Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

catéchisme

  • Méditation : les images du Sacré-Coeur

    « On doit honorer comme il convient les images de Jésus-Christ, de la Mère de Dieu et des autres saints, parce que l'honneur qu'on leur rend se rapporte aux personnes qu'elles représentent ; de sorte que, en baisant ces images, en nous découvrant, en nous agenouillant devant elles, nous adorons Jésus-Christ et vénérons les saints eux-mêmes. »
    Concile de Trente, Vingt-cinquième Session (1545-1563)
    Cf. Catéchisme du Concile de Trente, 3e Part., Ch. 29, VII.
    « Ce divin Cœur me fut présenté dans un trône de flammes, plus rayonnant qu'un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d'une couronne d'épines qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient et une croix au-dessus qui signifiait que dès les premiers instants de son Incarnation, c'est-à-dire que dès lors que ce Sacré-Cœur fut formé, la croix y fut plantée...
    Et il me fit voir que son ardent désir qu'il avait d'être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition où Satan les précipite en foule, lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes avec tous les trésors d'amour, de miséricorde, de grâces, de sanctification et de salut qu'il contenait, afin que tous ceux qui voudraient lui rendre et lui procurer tout l'amour, l'honneur et la gloire qui seraient à leur pouvoir, il les enrichît avec abondance et profusion de ces divins trésors du Cœur de Dieu qui en était la source, lequel il fallait honorer sous la figure de ce Cœur de chair, dont il voulait l'image être exposée et portée sur moi et sur le cœur, pour y imprimer son amour et le remplir de tous les dons dont il était plein, et pour y détruire tous les mouvements déréglés, et que partout où cette sainte image serait exposée pour y être honorée, il y répandrait ses grâces et ses bénédictions, et que cette dévotion était comme un dernier effort de son amour qui voulait favoriser les hommes en ces derniers siècles de telle rédemption amoureuse, pour les retirer de l'empire de Satan, lequel il prétendait ruiner pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour, lequel il voulait rétablir dans le cœur de tous ceux qui voudraient embrasser cette dévotion ».

    Ste Marguerite-Marie, Récit de la vision reçue en 1674, in Lettre au Père Croiset, 3 novembre 1689.

    images,Sacré-Coeur,lettres,correspondance,écrits,Ste Marguerite-Marie

    « Venerdì prossimo nella Solennità del Sacro Cuore di Gesù pensiamo all’amore di Gesù, a come ci ha amato; nel suo Cuore è tutto questo amore ! »
    « Vendredi prochain, en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, nous pensons à l'amour de Jésus, à comment il nous a aimés ; dans son Cœur il y a tout cet amour ! »
    Pape François, Angélus du dimanche 7 juin 2015.

    images,Sacré-Coeur,lettres,correspondance,écrits,Ste Marguerite-Marie

  • Méditation : Le Sacrifice de la Messe est le même que celui de la Croix

    « Nous reconnaissons donc que le Sacrifice qui s’accomplit à la Messe, et celui qui fut offert sur la Croix ne sont et ne doivent être qu’un seul et même Sacrifice, comme il n’y a qu’une seule et même Victime, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui s’est immolé une fois sur la Croix d’une manière sanglante. Car il n’y a pas deux hosties, l’une sanglante, et l’autre non sanglante, il n’y en a qu’une ; il n’y a qu’une seule et même Victime dont l’immolation se renouvèle tous les jours dans l’Eucharistie depuis que le Seigneur a porté ce Commandement (Lc 22, 19) « Faites ceci en mémoire de Moi. »

    Il n’y a non plus qu’un seul et même Prêtre dans ce Sacrifice, c’est Jésus-Christ. Car les Ministres qui l’offrent n’agissent pas en leur propre nom. Ils représentent la Personne de Jésus-Christ, lorsqu’ils consacrent son Corps et son Sang, comme on le voit par les paroles mêmes de la Consécration. Car les prêtres ne disent pas (Co 11, 24) : Ceci est le Corps de Jésus-Christ, mais, Ceci est mon Corps : se mettant ainsi à la place de Notre-Seigneur, pour convertir la substance du pain et du vin en la véritable substance de son Corps et de son Sang.

    Les choses étant ainsi, il faut sans aucune hésitation enseigner avec le saint Concile que l’auguste Sacrifice de la Messe n’est pas seulement un Sacrifice de louanges et d’actions de grâces, ni un simple mémorial de celui qui a été offert sur la Croix, mais encore un vrai Sacrifice de propitiation, pour apaiser Dieu et nous le rendre favorable. Si donc nous immolons et si nous offrons cette victime très sainte avec un cœur pur, une Foi vive et une douleur profonde de nos péchés, nous obtiendrons infailliblement miséricorde de la part du Seigneur, et le secours de sa Grâce dans tous nos besoins. Le parfum qui s’exhale de ce Sacrifice lui est si agréable qu’Il nous accorde les dons de la grâce et du repentir, et qu’Il pardonne nos péchés. Aussi l’Église dit-elle dans une de ses Prières solennelles : « Chaque fois que nous renouvelons la célébration de ce sacrifice, nous opérons l’œuvre de notre salut. » (Secreta Dom., 9, post Pent.) Car tous les mérites si abondants de la Victime sanglante se répandent sur nous par ce Sacrifice non sanglant.

    Enfin, telle est la vertu de ce Sacrifice, — et les Pasteurs ne doivent pas manquer de l’enseigner — qu’il profite non seulement à celui qui l’immole et à celui qui y participe, mais encore à tous les Fidèles, soit à ceux qui rivent avec nous sur la terre, soit à ceux qui déjà sont morts dans le Seigneur, mais sans avoir suffisamment expié leurs fautes. Car c’est une tradition très certaine des Apôtres que le saint sacrifice de la Messe s’offre avec autant d’avantage pour les morts, que pour les péchés, les peines, les satisfactions et tous les genres de calamités et d’afflictions des vivants. D’où il suit clairement que toutes les Messes sont communes, (ou générales) puisqu’elles s’appliquent au bien général, et au salut commun de tous les Fidèles. »

    Catéchisme du Concile de Trente (1566), Chap. 20, VIII.

    Catéchisme,Concile de Trente,Sacrifice,Messe,Croix

  • Nouvelle collection : "Deo Gratias"

    soyez-misericordieux-pardon-et-liberation.jpg

    tous-appeles-a-la-saintete.jpg

    De beaux petits livrets à découvrir !

    Voici une nouvelle collection de petits livrets de citations (Saintes Écritures, CEC, saints, papes...), sur les thématiques essentielles de l’Évangile, qui ne pourront laisser personne indifférent. Les deux premiers opus parus, présentés ci-dessus, abordent la miséricorde et la sainteté. Le suivant, à paraître cet automne, sera centré sur le pardon. En ces temps où tout semble s'accélérer autour de nous, il devient parfois difficile de trouver un espace suffisant pour se plonger dans une lecture suivie : ces livrets offrent, par l'excellent choix des citations proposées, une alternative à celles et ceux qui désirent garder en mémoire, pour le temps qu'ils désirent, quelques mots forts qui serviront de fil conducteur à leur réflexion et leur méditation de la journée. Ouverts "au hasard", en suivant l'index ou la table des chapitres, l’œil s'arrête ainsi sur une simple phrase ou un petit paragraphe qu'il sera aisé de mémoriser, et de garder en son cœur.
    Le livret sur la miséricorde évite l'écueil - si répandu aujourd'hui, hélas - d'un Dieu "tout miséricordieux" : un chapitre est consacré à la justice, attribut inséparable de celui de la miséricorde. La conversion et le pardon complètent avec bonheur cette thématique, où chacun trouvera du grain à moudre pour sa sanctification.
    La sanctification, c'est précisément le thème du second livret, qui en parcourt les étapes essentielles, sans oublier la "petite voie" chère à Ste Thérèse de Lisieux.

    Ce sont donc des petits livres (à petit prix !) à méditer et à offrir. Ils seront bien utiles également à celles et ceux qui sont chargés de l'animation de groupe (en scoutisme par exemple), ou pour toute forme d’apostolat.

    L'auteur, Lionel Marcillaud, converti à l’âge adulte, a créé plusieurs initiatives économiques et éditoriales catholiques, dont deux librairies en 2007 et 2010.


    Éditions Salvator : livret 1 ; livret 2 - 94 pages - 10 x 15cm - 4,95 €

  • Mois du Sacré-Coeur - Quinzième Jour

    Quinzième Jour
     
    Prions pour le retour des âmes qui ont abandonné le bon Dieu.

    Le premier désir du Cœur de Jésus est la gloire de son Père.

    Nous aimons nos parents, nous autres ; nous voudrions que tout le monde dise, comme nous, qu’il n’en est pas de plus nobles, de plus vertueux, de plus grands, de meilleurs ; une injure faite à notre père nous révolte. – Oh ! ces sentiments, comme ils étaient ardents, justes, surtout dans le Cœur de Jésus ! Il ne veut que la gloire de son Père, le zèle de son honneur le dévore, il a faim et soif de le faire aimer… Oh ! aidons Jésus, parlons du bon Dieu, agissons pour le bon Dieu, faisons quelquefois prononcer aux petits enfants des actes d’amour de Dieu.

    Aujourd’hui, je ferai toutes mes prières pour que le bon Dieu soit connu et aimé.
  • Messe à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie, dans la banlieue nord de Rome

    "La réalité se comprend mieux en périphérie qu'au centre", a dit le Pape François aux milliers de personnes qui l'attendaient ce matin à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie dans la banlieue nord de Rome. A son arrivée, le Saint-Père accompagné par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome et Mgr Guerino Di Tora, Auxiliaire, a salué les familles des enfants baptisés cette année et a confessé quelques fidèles. Il a fait saluer son secrétaire Mgr Alfred Xuereb, qui fête ses 29 ans de sacerdoce. A 9h30, il a présidé la messe après le mot d'accueil du P Benoni Ambarus, le curé, et a donné la communion pour la première fois à 16 enfants, et à 28 autres qui l'avaient déjà reçue les semaines précédentes.

    Dans son homélie entrecoupée de questions-réponses aux enfants, le Pape a évoqué la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, relevant que la Vierge, à peine reçut-elle la nouvelle qu'elle serait Mère de Jésus, et que sa cousine Elisabeth était elle aussi enceinte, partit "en toute hâte" sans attendre, sans se dire qu'Elisabeth avait "sûrement des amies pour l'aider". "Il est beau de penser cela de la Vierge, de notre Mère, qui va en hâte aider...non pas pour se vanter et dire à sa cousine : Maintenant c'est moi qui commande parce que je suis la Mère de Dieu ! Non, ce n'est pas cela qu'elle a fait. Elle est venue l'aider. Et la Vierge est toujours comme cela. Elle est notre Mère et vient toujours en hâte lorsque nous en avons besoin. Ce serait beau d'ajouter à la Litanie de la Vierge une litanie qui dise : Notre-Dame qui accourt, prie pour nous !... parce qu'elle accourt toujours, elle n'oublie pas ses enfants. Et quand ses enfants sont dans la difficulté, le besoin et l'invoque, elle accourt. Et cela nous rassure d'avoir notre Maman à proximité, toujours à notre côté... La Vierge qui accourt toujours pour nous". Elle "nous aide aussi à bien comprendre Dieu..., à bien comprendre la vie de Jésus", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite dialogué avec les enfants : "Je vous demande à vous les enfants : Qui sait qui est Dieu ? Levez la main. Le Créateur de la terre. Et combien de Dieu y-a-t-il ? Un. Mais, on m'a dit, à moi qu'il y en avait trois : le Père, le Fils et le Saint Esprit !... Ils sont trois en un, trois personnes en une. Et que fait le Père ? Le Père est le commencement, le Père, celui qui a créé toutes les choses, et qui nous a créé nous. Que fait le Fils ?...Il nous aime. Et ensuite. Il nous apporte la Parole de Dieu... Et encore ? Qu'a fait Jésus sur la terre ? Il nous a sauvé. Il est venu donner sa vie pour nous. Le Père crée le monde, Jésus nous sauve. Et l'Esprit Saint, que fait-il ? Il nous aime !". Maintenant, tous ensemble les enfants : le Père nous a tous créé, a créé le monde, Jésus nous sauve, et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! C'est cela la vie chrétienne : parler avec le Fils et parler avec l'Esprit Saint. Jésus nous a sauvé mais marche aussi avec nous dans la vie... Et que fait-il quand il marche avec nous dans la vie ? Ça c'est difficile. Celui qui le sait gagne le championnat de football. Que fait Jésus quand il marche avec nous ? D'abord, il nous aide. Il nous guide. Très bien ! Il marche avec nous, nous aide, nous guide et nous enseigne à le suivre. Jésus nous donne aussi la force de marcher quand c'est difficile, pas vrai ? Et même dans nos devoirs d'école ! Il nous donne la force. Savez vous comment ?... Dans la communion, il nous donne la force, nous aide. Mais quand vous dites : il nous donne la communion, un morceau de pain nous donne tant de force ? Cela semble du pain. En réalité, ce n'est pas du pain. Qu'est-ce ? C'est le corps de Jésus. Jésus vient dans nos cœurs. Voilà, pensons tous à cela, tout le monde : le Père nous a donné la vie, Jésus nous a donné le salut, il nous accompagne, nous guide, nous soutient, nous enseigne. Et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! Il nous donne l'amour. Pensons à Dieu ainsi et demandons à la Vierge Marie, notre Mère, qui accourt toujours pour nous aider, de nous enseigner à bien comprendre comment est Dieu, comment est le Père, comment est le Fils et comment est le Saint Esprit". Après la Messe, le Pape est rentré au Vatican pour présider le traditionnel Angélus dominical Place St Pierre.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)

  • 10 septembre : Méditation

    Rentrée des catéchismes... Un exemple encourageant !

    « Une demoiselle catéchiste avait dans son groupe une petite de sept ans, très assidue aux réunions. Une cousine de cette fillette, âgée de neuf ans, ne put obtenir de ses parents la permission de faire ses Pâques. A plusieurs reprises, l'enfant avait dit à la catéchiste : "Mademoiselle, j'aimerais tant de voir venir ma petite cousine Elise à votre catéchisme et à la Communion. Malheureusement, son père le lui a défendu. Un jour qu'Elise a demandé de pouvoir venir au catéchisme, alors il lui a répondu : Je t'assommerais plutôt que de te permettre d'aller au catéchisme !... - Mademoiselle, n'avez-vous pas dit qu'on obtient tout par la prière ?" - "Oui, tout, cher enfant." - "Quelle prière dois-je dire pour obtenir du père d'Elise qu'elle vienne avec moi ?" - "Mon enfant, vous ferez une bonne neuvaine." - "Qu'est-ce donc une neuvaine ?"
    Quand la demoiselle lui eut expliqué ce qu'il fallait faire pendant les neuf jours de la neuvaine, la petite partit toute joyeuse, avec la certitude qu'elle obtiendrait pour Elise ce qu'elle désirait tant. Pas un jour ne passait, sans qu'elle se rendit chez Elise : "Eh bien, est-ce que tu ne peux pas encore venir ? Ton père ne t'a encore rien dit ?" - "Rien, toujours rien !"
    La neuvaine touchait à sa fin. La confiance de la catéchiste faiblit quelque peu : "Mon enfant, dit-elle, s'il arrive que la première neuvaine n'aboutisse pas, il faudra en faire une deuxième... et même une troisième ! Vois-tu, il faut persévérer !"
    L'enfant avait une foi plus ferme que la demoiselle : et une deuième neuvaine fut inutile. Car voilà que, le dernier jour, la petite amène triomphalement Elise, et en plus un petit frère de celle-ci : "Mademoiselle, ça y est ! Elise peut venir au catéchisme, la voici ! Hier soir, son père a dit qu'elle pouvait venir, mais à condition qu'elle amenât le petit frère ! ça y est, Mademoiselle ! Les voici !"
    La demoiselle en fut émue jusqu'aux larmes et dans son coeur elle sentit comme un doux reproche du Maître : "Oh ! femme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" »

    Bx Abbé Edouard Poppe (1990-1924, béatifié le 3 octobre 1999), La Méthode Eucharistique, Téqui, Paris, 1923 (5ème éd. 1978).

    cate-enfant1.jpg

  • 4 août : Méditation

    Catéchisme sur la présence réelle

     « Notre-Seigneur est là caché qui attend que nous venions le visiter et lui faire nos demandes. Voyez comme il est bon ! Il s'accomode à notre faiblesse... Dans le ciel, où nous serons triomphants et glorieux, nous le verrons dans toute sa gloire ; s'il se fût présenté maintenant avec cette gloire devant nous, nous n'aurions pas osé l'approcher ; mais il se cache comme une personne qui serait dans une prison, et nous dirait : "Vous ne me voyez pas, mais ça ne fait rien ; demandez-moi tout ce que vous voudrez, je vous l'accorderai." Il est là dans le sacrement de son amour qui soupire et intercède sans cesse auprès de son Père pour les pécheurs. A quels outrages n'est-il pas exposé pour rester au milieu de nous ? Il est là pour nous consoler ; aussi devons-nous lui rendre visite souvent. Combien un petit quart d'heure que nous dérobons à nos occupations, à quelques inutilités pour venir le prier, le visiter, le consoler de tous les outrages qu'il reçoit, lui est agréable ! Lorsqu'il voit venir avec empressement les âmes pures, il leur sourit... Elles viennent, avec cette simplicité qui lui plaît tant, lui demander pardon pour tous les pécheurs des outrages de tant d'ingrats. Quel bonheur n'éprouvons-nous pas en la présence de Dieu, lorsque nous nous trouvons seuls à ses pieds, devant les saints tabernacles !... "Allons, mon âme, redouble d'ardeur ; tu es seule pour adorer Dieu ; ses regards se reposent sur toi seule..." Ce bon Sauveur est si rempli d'amour pour nous qu'il nous cherche partout !...


    Lorsque nous sommes devant le Saint-Sacrement, au lieu de regarder autour de nous, fermons nos yeux et notre bouche ; ouvrons notre coeur, le bon Dieu ouvrira le sien ; nous irons à lui, il viendra à nous, l'un pour demander et l'autre pour recevoir : ce sera comme un souffle de l'un à l'autre. Que de douceur ne trouvons-nous pas à nous oublier pour chercher Dieu ! Les saints se perdaient pour ne voir que Dieu, ne travailler que pour lui ; ils oubliaient tous les objets créés pour ne trouver que lui : c'est ainsi qu'on arrive au ciel... »

    Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, in Esprit du Curé d'Ars - M. Vianney dans ses catéchismes, ses homélies et sa conversation, Paris, Ch. Douniol, 1864.
     
    saint,curé d'ars,catéchisme,saint sacrement,eucharistie,tabernacle,adoration,prière,coeur,douceur,dieu

    Autel et tabernacle de l'église d'Ars

  • 1er août : Méditation

    « En cette période estivale, ne mettez pas Dieu en vacances. Pensez à prier, à aller à la messe le dimanche. »
    Benoît XVI, Angélus du 8 juillet 2012.

    « La formation et l'initiation des enfants à la prière est l'une des tâches les plus importantes de l'enseignement religieux. Nul enseignement théorique de catéchisme ne pourrait jamais la remplacer. Les notions acquises au catéchisme sont importantes, mais ne suffisent pas pour faire de l'enfant un chrétien. Car le chrétien n'est pas un être théorique qui "sait" les choses intellectuellement, mais aussi et surtout celui qui "vit" l'enseignement reçu. La prière ne s'enseigne pas en conférences ou en leçons. Mais l'enfant y entre et croît par participation à la vie de ses parents. Nul ne peut entièrement les remplacer. En effet, plus encore qu'en tout autre domaine, c'est l'exemple qui marquera l'enfant.

    Une erreur fréquente consiste à penser qu'il faut faire prier les enfants. Cela ne suffit pas et peut même être néfaste si les enfants s'imaginent que la prière est une action "pour enfants". (N'entend-on pas dire par ailleurs quelquefois : "Mon enfant ne va plus au catéchisme, il a maintenant des études sérieuses à faire.") Ce qui importe, c'est de prier avec les enfants. il est essentiel pour les enfants de savoir que leurs parents vivent de la prière, qu'ils ne sauraient s'en passer, et qu'ils l'aiment. Car il ne faudrait pas que la prière soit une "corvée" obligatoire. »

    P. Pierre Koppel, "Feuillets Orthodoxes" n°31-32, in La douloureuse joie - Aperçus sur la prière personnelle de l'Orient chrétien, Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité Orientale n°14, 1974.

    priere_famille_3a.jpg