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argentine

  • Angelus du dimanche 26 novembre 2017

    En ce dimanche 26 novembre, fête du Christ-Roi et dernier dimanche de l’année liturgique, le Pape a concentré sa méditation de l’Angélus sur la notion du service des petits et des pauvres, qui est le principal critère de notre appartenance au Royaume de Dieu.

    Il a expliqué qu’à l’heure du Jugement universel, Jésus, dans sa gloire, nous séparera selon la charité que nous aurons su mettre à l’œuvre dans notre existence terrestre.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Le Pape François a lancé plusieurs appels après la prière de l’Angélus. À quelques heures de son départ pour la Birmanie, il a d’abord invité les fidèles à prier pour le voyage apostolique qui le mènera également au Bangladesh. « Je vous demande de m’accompagner par la prière, afin que ma présence soit pour ces populations un signe de proximité et d’espérance », a-t-il souhaité.

    Deux jours après l’attentat contre une mosquée dans le nord du Sinaï, qui a fait 305 morts, le Pape a de nouveau exprimé sa « grande douleur » face à ce drame. « Je continue à prier pour les nombreuses victimes, pour les blessés et pour toute cette communauté, si durement frappée. Que Dieu nous libère de ces tragédies et soutienne les efforts de tous ceux qui œuvrent pour la paix », a souhaité le Saint-Père. Soulignant que les victimes priaient au moment du drame, le Pape François a ensuite lui-même observé un temps de prière silencieuse pour eux, accompagné de la foule réunie place Saint-Pierre.

    En saluant la communauté ukrainienne présente devant lui, le Pape a également prié pour d’autres victimes : celles de la tragédie de l’Holodomor, commémorée hier en Ukraine. Cette grande famine des années 1932-1933, provoquée par le régime stalinien, avait conduit à la mort de millions de personnes. « Je prie pour l’Ukraine, afin que la force de la foi puisse contribuer à guérir les blessures du passé et promouvoir des chemins de paix », a-t-il assuré.

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    Il a aussi rendu hommage à Mère Catalina de Maria Rodriguez, béatifiée hier à Cordoba, en Argentine. La fondatrice de la congrégation des Sœurs esclaves du Sacré-Cœur de Jésus, premier institut religieux féminin de vie apostolique en Argentine, a vécu au XIXème siècle. « Catalina s’est d’abord marié puis, devenue veuve, elle se consacra à Dieu et se dédia au soin spirituel et matériel des femmes plus pauvres et vulnérables », a affirmé le Pape, appelant à louer le Seigneur pour cette « femme passionnée du Cœur de Jésus et de l’humanité ».

    Enfin, le Saint-Père a salué l’ensemble des fidèles ayant prié avec lui, place Saint-Pierre, notamment les membres de l’Association italienne des accompagnateurs des Sanctuaires mariaux du monde.

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Béatification de « Mama Antula » à Santiago del Estero, en Argentine

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    María Antonia de Paz y Figueroa, surnommée Mama Antula (1730-1799), est une laïque consacrée argentine, qui a contribué à la diffusion des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola dans son pays. Elle est la fondatrice de la Maison des Exercices de Buenos Aires, le « Beaterio », qui existe et fonctionne encore aujourd’hui. Elle est également fondatrice de la Société des Filles du Divin Rédempteur.

    Elle avait été proclamée vénérable par Benoît XVI en 2010, et un décret reconnaissant un miracle dû à son intercession a été publié le 4 mars 2016. Le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, participera à la cérémonie de béatification.

  • Argentine : Un décès pour dénutrition toutes les 10 heures, deux enfants sur dix privés d’alimentation adéquate

    Resistencia – Selon le dernier rapport réalisé par le Ministère de la Santé argentin, une personne meurt toutes les 10 heures suite à des problèmes dus à la malnutrition. Suite à la mort récente par dénutrition d’un enfant dans la province du Chaco (voir Fides 14/09/2015), le Centre d’Etudes et de Recherche sociale Mandela a indiqué qu’il ne s’agit pas là d’un décès isolé mais qu’il existe également d’autres cas dus au mauvais fonctionnement du système socio-sanitaire public de la province. Le rapport met en évidence que, bien que l’Argentine soit l’un des pays disposant d’un grand potentiel de production alimentaire au niveau mondial, des personnes de tous âges meurent de dénutrition, même si le phénomène concerne en particulier les personnes de plus de 75 ans, qui représentent 70% des décès, les jeunes en représentant 8%.
    Selon une autre recherche, réalisée par l’Observatoire de la Dette sociale de l’Université catholique argentine, 2 enfants sur 10 ne disposent pas d’une alimentation adéquate. En outre, la moitié des enfants privés d’une alimentation saine souffre d’insécurité alimentaire sévère, principalement au sein des familles disposant d’emplois précaires, qui vivent dans des villages ou de quartiers provisoires. L’étude révèle que 28,7% de la population argentine est pauvre. Selon l’INDEC, au Chaco, vivent environ 1,05 millions de personnes dont environ 296.000 appartenant à une catégorie économiquement active. En contraste avec cette étude, l’ISEPCI (Institut de Recherche sociale, économique et politique citadine) a publié un rapport, toujours basé sur les données relatives à 2014, selon lequel dans la seule ville de Resistencia, le taux de pauvreté est de 49,6% et celui d’indigence de 13,4%. (AP)

    Rappel :
    11 millions de pauvres en Argentine
    2 millions de personnes souffrent de la misère
    950.000 mineurs sont en danger alimentaire.

    Source : Agence Fides (15/09/2015)

    Vous avez bien lu : en Argentine, 950.000 mineurs sont en danger alimentaire, et l'on dénombre un mort toutes les 10 heures.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    En Argentine, 950.000 mineurs sont en danger alimentaire.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 950.000 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Le "décalogue" du Pape... quelques remarques

    Le 27 juillet dernier, la revue dominicale argentine "Viva", supplément du quotidien "Clarin", a publié une nouvelle interview du Pape François, signée du journaliste Pablo Calvo. On y trouve une "recette du bonheur" en 10 points, relayée par de très nombreux média catholiques (ICI, ICI, ...).

    Ce nouveau "décalogue" du Pape - puisqu'ainsi le nomment certains de ces média - m'inspire quelques remarques, et je vous fais part de celles qui me semblent les plus importantes...

    Tout d'abord "une "recette du bonheur", énoncée par un chrétien, et à fortiori par un catholique (quel qu'il soit), devrait faire mention - au moins une fois, et en première place - de Dieu, du Christ Jésus, ...
    Peut-être est-ce un oubli dans les traductions, mais je n'en vois aucune trace dans les textes reproduits, du moins sur internet. Bien triste oubli !


    5. "On ne travaille pas le dimanche. Le dimanche, c’est pour la famille."

    Le Saint-Père - et ce qui suit étant écrit en toute déférence et obéissance envers lui - aurait du préciser : "Le dimanche, c'est pour Dieu (essentiellement et en tout premier lieu), et en famille lorsque cela est possible."


    Rappel du Troisième commandement :

    3 - Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré.

    (Église catholique en France - Édité par la Conférence des évêques de France)


    Extraits du Catéchisme de l’Église Catholique :

    Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage (Ex 20, 8-10 ; cf. Dt 5, 12-15).

    Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat ; en sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat (Mc 2, 27-28).

    EN BREF

    2075 " Que dois-je faire de bon pour posséder la vie éternelle ? " – " Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements " (Mt 19, 16-17).

    2076 Par sa pratique et par sa prédication, Jésus a attesté la pérennité du Décalogue.

    2077 Le don du Décalogue est accordé à l’intérieur de l’Alliance conclue par Dieu avec son peuple. Les commandements de Dieu reçoivent leur signification véritable dans et par cette Alliance.

    2078 En fidélité à l’Écriture et conformément à l’exemple de Jésus, la Tradition de l’Église a reconnu au Décalogue une importance et une signification primordiales.

    2079 Le Décalogue forme une unité organique où chaque " parole " ou " commandement " renvoie à tout l’ensemble. Transgresser un commandement, c’est enfreindre toute la Loi (cf. Jc 2, 10-11).

    2080 Le Décalogue contient une expression privilégiée de la loi naturelle. Il nous est connu par la révélation divine et par la raison humaine.

    2081 Les dix commandements énoncent, en leur contenu fondamental, des obligations graves. Cependant, l’obéissance à ces préceptes implique aussi des obligations dont la matière est, en elle-même, légère.

    2082 Ce que Dieu commande, Il le rend possible par sa grâce.

    (Catéchisme de l’Église catholique)


    Ou résumé plus succinctement :

    Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
    (formule catéchistique abrégée tirée du Catechismus Catholicus de P. Card. Gasparri, Vatican, 1933.


    9. "L’Église croît par l’attraction, non par le prosélytisme."

    "L'attraction" est bien insuffisante, et ne répond pas à elle seule au commandement du Christ :

    "Allez, faites de toutes les nations des disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit." (Mt 28, 19-20)

    Ce que St Paul résuma en une vibrante profession de foi :
    "Malheur à moi si je n'annonce pas l’Évangile !" (1Co 9, 16)

    Qu'ont fait les Apôtres au jour de la Pentecôte ? Sont-ils sortis tranquillement, parlant entre eux, discutant avec les uns et les autres, sans chercher à "convaincre" ?
    Qu'ont fait tous les chrétiens des premiers siècles, et les martyrs ? N'ont-ils pas professé haut et fort leur foi, allant même pour nombre d'entre eux jusqu'à convertir leurs gardiens en prison ?

    L'évangélisation est bien un devoir, un ordre donné à chacun par Notre Seigneur.

    Il ne suffit donc pas d'être chrétien, ni de témoigner : il faut annoncer, enseigner, "proclamer la Parole, à temps et à contretemps" (2Tm 4, 2).

    Il ne suffit pas "d'attirer" par l'exemple (toujours imparfait), mais dire et redire sa foi à tous ceux dont il nous est donné de croiser le chemin.

  • Habemus Papam !

    Le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio devient le pape François

    Jorge Mario Bergoglio a été élu pape ce mercredi soir par les 115 cardinaux électeurs réunis depuis mardi soir en conclave pour succéder à Benoît XVI.

    "Les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde", a-t-il déclaré au balcon, adressant ensuite, avec la foule, une fervente prière pour son prédécesseur. Il a invité les fidèles à "entreprendre un chemin de fraternité, d'amour" et d'"évangélisation" ; il a demandé à la foule une minute de silence, et a invité les fidèles "à prier le Seigneur" pour qu'Il le bénisse.

    Premier pape non-européen de l'histoire et premier jésuite élu au pontificat, Jorge Mario Bergoglio est fils de parents immigrés italiens. Fervent défenseur des pauvres, il n'a pas hésité à s'opposer aux autorités politiques de son pays.

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    « Chers frères et soeurs, bonsoir !
    Vous savez que le conclave est chargé de donner un évêque à Rome, et cette fois mes frères Cardinaux sont allés le chercher au loin, presqu'au bout du monde. Et nous voila ici ! Merci de l'accueil de la communauté diocésaine à son nouvel évêque.
    Avant tout, je désire prier pour notre évêque émérite Benoît XVI afin que le Seigneur le bénisse et que la Vierge le protège.
    (Avec la foule : Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père).
    Maintenant mettons nous en route, évêque et peuple ensemble, peuple et évêque ensemble, avec cette Eglise de Rome qui préside à la charité de toutes les Eglises. Avançons dans l'amitié et dans la confiance et prions tous pour tous, pour moi, pour vous et pour le monde, pour qu'il connaisse une grande fraternité. J'espère que ce parcours d'Eglise qui part de cette chère ville de Rome, et dans lequel m'aidera le Cardinal Vicaire, ici présent, sera fructueux pour la reévangélisation.
    Et maintenant, avant de vous donner la bénédiction apostolique, je veux vous demande une faveur, de demander au Seigneur de me bénir: La prière du peuple pour son évêque, pour que Dieu le bénisse. Soyons unis en silence pour prier les uns pour les autres.
    (Le pape s'incline, profondément recueilli - Temps de silence et de prière silencieuse).
    Maintenant je vous donne à tous la bénédiction, qui s'étend au monde entier, aux femmes et hommes de bonne volonté".
    - Première bénédiction Urbi et Orbi -
    Demain, je vais prier la Vierge pour qu’elle protège la ville de Rome. A demain, à bientôt… Bonne nuit et bon repos. »