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  • Accord Union Européenne – Turquie : l’inquiétude de l’Œuvre d’Orient

    Mgr_Gollnisch_1.jpgEntrée de la Turquie dans l’Europe, dispense de visa, 6 milliards d'euros, ... dans une interview à Radio Vatican, Mgr Gollnisch fait part de son scepticisme suite aux contreparties de l'accord.

    En contrepartie d’une solution supposée de ces réfugiés, il a été envisagé :

        - de relancer les pour parlers pour l’entrée de la Turquie en Europe,
        - de dispenser les ressortissants de la Turquie de l’obtention d’un visa,
        - de donner 6 milliards d’euros à la Turquie,
       - et d’inscrire la Turquie sur la liste des pays sûrs : l’asile politique ne sera plus donné à des ressortissants de la Turquie; ce qui est assez problématique notamment par rapport à la situation de l’importante communauté kurde, …

    « La question des réfugiés doit être traitée pour elle-même et ne pas être mise sur une sorte de traité quasiment commercial ».

    Or cet accord ne va pas être très efficace car les réfugiés ont montré leur détermination à venir vers l’Europe et vont trouver d’autres chemins. Le nombre de réfugiés qui se lanceront dans la folle aventure de la traversée de la Méditerranée va s’accentuer.

    Jusqu’à présent l’Europe avait des traditions d’asile politique.

    Il faut faire un discernement : il y a parmi ces réfugiés des gens qui ont vraiment besoin d’un asile politique et nous craignons qu’ils soient considérés comme des réfugiés sans titre et soient, purement et simplement, renvoyés en Turquie. Et dans quelles conditions de camps, dans quelle situation juridique, chrétiens et yézidis, vont-ils être renvoyés en Turquie ?

    La culpabilité de l’Europe, une approche restrictive

    Il eût fallu traiter cela davantage au niveau des Nations Unies, du Conseil de Sécurité et au niveau du Haut-Commissariat aux Réfugiés.

    Le fait que l’Europe se sente seule responsable, déjà coupable, et doive supplier la Turquie de bloquer les réfugiés, est une approche extrêmement restrictive du problème.

    La nécessité d’un plan de secours pour l’Irak et la Syrie

    Nous demandons qu’il y ait un vrai plan de secours plus intense à l’Irak et à la Syrie pour que les gens n’aient pas à partir.

    La vraie question : que faisons-nous pour que ces gens aient d’autres ressources que de quitter leur pays. Cela suppose la Paix en Syrie, la neutralisation du DAECH et d’Al Qaeda. Si nous mettions les moyens voulus cela serait déjà fait depuis longtemps.

    Tous ces réfugiés veulent rentrer en Europe. Avant d’être une marque de faiblesse, cela veut dire que l’Europe attire, qu nous avons un modèle social que les gens souhaitent rejoindre. Ils ne cherchent pas aller en Russie, ils ne cherchent pas à aller chez M. Poutine.

    Même si sur la situation des migrants, l’Europe a sans doute manqué de cohérence et manqué de clarté.

    Il y aura sans doute une mise en cause de la légalité de cet accord et sur le plan politique et diplomatique, il faut se poser un certain nombre de question sur l’évolution de la Turquie. Et tout le monde sait que les rebelles au départ ont été soutenus par la Turquie. Donc la Turquie a bien une responsabilité importante dans l’évolution du conflit syrien.

    Source : L'Œuvre d'Orient (21/03/2016).

  • Le président Mahmoud Abbas reçu par le Pape François au Vatican

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    Le Pape François a reçu en audience samedi matin au Vatican Mahmoud Abbas, le président palestinien, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les Etats. Des entretiens qui ont eu lieu à la veille de la canonisation des deux premières saintes palestiniennes de l’histoire contemporaine et trois jours après la fin des travaux de la Commission bilatérale entre le Saint-Siège et l’Etat de Palestine.

    Lors de ces entretiens qualifiés de « cordiaux », le Pape et Mahmoud Abbas, ont exprimé leur « grande satisfaction » suite à un point d’entente qui a été trouvé cette semaine sur le texte de l’Accord fondamental signé en février 2000 entre l’Etat de Palestine et le Saint-Siège, « concernant certains aspects essentiels à la vie et à l’activité de l’Eglise catholique en Palestine ». Ce texte devrait être signé dans « un futur proche » peut-on lire dans un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège.

    Le Saint-Père et le président palestinien ont également évoqué le processus de paix avec Israël, souhaitant que « les négociations directes entre les parties pour trouver une solution juste et durable au conflit puissent reprendre ». Ils ont de nouveau exprimé le souhait qu’avec le soutien de la Communauté internationale, « Israéliens et Palestiniens prennent avec détermination des décisions courageuses en faveur de la paix ». En ce qui concerne les conflits qui affligent le Moyen-Orient, les deux parties, en réaffirmant l’importance du combat contre le terrorisme, ont souligné la nécessité du dialogue inter-religieux.

    Le président palestinien a également remercié le Pape pour la canonisation des deux saintes palestiniennes. Mahmoud Abbas prendra part ce dimanche à la messe de canonisation de Marie de Jésus Crucifié, Mariam Baouardy, née en Galilée en 1846, grande mystique qui fonda le Carmel de Bethléem et de Marie-Alphonsine Ghattas, née à Jérusalem en 1843, et qui fut la fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire, à la demande même de la Vierge Marie, qui lui apparut à plusieurs reprises. Dans un communiqué, le président Abbas a exprimé sa gratitude vis-à-vis « de nos frères chrétiens palestiniens pour leur fermeté et la contribution efficace qu’ils fournissent en vue de construire la nation palestinienne ».

    Mahmoud Abbas demande aux chrétiens de « rester » avec eux, de « profiter des droits de pleine citoyenneté » et d’affronter avec eux « les difficultés de la vie jusqu’à ce qu’ils accèdent à la liberté, la souveraineté et la dignité humaine ». « A travers la vérité et la justice, nous pouvons décider de notre destin, et avec les prières des croyants sincères et des fidèles tous nos efforts se verront réalisés », a affirmé le chef de l’Etat palestinien. Evoquant les futures saintes, « filles de notre peuple », il a affirmé que la Palestine n’était pas « une terre de guerre, mais plutôt une terre de sainteté et de vertu comme le souhaite Dieu ».

    Source : Radio Vatican.

    Résumé du Communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège :

    Le Saint-Père a reçu ce matin le Président palestinien M.Mahmoud Selman Abbas, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, assisté de Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: Les parties se sont réjouies d'être parvenues à s'entendre sur le contenu de l'Accord global bientôt signé, qui réglera le statut et l'activité de l'Eglise catholique dans les territoires palestiniens. Il a ensuite été question du processus de paix israélo-palestinien, dont on espère le redémarrage en vue de trouver une solution juste et durable au conflit. Puissent, avec l'appui de la Communauté internationale, israéliens et palestiniens prendre ensemble des décisions déterminantes pour l'établissement de la paix. Pour ce qui est des conflits qui affligent le moyen Orient, les parties ont réaffirmé la priorité de la lutte anti-terroriste et l'importance du dialogue inter-religieux. Le Saint-Père a remercié le Président qui assistera demain à la canonisation de deux religieuses palestiniennes.

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège (Texte original en italien).

  • 18 avril : La Fraternité sacerdotale saint Pie X

    Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie-X, a fait parvenir au Pape une réponse positive concernant le Préambule doctrinal présenté en septembre 2011. La Salle de presse du Saint-Siège a confirmé la nouvelle dans un communiqué publié ce mercredi 18 avril.

    A lire et écouter sur Radio Vatican les explications du père Lombardi (directeur du Bureau de presse du Saint-Siège).