Sol Gabetta, violoncelle
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Chemin d'Amour vers le Père : Au fil des jours ...
Sol Gabetta, violoncelle
Concertgebouw Chamber Orchestra - Dir. Vittorio Negri
Margaret Marshall, soprano
Gaude mater Ecclesia,
Laetam agens memoriam,
Quae novae prolis gaudia
Mittis ad caeli curiam.
Praedictorum ordinis
Dux et Pater Dominicus
Mundi iam fulget terminis,
Civis effectus caelicus.
Carnis liber ergastulo,
Caeli potitur gloria:
Pro paupertatis cingulo
Stola dotatur regia.
Fragans odor de tumulo
Cum virtutum frequentia,
Clamat pro Christi famulo
Summi Regis magnalia.
Trino Deo et simplici
Laus, honor, virtus, Gloria,
Qui nos prece Dominici
Ducat ad caeli gaudia.
Orchestra da Camera dell'Angelicum di Milano - Dir. Carlo Felice Cillario
Anna Maria Rota, soprano
Texte latin de la Vulgate Ps 127 (126) :
1. [Canticum graduum Salomonis] Nisi Dominus aedificaverit domum in vanum laboraverunt qui aedificant eam nisi Dominus custodierit civitatem frustra vigilavit qui custodit
2. Vanum est vobis ante lucem surgere: surgite postquam sederitis qui manducatis panem doloris cum dederit dilectis suis somnum
3. Ecce hereditas Domini filii mercis fructus ventris
4. Sicut sagittae in manu potentis ita filii excussorum
5. Beatus vir qui implebit desiderium suum ex ipsis non confundentur cum loquentur inimicis suis in porta
Texte des versets de cet extrait de "Nisi Dominus" de Vivaldi :
Cum dederit dilectis suis somnum
Cum dederit dilectis suis somnum
ecce haereditas Domini
filii mercis
fructus ventris (x2)
Cum dederit dilectis suis somnum
ecce haereditas Domini
filii mercis
fructus ventris (x4)
À la veille de l'ouverture officielle du Synode sur la famille, les pères synodaux et le Pape François ont participé ce samedi 4 octobre à une veillée place Saint-Pierre, organisée à l'initiative de la conférence épiscopale italienne. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont assisté à ce "prologue" du Synode, l'ancrant dans une ambiance à la fois très priante et festive, mêlant toutes les générations.
Trois couples ont donné leur témoignage sur leur expérience de l'amour et de la famille. Deux jeunes fiancés, Antonio et Roberta, ont évoqué leur cheminement vers le mariage. Margherita et Marco, mariés depuis 17 ans, ont eux dit leur joie d'avoir transmis la vie à 4 fils, auxquels s'est ajoutée une petite fille qu'ils ont adopté tout récemment, et qui est maintenant âgée d'un an. Enfin Antonella et Nicola, père de deux enfants de 14 et 11 ans, ont vécu l'expérience de la séparation entre 2007 et 2013. Ils ont évoqué leur parcours de réconciliation et le recommencement de leur vie de couple et de famille, avec l'aide du programme "Retrouvaille", une association qui aide les couples en difficulté. Leur témoignage a beaucoup marqué l'assistance, émue par ce parcours atypique.
Ces témoignages alternaient avec des chants et des lectures bibliques, issues du Livre de la Genèse, montrant la beauté de la complémentarité entre homme et femme dans l'acte créateur de Dieu. S'appuyant sur le récit de la Genèse, en prenant la parole spontanément, le Pape François a insisté sur le fait que « nous sommes créés pour aimer, et que Dieu a créé l'homme et la femme, pas seulement l'homme, pas seulement la femme, mais les deux ensemble, à son image. »
La famille, valeur désirée même dans une culture individualiste
Dans son discours ensuite, le Pape François a insisté sur le fait que « même dans une culture individualiste, en toute personne subsiste un besoin essentiel de stabilité, d'une porte ouverte, de quelqu'un avec qui partager le récit de la vie, d'une histoire à laquelle appartenir. La communion de vie assumée par les époux, leur ouverture au don de la vie, le soin réciproque, la rencontre et la mémoire des générations, l'accompagnement éducatif, la transmission de la foi chrétienne aux enfants... Avec tout cela, la famille continue à être une école d'humanité, une contribution indispensable à une société juste et solidaire. »
« Et plus les racines sont profondes, plus dans la vie il est possible de sortir et d'aller loin, sans se perdre ni se sentir étranger à aucune terre », a insisté le Pape, mettant en évidence le fait que liberté personnelle et ancrage familial allaient de pair.
S'appuyant sur le Concile Vatican II et la déclaration "Gaudium et Spes", le Pape a insisté sur le fait que la démarche synodale devait se mettre à l'écoute des signes des temps. « Pour rechercher ce que le Seigneur demande aujourd'hui à son Église, nous devons percevoir "l'odeur" des hommes d'aujourd'hui, jusqu'à être imprégnés de leur joies et de leurs espérances, de leurs tristesses et de leurs angoisses : ainsi nous saurons proposer avec crédibilité la bonne nouvelle sur la famille. »
Les chants à l'Esprit Saint qui ont émaillé la veillée s'inscrivaient en cohérence avec les appels du Pape. « Nous demandons à l'Esprit Saint de donner aux pères synodaux le don de l'écoute : l'écoute de Dieu, jusqu'à entendre avec Lui le cri du peuple ; l'écoute du peuple, jusqu'à vous communiquer la volonté à laquelle Dieu nous appelle. »
Alors que les débats ont pris une tournure parfois passionnée à l'approche du Synode, le Pape a appelé au calme et à la sérénité. « Nous invoquons la disponibilité à un débat sincère, ouvert et fraternel, à prendre en charge avec responsabilité pastorale des interrogations que ce changement d'époque porte avec lui. L'histoire de l’Église ne nous raconte-t-elle pas tant de situations analogues, que nos pères ont été capables de surmonter avec une patience obstinée et avec créativité ? »
L'appel à une réflexion humble et audacieuse
Il a aussi appelé les pères synodaux et les fidèles à se placer sous le regard du Christ, en rappelant les paroles de Marie au sujet de Jésus dans la scène des noces de Cana, dans l'Évangile selon Saint-Jean. « Tout ce qu'Il vous dira, faites-le. »
En ce 4 octobre, fête de Saint-François d'Assise, le Pape qui a pris son nom à appelé à s'inspirer de son exemple de saint réformateur. « Ainsi, notre écoute et notre débat sur la famille, aimée avec le regard du Christ, deviendront une occasion providentielle avec lequel rénover, à l'exemple de Saint-François, l’Église et la société. Ainsi, avec la joie de l'Évangile, nous retrouverons une Église réconciliée et miséricordieuse, pauvre et amie des pauvres. Puisse souffler le Vent de la Pentecôte sur les travaux synodaux, sur l’Église, sur l'humanité entière. Qu'il défasse les nœuds qui empêchent les personnes de se rencontrer, qu'ils guérissent les blessures qui saignent, qu'il rallume l'espérance. Qu'il nous donne cette charité créative qui permet d'aimer comme Jésus a aimé. Et notre message retrouvera la vivacité et le dynamisme des premiers missionnaires de l'Évangile. »
Source : Radio Vatican.
Ensemble Zefiro - Dir. Alfredo Bernardini
Budapest Madrigal Choir, The Budapest Strings - Dir. Ferenc Szekeres
1. Magnificat (Adagio)
2. Et exsultavit (Allegro)
3. Et misericordia (Andante molto)
4. Fecit potentiam (Presto)
5. Deposuit potentes (Allegro)
6. Esurientes implevit (Allegro)
7. Suscepit Israel (Largo - Allegro)
8. Sicut locutus est (Allegro ma poco)
9. Gloria Patri (Largo - Allegro)
Liszt Ferenc Chamber Orchestra & Budapest Madrigal Choir - Dir. Ferenc Szekeres
Maria Zempléni, soprano - Klara Takacs, contralto
Chœur et Orchestre du Théatre La Fenice (Venise) - Dir. Vittorio Negri
Agnes Giebel, soprano - Marga Höffgen, contralto
Antonio Vivaldi (1678-1741) : "Le quattro stagioni" (Les quatre saisons)
Concerto n° 1 en mi majeur, op. 8, RV 269, « La primavera » (Le Printemps)
Orchestre Philharmonique d'Israël - Itzhak Perlman, violon
Maîtrise de la Cathédrale Notre Dame de Paris
Orgue de chœur : Yves Castagnet
I Solisti di Zagreb - Dir. Antonio Janigro
Julius Baker (1915-2003), piccolo
Ensemble de Chambre "Solistes de Saint-Pétersbourg" (Michael Gantvarg)
Academy of St Martin in the Fields - Julia Fischer, violon
Budapest Madrigal Choir, The Budapest Strings - Dir. Ferenc Szekeres
1. Magnificat (Grave - Allegro)
2. Deposuit potentes (Andante)
3. Suscepit Israel (Alla breve)
4. Sicut erat (Allegro)
Coro della Radio Svizzzera, Diego Fasolis - Aura Musicale Budapest, Dir. René Clemencic
Jochen Kowalski, contre-ténor - Nico van der Meel, ténor
Concertgebouw Chamber Orchestra
Texte original :
(seules les strophes 1, 3 & 5 ont été retenues par A. Vivaldi)
Deus, tuórum mílitum
Sors, et coróna, praemium,
Laudes canéntes Mártyris
Absólve nexu críminis.
Dieu, partage, couronne
et récompense de vos soldats,
de votre Martyr nous chantons les louanges,
brisez les liens de nos crimes.
Hic nempe mundi gáudia,
Et blanda fraudum pábula
Imbúta felle députans,
Pervénit ad cæléstia.
Les joies du monde
la nourriture séduisante de ses ruses,
il les a jugées pleines de fiel ;
et il est arrivé au céleste séjour.
Pœnas cucúrrit fórtiter,
Et sústulit viríliter,
Fundénsque pro te sánguinem,
Ætérna dona póssidet.
Il a couru vaillamment aux supplices,
il les a supportés virilement,
et, répandant son sang pour vous,
il possède les dons éternels.
Ob hoc precátu súpplici
Te póscimus, piíssime :
In hoc triúmpho Mártyris
Dimítte noxam sérvulis.
C’est pourquoi, d’une humble prière,
nous vous supplions, ô très clément :
en ce triomphe de votre Martyr,
remettez à vos serviteurs leur péché.
Laus et perénnis glória
Patri sit, atque Fílio,
Sancto simul Paráclito,
In sempitérna sæcula.
Louange et gloire éternelle
soient au Père et au Fils,
ainsi qu’à l’Esprit-Saint consolateur,
dans les siècles éternels.
Szekeres Ferenc
Tableau : La Pietà du Titien
The King's Consort - Dir. Robert King
Concerto Gallese & The English Cornett and Sackbut Ensemble - Dir. Christopher Monks
Emma Kirkby (soprano)