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19 février

  • Audience générale de ce mercredi 19 février 2020

    Au cours de l’audience hebdomadaire ce mercredi, le Pape s’est arrêté sur la troisième Béatitude (Mt 5,5) : « heureux les doux, ils recevront la terre en héritage ». L’occasion pour le Saint-Père de revenir sur les vertus de la douceur, capable de défaire la colère, de sauver des amitiés, et de restaurer des liens brisés.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, ce matin nous nous arrêterons à la troisième Béatitude : Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. La douceur se manifeste dans les moments de conflit, car c’est alors que l’on voit comment on réagit à une situation hostile. Cette Béatitude cite le Psaume 36 qui met en relation la douceur et la possession de la terre. Ces deux choses peuvent sembler incompatibles. En effet, la possession de la terre est le milieu typique du conflit. On se combat souvent pour un territoire, pour obtenir l’hégémonie sur une région. Dans les guerres, le plus fort prévaut et conquiert d’autres terres. Ici il ne s’agit pas de conquérir la terre, mais de la recevoir en héritage. Cette terre est une promesse et un don pour le peuple de Dieu et devient un signe de quelque chose de plus grand et de plus profond qu’un simple territoire. Il s’agit de la terre vers laquelle nous sommes en chemin : les cieux nouveaux et la terre nouvelle. Alors celui qui est doux n’est pas quelqu’un d’accommodant, mais le disciple du Christ qui défend la paix de cette terre nouvelle, et la relation qu’il a avec Dieu et ses dons, en gardant la miséricorde, la fraternité, la confiance, l’espérance. Et ici nous devons faire allusion au péché de colère et nous demander combien de choses nous avons détruites par la colère. Par contre, la douceur est capable de vaincre le cœur, de sauver des amitiés et tant d’autres choses. Il n’y a pas de terre plus belle que le cœur d’autrui, il n’y a pas de territoire plus beau à gagner que la paix retrouvée avec un frère. Voilà la terre qui nous est donnée en héritage ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones, en particulier les diocésains du Mans avec Mgr Yves Le Saux, les diocésains de Bourges avec Mgr Jérôme Beau, les représentants de la Confédération française des travailleurs chrétiens, ainsi que les jeunes et les pèlerins de plusieurs paroisses. Chers frères et sœurs, je vous invite à demander à Dieu de nous faire le don de la douceur pour construire ensemble un monde plus fraternel. Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 19 février 2017

    C’est une lecture de l’Évangile selon Saint Mathieu qui inspire le Pape François ce dimanche 19 février pour évoquer la « révolution chrétienne », c’est-à-dire la voie de l’Amour indiquée par le Christ contre la loi du Talion, cette règle antique qui imposait d’infliger au transgresseur la même peine qu’il avait fait subir à sa victime, « œil pour œil, dent pour dent ». Jésus ne demande cependant pas à ses disciples de subir le mal. Il leur demande de réagir ; mais de réagir avec le bien, « seule façon de rompre l’enchainement du mal ». « La vengeance ne conduit jamais à la résolution des conflits », affirme le Saint-Père.

    Pour le Christ, le refus de la violence peut impliquer aussi de renoncer à un droit légitime. Et il nous donne quelques exemples : tendre l’autre joue, céder son propre vêtement ou son argent, accepter d’autres sacrifices. Mais ce renoncement ne veut pas dire que le chrétien doit renoncer à l’exigence de justice. Au contraire, l’amour chrétien, qui se manifeste dans la miséricorde, représente une forme supérieure de justice. « Il est de notre devoir de pratiquer la justice », dit le Pape François, qui ajoute : « Il nous est interdit en revanche de nous venger ou de fomenter toute forme de vengeance, qui serait l’expression de la haine et de la violence. »

    Le commandement de Jésus inclut l’amour de son ennemi. Ce qui n’est en rien une approbation du mal perpétré par l’ennemi. Il s’agit d’une invitation à une perspective supérieure, semblable à celle du Père Céleste qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Car l’ennemi est lui aussi un être humain créé à l’image de Dieu, même si cette image peut se trouver offusquée par une conduite indigne.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.