Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

académie pontificale pour la vie

  • Discours du Pape François aux participants de la XXIe Assemblée générale de l'Académie Pontificale pour la Vie

    "Assistance aux personnes âgées et soins palliatifs"
    (5-7 mars 2015)

    Le Pape François a reçu ce midi l'Académie pontificale pour la vie, dont l'Assemblée générale annuelle a portée sur l'assistance aux personnes âgées et les soins palliatifs : Ces soins, leur a-t-il dit, "sont la manifestation matérielle de l'assistance que nous nous devons les uns aux autres, à ceux qui souffrent en premier lieu. Leur recours montre que la personne demeure précieuse lorsqu'elle est marquée par la vieillesse et la maladie... Lorsque la vie devient fragile et tend à sa conclusion, nous avons la responsabilité d'accompagner au mieux la personne. Le commandement biblique d'honorer les parents implique l'assistance aux personnes âgées. Dieu y a associé la double promesse d'une vie heureuse et plus longue. Cette fidélité au quatrième commandement garantit à l'homme le don de la terre et la possibilité d'en profiter... Ceci nous révèle le rapport pédagogique fondamental entre enfants et parents, entre jeunes et anciens, y compris dans la transmission du savoir et de la foi aux générations à venir. Respecter ce commandement est source de vie et de bénédiction. Par contre, la Bible promet une punition sévère à qui maltraite ou abandonne ses parents... La Parole est toujours vivante et ce commandement est de grande actualité, dans une société où la logique de l'utilité l'emporte sur la solidarité et la gratuité, y compris au sein de la famille... Honorer l'autre signifie en avoir un total respect et en prendre soin, surtout lorsqu'il s'agit de quelqu'un qu'à cause de son état physique, moral ou social, on pourrait laisser mourir ou faire mourir. L'assistance médicale joue un grand rôle dans la société...au service de la personne âgée. Mais l'efficacité ne peut être le seul critère des médecins, qui ne doivent pas non plus être soumis à des politiques ou à la convenance économique. L'Etat ne saurait envisager de faire des économies sur cet aspect de la médecine".

    Les personnes âgées, a poursuivi le Saint-Père, "ont avant tout besoin de l'attention de leurs familles, d'une affection que ne sauraient remplacer les meilleurs structures de prise en charge ou le meilleur personnel soignant". L'objectif de réduire les souffrances dans la phase finale d'une maladie s'applique "de manière toute particulière aux personnes âgées qui risquent de moins bénéficier de l'attention du corps médical. L'abandon est même le pire des maux qu'elles peuvent subir, la plus grande injustice. Ceux qui nous ont aidé à grandir ne doivent pas être abandonnés au moment où ils ont le plus grand besoin d'aide... Ils ont besoin de notre aide, de notre amour, de notre tendresse". Disant alors combien il apprécie les efforts de l'Académie pour que les soins palliatifs soient appliqués à tous ceux qui en ont besoin, le Pape a alors encouragé les chercheurs, le personnel médical et les étudiants à renforcer leur spécialisation dans un domaine "qui n'est pas de moindre valeur parce qu'il ne sauve pas la vie". Ils doivent "pratiquer sans perdre de vue que l'esprit de service et la conscience médicale sont science au sens le plus noble. C'est pourquoi, "aider l'homme ne peut s'accomplir en agissant contre lui, sa vie et sa dignité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.3.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Réunion plénière de l'Académie pontificale pour la Vie - Message du Saint-Père

    A l'occasion de sa réunion plénière, le Pape a fait parvenir un message à l'Académie pontificale pour la vie, qui fête ses vingt ans et se penche sur la vieillesse et la déchéance. Son but est d'étudier et informer sur les questions de droit et de bio-médecine en matière de défense de la vie selon la morale chrétienne et les directives du magistère.

    Dans notre société, écrit le Saint-Père, "domine la tyrannie du profit qui exclut et tue même. Beaucoup de gens en sont les victimes, les personnes âgées surtout". Revenant sur la culture du rebut, il a rappelé que "les exclus de la société ne sont pas exploités mais rejetés comme des ordures". "Que vaut un homme dans ce contexte ? La santé revêt une grande importance même si elle ne saurait déterminer la valeur d'une vie humaine. Elle n'est pas non plus garantie de bonheur, qui peut se manifester en présence d'une santé défaillante... La mauvaise santé et le handicap ne peuvent être de justes raisons pour exclure quelqu'un, pire pour l'éliminer. La plus grave privation subie par les anciens n'est pas l'affaiblissement de l'organisme ou le handicap qui s'en suit mais l'abandon, l'exclusion et la privation d'amour. Maîtresse de solidarité, par l'éducation qu'elle offre, la famille permet d'apprendre la solidarité, apprendre que la perte de la santé ne justifie aucune discrimination, apprendre à ne pas s'enfermer dans l'individualisme. Le moi doit se conjuguer avec le nous de manière à ce que le soin d'autrui devienne un fondement de la vie humaine et de la morale... Chaque fois que l'on cherche à lire les signes des temps il convient d'entendre les personnes âgées comme les jeunes... Une société est vraiment accueillante à la vie lorsque elle reconnaît la valeur de la vie dans la vieillesse et la déchéance, la maladie et même la fin de vie, lorsqu'elle enseigne que la réalisation de la personne n'exclut pas la souffrance mais qu'il faut voir dans celui qui souffre un don fait à la communauté, une présence qui en appelle à la solidarité et à la responsabilité". Votre travail, a conclu le Pape, "est délicat parce qu'il implique souvent d'aller à contre-courant".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.2.14)
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.