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année de la foi

  • Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Place St Pierre à 10h30, en la solennité du Christ Roi,
    Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Exposition des reliques de Saint Pierre
    & remise par le Pape François de son exhortation Evangelii Gaudium


    Texte intégral de l'homélie sur le site internet du Vatican

    Le Pape François conclut l'Année de la Foi

    Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son
    pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le Pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la Messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la Messe et placée à côté de l’autel. Pendant la prière du Credo, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze, profondément recueilli.
    Autre geste inédit : une collecte spéciale a été effectuée au profit des sinistrés des Philippines, ravagées par le typhon Ayan.

    Une homélie sous le signe de la centralité du Christ dans nos vies

    C’est une homélie pleine d’espoir que le Pape a délivré lors de cette Messe solennelle. Il tenu d’abord à rendre hommage à son initiateur, Benoît XVI « pour qui, a déclaré François, nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre Baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Église. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit Saint nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. »

    Le Pape a également adressé une salutation cordiale aux Patriarches et aux Archevêques Majeurs des Églises orientales catholiques présents à la célébration. L’occasion de témoigner sa reconnaissance à l’égard de ces communautés, qui ont confessé le nom du Christ avec une fidélité exemplaire, souvent payée fort cher. « En même temps, par leur intermédiaire, a ajouté François, je veux rejoindre avec ce geste tous les chrétiens qui vivent en Terre Sainte, en Syrie et dans tout l’Orient, afin d’obtenir pour tous le don de la paix et de la concorde. »

    Insister sur la centralité du Christ

    Les lectures bibliques qui ont été proclamées avaient comme fil conducteur la centralité du Christ. Le Christ centre de la création, du peuple et de l’histoire. Dans la deuxième Lecture, tirée de la Lettre aux Colossiens, l’Apôtre Paul nous offre une vision très profonde de la centralité de Jésus. Il nous le présente comme le Premier-né de toute la création : en lui, par lui et pour lui toutes choses furent créées. Il est le centre de toutes choses, il est le principe. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité, pour qu’en lui toutes choses soient réconciliées (cf. 1, 12-20). Cette image nous fait comprendre que Jésus est le centre de la création ; et, par conséquent, l’attitude demandée au croyant, s’il veut être tel, est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses actions. Quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même.

    Le Christ est le centre du peuple de Dieu   

    En plus d’être le centre de la création, le Christ est le centre du peuple de Dieu. C’est ce qui nous est exposé dans la première Lecture, qui raconte le jour où les tribus d’Israël vinrent chercher David et, devant le Seigneur, lui donnèrent l’onction de roi sur Israël (cf. 2 S 5, 1-3). À travers la recherche de la figure idéale du roi, ces hommes cherchaient en réalité Dieu lui-même : un Dieu qui se fasse proche, qui accepte de devenir compagnon de route de l’homme, qui se fasse leur frère. Le Christ, descendant du roi David, est le “frère” autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un, unis à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin.

    Le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme

    Enfin, le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance, comme cela arrive au bon larron dans l’Évangile d’aujourd’hui. Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris – “Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix !” – cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, mais s’en repend, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant : « Souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » (Lc 23, 42). Et Jésus lui promet : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation ; et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande.

    Source : Radio Vatican.

    C’est à la fin de cette Messe conclusive de l’Année de la Foi que le Souverain Pontife a remis son exhortation apostolique Evangelii Gaudium à un évêque letton, à un prêtre tanzanien, à un diacre australien, choisis parmi les plus jeunes à avoir été ordonnés, et à des représentants des différentes expressions de l’Église, notamment des groupes qui se sont successivement rendus à Rome en pèlerinage dans le cadre de l’Année de la Foi. Parmi eux un non-voyant qui a reçu un exemplaire audio ; deux journalistes pour bien souligner le rôle que les médias ont à jouer ; et deux artistes pour marquer la valeur de la beauté en tant que forme privilégiée de l’Évangélisation : le sculpteur japonais Etsuro Sotto qui a collaboré à la Sagrada Familia de Barcelone et une jeune peintre polonaise Anna Gulak.

    Comme le Pape François l’avait lui-même annoncé au mois de juin, ce texte est une élaboration très personnelle faite sur la base des propositions approuvées l’année dernière par les participants au Synode sur la nouvelle évangélisation. « J’aime cette idée et je suivrai ce chemin » - avait-il dit.

    Cette exhortation apostolique, qui encourage les catholiques à être missionnaires, sera rendue publique officiellement le mardi 26 novembre.

    Source : Radio Vatican.

  • Dernières rencontres et cérémonies de l'Année de la foi

    Ce matin, en Salle de Presse du Saint-Siège, ont été présentées par Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, assisté du Secrétaire Mgr José Octavio Ruiz Arenas et du Sous Secrétaire Mgr Graham Bell, la Journée pour la vie contemplative (21 novembre), la Rencontre des catéchumènes avec le Pape (23 novembre) et la Messe de clôture de l'Année de la foi (24 novembre).

    "Une année entièrement consacrée à raviver la foi des croyants se termine, mais reste désormais le souhait de maintenir vivant l'enseignement que nous avons reçu ces mois-ci - a dit Mgr Fisichella, rappelant que plus de 8 millions et demi de pèlerins se sont rendus cette année sur la tombe de Pierre pour professer leur foi. Il a aussi souligné que "pour clôturer cette année nous avons pensé à une série de signes en vue de montrer la continuité de la foi et le chemin que nous sommes appelés à parcourir pour ne pas qu'elle soit oubliée dans la vie quotidienne". Le premier acte sera la visite du Pape, le jeudi 21 novembre, au monastère des Camaldules de l'Aventin où il rencontrera la communauté. Cette journée, qui coïncide avec l'anniversaire de l'entrée au monastère de Sœur Nazarena Crotta, dernière recluse qui vécut dans ces murs, sera consacrée à ceux qui ont choisi la vie de clôture comme dévouement privilégié à une vie de prière et de contemplation. Sur le thème : 'Préparés pour passer la Porte de la foi', samedi 23 novembre, aura lieu le deuxième acte consacré aux catéchumènes. Le témoin passera dans la main de 500 catéchumènes accompagnés de leur catéchistes, provenant de 47 pays des cinq continents. Le Pape recevra 35 d'entre eux à l'entrée de la basilique St Pierre et leur posera les questions traditionnelles du rite. Enfin, l'Année de la foi se conclura par une Messe solennelle dimanche 24 novembre à 10h30 Place St Pierre, et se caractérisera par trois événements mettant en valeur ce moment : l'exposition des reliques de Saint Pierre, la remise par le Pape de son exhortation Evangelii Gaudium et un geste de charité en faveur du peuple des Philippines. Au cours de l'Eucharistie, une collecte sera faite comme contribution des pèlerins pour l'Année de la foi et sera affectée aux dommages subis par le peuple philippin. Mgr Fisichella a conclu en soulignant que "souvent, habitués que nous sommes à souligner les facteurs de crise, nous oublions de regarder aussi tous les signes positifs et d'espérance qui sont réellement présents dans l’Église. L'Année de la foi nous a permis d'en faire l'expérience. Soutenus par un témoignage si imposant, enthousiaste et convaincu, qui s'exprime surtout dans le silence du quotidien, nous regardons vers l'avenir avec plus de sérénité, forts de l'expérience accomplie en cette Année qui, nous l'espérons, pourra prolonger dans le temps tous ses effets positifs".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.11.13).

  • Présentation de la Journée mariale des 12 et 13 octobre - Consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie par le Pape François

    Ce matin près la Salle de Presse, le Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, accompagné du Secrétaire et du Sous Secrétaire du dicastère, a présenté la Journée mariale des 12 et 13 octobre.

    Rappelant qu'elle prend place dans le cadre de l'Année de la foi, Mgr Rino Fisichella a souligné l'importance de Marie dans l'Année de la foi. Pour les croyants, dans son abandon à la volonté de Dieu, elle est la première réponse de foi totale. C'est pourquoi le Pape accueillera samedi Place St Pierre la statue de Notre Dame de Fatima, qui sort exceptionnellement du sanctuaire. La dernière fut le 13 mai 2000 lorsque, dans le cadre du Grand Jubilé, Jean-Paul II s'adressa à la Vierge Marie. Cette fois le 13 octobre a été choisi car c'est en 1917 la dernière apparition de Fatima. Arrivée par avion, la statue sera portée en procession dans la chapelle de la résidence de Benoît XVI puis dans celle de la Maison Ste Marthe, où le Pape François l'attendra.

    Le pèlerinage des familles, pour lequel on attend 150.000 familles provenant d'un cinquantaine de pays, se rendra sur la tombe de Pierre le matin et la veillée de prière présidée par le Saint-Père sur la place (à partir de 17h) débutera par une heure de médiation et, à 16 h, la procession d'entrée de la statue.
    Après la cérémonie, elle gagnera le sanctuaire marial romain du Divino Amore pour une vénération nocturne.

    Dans la matinée du dimanche 13, la statue de la Vierge retournera au Vatican pour une nouvelle procession à travers la place Saint-Pierre à partir de 9h30 avec le Sainte Messe présidée par le Pape François. A la fin, le Pape fera l'Acte de consécration à Notre-Dame avant de conclure avec l'Angélus.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.10.13).

    A noter que dix sanctuaires à travers le monde participeront à la veillée de prière du samedi : Luján (Argentine), Aparecida (Brésil), Lourdes (France), Banneux (Belgique), Vailankanny (Inde), Nazareth (Israël), Akita (Japon), Nairobi (Kenya), Czestochowa (Pologne) et Washington (Etats-Unis). Unis également par liaison satellite, tous ces grands sanctuaires prieront ainsi simultanément les Mystères joyeux du Rosaire en communion avec les priants de la Place St Pierre.

  • Deux initiatives pour l'Année de la Foi

    Une adoration eucharistique solennelle sera célébrée en la Basilique vaticane dimanche 2 juin de 17h à 18h ("Un seul Seigneur, une seule foi"), en coordination avec toutes les cathédrales du monde.
    Ainsi, a précisé Mgr Fisichella, cette heure d'adoration permettra pour la première fois une synchronisation de cette prière avec le Pape.
    L'adhésion a été massive par le biais des conférences épiscopales, des paroisses, des congrégations religieuses, des monastères et des associations. Des Iles Cook à Reykiavik, du Chili au Burkina Faso, de Taïwan à l'Irak, du Bangladesh aux Etats-Unis, l'adoration eucharistique des diocèses permettra de prier aux intentions du Pape.
    La première : "Pour l'Eglise répandue de par le monde et unie aujourd'hui dans l'adoration eucharistique. "Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée. Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'amour qui donne du sens à la souffrance, rende joie et sérénité".
    La seconde : "Pour tous ceux qui souffrent de part le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite, du narcotrafic. Pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on oublie pas nos frères et sœurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité".

    La seconde initiative, intitulée "En croyant qu'ils aient la vie", qui se déroulera les 15 et 16 juin, sera une Journée Evangelium Vitae pour traiter de l'engagement de l'Eglise pour la défense de la vie et de sa dignité.
    Le Pape présidera une Messe le dimanche à 10h30 pour "le peuple de la vie", et délivrera tout particulièrement un message aux malades. La veille après-midi, à l'occasion d'un pèlerinage sur le tombeau de Saint Pierre, il sera possible de se confesser et de participer à l'adoration eucharistique.
    Parallèlement, dans plusieurs églises de Rome, une catéchèse sera donnée en différentes langues, suivie à 20 h 30 par une procession aux flambeaux Via della Conciliazione qui s'achèvera Place St Pierre par des témoignages sur la valeur absolue de la vie.
    Ont d'ores et déjà annoncé leur présence des groupes provenant d'Allemagne, des Etats-Unis, du Japon, de Hongrie, de Roumanie, d'Espagne, de France, du Canada, de Nouvelle Zélande, d'Argentine, de Grande Bretagne, de Belgique, de Slovaquie, du Costa Rica, du Portugal et d'Australie. On comptera des familles regroupées par diocèses et paroisses, des prêtres et des séminaristes, des groupes de religieux et d'organisations humanitaires comme l'Ordre de Malte, des membres de d'associations comme l'Unitalsi ou la Croix Rouge, de mouvements Pro Life engagés dans la défense de la vie sans référence confessionnelle obligatoire.

    Source : Vatican Information Service.

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour le mois de janvier 2013

    Universelle : La foi des chrétiens
    Pour qu'en cette « année de la foi », les chrétiens puissent approfondir la connaissance du mystère du Christ et témoigner avec joie de leur foi.

    Missionnaire : Les chrétiens du Moyen-Orient
    Pour que les communautés chrétiennes du Moyen-Orient reçoivent du Saint-Esprit la force de la fidélité et de la persévérance, particulièrement lorsqu'elles sont discriminées.

    Source : Apostolat de la Prière

  • Audience générale de ce mercredi 28 novembre 2012

    Benoît XVI pense aux enfants frappés par le sida

    "J'encourage les nombreuses initiatives qui sont prises dans le cadre de la mission ecclésiale pour lutter contre ce fléau". Benoît a conclu par ces paroles un appel prononcé mercredi matin lors de l'Audience générale en vue de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre, "une initiative des Nations-Unies pour rappeler l'attention, a déclaré le Pape, sur une maladie qui a causé des millions de morts et provoqué des souffrances humaine tragiques, accentuées dans les régions plus pauvres du monde, qui n'arrivent à accéder à des médicaments efficaces qu'avec grande difficulté. Ma pensée s'adresse en particulier au grand nombre d'enfants qui chaque année contractent le virus de leurs propres mères, malgré le fait qu'il existe des thérapies pour l'empêcher."

    Rester attentif aux signes des temps

    Pour sa catéchèse, le Pape a souligné combien "dans la culture contemporaine existe aussi un désir d'authenticité et de transcendance qui doit être pris en compte par tous ceux qui se proposent d'annoncer le christianisme à leurs contemporains". En cette Année de la Foi, Benoît XVI a tenu à rappeler aux quelques 5 000 personnes réunies en la Salle Paul VI, que nous "devons rester attentifs aux signes des temps dans notre époque, pour comprendre les potentialités, les désirs, et les obstacles que l'on rencontre dans la culture d'aujourd'hui, et en particulier le désir d'authenticité, le lien à la transcendance, la sensibilité à la sauvegarde de la création, et pour alors communiquer sans crainte la réponse qu'offre la foi en Dieu".

    Message adressé aux fidèles francophones :

    « Chers frères et sœurs, l’amour de Dieu pour nous est infini et éternel. Il a été répandu dans nos cœurs pour que nous le communiquions à notre tour à tous. Mais comment parler de Dieu aujourd’hui à nos contemporains ? Imitons le mode d’agir de Dieu, qui est entré en communication avec l’homme. Jésus est descendu du ciel pour nous enseigner "l’art de vivre". En lui nous rencontrons le visage de Dieu. Parler de Dieu exige une croissance dans la foi, une familiarité avec Jésus et son Évangile, et un enfouissement dans la prière. Plus nous mettons Dieu au centre – et non pas nous-mêmes ! – plus notre communication de la foi sera fructueuse, malgré nos faiblesses. De même qu’en Jésus annonce et vie s’entrecroisent, de même notre manière de vivre dans la foi et dans la charité doit parler de Dieu. La famille est un lieu privilégié de transmission de la foi aux nouvelles générations. Dans un climat d’écoute et de dialogue, chaque membre doit être pour l’autre un signe de l’amour de Dieu. Parler de Dieu, c’est communiquer avec joie, avec force et simplicité, par la parole et par la vie, ce qui est essentiel : le Dieu de Jésus Christ ; ce Dieu incarné qui nous a tant aimés jusqu’à mourir et ressusciter pour nous ; ce Dieu qui nous a donné l’Église, pour que nous marchions ensemble et que, par sa Parole et les Sacrements, nous renouvelions la cité des hommes, afin qu’elle devienne la Cité de Dieu.
    Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement ceux d’Amiens ! Puissiez-vous regarder les situations humaines avec les yeux mêmes de Dieu et laisser son amour renouveler votre vie et vos relations ! Vous formerez alors des communautés chrétiennes exemptes d’individualisme et d’indifférence, capables de manifester à tous les hommes l’action transformante de la grâce divine.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 17 octobre 2012

    Nouveau cycle de catéchèses sur les thèmes fondateurs de la foi

    Benoît XVI dénonce le risque que "l'on puisse construire une religion sur mesure" et demande aux chrétiens de "revenir au Christ, à l'Evangile, en les faisant entrer dans nos consciences et notre vie". C'est en tout cas ce que le Pape souhaite comme l'un des fruits de l'Année de la Foi qu'il a proclamée pour marquer le 50ème anniversaire du Concile Vatican II. Pour marquer l'évènement, Benoît XVI a entamé ce mercredi un nouveau cycle de catéchèses pour les audiences générales sur les thèmes fondateurs de la foi.

    Devant quelques 20.000 personnes rassemblées ce mercredi matin Place Saint Pierre, le Pape s'est inquiété également des "risques du syncrétisme et du relativisme", il a invité les croyants à redécouvrir le "Credo, la foi en Jésus-Christ, qui n'est pas une idée mais une personne". Benoît XVI a cité également les données publiées par un sondage réalisé en vue du Synode sur la Nouvelle Evangélisation, qui se déroule actuellement au Vatican, selon lesquelles "l'individualisme et le relativisme semblent dominer actuellement", et souvent "le chrétien ne connaît pas les bases fondamentales du Credo".

    Pour le Pape, cet anniversaire des 50 ans de l'ouverture du Concile doit "représenter une occasion importante pour revenir vers Dieu, pour approfondir et vivre de manière plus courageuse sa propre foi, pour renforcer son appartenance à l'Eglise". "Croire dans le Seigneur, a souligné Benoît XVI, n'est pas un fait qui intéresse seulement notre intelligence, le champ du savoir intellectuel, mais cela représente un changement qui intéresse la vie, et notre être tout entier : sentiment, coeur, intelligence, volonté, corps, émotions et relations humaines".

    Son message aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, aujourd’hui je commence un nouveau cycle de catéchèses qui se développera tout au long de l’Année de la foi. Nous ferons un cheminement pour renforcer ou retrouver la joie de la foi, en comprenant qu’elle n’est pas quelque chose d’étranger, de détaché de la vie concrète, mais qu’elle en est l’âme. Elle est la force transformante de notre vie. Elle ne la limite pas, mais la rend pleinement humaine. Elle est accueil de la révélation de Dieu qui nous fait connaître qui il est, comment il agit, quels sont ses projets pour nous. C’est dans le Credo, dans la profession de foi, que nous trouvons la formulation essentielle de notre foi. Aussi est-il nécessaire qu’il soit mieux connu, compris et prié, pour découvrir le lien profond entre les vérités que nous professons et notre vie quotidienne. Souvent le chrétien ne connaît plus le Credo, ce qui conduit à un certain syncrétisme et relativisme religieux. Dans ces catéchèses, je voudrais donc approfondir les vérités centrales de la foi sur Dieu, sur l’homme, sur l’Église et sur toute la réalité sociale et cosmique. Chers amis, connaître Dieu, le rencontrer, approfondir les traits de son visage met en jeu notre vie, parce qu’il entre dans le dynamisme profond de l’être humain.
    [...]  Que l’Année de la foi qui commence soit pour vous l’occasion de mieux connaître le message de l’Évangile pour le faire entrer au plus profond de votre conscience et de votre vie. Bon pèlerinage à tous ! »

    Source : Radio Vatican
    et site internet du Vatican.

  • 11 octobre : Messe solennelle d'ouverture de l'Année de la foi

    Benoît XVI a ouvert ce jeudi matin lors d’une messe solennelle l’Année de la foi, 50 ans jour pour jour après l’ouverture du Concile Vatican II. 400 évêques et cardinaux étaient rassemblés sur le parvis de la Basilique Saint Pierre.

    Parmi eux, les quelques 260 pères synodaux qui participent actuellement au Vatican à la XIII° Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques consacrée à "la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne".

    Le Pape a salué le Patriarche de Constantinople, Bartholomée I, l’archevêque de Canterbury et primat de l’Eglise anglicane Rowan Williams, ainsi que les présidents des conférences épiscopales. Dans son homélie, Benoît XVI a rappelé l’importance du témoignage de foi dans les déserts du monde contemporain.


    « Si l’Eglise propose aujourd’hui une année de la foi ainsi qu’une nouvelle évangélisation, indique le Pape, ce n’est pas pour célébrer un anniversaire, mais parce que c’est une nécessité encore plus qu’il y a 50 ans ».

    Source et texte intégral de l'homélie de Benoît XVI sur Radio Vatican.

  • 11 octobre : Ouverture de l'Année de la foi

    Site officiel

    L'Année de la foi a été présentée par Benoît XVI dans sa Lettre apostolique en forme de Motu Proprio Porta Fidei le 11 octobre 2011 :

    « "Que la Parole du Seigneur accomplisse sa course et soit glorifiée" (2 Th 3, 1) : puisse cette Année de la foi rendre toujours plus solide la relation avec le Christ Seigneur, puisque seulement en lui se trouve la certitude pour regarder vers l’avenir et la garantie d’un amour authentique et durable. Les paroles de l’Apôtre Pierre jettent un dernier rayon de lumière sur la foi : "Vous en tressaillez de joie, bien qu’il vous faille encore quelque temps être affligés par diverses épreuves, afin que, bien éprouvée, votre foi, plus précieuse que l’or périssable que l’on vérifie par le feu, devienne un sujet de louange, de gloire et d’honneur, lors de la Révélation de Jésus Christ. Sans l’avoir vu, vous l’aimez ; sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d’une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d’obtenir l’objet de votre foi : le salut des âmes" (1 Pi 1, 6-9). La vie des chrétiens connaît l’expérience de la joie et celle de la souffrance. Combien de saints ont vécu la solitude ! Combien de croyants, même de nos jours, sont éprouvés par le silence de Dieu alors qu’ils voudraient écouter sa voix consolante ! Les épreuves de la vie, alors qu’elles permettent de comprendre le mystère de la croix et de participer aux souffrances du Christ (cf. Col 1, 24), sont un prélude à la joie et à l’espérance où conduit la foi : "Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort" (2 Co 12, 10). Nous croyons avec une ferme certitude que le Seigneur Jésus a vaincu le mal et la mort. Avec cette confiance assurée nous nous en remettons à lui : présent au milieu de nous, il vainc le pouvoir du malin (cf. Lc 11, 20) et l’Église, communauté visible de sa miséricorde, subsiste en lui comme signe de la réconciliation définitive avec le Père.

    Confions à la Mère de Dieu, proclamée "bienheureuse parce qu’elle a cru" (Lc 1, 45), ce temps de grâce. »

    Benoît XVI, extrait de "Porta Fidei", 11 octobre 2011
    Texte intégral sur le site internet du Vatican.


    Sur le Concile Vatican II, à (re)lire également les remarques pertinentes dont faisait part Benoît XVI dans un discours à la Curie romaine en 2005, entre « herméneutique de la discontinuité et de la rupture » et « herméneutique de la réforme » :
    Texte intégral à lire sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 10 octobre 2012

    Audience générale de ce mercredi 10 octobre 2012
    "Vatican II est une boussole pour notre temps"

    Ce mercredi matin, alors que les pères synodaux sont réunis en cercle mineur au troisième jour de la XIII° Assemblée générale du Synode des évêques consacrée à la nouvelle évangélisation, et que jeudi, le Pape présidera une messe Place Saint-Pierre pour donner le coup d’envoi de l’Année de la Foi à l’occasion des 50 ans du Concile Vatican II, c’est tout naturellement sur cet « événement de lumière qui irradie encore aujourd’hui » qu’est revenu Benoit XVI dans sa catéchèse lors de l’Audience générale.

    Texte intégral de l’adresse du Pape aux fidèles francophones présents à l’Audience générale :

    « Chers frères et sœurs, à la veille de la célébration du cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, je voudrais rappeler ce matin combien les documents de ce Concile sont pour notre temps une boussole qui permet à l’Église d’avancer en haute mer, au milieu des tempêtes comme sur les flots calmes et tranquilles, pour naviguer en sûreté et arriver au but. En convoquant ce Concile, le bienheureux Pape Jean XXIII désirait que l’Église réfléchisse sur sa foi, sur les vérités qui la guident. À partir de là, devait être esquissée de façon nouvelle la relation entre l’Église et l’époque moderne, entre le Christianisme et certains éléments essentiels de la pensée moderne, pour présenter à notre monde, qui tend à s’en éloigner, l’exigence de l’Évangile dans toute sa grandeur et sa pureté. Dans un monde encore marqué par un oubli de Dieu et une surdité à son égard, le Concile nous rappelle que, dans son essence, le Christianisme consiste dans la foi en Dieu qui est amour trinitaire, et dans la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ qui oriente et guide notre vie. Tout le reste en découle. Chers amis, le Concile Vatican II est pour nous un appel vigoureux à redécouvrir chaque jour la beauté de notre foi, à la connaître toujours mieux pour une relation plus intense avec le Seigneur, et à vivre jusqu’au bout notre vocation chrétienne.

    Je vous salue cordialement, chers amis francophones, particulièrement les pèlerins de France, du Canada et du Gabon. Je vous invite à redécouvrir les richesses de l’enseignement du Concile Vatican II pour en vivre personnellement et dans vos communautés chrétiennes. Bon pèlerinage à tous ! »

    Le Concile Vatican II fêtera ce jeudi ses cinquante ans d’existence et Benoît XVI lancera à cette occasion une « Année de la Foi » lors d’une messe solennelle place Saint Pierre concélébrée par les pères synodaux, les présidents des conférences épiscopales et quatorze pères conciliaires (69 sont encore en vie).

    Source : Radio Vatican.