Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

avocat

  • Vincent Lambert : les avocats demandent le transfert dans un établissement spécialisé

    Vincent-Lambert_3.png

    « Vincent va bien. Vincent n'est pas en fin de vie », a déclaré sa mère Viviane en sortant de l'hôpital mardi, après la reprise de son alimentation et hydratation. « Vincent n'a besoin que de boire, manger et d'amour ». Il n'est pas « le légume branché à des machines qu'on nous a toujours décrit », a confirmé Me Jérôme Triomphe, l’avocat des parents, « un légume ne pleure pas ».

    « Le combat, à partir d'aujourd'hui, c'est le transfert de Vincent dans une unité spécialisée où il sera pris en charge de manière bienveillante par des spécialistes », a poursuivi Me Jérôme Triomphe. Celui-ci a précisé avoir déjà entrepris « un certain nombre de démarches » en vue d'un transfert pour « sortir Vincent par le haut de ce véritable enfer qu'est devenu le CHU ».

    De son côté, le Saint-Siège a demandé hier « que des solutions efficaces puissent être trouvées le plus rapidement possible pour protéger la vie de M. Lambert », dénonçant « la grave violation de la dignité de la personne que comporte l'interruption de l'alimentation et de l'hydratation ». « La continuité de l'assistance est un devoir incontournable », a-t-il été rappelé. Le pape François s’est montré opposé à « l'acharnement thérapeutique » qui prolonge artificiellement la vie, mais soutient le respect du terme naturel de la vie contre toute forme d'euthanasie.

    Suite à la dernière décision de la cour d'appel de Paris et la reprise des traitements de Vincent Lambert, l’audience prévue jeudi au Conseil d’Etat en vue d’ordonner la suspension de l'interruption des « soins » dans l'attente de l'examen de la plainte déposée devant le Comité international des droits des personnes handicapées de l'ONU (CIDPH) a été annulée « en raison du désistement des parties ».

    « A l'époque de la peine de mort, les avocats essayaient de trouver tous les recours possibles et imaginables pour arriver à faire tomber la condamnation à mort de leur client », a observé Frédéric Rolin, professeur de droit public à l'université Paris Sud. « Qu'on cherche tous les recours possibles, quand la vie d'un homme est en jeu, ça ne me parait pas déraisonnable. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'acharnement judiciaire » dans l'affaire Lambert, a ajouté le professeur. 

    Sources : Gènéthique.org - AFP (21/05/2019, 22/05/2019).

  • Méditation - Ste Thérèse de Jésus invite à tout confier à St Joseph

    « Je pris pour avocat et patron le glorieux saint Joseph et je me recommandai instamment à lui. J’ai vu bien clairement que c’est lui, mon père et mon protecteur, qui m’a guérie de cette infirmité (*), comme il m’a tirée également de dangers très grands où il s’agissait de mon honneur et du salut de mon âme. Son assistance m’a procuré plus de bien que je ne savais lui en demander. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais adressé une supplique qu’il ne me l’ait exaucée. C’est une chose merveilleuse que les grâces insignes dont Dieu m’a favorisée, et les dangers tant du corps que de l’âme dont il m’a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint. Les autres semblent avoir reçu de Dieu le pouvoir de nous assister dans une nécessité spéciale. Mais ce glorieux saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins. Notre Seigneur veut nous faire comprendre que, s’il a été soumis sur la terre à celui qu’il appelait son père, parce que c’était son gouverneur qui pouvait lui commander, il défère également au ciel à toutes ses suppliques. C’est ce qu’ont reconnu par expérience plusieurs personnes qui, d'après mes conseils, se sont recommandées à lui. A l’heure actuelle, elles sont nombreuses les âmes qui l’honorent et constatent de nouveau la vérité de ce que j’avance.
    [...]
    Je voudrais persuader à toutes les âmes qu'elles doivent porter de la dévotion à ce glorieux saint. Une longue expérience, en effet, m'a montré les grâces qu'il nous obtient de Dieu. Je n'ai pas connu une seule personne, ayant pour lui une dévotion vraie et l'honorant d'un culte particulier, que je ne l'aie vue plus avancée dans la vertu. Il fait progresser d'une manière admirable les âmes qui se recommandent à lui. Depuis plusieurs années, ce me semble, je lui demande une grâce le jour de sa fête, et je l'ai toujours obtenue ; et lorsque ma supplique est quelque peu de travers, il la redresse pour le plus grand bien de mon âme. Si j'avais autorité pour écrire, je m'appliquerais très volontiers à raconter dans tous leurs détails les faveurs dont ce glorieux saint m'a favorisée, ainsi que d'autres personnes. [...] Je demande seulement pour l'amour de Dieu à celui qui ne me croirait pas, d'en faire l'épreuve. Il verrait par son expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et d'avoir pour lui une dévotion spéciale. »

    (*) : A l'âge de 23 ans, Thérèse, jeune carmélite, est tombée gravement malade. Après plusieurs mois de souffrances aigües, elle reste quatre jours dans le coma. « On me croyait si bien morte, que l'on avait même laissé couler sur mes yeux de la cire que j'y trouvais ensuite... Il y avait déjà un jour et demi que l'on avait creusé dans mon monastère la tombe qui attendait mon corps... Après ces quatre jours de crise, je restai dans un état tel que Dieu seul peut savoir quelles tortures intolérables j'endurais... » (cf. sa Vie chap.V,9 et VI,1).

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila), Vie écrite par elle-même (Chap. VI), Œuvres complètes, Éditions du Seuil, Paris, 1948.

    Murillo_3a.jpg

    Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), Saint Joseph et l'Enfant Jésus

     

  • Méditation - La prière d'intercession

    « Une fois pour toutes Jésus-Christ s'est offert, une fois pour toutes il a rétabli le pont entre l'humanité et la divinité. En un sens sa mission d'intercesseur est achevée. Mais il est également vrai de dire qu'il veut se rendre présent à toute fraction du temps et de l'espace, afin de continuer sur terre, jusqu'à la consommation des siècles, sa fonction d'intercesseur. Et pour ce faire il compte sur nous, ses disciples. A nous, à notre tour, de rester sur la brèche, à nous de veiller. A nous de plaider, pour l'immense foule des hommes sans doute, mais d'abord et très particulièrement pour la portion de terrain, de temps, d'humanité où c'est notre mission, justement, d'incarner le Christ et de poursuivre son intercession.

    Plusieurs fois dans ma vie sacerdotale il m'a semblé que je surprenais la stratégie du Seigneur : pour s'obliger à ne pas se détourner de telle famille coupable, de tel petit village déchristianisé, il suscite en leur sein une âme de prière. Et il bénit ce lieu, ce groupe humain où il possède un enfant chéri : c'est un jeune infirme, une humble paysanne, un pauvre curé de campagne tout brûlant de prière...

    La prière de ces intercesseurs n'est autre que la prière du Christ lui-même, sinon elle ne serait rien, elle ne serait pas. Prière du Christ, suscitée en eux par l'Esprit du Christ. Cet Esprit, dont un des noms propres est Paraclet, ce qui signifie : avocat, défenseur, intercesseur. Et sans doute l'Esprit-Saint plaide pour ceux en qui il demeure, mais en même temps, en ceux-là et par ceux-là, il intercède pour l'humanité.

    Ce que tous ces intercesseurs, sous l'impulsion de l'Esprit, demandent en leur pauvre langage d'homme sur la terre, le Christ glorieux est à la droite du Père pour le traduire dans le ciel : Car il est vivant, le Seigneur ressuscité, et, nous disent saint Jean et saint Paul (I Jean 2, 1 ; Hébr. 7, 25) : « Il ne cesse d'intercéder pour nous. »

    Intercéder, c'est vraiment un des grands mots du vocabulaire de la prière ; c'est vraiment une très haute fonction : elle témoigne d'un grand amour de Dieu et d'un grand amour des hommes. »

    Henri Caffarel (1903-1996), Cahiers sur l'oraison n°37, Éditions du Feu Nouveau, Paris, mars 1961.

    Henri Caffarel,prière,intercession,intercéder,Jésus,Christ,pont,Paraclet,avocat,défenseur,intercesseur,âme,amour

  • Méditation : L'Ascension

    « Seigneur, vous entrez aujourd'hui dans le repos divin et éternel qui vous était si bien dû après tant de travaux ; vous prenez possession de votre trône comme roi des rois, de votre tribunal comme juge des vivants et des morts ; dans le ciel vous êtes l'égal de Dieu, étant Dieu vous-même. Et, chose admirable ! dans cette haute position, vous n'oubliez point les hommes dont vous avez revêtu la nature. De peut que notre fragilité ne nous fasse perdre la place que votre amour nous a ménagée, vous vous constituez devant votre Père notre avocat, notre pontife, notre chef. Comme notre avocat, vous plaidez sans cesse notre cause par la voix de toutes vos plaies, par tous les battements de votre cœur (1) ; sans cesse vous vous présentez pour nous devant la face de Dieu (2). Lorsque la faiblesse nous a entraînés au péché, vous intervenez pour prendre notre défense ; de notre cause vous faites la vôtre, et vous prouvez par votre sang versé, qui parle mieux que celui d'Abel, que miséricorde doit nous être faite (3). Comme notre pontife, vous vous offrez sans cesse pour nous en sacrifice (4). Enfin, comme notre chef, vous nous attirez à vous : car il faut que les membres suivent le chef. Vous êtes notre précurseur (5), et le seriez-vous si nous ne devions pas vous suivre ? Vous êtes cet aigle mystérieux qui vole au-dessus de ses petits pour les exciter par son exemple à prendre leur essor vers le soleil (6). Seigneur, attirez-moi à vous par vos grâces, par vos charmes, vos beautés, vos perfections qui ravissent les anges. Oh ! qu'il me tarde de vous voir dans la splendeur de votre gloire et d'entrer dans ce beau ciel où l'on ne peut plus vous offenser, où l'on vous aime toujours ! »

    1. Hebr. VII, 25. - 2. Hebr. IX, 24. - 3. I Joan. II, 1, 2. - 4. Hebr. VIII, 1 sq. & Hebr. IV, 14. - 5. Hebr. VI, 20. - 6. Deut. XXXII, 11.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, L'Ascension), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

    L-Ascension_1a.jpg

    James Tissot (1836-1902), L'Ascension

  • Recommandation et Consécration à St Joseph

    À 27 ans, Thérèse d'Avila est gravement malade. Elle recourt à St Joseph :

    « Me trouvant, si jeune encore, percluse de tous mes membres, et voyant en quel état m'avait réduite les médecins de la terre, je résolus de m'adresser à ceux du ciel pour en obtenir ma guérison.
    Je pris le glorieux saint Joseph pour avocat et pour patron et je me recommandai tout particulièrement à son intercession.
    J'ai vu clairement que ce père et Seigneur de mon âme m'a délivrée de ce mal et de bien d'autres plus grands où il y allait de mon honneur et du salut de mon âme ; il a même fait pour moi plus que je ne lui demandais.
    Le Seigneur semble avoir donné grâce aux autres pour nous assister dans tel ou tel besoin ; mais saint Joseph, je le sais par expérience, nous assiste en toutes nos nécessités. Notre Seigneur veut nous montrer, sans doute, qu'il exauce dans le ciel toutes les prières de celui auquel il obéissait sur la terre, car Joseph, en qualité de nourricier, avait ici-bas droit de lui commander. Je voudrais porter tout le monde à la dévotion envers ce glorieux saint, tant j'ai l'expérience de son crédit auprès de Dieu. Je n'ai vu personne lui être vraiment dévoué et l'honorer d'un culte spécial sans avancer dans la vertu, car il favorise singulièrement les progrès spirituels des âmes qui se recommandent à lui. Depuis plusieurs années, ce me semble, je lui demande le jour de sa fête une grâce particulière, et chaque fois je suis exaucée. Lorsque ma demande n'est pas entièrement ce qu'elle doit être, il la redresse pour mon plus grand bien. Je demande pour l'amour de Dieu, à ceux qui ne me croiraient pas, d'en faire l'essai. Ils reconnaîtront, par leur expérience, quel avantage on retire de l'intercession de ce glorieux patriarche et de la dévotion qu'on lui porte.(...) Je ne vois pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle eut à souffrir en compagnie de l'Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph de les avoir si bien assistés l'un et l'autre... »

    Ste Thérèse d'Avila, Vie écrite par elle-même, Éditions Fayard (L'Ange Gardien N°2-2015 Mars-Avril 2015).

    Sainte_Famille_Murillo_1a.jpg

    Consécration à St Joseph

    « Je me prosterne en votre sainte présence, ô grand saint Joseph ! et vous honore comme le chaste époux de la Mère de Dieu, le chef de la plus sainte famille qui fut jamais, le père nourricier de Jésus-Christ, le fidèle dépositaire des trésors de la très sainte Trinité. Je révère en votre personne le choix de Dieu le Père, qui a voulu partager avec vous son autorité sur son Fils ; le choix de Dieu le Fils, qui a voulu dépendre de vous, et devoir au travail de vos mains la subsistance ; le choix du Saint-Esprit, qui a voulu vous confier son épouse chérie et vous la donner pour compagne. Je vous félicite du bonheur que vous avez eu de porter Jésus-Christ entre vos bras, de l'appuyer sur votre sein, de l'embrasser amoureusement, de l'arroser de vos larmes pendant les saintes caresses dont vous étiez si souvent favorisé par ce divin enfant. Qui pourrait comprendre les trésors de lumières, de sagesse et de grâces que vous avez acquis, et dont vous avez été comme inondé pendant les trente années que vous avez passées avec Jésus et Marie ?
    Pénétré de respect et d'amour à la vue de vos grandeurs et de votre sainteté, je vous offre et je vous consacre mon cœur. Après Jésus et Marie, vous en serez le maître et le directeur. Je vous regarderai désormais comme mon père et mon protecteur ; daignez me regarder comme votre enfant ; faites-moi sentir les effets de votre grand crédit auprès de Dieu, et votre tendre charité pour moi ; obtenez-moi une sincère conversion, et toutes les grâces dont j'ai besoin pour remplir ses adorables desseins. Obtenez-moi cet esprit de recueillement, cette vie intérieure, cette fidélité à la grâce, cette union intime avec Dieu, cette profonde humilité de cœur, cette parfaite conformité à sa pure et très sainte volonté, cette patience dans les adversités, cette estime, cet amour des croix, ce parfait abandon à la conduite du Seigneur, cette confiance à ses volontés, surtout cet amour ardent pour la personne sacrée de Jésus-Christ et pour sa sainte Mère, qui ont fait votre caractère particulier.
    Prenez, ô grand saint ! sous votre protection les âmes intérieures, surtout celles qui, à votre exemple, écoutent et imitent Jésus et Marie dans la retraite et dans le silence. Enfin, par le privilège de votre très heureuse mort entre les bras de Jésus et de Marie, obtenez-moi, ô grand saint ! une mort semblable à la vôtre, dans le dénuement parfait de ma volonté à Jésus et Marie !
    Ainsi soit-il. »

    Vénérable Henri-Marie Boudon (1624-1702), in "Œuvres complètes de Boudon, Grand Archidiacre d'Evreux", Tome Premier (Dieu seul), J.-P. Migne, Éditeur, Paris, 1856.

    A lire en complément :

    - Léon XIII, Encyclique Quamquam pluries (15 août 1889).

    - Jean-Paul II, Exhortation Apostolique Redemptoris Custos (15 août 1989), sur la figure et la mission de Saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Église.

  • Dimanche 19 mai : Dimanche de Pentecôte

    Calendrier liturgique