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caritas

  • Audience générale du mercredi 27 septembre 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 27 septembre, le Pape s’est de nouveau penché sur l’espérance chrétienne. Pour la 34e étape de ce parcours catéchétique, il s'est penché sur les ennemis de l'espérance, appelant à vaincre dans la simplicité de cœur.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Dans un appel lancé à la fin de l’audience, le Pape a apporté son soutien à la campagne de la Caritas pour les migrants, "Partageons le chemin". Il a salué les migrants et les volontaires présents sur la Place Saint-Pierre en les faisant applaudir, et saluant ce « signe d’une Église qui cherche à être ouverte, inclusive et accueillante ». « Avec votre engagement quotidien, vous nous rappelez que le Christ lui-même nous demande d’accueillir nos frères et sœurs migrants et réfugiés avec les bras bien ouverts », « un peu comme ces colonnades de la Place, qui représentent l’Église mère qui embrasse tout le monde dans le partage du voyage commun ».

    Présentation vidéo

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, en réfléchissant sur les ennemis de l’espérance, je voudrais souligner que celle-ci est la vertu la plus divine qui puisse exister dans le cœur de l’homme, parce qu’elle maintient la vie, la protège et la fait grandir. Charles Péguy a su traduire poétiquement l’étonnement et l’émotion de Dieu devant l’espérance qui porte les hommes à croire que « ça ira mieux demain matin ». Ainsi l’espérance est cet élan du cœur qui conduit l’homme à chercher une vie meilleure, à « partager le voyage de la vie », comme nous y invite la campagne de Caritas inaugurée aujourd’hui. Pour cette raison, les pauvres sont, depuis toujours, les premiers porteurs d’espérance et c’est par eux que Dieu est entré dans le monde. Car ils sont riches de cette volonté de changement, ce qui n’est pas le cas de celui qui, ayant tout reçu de la vie, est souvent condamné à ne plus rien désirer. Avoir le cœur vide est le pire obstacle à l’espérance. Dans la tradition chrétienne, c’est la tentation dite « du démon de midi » ou encore l’acédie qui rend les journées ennuyeuses et monotones. Or Dieu nous a créés pour la joie et le bonheur : voilà pourquoi le chrétien sait que cette tentation doit être combattue, en invoquant le nom de Jésus : « Seigneur Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ». Car dans le combat à mener contre le désespoir, si Dieu est avec nous, personne ne nous volera l’espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de Suisse, en particulier les jeunes de Luçon. Que le Seigneur, par l’intercession de saint Vincent de Paul, nous aide à combattre le désespoir en nous et à partager l’espérance autour de nous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Equateur : Campagne de la Caritas pour faire face à l’urgence

    seisme,equateur,caritas,sans abris,destructions,morts,blessés,disparusGuayaquil – Vient d’être lancée la campagne « Ensemble, remettons sur pieds l’Equateur » promue par la Caritas de l’Archidiocèse de Potoviejo, en collaboration avec une importante entreprise du secteur de la grande distribution, la TIA, et ce dans 81 villes du pays. Selon les informations parvenues à Fides, la campagne prévoit la distribution de 3 millions de briques destinées à reconstruire les logements détruits par le séisme et destinées aux familles les plus nécessiteuses qui n’ont actuellement pas un endroit où dormir. L’initiative a été lancée hier par S.Exc. Mgr Mons. Luis Cabrera Herrera, Archevêque de Guayaquil, en compagnie des autres responsables du projet.

    La situation sur la côte nord du pays demeure encore terrible, quelques deux semaines après le séisme qui l’a frappée dans la nuit du 16 avril (voir Fides 18 et 20/04/2016). Le dernier rapport du gouvernement fait état de 659 morts, 17.638 blessés et 48 disparus. D’autres chiffres indiquent qu’il s’agit d’une véritable urgence sociale : 27.732 personnes assistées dans les hôpitaux et les centres sanitaires d’urgence. Par ailleurs 75% de la population de Manabi et d’Esmeraldas ont accès à l’eau potable. Les sans abri sont environ 29.067 même si les secours ne parviennent pas encore à rejoindre tous les petits centres habités. Ont par ailleurs été détruites les villes de Manta, Portoviejo, Pedernales, Bahía, Jama et Canoa.

    Source : Agence Fides (CE) (29/04/2016).

  • Rencontre à l'évêché d'Assise avec les pauvres assistés par la Caritas

    Le Saint-Père a accompli la seconde étape de sa visite à l'évêché d'Assise, dans la salle où en 1206 François se dépouilla publiquement de ses biens et de ses vêtements, reniant son père Pierre qui l'avait traîné devant le tribunal ecclésiastique et proclamant Dieu comme son véritable Père. Là le Pape François, le premier Pape a visiter cette salle, a retrouvé les pauvres assistés par la Caritas. Improvisant de nouveau il a évoqué la presse qui n'a cessé ces derniers temps d'annoncer qu'en ce lieu il aurait dépouillé l’Église : "Mais de quoi le Pape pourrait donc dépouiller l’Église ? Les vêtements du Pape, des Cardinaux et des Évêques !". Il se dépouillera lui-même, assuraient certains journalistes. "Mais l’Église, c'est nous tous les baptisés qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu'à l'humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n'existe pas d'autre voie. Serait-il possible d'avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c'est-à-dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement ? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l’Église devrait-elle se dépouiller ? Je réponds qu'elle doit se dépouiller maintenant d'un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c'est la mondanité, l'esprit du monde. Le chrétien ne peut le suivre et le rechercher car il porte à la vanité, à l'arrogance et à l'orgueil. Cet esprit n'est pas Dieu mais une idole, et l'idolâtrie est le suprême péché".

    "Lorsque les media parlent d'elle, ils croient que l’Église ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les Cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l’Église c'est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l'esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l'Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades. Quelle tristesse qu'un chrétien croyant dans la sécurité que lui donnerait à la fois le monde et la foi ! Non, on ne peut mêler les deux esprits. L’Église ne peut que rejeter l'esprit du monde qui porte à l'idolâtrie. Jésus a bien dit qu'on ne saurait servir deux maîtres. Soit Dieu soit l'Argent, qui est rempli de l'esprit du monde. Les chrétiens ne peuvent suivre la voie de l'argent, de la vanité et de l'orgueil. Quelle tristesse d'effacer d'une main ce que l'autre écrit. Seulement Dieu et l’Évangile ! Jésus, qui s'est fait serviteur, n'a pas suivi l'esprit du monde... Tant de vous ont été dépouillés par la sauvagerie de ce monde, qui n'offre rien, ni assistance ni travail, qui ne se préoccupe pas qu'il y ait des enfants mourant de faim, des familles privées de la dignité de nourrir ses membres, tant de personnes forcées de fuir à la recherche de la liberté". Quelle horreur de voir tous ces gens morts hier devant Lampedusa ! Aujourd'hui est un jour de deuil. Voilà à quoi conduit l'esprit du monde. Il est vraiment ridicule qu'un chrétien, qu'il soit ecclésiastique, religieux ou laïc, suive cette voie homicide. La mondanité spirituelle tue elle aussi, elle tue l'âme, elle tue les gens, elle tue l’Église ! Lorsqu'en ce lieu François se dépouilla...c'est Dieu qui lui procura la force de rappeler ainsi ce que Jésus disait de l'esprit de ce monde, de sa prière pour que nous soyons sauvés de cet esprit. Sollicitons encore aujourd'hui la grâce du Seigneur pour que chacun de nous ait la force de se dépouiller, non de quelques sous mais de l'esprit du monde, véritable lèpre et cancer de la société, véritable ennemi de Jésus et de la Révélation". A la conclusion de la rencontre, le Pape François a remercié l'assistance de l'avoir accueilli et demandé qu'on prie pour lui : "Priez pour moi qui en ai tant besoin".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).