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breuvage

  • Méditation - Le bon Pasteur

    « Ô Seigneur, Vous êtes mon Pasteur, je ne manque de rien ; Vous me faites reposer dans de verts pâturages, Vous me conduisez près des eaux rafraîchissantes. Vous renouvelez mon âme et me dirigez dans des sentiers de justice. Même si je marche dans le ravin, par de sombres vallées, je ne craindrai aucun mal, parce que Vous êtes avec moi. Votre bâton et votre houlette, voilà ma consolation. Vous dressez devant moi une table, en dépit de mes adversaires. Vous oignez ma tête de parfum et ma coupe déborde. (cf. Ps. 22). Ô Seigneur, mon doux Pasteur, qu'auriez-Vous pu me donner que je n'ai reçu ? Vous avez voulu devenir Vous-même ma nourriture et mon breuvage. Et quel pâturage plus délicieux et plus salutaire, plus nourrissant et fortifiant, auriez-Vous jamais pu trouver que celui de votre Corps et de votre Sang ?
    Ô très bon Seigneur Jésus-Christ, mon doux Pasteur, que Vous rendrai-je pour tout ce que j'ai reçu de Vous ? Que Vous donnerai-je pour le don que Vous m'avez fait de Vous-même ? Si je pouvais me donner à Vous mille fois, ce ne serait rien encore, puisque je suis néant par rapport à Vous. Vous, l'immensité même, avec eu un amour si grand et si gratuit pour moi, si chétif, si méchant et ingrat ! Je sais, ô Seigneur, que votre amour tend à l'immensité, à l'infini, puisque Vous êtes immense, infini. De grâce, ô Seigneur, dites-moi donc de quelle manière je puis Vous aimer.
    Mon amour, ô Seigneur, n'est pas gratuit, il Vous est dû... Bien que je ne puisse Vous aimer autant que je le devrais, Vous agréez ce faible amour. Je pourrai Vous aimer davantage, lorsque Vous daignerez accroître ma vertu ; mais jamais je ne pourrai Vous donner autant que Vous méritez. Donnez-moi donc votre très ardent amour par lequel, avec votre grâce, je Vous aimerai, Vous plairai, Vous servirai, accomplirai vos préceptes et ne serai séparé de Vous ni dans le temps présent, ni pour l'éternité, Vous demeurant uni dans l'amour pendant les siècles éternels. » (Vén. R. Jourdain *).

    (*) : Raymond Jourdain (9e s.), Chanoine Régulier de Saint Augustin, Prévôt de l’Église d'Uzès, puis Abbé de Celles au diocèse de Bourges, cité par St Jean Eudes dans Le Cœur admirable, fut connu sous le nom d'Idiot qu'il avait pris par humilité (cf. Contemplationes Idiotae).

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (2e Dimanche après Pâques, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

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  • Méditation : Faim de Dieu

    « "Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant qui, sur la Croix, les bras étendus, avez bu, pour la rédemption de tous les hommes, le calice d'inénarrables douleurs, daignez aujourd'hui me porter secours. Moi, pauvre, je viens à Vous qui êtes riche ; misérable, je me présente à Vous, Miséricordieux. Ah ! faites que je ne Vous quitte pas, vide et déçu. Affamé, je viens à Vous ; ne permettez pas que je parte à jeun. Famélique, j'approche de Vous ; ah ! que je ne m'en retourne pas sans avoir été rassasié ! Et si je soupire avant de manger, accordez-moi ensuite la grâce d'être nourri". (St Augustin)

    Oui, j'ai faim de Vous, vrai pain, pain vivant, pain de vie. Vous savez quelle est ma faim, faim de l'âme, faim du corps, et Vous avez voulu pourvoir tant à l'une qu'à l'autre. Par votre doctrine, par votre Corps et votre Sang, Vous rassasiez mon esprit, Vous le rassasiez abondamment, sans garder aucune mesure, sauf celle que je garde moi-même par la froideur de mon amour, l'exiguïté de mon cœur. Vous m'avez dressé une table riche et opulente au-delà de ce que l'on peut imaginer, de laquelle je n'ai qu'à m'approcher pour être nourri ; et non seulement Vous m'accueillez, mais Vous Vous faites ma nourriture et mon breuvage, en Vous donnant tout entier à moi, tout entier dans votre Divinité, tout entier dans votre Humanité. »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (4e Dimanche de Carême, 15, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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