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  • Le Pape supprime la Commission pontificale « Ecclesia Dei »

    Le dialogue avec les lefebvristes relèvera désormais directement de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    Explications de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Éclairage sur la signification de la décision du Pape d’attribuer à une section spécifique de la Congrégation pour la Doctrine de la foi les devoirs de la Commission instituée en 1988, par Andrea Tornielli, à lire sur Vatican News.

    Texte intégral du Motu proprio (italien) :
    Lettre apostolique en forme de Motu proprio au sujet de la Commission pontificale « Ecclesia Dei »

  • La Commission Européenne met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS »

    Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso » a opposé son veto à l’Initiative citoyenne  « UN DE NOUS / ONE OF US», la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.

    L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.

    Le Comité de UN DE NOUS exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d’être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l’encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.

    UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même de la demande : La réponse de la Commission est hypocrite et dédaigneuse car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.

    UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.

    Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats., en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie.

    >> Lire l’intégralité de la décision du 28 mai 2014 de la Commission européenne

    Source : UN DE NOUS.

  • Pape François : L'Eglise latino-américaine ne peut perdre le trésor de la jeunesse

    Le Saint-Père a reçu ce matin la Commission pour l'Amérique latine, qui a clos sa session annuelle consacrée aux millions de jeunes de cette région du monde dont le déficit éducatif pose la question fondamentale de la transmission de la foi :

    "L’Église entend suivre Jésus dans son approche des jeunes...et cela vaut la peine de leur transmettre un exemple de zèle, de service et d'amour, de lutte pour la justice et la vérité. L’Église sait que le meilleur maître de la jeunesse est Jésus-Christ, et qu'il faut leur enseigner ses sentiments en montrant combien il est heureux de vivre selon sa volonté, loin de l'égoïsme et tendus vers le beau et le bon. Qui connaît bien le Seigneur ne peut rester inactif. Il doit suivre sa manière de vivre en étant disciple de son message et témoin enthousiaste de sa foi sans craindre les sacrifices... L'accueil doit, à l'image de Jésus, être notre premier geste, le préalable à notre mission apostolique... Être présents aux jeunes partout où ils sont...d'autant plus que beaucoup d'entre eux ont de graves problèmes. Pensons à l'échec scolaire, au chômage, à la solitude, aux affres de la famille éclatée. Ce sont des situations qui entrainent tant de frustrations, qui les jettent dans les filets de la drogue, du sexe sans amour, de la violence. Nous ne devons pas abandonner les jeunes mais accompagner leur chemin, les valoriser dans leur dignité et surtout les comprendre". Il faut écouter leurs inquiétudes et tenter d'y répondre. Et comme Jésus, "ne pas commencer par juger. Les écouter sans préjugés et en évitant les formules toutes faites. Ainsi ces jeunes verront dans l’Église une maison aux portes ouvertes, dont on sort aussi pour aller à leur rencontre". Mais Jésus invite toujours les jeunes à la suivre. Ainsi ne leur présentons pas un personnage de roman, "mais une personne vivante qui entend partager les choses importantes de leur vie, leurs projets et engagements. Ne nous contentons pas d'offrir à ces jeunes un simple réconfort, ce serait les tromper. Offrons-leur le meilleur de nous, Jésus et l’Évangile, porteurs d'un horizon neuf qui les portera à affronter la vie de manière cohérente, honnête et confiante... Proposons le monde meilleur auquel ils aspirent et non de vagues succédanés. Les jeunes veulent agir et être les acteurs de leur présent, les bâtisseurs de leur avenir, d'un avenir sans mensonge et sans corruption, d'un avenir solidaire. En Amérique latine, l’Église ne peut dilapider le trésor de sa jeunesse... Ils nous attendent, ne les décevons pas. Je vous invite donc à agir avec décision".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.2.14)