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  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec le clergé, les religieux et les séminaristes

    Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes à Nairobi

    Le Pape François, en début d’après-midi ce jeudi 25 novembre, est allé à la rencontre du clergé, des religieux, religieuses et des séminaristes kenyans. Tous étaient rassemblés sur le terrain de sport de la St Mary’s School, une école de l’archidiocèse de Nairobi où avait été dressé un grand chapiteau. Le Pape s’est tout d’abord exprimé en anglais, « un anglais très pauvre », a-t-il reconnu en s’excusant, avant d’improviser dans sa langue maternelle : l’espagnol.

    A lire / écouter : le compte rendu d'Olivier Bonnel sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir.

    Texte intégral du discours original prévu en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Messe en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie

    Galerie photographique

    Le premier geste du Pape François à Philadelphie a été de célébrer une messe à la Cathédrale des Saints Pierre et Paul. Quelque 2000 prêtres, évêques, religieux, religieuses et laïcs étaient présents dans cet édifice imposant de style corinthien romain à la façade ornée de colonnes et à l’intérieur richement décorée, et dont la construction remonte à la moitié du XIXème siècle. Dans son homélie, le Souverain Pontife a invité le clergé américain à impliquer davantage le laïcat dans la mission de l’Église.

    Pour le Saint-Père, l’un des plus grands défis auquel l’Église est confrontée dans cette génération est d’encourager chez tous les fidèles le sens de la responsabilité personnelle pour la mission de l’Église, et de leur permettre d’assumer cette responsabilité en tant que disciples missionnaires.

    Cela demande de la créativité dans l’adaptation aux situations changeantes. Cela demande d’être ouvert  aux possibilités que l’Esprit révèle en communiquant la joie de l’Évangile, jour après jour et à chaque étape de la vie. Le Pape François reconnaît qu’il faut préserver l’héritage du passé, mais que cela ne veut pas dire maintenir les structures et les institutions. L’avenir de l’Église dans une société en évolution rapide appellera, et même appelle déjà, à un engagement beaucoup plus actif du laïcat, a-t-il encore souligné.

    Il ne s’agit pas pour le clergé et les religieux de renoncer à l’autorité spirituelle dont ils ont été investis. Cela signifie plutôt discerner et employer avec sagesse les multiples dons que l’Esprit répand sur l’Église. Le Pape souhaite en particulier que la contribution des jeunes et des femmes soit mise davantage en valeur : les jeunes avec leurs grands idéaux et leur générosité auxquels, dit-il, il faut faire de la place et qu’il faut aider à accomplir leur part ; les femmes, laïques et religieuses, dont il faut évaluer l’immense contribution apportée à la vie des communautés.

    Pour appuyer son propos, le Saint-Père a évoqué en particulier sainte Catherine Drexel, une religieuse de la Congrégation de Saint Joseph qui fait partie des grands saints issus de l’Église de Philadelphie. Elle est restée dans l’Histoire notamment pour avoir soigné les blessées sur les champs de bataille. Le Pape François a rappelé un épisode de sa vie : quand elle a fait part au Pape Léon XIII des besoins des missions, celui-ci lui a demandé exprès : « Et vous ? Qu’allez-vous faire ? » Ces paroles ont changé la vie de Catherine, parce qu’elles lui ont rappelé qu’après tout, chaque chrétien ou chrétienne, en vertu du baptême, a reçu une mission.

    Avant de prendre congé, le Pape a invité le clergé et les religieux de Pennsylvanie à  réfléchir sur leur ministère auprès des familles, auprès des couples se préparant au mariage et auprès des jeunes. Il leur a  demandé de prier avec ferveur pour elles, et pour les délibérations du prochain Synode sur la Famille.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du samedi 26 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Samedi 26 septembre 2015
    08h40 : Départ en avion pour Philadelphie
    09h30 : Arrivée à l'’Aéroport international de Philadelphie
    10h30 : Messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    16h45 : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall de Philadelphie (22h45 sur KTO)
    [Discours]
    19h30 : Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway de Philadelphie (dimanche 01h30 sur KTO)
    [Discours]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    New York / Philadelphie : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Vêpres en la Cathédrale Saint-Patrick de New York

    Galerie photographique

    Après une heure de vol depuis Washington, le Pape François s'est posé à New York où il a entamé jeudi après-midi la deuxième étape de son voyage aux Etats-Unis. A sa descente de l'avion, le Saint-Père a été accueilli par l'évêque de Brooklyn où se situe l'aéroport J.F. Kennedy, puis s'est rendu en hélicoptère à Manhattan. C'est dans ce quartier symbolique de New-York que se poursuit le voyage papal. Le Saint-Père a remonté une partie de la mythique Cinquième avenue en papamobile, sous les cris de joie de la foule, pour se rendre à la célèbre Cathédrale Saint-Patrick, afin de présider les Vêpres en compagnie du clergé et des religieux de la ville. Etait également présent Bill de Blasio, le maire de New-York.

    Le Pape a voulu d'abord commencer son homélie en ayant quelques mots pour ses "amis musulmans qui célèbrent la fête du sacrifice". Il a fait part de son sentiment de proximité après la tragédie de la Mecque.


    « Cette magnifique Cathédrale Saint Patrick, construite durant des années grâce aux sacrifices de nombreux hommes et femmes, peut servir de symbole du travail des générations de prêtres, religieux et laïcs américains, qui ont aidé à bâtir l’Église aux Etats-Unis » a dit le Pape en commençant son homélie. « Ce soir, chers frères et sœurs, je suis venu me joindre à vous pour prier afin que toutes nos vocations continuent de construire le grand édifice du Royaume de Dieu dans ce pays. »

    Le Souverain Pontife a fait allusion aux épreuves qui ont marqué l’Église américaine ces dernières années, en particulier le scandale de la pédophilie : « Je sais que, en tant que presbyterium au sein du peuple de Dieu, vous avez beaucoup souffert dans un passé récent, a t-il expliqué,  en prenant sur vous la honte de certains de vos frères qui ont porté préjudice à l’Église et l’ont scandalisée dans les plus vulnérables de ses membres. Je vous accompagne en ce moment de peine et de difficulté, et je remercie Dieu pour votre service fidèle de son peuple. »

    Gratitude et travail dévoué

    Le Saint-Père a ensuite développé deux axes qui caractérisent les prêtres et religieux. En premier lieu, l’esprit de gratitude : « La joie des hommes et des femmes qui aiment Dieu en attire d’autres ». Le Pape a demandé aux religieux de ne pas oublier la "grâce de la mémoire", celle du moment où ils ont reçu le premier appel, mémoire du chemin parcouru, mémoire des grâces reçues. « Chercher la grâce de la mémoire de manière à grandir dans l’esprit de gratitude.» a-t-il souligné.

    La deuxième réflexion concerne l’esprit du travail dévoué. « Nous savons combien l’esprit du sacrifice de soi généreux peut facilement s’atténuer. Il y a deux façons dont cela peut arriver ; toutes deux sont des exemples de cette "mondanité spirituelle" qui affaiblit notre engagement à servir, et qui diminue l’émerveillement de notre première rencontre avec le Christ. » a expliqué le Pape. Comme il l'a souvent fait, il a listé les obstacles de la vie apostolique : paresse, mondanité ou jalousie qui empêchent de rencontrer Dieu en vérité.

    Hommage aux religieuses américaines

    Le Saint-Père a rendu hommage à l'esprit de sacrifice de tant de prêtre et religieux, dont les fruits sont parfois connus de Dieu seul. Il a enfin tenu à témoigner son admiration et sa gratitude aux religieuses américaines, dont les relations ont parfois été tendues avec Rome ces dernières années : « Que serait l’Eglise sans vous ? Femmes fortes, combatives ; armées de cet esprit de courage qui vous place en première ligne dans l’annonce de l’Évangile. À vous, religieuses, sœurs et mères de ce peuple, je voudrais dire « merci », un « merci » très grand…, et vous dire aussi que je vous apprécie beaucoup. » a conclu le Pape François, très applaudi par l'assistance.

    Avant de quitter la Cathédrale, le Pape a béni la cathédrale récemment restaurée pour cette venue, à l'invitation du Cardinal Thimothy Dolan, l'Archevêque de New-York. « En franchissant la porte de cette Cathédrale, vous êtes devenu un vrai new-yorkais, a dit ce dernier, même si vous habitez déjà dans nos cœurs ! ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec le clergé et les religieux

    Mercredi 8 juillet 2015 - Équateur

    10h30 - Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au Sanctuaire marial national « El Quinche » (17h30 heure française)

    Avant de s’envoler pour la Bolivie, deuxième étape de son voyage, le Pape François est passé dans une maison de retraite tenue par les Missionnaires de la Charité à Tumbaco, dans la banlieue de Quito. Il s’est ensuite rendu au Sanctuaire marial d’El Quinche, situé dans les montagnes à 50 kilomètres de la capitale, où il a rencontré 4000 membres du clergé, religieux, religieuses et séminaristes équatoriens.

    La Vierge d’El Quinche est la sainte patronne de l’Equateur. Ce sanctuaire, le plus grand du pays, abrite la statuette en bois de cèdre de 60 centimètres de la Vierge Marie. C’est depuis le parvis de l’église que le Pape s’est adressé aux personnes présentes, improvisant un discours spontané plutôt que de lire celui prévu (« je n’ai pas envie de lire » a-t-il avoué, provoquant les rires du public).

    Le Saint-Père a d’abord insisté sur une « particularité très spéciale du peuple équatorien » qu’il a constatée pendant ces trois jours de voyage dans le pays : la piété et la religiosité joyeuses des habitants de ce pays d’Amérique Latine. « J’ai souvent demandé à Jésus pendant mes prières ici : "Mais quelle est la recette de ce peuple ?" Toute cette richesse spirituelle, cette profondeur ». Le Pape a obtenu la réponse par la voix d’un évêque rencontré pendant son voyage : « vous avez eu le courage de confier votre nation au Sacré-Cœur de Jésus. Conservez cela précieusement et ne l’oubliez pas » a lancé le Saint-Père en guise d’introduction.

    Ne pas tomber dans la tentation d'un Alzheimer spirituel

    Si le Pape a compris la « recette » du peuple d’Equateur, il lui en a donné une autre. Il a voulu donner deux conseils importants aux religieux équatoriens : ne pas oublier la gratuité de la grâce de Dieu et ne pas tomber dans un « Alzheimer spirituel ». Très concrètement, le Pape a invité chaque membre du clergé à regarder Jésus chaque jour avant de dormir et lui dire « Tout ce que tu m’as donné est gratuit, je ne mérite rien ». Pour François, ce « conseil de frère, conseil de père » évite de se sentir trop important. « La gratuité est une grâce qui ne peut pas aller de pair avec la promotion. (...) Nous sommes objets de la gratuité de Dieu. Si on oublie cela, lentement, on se sent important ». A l’image de Marie, « qui ne s’est jamais mise en avant », il faut se « recentrer dans la gratuité ».

    De même, ne pas oublier ses racines, d’où l’on vient, est une façon de ne pas être touché par une sorte d’« Alzheimer spirituel », une formulation qu’il avait pour la première fois utilisée dans sa liste des maladies qui menacent la Curie, en décembre 2014. « Ne perdez pas la mémoire de vos origines » a-t-il lancé.

    Ces deux principes mis en œuvre, les religieux pourront ainsi s’inscrire dans une démarche de service selon le Pape, « même quand on est fatigués, même quand les gens nous fatiguent, sans perdre patience, même quand il y a une "telenovela" intéressante à la télévision » a conseillé le Saint-Père. « Ce que vous avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement. Ne faites pas payer pour la grâce » a-t-il imploré.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du "discours écrit" traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

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  • Visite du Pape François à Naples : Rencontre avec le clergé, les religieux et les diacres permanents

    Samedi en début d’après-midi, dans la cathédrale de Naples, le Pape François s’est incliné devant la relique de Saint Janvier, San Gennaro, le saint patron de la ville, qui fait l’objet d’une grande vénération et dont le sang se liquéfie miraculeusement plusieurs fois par an.

    Bâtie au XIVe siècle, la cathédrale de Naples est dédiée à Notre Dame de l’Assomption. Le Saint-Père s’est rendu également dans la chapelle de Sainte Restituta, l'ancienne cathédrale de la ville, incorporée à l’édifice actuel.

    Cette étape était dédiée aux membres du clergé et aux religieux parmi lesquels se trouvaient les religieuses cloitrées, autorisées spécialement par l’archevêque de Naples à sortir de leurs couvents. Malgré les exhortations répétées et amusées du cardinal Sepe, elles se sont spontanément ruées sur le Pape François pour lui exprimer leur affection.

    Visiblement amusé et très à l’aise, le Souverain Pontife a préféré ne pas lire le discours qui avait été préparé pour cette rencontre « car les discours sont ennuyeux », a-t-il dit. Citant des témoignages, racontant des anecdotes, à bâtons rompus, parfois sur le ton de la plaisanterie, il a livré quelques recommandations à ses auditeurs, revenant sur les thèmes qui lui sont chers. Sous les applaudissements, il a dénoncé « le terrorisme des commérages qui gangrènent la vie religieuse et sèment la division ». Il a mis en garde contre « l’esprit mondain et le pouvoir de l’argent ». Il a exhorté à « la miséricorde, à l’esprit de pauvreté ».

    « La jalousie, l’envie, les antipathies, les luttes intestines sont l’œuvre du diable, a-t-il averti. Les prêtres et les religieux doivent toujours mettre le Christ au centre de leur vie. Ils doivent éviter les divisions et les tensions. Ils doivent être missionnaires, toujours en chemin, et se souvenir que c’est le témoignage, la joie d’une vie pleine, épanouie, qui attirent les gens vers le Christ et suscitent des vocations. » Et quand le cardinal Sepe a annoncé triomphalement que le sang de Saint Janvier s’était à moitié liquéfié, le Pape François a plaisanté : « Cela veut dire qu’ils nous aime à moitié et que nous devons faire davantage pour nous convertir ».

    Dans le texte préparé à l’avance et distribué aux participants, le Saint-Père a mis en garde les prêtres contre « l’individualisme pastoral, contre la tentation d’agir tout seul ou avec le petit groupe de ceux qui pensent comme nous. Cela est difficile dans une société qui exalte le moi jusqu’à l’idolâtrie. Mais on n’est pas prêtre tout seul » a martelé le Pape François invitant le clergé à faire preuve de fraternité : « C’est ensemble, dans un esprit de communion et d’humilité qu’il faut chercher des formes pastorales concrètes, adaptées à la réalité du territoire. »

    Dans un contexte difficile comme celui de Naples, le Souverain Pontife a par ailleurs averti les prêtres qu’ils couraient le risque de se laisser totalement absorber par les besoins et de se comporter comme des employés. Il les a invités à trouver toujours le temps de se tenir en silence devant le Tabernacle et de faire leur examen de conscience. Quant aux consacrés, il les a mis en garde contre la tristesse et l’insatisfaction, les exhortant à « ne pas se replier sur eux-mêmes, à ne pas passer leur temps à revendiquer, à protester et à accuser les autres ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours préparé en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François répond aux prêtres de Caserte

    Le Pape a quitté le Vatican en hélicoptère vers 15h00 en direction de l'héliport militaire de Caserta où il a été accueilli par l’Évêque local Mgr Giovanni d'Alise et par d'autres autorités locales. Il s'est ensuite rendu en voiture à la chapelle de l'ancien palais royal, où l'attendaient les prêtres du diocèse.

    Le Saint-Père a laissé de côté son discours pour avoir une conversation plus directe avec les prêtres, en répondant à quatre questions que ceux-ci lui ont posé.

    Il a parlé de l'exemple que doivent donner les évêques de l'unité que Jésus demande au Père pour l’Église : "On ne peut pas aller de l'avant en parlant mal les uns des autres... Dans l'unité de l’Église, l'unité entre les évêques est importante", soulignant que dans les conflits, c'est le diable qui l'emporte. Les évêques doivent être d'accord dans l'unité non dans l'uniformité. Chacun a son charisme, chacun à son mode de penser, de voir les choses ; cette diversité est parfois source d'erreurs, mais souvent, elle est le fruit de l'Esprit... une unité dans la diversité de chacun, sans que personne ne perde sa personnalité".

    Un conseil a été ensuite demandé au Pape pour que la pastorale, sans mortifier la piété pastorale, puisse relancer la primauté de l’Évangile. Le Saint-Père a répondu en évoquant le "gnosticisme qui est entré dans l’Église dans ces groupes de piété intimiste... qui ne fait pas de bien, qui est une hérésie", et a rappelé que la véritable piété populaire "naît de ce Sensus Fidei dont parle l'encyclique Lumen Gentium et guide dans la dévotion des saints, de la Vierge Marie, avec des expressions folkloriques aussi au sens bon du mot. La piété populaire est fondamentalement inculturée, ne peut être une piété populaire de laboratoire, aseptisée, mais elle naît toujours de notre vie".

    Une autre question posée au Pape concernait l'identité du prêtre du troisième millénaire. Comment dépasser la crise existentielle qui naît de la révolution linguistique, culturelle, de témoignage évangélique ? "Avec créativité", a répondu le Saint-Père. C'est le commandement que Dieu a donné à Adam...et que Jésus donne à ses disciples. La créativité se trouve dans la prière. Un évêque qui ne prie pas, un prêtre qui ne prie pas a fermé la porte à la créativité".

    La dernière question a concerné la spiritualité du prêtre diocésain. Le Pape François a parlé de la double capacité de contemplation du prêtre envers Dieu et envers les hommes. "C'est un homme qui regarde, qui remplit ses yeux et son cœur de cette contemplation, avec l’Évangile devant Dieu et avec les problèmes humains devant les hommes. En ce sens, il doit être un contemplatif. Il ne faut pas faire de confusion : le moine, c'est autre chose". Le Pape a aussi souligné que le centre de la responsabilité du prêtre diocésain réside dans la diocésanité. "Avoir un rapport avec l'évêque et un rapport avec les autres prêtres... c'est simple, mais ce n'est pas facile... L'ennemi le plus grand de ces relations sont les commérages... Le Diable...empêche ce rapport évangélique et spirituel et fécond avec l'évêque et avec les prêtres". Il a souligné que le mieux était de dire les choses clairement et ne pas donner satisfaction au Diable qui de cette façon "attaque le centre de la spiritualité du clergé diocésain".

    Avant de conclure, il a évoqué le caractère amer de certains prêtres, image d'une Église des mécontents. "On peut se fâcher, c'est bien de se fâcher une fois. Mais la colère ne vient pas du Seigneur et conduit à la tristesse et la désunion".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.7.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.