enfant de Dieu, va ! Il y a tant de pitié au royaume des âmes, sur la terre de France.
    Ah ! que d'êtres humains égarés, révoltés, lamentables et malheureux, à qui pourtant il eût suffit, pour devenir de vertueux croyants, de rencontrer sur leur chemin un coeur d'apôtre !... Et c'était peut-être toi ce coeur par qui le Christ voulait les arracher au naufrage !...
    Mystérieuse et grave responsabilité de tout catholique !...
    Fils de l'Eglise, le Pape t'y appelle. Il faut te jeter dans la mêlée. Les adversaires de ta foi travaillent avec acharnement, à multiplier les apostats : vas-tu assister, impassible, à ces ravages ?
    Combien, jusqu'à ce jour, voyons, combien de coeurs, combien de consciences coupables se sont-ils restitués à Dieu, grâce à toi ?
    Combien d'âmes as-tu rendues meilleures ?...
    S'il est des vies dont on peut dire qu'elles ne valent pas une heure, parce qu'elles n'ont été employées qu'à poursuivre le néant et n'ont rien produit d'éternel, il est des heures dont on peut dire qu'elles valent des années et rachètent une vie : ce sont les heures à jamais bénies où l'on sauve une autre âme. Ah ! multiplie ces heures dans ta vie.
    "Hélas ! s'écrie saint Bernard, hélas ! qu'une bête de somme tombe sur le chemin, il se trouvera quelqu'un pour lui porter secours ; il en est bien peu qui se soucient d'une âme qui périt..."
    Mon frère, toi, sois apôtre ! »

    Chanoine Marie-Eugène Henry (Chapelain de Paray-le-Monial), Points d'appui au sein de la tempête, Editions Alsatia, Paray-le-Monial, 1940.

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