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attentat

  • Angelus de ce dimanche 20 août 2017

    L’Évangile de ce dimanche 20 août est un point de départ pour comprendre qu’il ne faut jamais se décourager, jamais désespérer face aux dures épreuves de la vie, à l’exemple de la femme Cananéenne, qui implore Jésus de toutes ses forces pour qu’il guérisse sa fille « tourmentée par un démon » (Mt 15, 22). Aux premiers appels de cette étrangère aux yeux du peuple de Judée, Jésus semble de fait ne pas l’entendre, mais c’est sa persévérance qui finira par l’emporter. Persévérance qui est « un exemple de foi indestructible » souligne le Pape François dans son allocution avant la prière de l'Angélus place Saint Pierre ; persévérance qui doit nous encourager à ne jamais perdre l’espoir.

    « Le Seigneur ne tourne pas le dos devant nos nécessités, et s’il peut paraitre insensible quelquefois à notre appel à l’aide, c’est pour mettre notre foi à l’épreuve et la renforcer. »

    Cet épisode de l’Évangile de Saint Mathieu nous aide à comprendre le besoin que nous avons de grandir dans la foi, et de renforcer notre confiance en Jésus. Lui peut nous aider à retrouver notre chemin lorsque nous avons perdu la boussole de notre route, lorsqu’il nous devient difficile de rester fidèles à nos engagements.

    Il est donc important d’alimenter chaque jour notre foi, dit le Saint-Père, par l’écoute de la Parole de Dieu, par la célébration des Sacrements, par la prière personnelle comme un cri vers Dieu, et par des actions concrètes de charité pour aider notre prochain.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a salué les membres de l’association française « Roulons pour l’espoir » qui sont venue en vélo à Rome en partant de Besançon. Tout au long de leur périple de plus de mille kilomètres, les cyclistes de l’association récoltent des fonds pour les enfants malades.

    Source : Radio Vatican.

    Et une nouvelle fois ce dimanche, après le tweet de samedi, le Saint Père a condamné fermement les attentats terroristes de cette semaine :
    « Nous portons dans nos cœurs la douleur des actions terroristes qui ont, ces derniers jours, provoqué de nombreuses victimes au Burkina Faso, en Espagne et en Finlande. Prions pour tous les défunts, les blessés et pour leurs familles. Supplions le Seigneur, Dieu de Miséricorde et de paix, de libérer le monde de cette violence inhumaine. »

    Ces paroles du Pape François interviennent alors qu’à Barcelone, une messe a été célébrée dimanche matin dans la basilique de la Sagrada Familia. Une cérémonie religieuse à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme, et pas uniquement les victimes espagnoles, selon le souhait du Cardinal Juan José Omella, l’Archevêque de Barcelone.
    Dans l’assemblée, parmi les milliers de fidèles dans et devant la basilique emblématique de la ville, étaient présents le roi d'Espagne Felipe VI, le chef du gouvernement Mariano Rajoy et le président de la Catalogne Carles Puigdemont.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction complète en français sur Zenit.org.

  • Regina Caeli de ce dimanche 4 juin 2017

    Le Pape François, lors de la prière du Regina Caeli ce dimanche 4 juin place Saint-Pierre, est revenu sur l’attentat de Londres qui a frappé la capitale britannique la veille au soir. Le samedi 3 juin vers 22h, trois hommes ont tué au moins huit personnes et blessés 48 dans le quartier du London Bridge, en fonçant avec une camionnette sur les piétons puis en menant des attaques au couteau dans le quartier très vivant du Borough Market. Ils ont été abattus par les policiers. Une attaque qualifiée de terroriste très rapidement par la police et la première ministre Theresa May. La campagne électorale des législatives anticipées du 8 juin a été suspendue dès le lendemain. Cette tragique attaque intervient moins de deux semaines après l’attentat à la sortie d’un concert à Manchester qui a fait 22 morts.

    « L’Esprit Saint soutient la mission de l’Église dans le monde entier et donne force à tous les missionnaires de l’Évangile » a souligné le Saint-Père, mais aussi « paix au monde ; guérit les plaies de la guerre et du terrorisme, qui a encore cette nuit à Londres, touché des civils innocents ». « Nous prions pour les victimes et les familles » a ajouté le Pape.

    Le Pape a aussi salué les pèlerins provenant du monde entier, en particulier pour le Renouveau charismatique catholique qui fête les 50 ans de sa fondation. Le Saint-Père s’est adressé à eux samedi 3 juin lors d’une grande veillée à Rome.

    Le Pape François a enfin donné son message pour la prochaine Journée missionnaire mondiale, qui est célébrée chaque année au mois d’octobre. Le thème cette année est « la mission au cœur de la foi chrétienne ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Egypte : la communauté copte de nouveau la cible de l’Etat islamique

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    Les chrétiens d’Egypte de nouveau pris pour cibles : ce vendredi 26 mai, des hommes armés ont attaqué un bus transportant des fidèles qui se rendaient en pèlerinage au monastère d’Anba Samuel, près de Minya, en Moyenne-Egypte. Le bilan est lourd : on compte au moins 30 morts, dont de nombreux enfants.

    Selon plusieurs témoignages, les assaillants auraient bloqué le bus, avant de monter à bord et de tirer à l’arme automatique sur les passagers ; le carnage aurait été filmé par l’un des terroristes. Ces derniers ont ensuite pris la fuite.

    Ce nouveau massacre vient endeuiller une communauté encore bouleversée par les sanglantes attaques survenues début avril, lors du Dimanche des Rameaux, dans deux églises de Tanta et Alexandrie, faisant 45 morts. Sans parler de l’attentat-suicide qui avait visé l’église St Pierre et St Paul, en plein cœur de la capitale égyptienne, en décembre dernier.

    Ces trois attentats avaient été revendiqués par la branche égyptienne de l’Etat islamique, très active dans le Sinaï, et qui avait promis de faire des chrétiens leurs cibles privilégiées. Depuis janvier dernier, une série d’attaques contre les coptes dans cette région très instable a d’ailleurs poussé des milliers d’entre eux à prendre la fuite.

    Marie Duhamel a recueilli la réaction du Père Hanni Bakhoum, vicaire du Patriarcat copte catholique d'Alexandrie.

    Source : Radio Vatican (MA-MD).

  • Angelus de ce dimanche 1er janvier 2017

    À l’occasion de ce premier Angélus de l’année, devant 50 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur la signification de cette fête de Sainte Marie Mère de Dieu, qui symbolise le lien de la Vierge Marie avec toute la grande famille formée par le Peuple de Dieu.

    La Mère de Jésus est « associée intimement » à la mission de son Fils, a rappelé le Pape, et comme le raconte l’Évangile de ce jour, elle assume cette responsabilité avec discrétion, elle « conserve et médite, elle scrute et approfondit ». « Silencieuse et attentive, elle cherche à comprendre ce que Dieu lui demande, jour après jour », a rappelé le Saint-Père.

    Dans la visite des bergers à la crèche, en les observant rendre gloire à Dieu à la vue de l’Enfant-Jésus, elle y discerne « le mouvement de salut qui jaillira de l’œuvre du Christ », et elle s’y adapte, prête à répondre à toute demande du Seigneur, a expliqué le Pape, qui a prononcé cette prière de remerciement :

    « Merci, ô Sainte Mère du Fils de Dieu, Jésus, Sainte Mère de Dieu !
    Merci pour ton humilité qui a attiré le regard de Dieu ;
    Merci pour la foi avec laquelle tu as accueilli sa Parole ;
    Merci pour le courage avec lequel tu as dit « Me voici » ;
    Oubliée de toi-même, fascinée par l’Amour Saint, faite tout en un avec son espérance ;
    Merci, ô Sainte Mère de Dieu,
    Prie pour nous, pèlerins du temps,
    Aide-nous à cheminer sur la voie de la paix,
    Amen. »

    Reprenant la parole après l’Angélus, le Pape a rappelé que « l’année sera bonne dans la mesure où chacun de nous, avec l’aide de Dieu, cherchera à faire le bien, jour après jour. Ainsi se construit la paix, en disant non, avec les faits, à la haine et à la violence, et oui à la fraternité et à la réconciliation ».

    L’année a toutefois commencé tragiquement à Istanbul, en Turquie, où une quarantaine de personnes ont été tuées lors d'un attentat dans une discothèque où de nombreux Stambouliotes et touristes fêtaient le passage à la nouvelle année. « Malheureusement, la violence a frappé aussi dans cette nuit de vœux et d’espérance. Endolori, j’exprime ma proximité pour le peuple turc, je prie pour les nombreuses victimes et pour les blessés, et pour toute la Nation en deuil, et je demande au Seigneur de soutenir tous les hommes de bonne volonté qui remontent courageusement leurs manches pour affronter la plaie du terrorisme et cette tache de sang qui entoure le monde avec une ombre de peur et de désarroi. »

    Le Pape a par ailleurs remercié le Président de la République italienne Sergio Mattarella pour ses vœux du Nouvel An, et il a apporté ses remerciements à tous les groupes qui ont organisé des marches ou des rassemblements sur le thème de la paix à l’occasion de cette journée du 1er janvier, notamment la communauté de Sant’Egidio.

    « Je souhaite à tous une année de paix dans la grâce du Seigneur, et avec la protection maternelle de Marie, Mère de Dieu », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral des paroles du Pape avant et après l'Angélus (sur Zenit.org).

  • Egypte - Attentat à la bombe dans une église copte orthodoxe du Caire

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    Au moins 25 personnes ont été tuées ce dimanche 11 décembre 2016 dans un attentat à la bombe à l'intérieur de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, contigüe de la cathédrale copte orthodoxe Saint-Marc au Caire. L’explosion entendue dans tout le quartier, a eu lieu en pleine célébration. Aucun mouvement ne l'a revendiqué dans l'immédiat.

    Sur twitter, le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet pour la Congrégation des Églises orientales, écrit prier pour ses frères et sœurs de l’Église copte d’Égypte, après l'explosion dans la cathédrale Saint-Marc.

    L'imam de la plus haute institution de l'islam sunnite en Égypte, Al-Azhar, a condamné l'attaque. Dans un communiqué, Ahmed al-Tayeb a qualifié l'attentat meurtrier d'« explosion terroriste infâme qui a visé des âmes innocentes ».

    Ces derniers mois, les attaques se sont multipliées contre la communauté copte en Égypte. Cet été, des maisons de familles chrétiennes ont été prises pour cible, notamment dans plusieurs villages de la province de Minya, en Haute-Égypte.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape François a appelé à prier pour les victimes des différentes attaques terroristes qui ont frappé plusieurs pays « dans les dernières heures ». « Les lieux sont différents, mais malheureusement la violence qui sème la mort et la destruction est unique » a déploré le Saint-Père qui appelle à une « réponse aussi unique : la foi en Dieu et l'unité dans les valeurs humaines et civiles ». Il a exprimé sa proximité toute particulière pour son « cher frère le pape Tawadros II (principale autorité de l'Église copte orthodoxe) et sa communauté » et sa prière pour les morts et les blessés.

    Source : Radio Vatican (MD-MA avec AFP).

  • Angelus de ce dimanche 17 juillet 2016

    Le Pape François, lors de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, insiste sur l’importance de l’accueil, sur la qualité de l’hospitalité qui doit avant tout être « fraternelle », entièrement tournée vers l’hôte, à l’écoute. Le Saint-Père, prenant appui sur l’Évangile de saint Luc qui relate l’entrée dans un village de Jésus, accueilli dans la maison de deux sœurs Marthe et Marie, met en exergue deux manières différentes d’accueillir. « Marie s’était assise aux pieds du Seigneur, et écoutait sa parole » alors que « Marthe était accaparée par les multiples occupations du service ».

    A un moment donné elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider ». Le Seigneur lui répondit alors : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée ».

    En s’occupant de la préparation, Marthe, souligne le Pape François « est susceptible d'oublier la chose la plus importante, qui est la présence de l'hôte, de Jésus ». L’hôte, poursuit-il « ne doit pas simplement être servi, nourri, soigné de toutes les manières ». Il faut surtout, indique le Saint-Père « qu’il soit écouté, accepté comme une personne, avec son histoire, son cœur plein de sentiments et de pensées, de sorte qu'il puisse se sentir vraiment en famille ». « Écouter est la parole clef » insiste le Pape qui exhorte à « écouter Jésus », à laisser le Seigneur « parler à notre cœur ». « Nous ne devons pas oublier que la parole de Jésus nous illumine, nous soutient ».

    Autre point important : « il ne faut pas oublier que même dans la maison de Marthe et Marie, Jésus, avant d'être Seigneur et Maître, est un pèlerin, Il est l’hôte ». Et, observe le Pape, « pour l'accueillir peu de choses sont nécessaires, une seule chose est nécessaire : l'écouter, témoigner d’une attitude fraternelle, de façon à ce qu’il se sente en famille, et non pas dans un abri temporaire ».

    Dans ce cas, « l'hospitalité, qui est une œuvre de miséricorde, apparait vraiment comme une vertu humaine et chrétienne » mais, déplore le Saint-Père, « une vertu qui, dans le monde d'aujourd'hui est susceptible d'être négligée ». Et le Pape de constater une multiplication des maisons de soins, des maisons de retraites, « des lieus où ne se pratique pas toujours une véritable hospitalité ».

    On assiste aujourd’hui, note le Pape, à la naissance de plusieurs institutions « qui interviennent face à de nombreuses formes de maladie, de solitude, de marginalisation, mais qui réduisent les chances pour celui qui est étranger, marginalisé, exclu de trouver quelqu'un disposé à l’écouter. Parce qu'il est étranger, réfugié, migrant. Écouter cette douloureuse histoire ». « Même au sein de la maison, parmi les membres d’une même famille, il peut arriver de trouver plus facilement services et traitements divers qu’écoute et accueil ».

    Le Saint-Père conclut en interpellant chacun de nous : prenez-vous le temps d’écouter votre mari, votre femme, vos enfants, vos grands-parents, interroge-t-il. Les personnes âgées « ont besoin d’être écoutées » déclare le Pape en demandant d’apprendre à les écouter à leur consacrer du temps. Et il conclut en rappelant que dans « la capacité d’écoute il y a la racine de la paix ».

    Source : Radio Vatican (SBL-HD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Au terme de la prière de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a exprimé une nouvelle fois sa proximité « au peuple français » qu’il a souhaité étreindre fraternellement, après le tragique attentat de Nice :

    « La douleur est vive dans nos cœurs, suite au massacre qui, jeudi dans la soirée, à Nice, a fauché tant de vies innocentes, y compris tant d’enfants. Je suis proche de chaque famille et de toute la nation française en deuil. Que Dieu, bon Père, accueille toutes les victimes dans sa paix, soutienne les blessés et console les proches ; qu’Il disperse tout projet de terreur et de mort, pour qu’aucun homme n’ose plus verser le sang de son frère. Une étreinte paternelle et fraternelle à tous les habitants de Nice et toute la nation française. Et maintenant, tous ensemble, prions en pensant à ce massacre, aux victimes, aux familles. Prions tout d'abord en silence...
    Ave Maria... »

  • Attentat à Lahore contre les chrétiens : appel à la prière du Pape François

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    Un attentat-suicide a frappé dimanche soir la ville de Lahore, au Pakistan. Un homme portant une ceinture d’explosifs s’est fait exploser dans le parc Gulshan-e-Iqbal alors que des chrétiens y fêtaient Pâques. Selon un dernier bilan des autorités pakistanaises, 72 personnes y ont perdu la vie, dont 29 enfants et six femmes, le kamikaze ayant actionné sa bombe près d’un parc à jeux qui était bondé à cette heure de la journée. Cet acte terroriste a été revendiqué ce lundi par les taliban pakistanais du Jamaat-ul-Ahrar. « Nous avons perpétré l’attentat de Lahore car les chrétiens sont notre cible » a déclaré le porte-parole des taliban.

    Cette attaque qui visait explicitement des chrétiens a été fermement condamnée par le Pape François, qui s'est exprimé devant la foule des fidèles réunis place Saint-Pierre en ce lundi de Pâques :

    « Chers frères et sœurs, hier, dans le centre du Pakistan, Pâques a été ensanglanté par un attentat exécrable, qui a massacré tant de personnes innocentes, en majorité des familles de la minorité chrétienne – spécialement des femmes et des enfants – rassemblées dans un parc public pour passer la fête de Pâques dans la joie. Je désire manifester ma proximité à ceux qui ont été frappés par ce crime lâche et insensé, et j’invite à prier le Seigneur pour les nombreuses victimes et pour leurs proches. Je lance un appel aux autorités civiles et à toutes les composantes sociales de cette Nation, afin qu’elles fassent tous leurs efforts pour redonner la sécurité et la sérénité à la population, et en particulier aux minorités religieuses les plus vulnérables. Je le répète une fois encore: la violence et la haine homicide en conduisent qu’à la douleur et à la destruction. Le respect et la fraternité sont la seule voie pour arriver à la paix. Que la Pâque du Seigneur suscite en nous tous, de façon d’autant plus forte, de prier Dieu pour que s’arrêtent les mains des violents qui sèment la terreur et la mort, et que dans le monde puisse régner l’amour, la justice et la réconciliation. Prions tous pour les morts de cet attentat, pour les familles, pour les minorités chrétiennes et ethniques de cette nation. Je vous salue Marie... »

    Un peu plus tôt, le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, avait lui aussi condamné cet « horrible massacre de dizaines d’innocents » qui « jette une ombre de tristesse et d’angoisse sur la fête de Pâques ». « Encore une fois, la haine meurtrière s’abat lâchement sur des personnes sans défense. Ensemble avec le pape, qui a été informé - dit la note du Saint-Siège - nous prions pour les victimes, nous sommes proches des blessés, des familles touchées, de leur immense douleur, des membres des minorités chrétiennes touchées une nouvelle fois par la violence fanatique, et de tout le peuple du Pakistan qui est blessé. Comme le Pape l’a affirmé hier matin, malgré la poursuite de ces horribles manifestations de haine, le Seigneur crucifié et ressuscité pour nous continue de nous donner le courage et l’espérance nécessaires pour construire des voies de compassion, de solidarité avec les souffrants, de dialogue, de justice, de réconciliation et de paix »

    Sources : Radio Vatican - Zenit.org.
    Photo © ARIF ALI / AFP

  • Le Pape adresse ses condoléances à la Belgique suite au double attentat dans la capitale

    Le Saint-Père, au travers du Secrétaire d'Etat, le Cardinal Pietro Parolin, a envoyé un message de condoléances à Mgr Jozef De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), suite aux attentats terroristes de ce matin dans la capitale belge qui ont causé plus d'une trentaine de victimes et plus d'une centaine de blessés :

    « Apprenant les attentats survenus à Bruxelles, touchant de nombreuses personnes - dit le texte -, Sa Sainteté le Pape François confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie et s’associe par la prière à la peine de leurs proches. Il exprime sa profonde sympathie aux blessés et à leurs familles, ainsi qu’à toutes les personnes qui contribuent aux secours, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation dans l’épreuve. Le Saint-Père condamne à nouveau la violence aveugle qui engendre tant de souffrances, et implorant de Dieu le don de la paix, il invoque sur les familles éprouvées et sur les Belges le bienfait des bénédictions divines. »

    Source : VIS (Vatican Information Service).

  • Les chrétiens du Pakistan expriment leur colère

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    Des milliers de chrétiens ont manifesté ce lundi à Lahore, la deuxième ville du Pakistan, au lendemain d’un double attentat contre deux églises qui ont fait une quinzaine de morts et des dizaines de blessés.

    Selon l’AFP, les manifestants chrétiens brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Pourquoi nous tuez-vous ? », « Laissez-nous vivre, arrêtez de tuer des chrétiens ». Ces attaques simultanées, perpétrées à la sortie de deux églises situées à environ 500 mètres l’une de l’autre, ont été revendiquées par les talibans. Les chrétiens ont réagi avec colère en lynchant deux hommes soupçonnés d’être liés aux kamikazes, saccagé des voitures et des arrêts d’autobus. Plus de mille policiers ont été déployés dans ce quartier où s’entassent des dizaines de milliers de chrétiens. Des cérémonies ont été organisées dans les églises.

    Des menaces de plus en plus pressantes

    Malgré les appels au calme lancés par le clergé, des chrétiens ont bloqué des routes à Karachi et incendié des pneus en guise de protestation. Ils craignent pour leur avenir et demandent justice et protection. En Inde et au Pakistan, la minorité chrétienne est victime d’attaques incessantes.

    Lire la suite de cet article sur le site de Radio Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 15 mars 2015

    Lors de la prière de l’Angélus ce dimanche, le Saint-Père, deux jours après avoir annoncé l'organisation d'une Année sainte de la Miséricorde, a développé une réflexion sur l’amour de Dieu, Père miséricordieux. Il s’est attardé sur l’Évangile du jour selon Saint Jean : les paroles prononcées par Jésus à Nicodème : “Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique”. « Dieu nous aime vraiment, il nous aime tant », a déclaré le Saint-Père, soulignant qu’il s’agissait de « l’expression la plus simple qui résume tout l'Évangile, toute la foi, toute la théologie : Dieu nous aime d’un amour gratuit et illimité ».

    Cet amour, précise-t-il, Dieu le démontre tout d’abord à travers la Création. « A l'origine du monde, il y a seulement l’amour libre et gratuit du Père ». Et le Pape cite « un Saint des premiers siècles », Saint Irénée . “Dieu n’a pas créé Adam parce qu'il avait besoin de l'homme, mais afin d'avoir quelqu'un sur qui répandre ses bienfaits”. « L’amour de Dieu est ainsi », insiste le Saint Père qui rappelle que « Dieu est venu avec sa miséricorde ». « Tout comme dans la Création, l'amour gratuit de Dieu, se distingue dans les étapes successives de l'Histoire du Salut ».

    « Le Seigneur choisit son peuple non pas parce qu'il le mérite, mais parce qu’il est le plus petit parmi tous les peuples ». Et, poursuit le Pape, « bien que les hommes aient à maintes reprises rompu l'alliance, Dieu, plutôt que de les abandonner, a établi un lien nouveau avec eux, dans le sang de Jésus - le lien de l'Alliance nouvelle et éternelle - un lien que nul ne pourra jamais briser ». Le Saint-Père se référant à Saint Paul nous rappelle une fois encore que : “Dieu est riche de miséricorde”, « ne l’oubliez jamais » affirme-t-il. « La Croix du Christ est la preuve suprême de la miséricorde et de l'amour de Dieu pour nous : Jésus nous a aimés "jusqu'à la fin", non seulement au dernier moment de sa vie terrestre, mais à l'extrême limite de l'amour ».

    « Si, dans la Création, le Père nous a donné la preuve de son immense amour en nous donnant la vie, dans la passion et la mort de son Fils, il nous a donné la preuve de la preuve : il est venu souffrir et mourir pour nous ». Et le Pape conclut sur ces paroles : « la miséricorde de Dieu est si grande, parce qu’Il nous aime, Il nous pardonne. Avec sa miséricorde, Dieu pardonne tout et Dieu pardonne toujours ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pakistan : double attentat meurtrier contre la minorité chrétienne - Douleur du Pape François

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    REUTERS/Mohsin Raza

    Selon un dernier bilan fourni par les services de secours, au moins 14 personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées ce 15 mars dans une double explosion à Lahore, au Pakistan. Les déflagrations ont retenti dans un quartier chrétien, au moment de la messe du dimanche. Cet attentat s’ajoute à la longue liste des violences contre les minorités religieuses du pays.

    Source et article sur RFI (Radio France Internationale).

    Lors de l'Angélus (à écouter plus haut), le Pape François s'est exprimé sur ce nouveau drame en des termes forts : « C'est avec douleur, avec beaucoup de douleur, que j'ai appris les attentats terroristes d'aujourd'hui, contre deux églises de la ville de Lahore, au Pakistan, qui ont provoquée de nombreux morts et blessés. Ce sont des églises chrétiennes. Les chrétiens sont persécutés. Nos frères versent leur sang, seulement parce qu'ils sont chrétiens. Alors que j'assure de ma prière les victimes et leurs familles, je demande au Seigneur, j'implore du Seigneur, source de tout bien, le don de la la paix et de la concorde pour ce pays, et je demande que cette persécution contre les chrétiens, que le monde tente de cacher, finisse, et que vienne la paix. »

    Source : Radio Vatican.

  • "Marche républicaine" : manifestation d'unité face au terrorisme, ou légitimation d'un pouvoir en quête de crédibilité ?

    Je tiens à redire tout d'abord qu'en communion avec le Saint-Père et l’Église en France, je condamne avec la plus grande fermeté cet attentat inqualifiable :rien ne peut justifier une telle violence, et j'exprime de nouveau sincèrement toute ma compassion pour chacune des victimes et leurs familles. Je leur offre de tout cœur ce qu'un chrétien a de meilleur à offrir en de semblables circonstances : le soutien de mes pauvres mais ferventes prières.

    La pensée unique assourdissante ayant fait son œuvre, nombreux seront ceux qui, en "bonne conscience", iront manifester ce dimanche. J'invite les catholiques qui seraient tentés d'être présents dans ces regroupements téléguidés, à lire les lignes qui suivent. Elles ont été écrites il y a près d'un siècle et demi, et sont pourtant d'une criante actualité. Puissent-elles résonner aussi fort que les voix racoleuses qui osent s'approprier la mort d'autrui pour se construire le piédestal d'une fallacieuse dignité.

    « Après [bientôt] deux mille ans de christianisme, nous assistons à un spectacle qui eût étonné même le paganisme : une publique prédication d'athéisme se faisant, avec un éclat et un bruit calculés, en plein christianisme ; athéisme vantard, montant avec fracas sur tous les tréteaux de la publicité contemporaine, et se faisant, devant le siècle qui le regarde, un piédestal, une auréole, une célébrité. O honte de notre temps, qui eût jamais pu vous imaginer ? des athéismes de vingt ans narguant l'esprit humain et venant, dans des orgies d'impiété et des saturnales de blasphèmes, dénoncer Dieu comme le mal qu'il faut poursuivre, Dieu comme le mal qu'il faut chasser, Dieu comme le mal qu'il faut anéantir : si bien que cette parole tristement célèbre, qui naguère encore tenait les esprits dans la stupéfaction : "Dieu, c'est le mal", retrouve aujourd'hui partout dans la bohème des littératures échevelées, dans les officines des philosophies libertines, et jusque dans les carrefours de la libre pensée, ces épouvantables échos : « Dieu, c'est le mal : donc à bas Dieu ! »

    Tel nous apparaît l'athéisme contemporain ; non seulement il envahit, mais il défie, il brave, il provoque Dieu et ses adorateurs. Ce n'est pas assez encore : il "menace" ; et nous avons à nous demander sérieusement ce que serait pour nous l'heure de son triomphe, s'il pouvait en effet triompher un jour. Ah ! cette légion envahissante et tapageuse, elle est plus encore despotique et menaçante. Pour saisir le gouvernail des hommes et des choses, et pour s'y faire un empire digne d'elle, c'est-à-dire un empire exclusif et despotique, elle est, croyez-le bien, capable de tout entreprendre et de tout oser !... Inutile sur ce point de se faire une dernière illusion. Les tendances de l'athéisme sont ce qu'elles sont, essentiellement tyranniques ; opprimer les autres en s'exaltant lui-même, c'est sa devise, son espérance, son ambition, son dessein.

    Aussi, regardez-le et écoutez-le parler. Non seulement il demande pour lui-même la liberté de penser, sa liberté de dire et sa liberté de faire ; il aspire, je le sais, à confisquer le bien d'autrui ; il tend à étouffer toute pensée qui n'est pas sa pensée. C'est peu d'être libre, il aspire à régner, c'est-à-dire à opprimer. C'est peu qu'on lui permette de nier, d'insulter, de blasphémer le Dieu que nous adorons tous ; il demande que nous cessions de l'adorer ; et au nom de l'esprit nouveau, du progrès nouveau, des principes nouveaux, il voudrait vous imposer la fraternité de la négation, du sacrilège et du blasphème...! »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1868 (Première conférence : l'athéisme devant le progrès), Paris, A. Jouby et Roger, Libraires-Editeurs, 1868.

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    Je le redis avec force : je prie pour les morts de la police, pour les civils et pour les journalistes et dessinateurs de cette revue, mais « je ne suis pas Charlie ».

    A lire : Être en deuil, oui, être Charlie, non merci.

  • Attentat Charlie Hebdo - Je NE suis PAS Charlie - Précisions...

    Il va de soi que je trouve monstrueux cet attentat, et que la mort de ces douze hommes (policiers, journalistes, dessinateurs), mes frères quelles que soient leurs opinions, me touche comme me touche tout autre amputation de l'humanité, qu'elle survienne en France, en Syrie, au Mali, en Irak, en Asie... partout dans le monde où des vies sont ôtées par la violence. J'exprime sincèrement toute ma compassion pour chacune des victimes et leurs familles.

    Mais je ne participe en rien à ces hommages dégoulinant d'hypocrisie et de sous-entendus politiques.

    Si une telle tuerie avait eu lieu dans les locaux d'un journal catholique, pensez-vous que le gouvernement et à sa suite l'ensemble des media auraient relayé et dénoncé ces actes barbares avec la même force et la même ampleur (intervention télévisée du chef de l'état, drapeaux en berne, 3 jours de deuil national, informations non stop sur nombre de radios et télévisions d'information...) ? Évidemment non. Pourquoi prendre parti avec autant de véhémence pour ce journal qui a fait de sa ligne directrice le mépris, l'insulte, l'avilissement, la dégradation de tout ce qui peut différencier l'être humain de l'animal, allant jusqu'à la pornographie et la scatologie (images dégradantes de la femme, du mariage, de la procréation, satires et moqueries de tout ce qui peut "choquer le bourgeois", dérision féroce et salace de tout sentiment religieux et de ses représentants...) ? Vous aurez trouvé vous-même la réponse. La liberté d'expression est un droit, mais il n'oblige personne à acquiescer, à approuver ce qui se dit, fut-ce avec un crêpe noir au revers de la veste.

    J'entends crier à la remise en cause de cette liberté d'expression. Belle hypocrisie. Cela fait bien longtemps que celle-ci est attaquée par ceux-là mêmes qui crient aujourd'hui au loup. Les participants de la Manif pour tous arrêtés (banderoles et drapeaux confisqués), les lois Pleven et Gayssot, l'affaire Eric Zemmour, n'en sont que quelques exemples frappants.

    J'entends que "la France a été attaquée en son cœur" (le chef de l'état à 20h hier au soir). Je ne vois pas là le cœur de la France. Ceux qui ont attaqué ce journal voulaient venger de façon précise et ciblée - ils l'ont dit - des caricatures de leur religion. Ils ont l'esprit suffisamment étroit et borné pour ne pas voir au-delà d'autres implications ou conséquences. De même, bien loin de leur pensée l'idée de "diviser les Français", comme je l'ai entendu par ailleurs.

    J'entends que les défunts sont "nos héros" (le chef de l'état à 20h hier au soir). Non, ils ne le sont pas. Mes héros - s'il doit en être - ne se mesurent pas à la façon dont ils sont morts, mais à celle dont ils ont vécu.

    J'entends beaucoup d'emphase et de déclarations pontifiantes et grandiloquentes. Je ne souhaite ni ne veut participer à ces manifestations de récupération politicienne.

    Et je m'étonne que l'on découvre aujourd'hui que "la France est en guerre", alors même que cette guerre a été officiellement déclarée contre elle par l'état islamique depuis des mois. Se bander les yeux pour ne pas voir le mal gangréner peu à peu son propre corps n'a jamais guéri personne. Notre pays en paye le prix fort.

  • Attentat Charlie Hebdo - Réflexions à lire

    On meurt d'oublier le Christ
    Rédigé par Philippe Maxence

    Je ne suis pas Charlie !
    Rédigé par Pasquin

    (Blog de L'Homme Nouveau)

    Je ne suis pas Charlie
    Rédigé par Richard Millet

  • Attentat Charlie Hebdo - Condamnation et condoléances du Pape François

    Le P. Federico Lombardi a réagi à l'attentat ayant ensanglanté Paris en diffusant la note suivante :

    "Le Saint-Père exprime la plus ferme condamnation de l'horrible attentat ayant frappé ce matin la ville de Paris, qui a fait de nombreuses victimes, semant la mort et jetant dans la consternation la société française toute entière, scandalisant profondément toutes les personnes aimant la paix, et ce bien au-delà des frontières françaises. Le Pape François s'unit dans la prière aux souffrances des blessés et des familles des défunts, exhortant tout le monde à s'opposer par tous les moyens à la diffusion de la haine et de toute forme de la violence physique et morale qui détruit la vie humaine, viole la dignité des personnes, mine radicalement le bien fondamental de la coexistence pacifique entre personnes et peuples, malgré les différences de nationalité, de religion et de culture. Quelles que puisse être la motivation, la violence homicide est abominable, jamais justifiable. La vie et la dignité de tous doivent être garanties et défendues avec décision, toute instigation à la haine refusée, le respect de l'autre cultivé. Le Pape exprime sa proximité, sa solidarité spirituelle et son soutien à tous ceux qui, selon leurs responsabilités variées, continueront à s'engager avec constance en faveur de la paix, de la justice et du droit, afin de guérir en profondeur les sources et les causes de la haine en ce moment douloureux et dramatique, en France comme les parties du monde marquées par des tensions et des violences".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.1.15).

     

    Les condoléances du Saint-Père pour les victimes de l'attentat à Paris

    Voici le télégramme de condoléances pour les victimes de l'attaque qui a eu lieu à Paris au siège de l'hebdomadaire "Charlie Hebdo", que le secrétaire d'État Card. Pietro Parolin a envoyé à l'archevêque de Paris, le Cardinal André Vingt-Trois au nom du Saint-Père :

    Son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois
    Archevêque de Paris
    PARIS

    Apprenant le terrible attentat survenu à Paris au siège de « Charlie Hebdo », faisant plusieurs victimes, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la peine des familles endeuillées et à la tristesse de tous les Français. Il confie les victimes à Dieu, plein de miséricorde, le priant de les accueillir dans sa lumière. Il exprime sa profonde sympathie aux personnes blessées et à leurs familles, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation dans leur épreuve. Le Saint-Père condamne une nouvelle fois la violence qui génère tant de souffrances, et demandant à Dieu de faire le don de la paix, il invoque sur les familles éprouvées et sur les Français le bienfait des Bénédictions divines.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté

    [Texte original: Français]

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège [00027-03.02].

  • Attentat Charlie Hebdo - Réactions du Vatican et en Belgique

    En milieu d'après-midi, Tommy Scholtès, le responsable de presse et de communication de la Conférence épiscopale belge, a réagi sur son compte personnel de Facebook :

    "Qui d'entre nous ne plaide pas pour la démocratie ? Qui ne se sent profondément blessé par les événements parisiens ? Qui ne plaide pas pour le dialogue entre les peuples, et pour la liberté de la presse ?
    Qui osera évaluer les types de relations que les pays d'occident entretiennent depuis quelques années avec les pays à grande majorité musulmane ? Et les évolutions politiques qui s'en suivent. Ne faut-il pas arriver à un grand examen de conscience et à une évaluation... Jusqu'à nouvel ordre , nos pays sont des terres d'accueil pour des milliers de réfugiés, et c'est bien, mais comment se fait l'intégration dans nos cultures et s'établit le dialogue avec ces communautés d'origine étrangère ? Les extrêmes sont toujours excessifs, et la violence ne peut être acceptée. Indignons-nous, comme disait Hessler, mais avec examen de conscience. Soyons tolérants et accueillants et solidaires devant la misère extrême de réfugiés, en particulier des Chrétiens d'Orient obligés de fuir ou de se réinstaller solidement dans leur pays. Mais si le respect des peuples est menacé, de quelque religion qu'ils soient, les instances nationales et supra-nationales doivent prendre des initiatives fermes. En même temps, je crains que les provocations, intellectuelles, littéraires ou de conférenciers ne sont pas le vrai chemin de la paix et du dialogue. Il y a des limites à la liberté d'expression même si je me battrai pour que chacun ait accès à la parole, et j'ajouterai "dans le respect de l'autre". "Plus il y a de tensions, plus il faut dialoguer", comme disait récemment le cardinal Tauran. Il en va de notre vivre ensemble.
    Aujourd'hui, nous sommes indignés et en colère. Essayons aussi de trouver un moment pour le recueillement pour ces personnes blessées et tuées. Ce sont des conjoints, des parents, des enfants... quelle tristesse."

    Réaction du Vatican

    Le Vatican, par son porte-parole, le vice-directeur de la Salle de Presse, le Père Cirio Benedettini, s'est également indigné en exprimant son exécration face à cette action "doublement condamnable, parce qu’il s’agit d’une attaque terroriste et contre la liberté d’expression."

    Source : InfoCatho.be
    .

  • Attentat Charlie-Hebdo - Communiqué de la Conférence des Évêques de France

    L’Église en France condamne et rappelle l’exigence de la fraternité

    La Conférence des Évêques de France tient à exprimer sa profonde émotion et l’horreur que provoque l’attentat perpétré au siège du journal Charlie Hebdo.
    A l’heure actuelle, ce sont 12 personnes qui ont été assassinées lors d’une attaque organisée tandis que plusieurs autres sont encore entre la vie et la mort.
    L’Église en France adresse d’abord ses pensées aux familles et aux proches des victimes qui se trouvent face à l’horreur et à l’incompréhension. Elle assure aussi la rédaction et l’équipe de Charlie Hebdo de sa grande tristesse.
    Une telle terreur est évidemment inqualifiable.
    Rien ne peut justifier une telle violence.
    Elle touche de plus la liberté d’expression, élément fondamental de notre société.
    Cette société, constituée de diversités de toutes sortes, doit travailler sans cesse à la construction de la paix et de la fraternité. La barbarie ainsi exprimée dans cet assassinat nous blesse tous.
    Dans cette situation où la colère peut nous envahir, nous devons plus que jamais redoubler d’attention à la fraternité fragilisée et à la paix toujours à consolider.

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas
    Secrétaire général de la Conférence des Évêques de France, Porte-parole.

    NB : Le bilan est de 12 morts, dont 2 policiers, et 11 blessés, dont 4 "en situation d'urgence absolue". Parmi les victimes figurent les dessinateurs Charb (également directeur de la publication), Cabu, Tignous et Wolinski. L'économiste Bernard Maris, qui signait des chroniques sous le pseudonyme d'Oncle Bernard dans Charlie Hebdo, et chroniqueur sur France Inter, est également mort dans l'attentat.

  • Audience générale de ce mercredi 19 novembre 2014

    Pour la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi, le Pape a tenu à nous parler de la sainteté et des manières de la vivre au quotidien, par notre témoignage chrétien dans les petits gestes de la vie.

    Etre saint ne consiste pas à « fermer les yeux et prendre une tête comme sur les images pieuses ». Pour être saints « il ne faut pas obligatoirement être évêques, prêtres ou religieux », « la sainteté n’est pas seulement réservée à ceux qui ont la possibilité de se détacher des tâches quotidiennes pour se consacrer seulement à la prière ». Mais « c’est plutôt en offrant notre propre témoignage chrétien que nous sommes appelés à devenir des saints », et « être saints ne peut se faire sans la joie ». Voilà en résumé ce que le Pape François a souligné dans la catéchèse de ce mercredi en présence de quelques 15.000 personnes.

    « Et si l’on est parent ou grands-parents, être saints en enseignant la foi et la vie aux enfants et petits-enfants ». « Il faut tellement de patience pour cette tâche, pour être de bons parents, pour être de bons grands-parents, et c’est dans cette patience que naît la sainteté ».  Le Pape recommandait encore la patience si « le soir ton fils ou ta fille te demande de discuter de ses problèmes, et que tu te sens fatigué, que tu n’as pas envie de l’écouter, au contraire, assieds-toi, prends le temps de l’écouter, et en l’écoutant tu auras fait un pas vers la sainteté ». Au nombre des petits pas vers la sainteté, le Pape François a également pris l’exemple d’une femme qui « va au marché faire les courses, rencontre ses amies, et puis voilà qu’on en arrive aux commérages ». Si « cette femme refuse alors de céder à la tentation de mal parler des autres, voilà encore un pas vers la sainteté ».

    « La sainteté n’est pas une chose qu’on se procure soi-même ; elle est avant tout un don que le Seigneur nous fait lorsqu’il nous prend avec Lui et nous rend semblable à Lui. Elle est un don offert à tous, qui constitue le caractère distinctif du chrétien. C’est en vivant les activités de tous les jours avec amour que nous sommes appelés à devenir saints, quelque soit notre condition : personne mariée ou célibataire, parents ou grand parents, personne consacrée... Tout état de vie nous porte à la sainteté si nous le vivons en communion avec le Seigneur et au service des frères. L’appel de Dieu à la sainteté est une invitation à vivre et à Lui offrir chaque moment de notre existence avec joie, en en faisant un don d’amour pour les personnes qui nous entourent. »

    Source : Radio Vatican.

    Le Pape François a lancé un nouvel appel pour la paix à Jérusalem et en Terre Sainte, suite à l'attentat meurtrier contre une synagogue de Jérusalem qui a tué cinq israéliens.

    « Je suis avec préoccupation l’alarmante augmentation de la tension à Jérusalem et dans d’autres endroits de Terre Sainte, avec des épisodes inacceptables de violences qui n’épargnent pas même les lieux de culte » Et le Pape d’ajouter : « J’adresse une prière particulière pour toutes les victimes de cette situation dramatique et pour tous ceux qui en subissent les conséquences ».

    « Du plus profond du coeur, déclarait encore le Pape en référence à l’attentat contre la synagogue de Jérusalem, j’adresse aux parties impliquées un appel afin que l’on mette fin à la spirale de haine et de violence et pour qu’ils prennent des décisions courageuses pour la réconciliation et la paix. Construire la paix est une tâche difficile, mais vivre sans paix est un tourment. »

    Source : Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, tous les baptisés ont une égale dignité devant Dieu, et tous sont appelés à la sainteté. La sainteté n’est pas une chose qu’on se procure soi-même ; elle est avant tout un don que le Seigneur nous fait lorsqu’il nous prend avec Lui et nous rend semblable à Lui. Elle est un don offert à tous, qui constitue le caractère distinctif du chrétien. C’est en vivant les activités de tous les jours avec amour que nous sommes appelés à devenir saints, quelque soit notre condition : personne mariée ou célibataire, parents ou grand parents, personne consacrée... Tout état de vie nous porte à la sainteté si nous le vivons en communion avec le Seigneur et au service des frères. L’appel de Dieu à la sainteté est une invitation à vivre et à lui offrir chaque moment de notre existence avec joie, en en faisant un don d’amour pour les personnes qui nous entourent. »

    « Je salue bien cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France et du Cameroun.
    J’invite chacun d’entre vous à s’interroger sur la manière dont il a déjà répondu à l’appel du Seigneur à la sainteté. Accueillons-le avec joie et soutenons-nous les uns les autres sur ce chemin.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.