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bérulle

  • Dimanche 12 février 2017

    Dimanche de la Septuagésime
     
    Commentaire de l'Evangile du Dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux)
     
    (6ème dimanche du Temps Ordinaire)
     
    (du dimanche de la Septuagésime au mercredi des Cendres)
     
    « Ô mon Dieu et mon Seigneur, mon unique espérance, ayez pitié de moi. Venez à mon aide, de peur que, fatigué par les labeurs de cette vie, découragé par ses contrariétés et lassé par ses souffrances, je ne m'arrête sur le chemin, je ne veuille plus avancer, et refuse d'espérer et de vous chercher.
    C'est à vous que j'appartiens par tout mon être et par votre Sang, je veux vous appartenir par le choix de ma volonté.
    Mais vous me connaissez, vous connaissez mes faiblesses : purifiez mon âme par vos larmes, fortifiez-moi par vos fatigues, soutenez-moi par vos souffrances.
    C'est vous uniquement que je veux aimer, c'est vous seulement que je veux chercher. Vous m'en avez donné l'espérance dès cette vie, je veux l'espérer encore et pour toujours. »

    D'après le Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629), in "Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Edition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

  • Méditation : Marie à Jésus, par Jésus, pour Jésus

    « O Mère sainte et heureuse compagne de Jésus en ses mystères, en ses labeurs, en sa croix, en sa vie, en sa mort ; daignez nous départir quelque grâce et lumière, pour parler de celui qui est la grâce du Père, et la splendeur de sa lumière !
    Parlant de vous, Marie, nous parlons de Jésus ; parlant de vos grandeurs nous parlons des grandeurs de Jésus ; parlant de vos dispositions, nous parlons de celles dans lesquelles il doit être conçu. Car c'est pour lui que vous recevez cette grâce et pureté admirable. Vous êtes le trône où il veut habiter, et votre pureté est la pureté dans laquelle il veut être conçu. Vous êtes à lui, et vous êtes par lui, et vous êtes pour lui. Et comme les personnes divines n'ont subsistance en la Trinité que dans leurs relations mutuelles, vous aussi, ô Vierge sainte, ô personne divine et humaine tout ensemble, divine en grâce et humaine en nature, vous n'avez subsistance en l'être de la grâce, que par relation à Jésus, vous ne vivez que par sa grâce, avant qu'il vive à vous par la nature, vous ne respirez que par son esprit, et vos grâces et vos grandeurs sont siennes : c'est lui qui vous les a acquises, c'est lui qui vous les confère, se préparant en vous un tabernacle à soi-même. »

    Cardinal de Bérulle (1575-1629), Opuscules de piété, CXVII (I, II), Coll. "Les maîtres de la spiritualité chrétienne - Textes et études", Introduction de Gaston Rotureau, Aubier, Paris, 1943.

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  • 12 juin : Méditation

    « Commencez pas un abaissement d'esprit en la présence de Dieu, et en cette petitesse adorez sa grandeur, priez sa bonté, espérez en sa puissance, et invoquez sa miséricorde en vos nécessités, particulièrement à ce qu'il daigne enraciner et confirmer ses grâces en votre coeur : Confirma hoc, Deus, quod operatus es in nobis. (Ps LXVII,29) Rendez-lui grâces de toute votre affection, de ce qu'il vous a préservé en ces peines, de ce qu'il les a dissipées en votre esprit par sa grâce, et de ce qu'il lui plaît vous appeler à la perfection intérieure ; et le priez que, comme par sa providence il vous a préservé contre le mal durant le mal même, par sa bonté et par sa puissance il vous éloigne tellement de tout mal, que jamais plus il ne puisse avoir entrée en votre âme. Demandez-le même à la Vierge, aux anges et aux saints ; offrez-vous tout à Dieu et vous abandonnez tout à lui, à la Vierge, aux anges et aux saints. En cette invocation et action de grâces, dites à Dieu particulièrement en une sainte résolution de le servir parfaitement : Dirupisti vincula mea, tibi sacrificabo hostiam laudis. (Ps CXV,16-17) (*) »

    (*) : "Vous avez rompu mes liens, je vous offrirai un sacrifice de louange."

    Cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629), Opuscules de piété (CLXVIII - Remèdes contre la fragilité), Coll. Les maîtres de la spiritualité chrétienne, Aubier, Paris, 1944.

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