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calamités

  • Angélus de ce dimanche 18 novembre

    Le Christ, repère stable et ferme en période de troubles


    Le Pape s’est arrêté ce dimanche sur les paroles eschatologiques du Christ rapportées dans l’Evangile selon Saint Marc. Des mots que l’on retrouve également chez les évangélistes Luc et Mathieu. Il parle à ses disciples de son retour sur la terre, à la fin des temps. Un passage parmi les plus difficiles des Evangiles tant dans le contenu que dans sa forme. Pour exprimer un avenir qui nous dépasse, le Christ utilise un lexique et des images empruntées à l’Ancien Testament. Il introduit cependant un nouveau centre : lui-même, le mystère de sa personne, de sa mort et de sa résurrection. Le passage de l’Ancien Testament s’ouvre sur des images cosmiques et apocalyptiques : le soleil s’obscurcira, la lune ne dispensera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront bouleversées.

    Un sombre tableau relativisé car alors arrivera le Fils de l’homme des cieux dans la puissance et la gloire. C’est Jésus, qui relie le présent et le futur. Les paroles des prophètes se réalisent finalement en la personne du Messie de Nazareth. C’est lui, Verbe qui s’est fait chair, qui au milieu des bouleversements multiples du monde, représente un point stable et solide. Ce sont ses propres mots, qui orientent la pensée et le chemin de l’homme sur la terre. C’est pour cela que Jésus ne décrit pas la fin du monde et lorsqu’il utilise des images apocalyptiques, il ne le fait pas comme le ferait un voyant. Au contraire rappelle le Pape, il le fait pour soustraire ses disciples quelle que soit leur époque, à la curiosité des dates, des prévisions. C’est la parole de Dieu et uniquement elle, qui constitue notre boussole pour marcher aujourd’hui et entrer demain dans la vie éternelle.

    Aujourd'hui aussi, les calamités naturelles, les guerres et les violences affectent la vie des hommes. Le repère que constitue le Christ est d'autant plus important que le monde contemporain baigne dans un relativisme dont les effets sont souvent néfastes.

    Source : Radio Vatican.