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  • Medjugorge : autorisation des pèlerinages, mais pas de reconnaissance des apparitions

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    Sanctuaire de Medjugorje, Bosnie-Herzégovine

    L’organisation de pèlerinages dans ce sanctuaire marial de Bosnie-Herzégovine est désormais autorisée par l’Église catholique, comme l’a annoncé ce dimanche 12 mai la Salle de presse du Saint-Siège. Cela ne signifie pas la reconnaissance des apparitions mariales, mais permet un meilleur encadrement de l’important flux de pèlerins.

    Commentaire d'Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    « Comme annoncé conjointement ce matin par Mgr Henryk Hoser, visiteur apostolique à caractère spécial pour la paroisse de Medjugorje et par la nonciature apostolique à Sarajevo, le Saint-Père est disposé à ce qu’il soit possible d’organiser des pèlerinages à Medjugorje », a déclaré ce matin Alessandro Gisotti, directeur ad interim de la Salle de Presse du Saint-Siège, répondant aux questions de journalistes.

    « Ceci en ayant toujours soin d’éviter que ces pèlerinages soient interprétés comme une authentification des évènements connus, qui demandent encore d’être examinés par l’Église. Il faut donc éviter que de tels pèlerinages créent toute confusion ou ambiguïté sur l’aspect doctrinal. Cela concerne aussi les pasteurs de tous ordres et rangs qui ont l’intention de se rendre à Medjugorje et d’y célébrer ou concélébrer, y compris de manière solennelle », a ajouté Alessandro Gisotti.

    « Étant donné le flux notable de personnes qui se rendent à Medjugorje et les abondants fruits de grâce qui en ont découlé, une telle disposition s’insère dans l’attention pastorale particulière que le Saint-Père a voulu donner à cette réalité, destinée à favoriser et à promouvoir les bons fruits », poursuit le communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège.

    « Le visiteur apostolique aura, de cette façon, une plus grande facilité à établir – en accord avec les ordinaires des lieux – des liens avec les prêtres chargés d’organiser des pèlerinages à Medjugorje, comme personnes sûres et bien préparées, en leur offrant des informations et des indications pour pouvoir mener de manière fructueuse de tels pèlerinages », est-il écrit en conclusion.

    Source et compléments sur Vatican News.

  • Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune

    La Fondation Jérôme Lejeune lance une campagne de sensibilisation « Vous trouvez ça normal ? » contre l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, par la diffusion de trois annonces dans quatre hebdomadaires à la fin de cette semaine (Famille Chrétienne, Valeurs Actuelles, Le Figaro Magazine et le Télé Obs). Cette campagne de sensibilisation se décline sur un site internet de mobilisation : www.vous-trouvez-ca-normal.com

    Il y a urgence : une proposition de loi « autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires » vient d’être votée au Sénat, et viendra en discussion dans les semaines à venir à l’Assemblée Nationale. D’un régime d’interdiction assorti de dérogations la France passerait, si le texte est adopté par les deux chambres, à un régime d’autorisation encadrée. Le changement est majeur.

     Vous pouvez nous aider très concrètement par plusieurs actions :

    ·         Signez et diffusez la pétition en ligne sur le site internet : www.vous-trouvez-ca-normal.com

    ·         Commandez des cartes postales gratuites sur www.vous-trouvez-ca-normal.com , à envoyer à vos députés

    ·         Relayez l’information auprès de vos réseaux, paroisses, amis… Des affiches de la campagne sont à disposition (à commander sur le site internet : www.vous-trouvez-ca-normal.com)

    ·         « Likez » la page facebook : https://www.facebook.com/voustrouvezcanormalpetition

    La Fondation compte sur vous pour faire émerger la nécessité de la protection de l'embryon humain au cœur des débats sociétaux. Il en va du respect de l’être humain, comme principe fondamental de notre droit et de notre société.

    Pour mesurer l’efficacité de notre action, nous serions très désireux d’un retour par mail (oroubaud@fondationlejeune.org ; stabard@fondationlejeune.org ) et serions heureux d’avoir vos commentaires sur cette campagne et cette action.

    Pourquoi la Fondation Jérôme Lejeune lance-t-elle une telle campagne ?

    Au service des malades et de leur famille, la Fondation Jérôme Lejeune poursuit trois objectifs : chercher, soigner, défendre. Cette campagne s’inscrit dans la défense et le respect de la vie et de la personne la plus vulnérable. En manipulant l’embryon humain, c’est tout l’être humain qu’on dénature.

    Merci par avance de toute l’énergie que vous mettez au service de la Fondation Jérôme Lejeune

    A très vite

    Thierry de la Villejégu, directeur général

    Stéphanie Tabard / Olivier Roubaud

  • Respecter la vie humaine ? Réaction de Mgr d’Ornellas au vote du Sénat

    S’exprimant au nom de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a estimé dans un communiqué que le Sénat, dans son jugement de la veille, remettait en cause le respect dû à l’être humain.

    Communiqué de Mgr Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France : (5 déc. 2012)
    Le Sénat a adopté hier soir une proposition de loi visant à mettre en place un régime d’autorisation sur la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires.Or, l’article 46 de la loi de bioéthique de 2011 prévoit que : « Tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d’un débat public sous forme d’états généraux ». Mgr d’Ornellas, qui a animé au nom de l’Eglise en France le dialogue de la qualité que l’on sait, préparant cette loi de 2011, s’exprime dans le communiqué ci-joint au nom de la Conférence des Évêques de France.

    Mgr Pierre d’Ornellas

    « Vous voulez protéger la vie dans des conditions qui nous paraissent contraires à l’essence même de la vie. » En prononçant cette phrase, le sénateur Jacques Mézard, qui veut l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, a pourtant exprimé la gravité de l’enjeu de la proposition de loi adoptée dans la nuit par le Sénat.

    La vie de l’embryon humain mérite-t-elle d’être protégée ? Oui ou non ? Le Sénat a répondu par la négative. Conscient qu’il s’agit d’une « transgression anthropologique », il a pourtant voté l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, par principe et non plus seulement par exception. Le motif invoqué est hasardeux : le retard de la France en matière de recherche scientifique. Est-il vrai que le progrès de la recherche française dépende de cette autorisation ?

    L’embryon humain a le droit d’être protégé. L’Europe demande que sa protection soit assurée le mieux possible. Notre droit français actuel s’honore en maintenant, sans ignorer les situations difficiles, le respect de l’être humain « dès le commencement de sa vie ». La France peut être fière de ce respect. Souhaitons qu’elle garde cette fierté !

    Le Sénat a remis en cause ce respect. Cela est choquant. Et un tel changement est opéré sans même qu’un véritable débat ait eu lieu. La loi de bioéthique promulguée en juillet 2011 exige pourtant ce débat. Le Sénat ne l’a pas jugé utile. Pourquoi avoir peur du débat qui fait appel au vaste panorama de la philosophie et de la science ? L’Allemagne maintient l’interdiction de recherche sur l’embryon humain. Faudra-t-il que ce soit l’Allemagne qui soit en avance dans le respect dû à l’être humain ?

    Le vote du Sénat est d’autant plus choquant que, dans les tests pour les nouveaux médicaments, la communauté  scientifique internationale privilégie désormais les cellules souches reprogrammées découvertes par les Nobels Gurdon et Yamanaka. Comme l’a écrit le neurobiologiste Alain Privat, l’adoption d’une disposition autorisant par principe l’expérimentation sur les embryons humains « enverrait au monde un message de négation de l’éthique et d’anachronisme scientifique ».

    Mgr Pierre d’ORNELLAS
    Archevêque de Rennes
    Rennes, le mercredi 5 décembre 2012

    Source : Diocèse de Nantes.