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accomplissement

  • 6 mars : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir" (Mt 5, 17-19)

    « La grâce, autrefois comme voilée dans l'Ancienne Alliance, a été révélée pleinement dans l'Evangile du Christ par une disposition harmonieuse des temps, comme Dieu a coutume de disposer harmonieusement toute chose...  Mais à l'intérieur de cette admirable harmonie, , on constate une grande différence entre deux époques. Au Sinaï, le peuple n'osait pas s'approcher du lieu où le Seigneur donnait sa loi ; au Cénacle, le Saint Esprit descend sur ceux qui se sont rassemblés en attendant l'accomplissement de la promesse (Ex 19,3 ; Ac 2,1). D'abord, le doigt de Dieu a gravé ses lois sur des tables de pierre ; maintenant c'est dans le coeur des hommes qu'il écrit (Ex 31,18 : 2Co 3,3). Autrefois la Loi était écrite au-dehors et inspirait la peur aux pécheurs ; maintenant, c'est intérieurement qu'elle leur est donnée pour les rendre justes... En effet, comme le dit l'apôtre Paul, tout ce qui est écrit sur les tables de pierre, "tu ne commettras pas d'adultère, tu ne tueras pas, tu ne convoiteras pas et d'autres choses semblables, se résume dans ce seul commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour du prochain n'accomplit aucun mal. La plénitude de la Loi, c'est la charité" (Rm 13,9s ; Lv 19,18)... Cette charité a été "répandue dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" (Rm 5,5). »

    Saint Augustin, De l'esprit et de la lettre, 28-30 ; PL 44, 217s.

  • 13 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Tous les prophètes, ainsi que la Loi, ont parlé jusqu'à Jean." (Mt 11, 11-15)

    « Jusqu'à saint Jean, la Loi et les Prophètes avaient leurs sacrements préfiguratifs des événements futurs ; aujourd'hui nous possédons dans toute leur réalité les sacrements qui n'étaient alors qu'à l'état de prophétie. Or, de tous les Prophètes, saint Jean fut celui qui toucha de plus près à Jésus-Christ. Avant lui tous les justes et tous les Prophètes avaient désiré devenir les témoins de l'accomplissement des oracles sacrés ; de là ces paroles du Sauveur : "Beaucoup de justes et de Prophètes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu ; ils ont désiré entendre ce que vous entendez et ne l'ont point entendu" (Mt XIII, 17). Quant au précurseur, s'il est dit de lui qu'il fut plus que prophète, et le plus grand des enfants des hommes (Mt XI,9-11), c'est parce que les justes qui l'ont précédé n'ont pu qu'annoncer la venue de Jésus-Christ, tandis qu'il lui fut donné, à lui, de l'annoncer absent, de le voir présent et de jouir ainsi du bonheur après lequel les autres Prophètes avaient longtemps soupiré. »

    Saint Augustin, Controverse avec les Donatistes, "Contre les lettres de Petilien" Livre 2 (87), in Oeuvres complètes de saint Augustin (Tome XVII) traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Traduction de M. l'abbé Burleraux, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie éditeurs, 1869.

    Source : Abbaye Saint Benoît.