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albanais

  • Béatification de 38 martyrs albanais

    Ce samedi 5 Novembre, dans la cathédrale de Shkodër en Albanie, l’Église inscrira au tableau des Bienheureux les noms des 38 martyrs albanais assassinés entre 1945 et 1974 pendant le sombre régime communiste athée.

    Parmi les béatifiés, l’archevêque albanais Vinçenc Nikollë Prennushi (1885-1949) fut torturé sous le régime d’Enver Hodja. Primat d’Albanie, Mgr Prennushi avait refusé à Enver Hodja de créer une Église albanaise distincte de Rome. Torturé, il est mort en prison en 1949.  Dans le groupe des 38 martyrs, figurent aussi un autre évêque, Mgr Fran Gjini, ainsi que des prêtres diocésains, des religieux franciscains et jésuites, un séminariste, une aspirante de 22 ans et trois laïcs.

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    Mgr Vincenz Prennushi, OFM (1885-1949), et ses compagnons, martyrs

    En 1967, l’Albanie dirigée par le dictateur Enver Hoxha (depuis 1945) devenait le “premier pays athée du monde”. Toute pratique religieuse y était interdite. Les églises étaient alors fermées, rasées ou transformées en bâtiments publics, les prêtres emprisonnés, torturés et exécutés, et les communautés contraintes à la clandestinité. Aujourd’hui, alors que le communisme s’est effondré en 1991, le catholicisme, minoritaire en Albanie, est cependant très engagé dans le dialogue avec les autres confessions, tant avec l’orthodoxie qu’avec l’islam.

    Pour toute l’Église en Europe et notamment pour l’Église en Albanie, ces martyrs du XXe siècle sont “un modèle de fidélité à Jésus-Christ et à son Église”, note le CCEE qui réunit  33 conférences épiscopales européennes. “Dans les temps si difficiles qui ont caractérisé la période du communisme athée en Albanie, ces hommes et cette femme de foi sont restés fidèles à Jésus-Christ face à un régime qui voulait exclure la foi de la vie des citoyens. Par leur témoignage, l’évêque Vinçenc Prennushi et ses camarades se sont attachés à maintenir vivante la foi du peuple albanais, en montrant que l’amour envers Jésus-Christ est un modèle d’amour pour la patrie”.

    Source et suite sur CathoBel.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Rencontre du Pape avec des enfants de centres caritatifs albanais

    Rencontre du Pape François avec les enfants du Centre Béthanie et d'autres centres caritatifs albanais.

    La visite pastorale du Pape François s’est achevée par une rencontre avec les plus petits dans un centre social situé à une vingtaine de kilomètres de Tirana, le Centre Béthanie créé par une laïque catholique italienne en 1999 pour venir en aide aux enfants nécessiteux : orphelins, pauvres, en situation de détresse ou confrontés à des situations familiales difficiles.

    Dans l’église saint Antoine du Centre, le Saint-Père a reçu un accueil joyeux de la part des éducateurs et bénévoles et des représentants d’autres centres caritatifs. Dans des lieux comme celui-ci, a-t-il dit, « nous sommes tous confirmés dans la foi, tous aidés à croire, parce que nous voyons la foi se faire charité concrète. Cette foi qui opère dans la charité déplace les montagnes de l’indifférence, de l’incrédulité et de l’apathie, et ouvre les cœurs et les mains pour accomplir le bien et pour le répandre. »

    « Chaque communauté religieuse s’exprime par l’amour et non par la violence, elle n’a pas honte de la bonté ! Jusque dans les offenses subies, la bonté n’est pas faiblesse, mais vraie force capable de renoncer à la vengeance. Une grande partie de notre monde cherche fébrilement dans les richesses terrestres, dans la possession et dans le divertissement la clé de sa propre existence, trouvant au contraire aliénation et étourdissement. Le secret d’une existence réussie est au contraire d’aimer et de se donner par amour. » Le Pape François a souhaité que « les cœurs et les esprits de tous s’ouvrent au bien, à la charité agissante, source de joie vraie et authentique. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction française sur Zenit.org

    Au terme d'une journée intense en Albanie marquée par de nombreuses interventions consacrées au dialogue interreligieux, le Pape François est reparti pour Rome. Son avion a décollé vers 19h50, pour un atterrissage prévu à l'aéroport de Rome Ciampino vers 21h30.

    La traditionnelle cérémonie de congés, comme souvent avec le Saint-Père, a dépassé le seul échange protocolaire. Le Premier ministre albanais Edi Rama a en effet eu l'occasion de présenter au Pape son épouse et leur enfant, né il y a quelques jours.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Accueil du Pape François à l'aéroport de Tirana

    Cérémonie d'accueil du Pape François par le Premier Ministre albanais Edi Rama, à l'aéroport "Mère Teresa" de Tirana.

    Le Pape François est arrivé en Albanie, le « pays des aigles » autrefois officiellement athée, qui a vécu sous une dictature communiste particulièrement répressive dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ce pays est majoritairement musulman, avec des minorités catholique et orthodoxe bien intégrées dans la société. Son avion s’est posé à 9h00 sur le tarmac de l’aéroport international Mère Teresa de Tirana, où il a été accueilli par le Premier ministre albanais Edi Rama. Il s’est immédiatement rendu au palais présidentiel pour la cérémonie officielle de bienvenue.

    Il s’agit de son premier voyage apostolique en Europe, à l'exception de ses déplacements en Italie.

    Le Saint-Père ne passera qu’une journée en Albanie mais son programme est chargé. Le Souverain Pontife rencontrera à l’université catholique de Tirana les dirigeants de six groupes religieux albanais. Il célèbrera la Messe dominicale en plein air sur la place qui porte elle aussi le nom de Mère Teresa, qui était albanaise d'origine. Et puisque l’Albanie est l’un des pays les plus pauvres du continent européen, il achèvera sa journée par une rencontre avec des orphelins et handicapés et des responsables des organisations caritatives avant de regagner Rome dans la soirée.

    Cette visite du Pape François a lieu plus de 20 ans après celle de Jean-Paul II, qui avait lui aussi passé une journée en Albanie, le 25 avril 1993, alors que le pays était à peine sorti du communisme.

    Le Saint-Père veut confirmer dans la foi l’Église en ce pays et témoigner de son encouragement pour un pays qui a longtemps souffert des conséquences des idéologies du passé. Aujourd’hui, en Albanie, les communautés catholique, orthodoxe et musulmane cohabitent sans heurts. C’est l’une des raisons invoquées par le Pape François pour expliquer ce déplacement d’une seule journée qui sera donc axé sur la mémoire des persécutés et sur la concorde interreligieuse actuelle, un message pour le reste du monde.

    Source : Radio Vatican.