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benoît vi

  • Solennité de Notre Dame d'Afrique

    (pour les célébrations à Paris, voir l'annonce d'hier)

    « Ô Mère de Miséricorde,
    Nous te saluons, Mère du Rédempteur ;
    Nous te saluons, Vierge glorieuse ;
    Nous te saluons, notre Reine !

    Ô Reine de l’espérance,
    Montre-nous le visage de ton divin Fils ;
    Guide-nous sur les chemins de la sainteté ;
    Donne-nous la joie de ceux qui savent dire Oui à Dieu !

    Ô Reine de la paix,
    Comble les plus nobles aspirations des jeunes d’Afrique ;
    Comble les cœurs assoiffés de justice, de paix et de réconciliation ;
    Comble les espoirs des enfants victimes de la faim et de la guerre !

    Ô Reine de la justice,
    Obtiens-nous l’amour filial et fraternel ;
    Obtiens-nous d’être amis des pauvres et des petits ;
    Obtiens pour les peuples de la terre l’esprit de fraternité !

    Ô Notre Dame d’Afrique,
    Obtiens de ton divin Fils la guérison pour les malades, la consolation pour les affligés, le pardon pour les pécheurs ;
    Intercède pour l’Afrique auprès de ton divin Fils ;
    et obtiens pour toute l’humanité le salut et la paix ! Amen. »

    Benoît XVI, prière finale du Discours à Cotonou, le 18 novembre 2011.

  • 19 novembre : Réception par Benoît VI des participants à la conférence du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé

    la science chrétienne de la souffrance dans les hôpitaux

    Ce matin, Benoît XVI a reçu les participants à la conférence du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, qui réfléchissaient sur "l'hôpital, lieu d'évangélisation, mission humaine et spirituelle". Il leur a rappelé que « l'Eglise s'adresse toujours avec le même esprit de partage fraternel à ceux qui vivent l'expérience de la douleur, animée par l'Esprit de Celui qui, avec la puissance de l'amour, a redonné son sens et sa dignité au mystère de la souffrance. Avec les mêmes accents d'espérance, l' Eglise interpelle aussi les professionnels et volontaires des services de santé. Vous avez une vocation particulière qui nécessite des études, de la sensibilité et de l'expérience. Cependant, celui qui choisit de travailler dans le monde de la souffrance en vivant son activité comme une mission humaine et spirituelle, a besoin d'une autre compétence qui va au-delà des diplômes. Il s'agit de la science chrétienne de la souffrance indiquée explicitement par le Concile comme la seule vérité capable de répondre au mystère de la souffrance... Le Christ n'a pas supprimé la souffrance et n'a pas voulu non plus en dévoiler entièrement le mystère, mais il l'a prise sur lui et cela suffit à ce que nous en comprenions toute la valeur. »

    « Soyez des experts qualifiés de cette science chrétienne de la souffrance! Le fait d'être catholique, sans crainte, vous donne une plus grande responsabilité dans la société et dans l'Eglise... Voilà un engagement de nouvelle évangélisation aussi en ces temps de crise économique qui voit diminuer les ressources consacrées à la protection de la santé. C'est justement dans un tel contexte que les hôpitaux et les structures d'assistance doivent repenser leur rôle afin que la santé, bien universel à assurer et défendre, ne devienne pas une simple marchandise soumise aux lois du marché et donc un bien réservé à quelques-uns. La dignité de la personne souffrante doit faire l'objet d'une attention particulière et ne doit jamais être oubliée, en appliquant aussi en matière de politique de la santé le principe de subsidiarité et le principe de solidarité... Il est souhaitable que le langage de la science chrétienne de la souffrance auquel appartiennent la compassion, la solidarité, le partage, l'abnégation, la gratuité, le don de soi, devienne le lexique universel de ceux qui œuvrent dans le domaine de la santé... Dans cette perspective, les hôpitaux sont considérés comme un lieu privilégié d'évangélisation afin que là où l'Eglise se fait véhicule de la présence de Dieu, elle devienne en même temps l'instrument d'une véritable humanisation de l'homme et du monde... En gardant à l'esprit qu'au centre de l'activité médicale et de soins, se trouve le bien-être de l'homme dans sa condition la plus fragile et vulnérable, de l'homme en quête de sens face au mystère insondable de la douleur, on peut concevoir l'hôpital comme un lieu où la relation de soin n'est pas un métier mais une mission. »

    Le Saint-Père a conclu son discours en s'adressant aux malades : « Votre témoignage silencieux est un signe efficace et un instrument d'évangélisation pour les personnes qui vous soignent et pour vos familles, dans la certitude qu'aucune larme de celui qui souffre ou de qui lui est proche, ne sera perdue devant Dieu. »

    Publié par VIS Archive 01 - 19.11.12